Est ce bien "fait" pour moi ?
Modérateurs : Modérateurs, Infirmiers
Est ce bien "fait" pour moi ?
Bonjour,
Je post sur votre forum car j'ai un doute....
J'ai passé l'an dernier le concours. J'ai échoué en culture général, par manque de méthodes... (7 en CG et 14 en TP). Bref, je retente cette année et vient de me gaufrer en beauté à un des 4 concours. La CG restant ma bête noir. JE bloque, et je n'arrive pas à exposer ou creuser mes idées. Je stressss!!
Il s'agit d'une reconversion professionnelle. J'ai 37 ans et 3 enfants. Je suis en CDI dans un labo. J'ai ce projet en tête depuis de nombreuses années mais, j'ai privilégié la vie de famille jusqu'alors. Là, avec plus de maturité, je me sens prête à me lancer... MAIS, je ne sais pas si j'aurai les épaules pour assurer 3 années d'etude la tête dans le guidon. J'ai peur de ne pas pouvoir faire face et de me décourager.
D'autre part, mon mari m'a avoué hier soir qu'il ne me voyait pas du tout infirmère. En rajoutant : "par exemple, si ta maman a besoin de ton aide parce qu'elle décline physiquement parlant, tu ne t'en occupera même pas!". ALors oui, spontanément, je dirai qu'il a raison, je préfèrerai déléguer et ne pas avoir à m'occuper physiquement de ma maman (la toilette, j'entend) non pas par dégoût mais parce que je ne saurai pas faire et, j'aurai peur de mal faire, de lui faire mal (et qu'aussi, nos rapports ont souvent été conflictuels et le sont parfois encore...), je pense qu'il en est de même pour les changes, si besoin. Mais je n'abandonnerai pas ma maman bien sûr (on fera des scrabbles
et on regardera des photos d'enfance!!).
Du coup, je me pose la question fatidique "ai-je cette capacité relationnelle qu'on demande pour exercer le métier d'infirmère ?", je n'en suis pas sûre...
Actuellement, dans mon métier, je peux me parfois manquer de patience, surout devant la mauvaise foi et j'ai parfois du mal à faire face au stress : très grande diversité des tâches, et si on peut faire le travail que notre supérieur ne fait pas, c'est mieux ! Ce qui ne m'empêche pas d'aller bosser chaque jour et de faire en sorte que ma journée se passe bien. Je suis en plus, assez timide, mais j'essaie de tourner ça à la dérision, ça "dédramatise" un peu. Je me dépasse pour faire mon travail dans les temps et suis très bien notée par mes supérieurs en terme d'investissement, de travail rendu et de relationnel au sein de mon équipe. Je pense, par contre, avoir des capacités d'adaptation, je suis capable de travailler avec tout le monde (ce qui n'est pas le cas de certains de mes collègues) et je me remet sans cesse en question pour faire avancer un travail, ou même humainement parlant, je cherche souvent comment on aurait pu faire autrement, pour avoir un autre résultat.
Voilà, merci de votre aide et de m'avoir lue jusqu'au bout... JE suis déterminée mais, est ce la bonne voie ? quelles ont été les obstacles que vous avez dû dépasser pour "coller" le mieux possible au métier ?
Je post sur votre forum car j'ai un doute....
J'ai passé l'an dernier le concours. J'ai échoué en culture général, par manque de méthodes... (7 en CG et 14 en TP). Bref, je retente cette année et vient de me gaufrer en beauté à un des 4 concours. La CG restant ma bête noir. JE bloque, et je n'arrive pas à exposer ou creuser mes idées. Je stressss!!
Il s'agit d'une reconversion professionnelle. J'ai 37 ans et 3 enfants. Je suis en CDI dans un labo. J'ai ce projet en tête depuis de nombreuses années mais, j'ai privilégié la vie de famille jusqu'alors. Là, avec plus de maturité, je me sens prête à me lancer... MAIS, je ne sais pas si j'aurai les épaules pour assurer 3 années d'etude la tête dans le guidon. J'ai peur de ne pas pouvoir faire face et de me décourager.
D'autre part, mon mari m'a avoué hier soir qu'il ne me voyait pas du tout infirmère. En rajoutant : "par exemple, si ta maman a besoin de ton aide parce qu'elle décline physiquement parlant, tu ne t'en occupera même pas!". ALors oui, spontanément, je dirai qu'il a raison, je préfèrerai déléguer et ne pas avoir à m'occuper physiquement de ma maman (la toilette, j'entend) non pas par dégoût mais parce que je ne saurai pas faire et, j'aurai peur de mal faire, de lui faire mal (et qu'aussi, nos rapports ont souvent été conflictuels et le sont parfois encore...), je pense qu'il en est de même pour les changes, si besoin. Mais je n'abandonnerai pas ma maman bien sûr (on fera des scrabbles

Du coup, je me pose la question fatidique "ai-je cette capacité relationnelle qu'on demande pour exercer le métier d'infirmère ?", je n'en suis pas sûre...
Actuellement, dans mon métier, je peux me parfois manquer de patience, surout devant la mauvaise foi et j'ai parfois du mal à faire face au stress : très grande diversité des tâches, et si on peut faire le travail que notre supérieur ne fait pas, c'est mieux ! Ce qui ne m'empêche pas d'aller bosser chaque jour et de faire en sorte que ma journée se passe bien. Je suis en plus, assez timide, mais j'essaie de tourner ça à la dérision, ça "dédramatise" un peu. Je me dépasse pour faire mon travail dans les temps et suis très bien notée par mes supérieurs en terme d'investissement, de travail rendu et de relationnel au sein de mon équipe. Je pense, par contre, avoir des capacités d'adaptation, je suis capable de travailler avec tout le monde (ce qui n'est pas le cas de certains de mes collègues) et je me remet sans cesse en question pour faire avancer un travail, ou même humainement parlant, je cherche souvent comment on aurait pu faire autrement, pour avoir un autre résultat.
Voilà, merci de votre aide et de m'avoir lue jusqu'au bout... JE suis déterminée mais, est ce la bonne voie ? quelles ont été les obstacles que vous avez dû dépasser pour "coller" le mieux possible au métier ?
Re: Est ce bien "fait" pour moi ?
bonjour talacroix
les concours sont difficiles c'est vrai, mais en s'entraînant ou en suivant des cours c'est possible
la culture G? lire, écouter les infos, s'intéresser à ce qui se passe.
ton époux pense que tu n es pas faite pour ce métier, son argument est que tu ne soigneras pas ta maman?
perso, infirmière depuis longtemps, je n'aurai pu soigner mes parents car le rapport parent/enfant est là
cela n'enlève en rien aux capacités à soigner d'autres personnes, je pense que dans ce cas, on n est pas objectif
difficile de convaincre papa ou maman de prendre son traitement ou prendre sa douche, ou autre ,(surtout si c''est conflictuel) alors qu'on peut le faire à une autre personne
oui, tu délègueras, et garderas le rôle de la fille qui a une maman malade, comme ton voisin visite sa maman hospitalisée
après, certains te diront qu'ils soigneront leur proche, ça, c'est personnel et quelle que soit la décision, cela n'affecte en rien la capacité à être soignant
changer son père ou sa mère, je n'en n'ai pas envie non plus, cela fait partie des limites , de nos limites choisies
dans notre métier, bcp de stress, 3000 choses à penser en même temps, grande diversité de tâches, soigner, répondre au téléphone, soigner, recevoir les familles, le médecin qui demande çi, le cadre, soigner, et le tout en étant patient et disponible
alors, tu vois, c'est partout pareil
mais si c'est ton projet, vas-y
et bonne chance

les concours sont difficiles c'est vrai, mais en s'entraînant ou en suivant des cours c'est possible
la culture G? lire, écouter les infos, s'intéresser à ce qui se passe.
ton époux pense que tu n es pas faite pour ce métier, son argument est que tu ne soigneras pas ta maman?
perso, infirmière depuis longtemps, je n'aurai pu soigner mes parents car le rapport parent/enfant est là
cela n'enlève en rien aux capacités à soigner d'autres personnes, je pense que dans ce cas, on n est pas objectif
difficile de convaincre papa ou maman de prendre son traitement ou prendre sa douche, ou autre ,(surtout si c''est conflictuel) alors qu'on peut le faire à une autre personne
oui, tu délègueras, et garderas le rôle de la fille qui a une maman malade, comme ton voisin visite sa maman hospitalisée
après, certains te diront qu'ils soigneront leur proche, ça, c'est personnel et quelle que soit la décision, cela n'affecte en rien la capacité à être soignant
changer son père ou sa mère, je n'en n'ai pas envie non plus, cela fait partie des limites , de nos limites choisies
dans notre métier, bcp de stress, 3000 choses à penser en même temps, grande diversité de tâches, soigner, répondre au téléphone, soigner, recevoir les familles, le médecin qui demande çi, le cadre, soigner, et le tout en étant patient et disponible
alors, tu vois, c'est partout pareil
mais si c'est ton projet, vas-y

A
Merci pour ta réponse !
Oui, j'ai passé l'année à bosser la culture G, les bases, s'informer sur les sujets sanitaures et sociaux et suivre l'actu... SAuf que devant ma copie, mon cerveau est assez improductif !! c'est dire...
Bref, en ce qui concerne ma dé cision de changer de métier, j'ai peur aussi de faire ma "délicate" devant certaines plaies ou certains soins. Au début, on est sûrement un peu rebutée, non ? comment gérer l'appréhension, comment faire pour que cela passe ?
Rien que le vomi de ma fille lors de ses multiples gastro hivernale me lève le coeur... Franchement, j'ai pleins de doutes et je me demande si, le vide qui se fait dans mon cerveau lorsque je suis devant ma copie ne vient pas de ce doute (j'avoue, c'est de la petite psychologie que je viens de faire...)
Oui, j'ai passé l'année à bosser la culture G, les bases, s'informer sur les sujets sanitaures et sociaux et suivre l'actu... SAuf que devant ma copie, mon cerveau est assez improductif !! c'est dire...
Bref, en ce qui concerne ma dé cision de changer de métier, j'ai peur aussi de faire ma "délicate" devant certaines plaies ou certains soins. Au début, on est sûrement un peu rebutée, non ? comment gérer l'appréhension, comment faire pour que cela passe ?
Rien que le vomi de ma fille lors de ses multiples gastro hivernale me lève le coeur... Franchement, j'ai pleins de doutes et je me demande si, le vide qui se fait dans mon cerveau lorsque je suis devant ma copie ne vient pas de ce doute (j'avoue, c'est de la petite psychologie que je viens de faire...)
Re: Est ce bien "fait" pour moi ?
En fait je pense que tu devrais te demander "pourquoi "tu veux faire ce métier et qu'elles sont tes motivations .
Après , les avis des uns et des autres peuvent varier , toi , pourquoi veux tu être infirmière ?
Les études sont difficiles , moralement et physiquement , donc ce serait mieux si tu étais soutenue, mais si tu es vraiment déterminée et motivée , tu réussiras .
Après , les avis des uns et des autres peuvent varier , toi , pourquoi veux tu être infirmière ?
Les études sont difficiles , moralement et physiquement , donc ce serait mieux si tu étais soutenue, mais si tu es vraiment déterminée et motivée , tu réussiras .
Re: Est ce bien "fait" pour moi ?
Avant de te répondre, j'aimerais savoir si tu es technicienne de labo et si tu as le certificat de capacités aux prélèvements sanguins?


IDE en psychiatrie
Re: Est ce bien "fait" pour moi ?
Non, je ne travaille pas dans un labo d'analyse médicale, je n'ai pas eu à passer le cerificat de prélèvement. Pourquoi ?
Re: Est ce bien "fait" pour moi ?
Oui, je me suis posée cette question, mais je ne me trouve pas pertinente. Je veux devenir infirmière pour le contact humain, entre autre chose. Je m'explique, je travaille actuellement dans un labo et mon travail est très technique, et, les méthodes ne cessent d'évoluer. C'est le côté que j'adore dans mon travail ! Et, je pense que le parallèle peut être fait avec le métier d'infirmière qui est très technique aussi (calcul de dose et technicité des gestes). Moi je travaille sur les princeps et donc je dois jongler avec les concetrations, dilutions etc... Ce qui me manque dans mon métier c'est le contact avec la patient, ne plus exercer un métier de "l'ombre" et aider les patients d'une autre manière (plus dans un labo), les accompagner. J'aime aussi savoir qu'au cours de la carrière d'infirmière, nous pouvons toucher à plusieurs spécialité, ce qui évite un peu la routine, je pense (mais ça, je ne sais pas si je dois le dire, je ne veux pas passer pour quelqu'un "d'instable" professionnellement parlant). Le dynamisme du métier m'attire, en devenant infirmière, j'exercerais un métier qui me ressemble et qui est valorisant à mes yeix. Dans lequel il ne m'est pas compliqué de me voir m'y investir. Mais j'ai des peurs.... peur de ne pas être à la hauteur, peur de ne pas suivre les études ou de baisser les bras à la première difficulté... Je sais rebondir, j'espère juste que ce sera au bon moment !sweetlife a écrit :En fait je pense que tu devrais te demander "pourquoi "tu veux faire ce métier et qu'elles sont tes motivations .
Après , les avis des uns et des autres peuvent varier , toi , pourquoi veux tu être infirmière ?
Les études sont difficiles , moralement et physiquement , donc ce serait mieux si tu étais soutenue, mais si tu es vraiment déterminée et motivée , tu réussiras .
Voilà pour mes motivations.... est ce suffisant ?? c'st ce qui m'inquiète !
Re: Est ce bien "fait" pour moi ?
Parce qu'à 37ans et après 17 ans en tant que tech de labo dans un LAM, j'ai décidé de passer le concours et j'aurais pu te rassurer sur les facilités apportées par nos études et mon expérience pro mais du coup, cela ne va pas t'aiderlalacroix a écrit :Non, je ne travaille pas dans un labo d'analyse médicale, je n'ai pas eu à passer le cerificat de prélèvement. Pourquoi ?

IDE en psychiatrie
- augusta
- Star VIP
- Messages : 10435
- Inscription : 23 mai 2008 19:29
- Localisation : Dans les livres et aussi ailleurs.
Re: Est ce bien "fait" pour moi ?
Pensez à la conjoncture économique qui n'est pas favorable (en ce moment) aux IDE.
Il y a non seulement les 3 ans d'étude à faire, mais un travail à trouver ensuite.
Je pense qu'il faut être extrêmement sûre de ses motivations, pour être prête à exercer partout, c'est-à-dire pas forcément là où on voudrait.
Il y a non seulement les 3 ans d'étude à faire, mais un travail à trouver ensuite.
Je pense qu'il faut être extrêmement sûre de ses motivations, pour être prête à exercer partout, c'est-à-dire pas forcément là où on voudrait.
"Penser, c'est penser jusqu'où on pourrait penser différemment" Michel Foucault
Re: Est ce bien "fait" pour moi ?
Au contraire, je pense à la conjoncture. Certes le marché est moins favorable pour les IDE qu'il ne l'a été mais, la population vieillit, il y'aura toujours besoin d'IDE, de scientifiques qui exercent dans les labos d'envergure mondiale, la Chine en a aussi. C'est aussi pour anticiper l'avenir que je souhaite devenir infirmière. Et, quel est donc la profession qui ne soit pas en crise en ce moment ?augusta a écrit :Pensez à la conjoncture économique qui n'est pas favorable (en ce moment) aux IDE.
Il y a non seulement les 3 ans d'étude à faire, mais un travail à trouver ensuite.
Je pense qu'il faut être extrêmement sûre de ses motivations, pour être prête à exercer partout, c'est-à-dire pas forcément là où on voudrait.
Re: Est ce bien "fait" pour moi ?
Si, cela m'aiderait. Avant de bosser dans le labo dans lequel je suis, j'ai bossé en LAM (mais sans le certif de prélèvement). Alors, tu pourrais me faire part de ton expérience.erquy72 a écrit :Parce qu'à 37ans et après 17 ans en tant que tech de labo dans un LAM, j'ai décidé de passer le concours et j'aurais pu te rassurer sur les facilités apportées par nos études et mon expérience pro mais du coup, cela ne va pas t'aiderlalacroix a écrit :Non, je ne travaille pas dans un labo d'analyse médicale, je n'ai pas eu à passer le cerificat de prélèvement. Pourquoi ?
Re: Est ce bien "fait" pour moi ?
lalacroix a écrit :Au contraire, je pense à la conjoncture. Certes le marché est moins favorable pour les IDE qu'il ne l'a été mais, la population vieillit, il y'aura toujours besoin d'IDE. Des scientifiques qui exercent dans les labos d'envergure mondiale, l'Asie en a aussi et, meilleur marché... quel aubaine! C'est aussi pour anticiper l'avenir que je souhaite devenir infirmière. Et, quel est donc la profession qui ne soit pas en crise en ce moment ?augusta a écrit :Pensez à la conjoncture économique qui n'est pas favorable (en ce moment) aux IDE.
Il y a non seulement les 3 ans d'étude à faire, mais un travail à trouver ensuite.
Je pense qu'il faut être extrêmement sûre de ses motivations, pour être prête à exercer partout, c'est-à-dire pas forcément là où on voudrait.
Re: A
Bref, en ce qui concerne ma dé cision de changer de métier, j'ai peur aussi de faire ma "délicate" devant certaines plaies ou certains soins. Au début, on est sûrement un peu rebutée, non ? comment gérer l'appréhension, comment faire pour que cela passe ?
Rien que le vomi de ma fille lors de ses multiples gastro hivernale me lève le coeur...
oui, parfois, il faut avoir le coeur bien accroché et surtout ne pas laisser voir au patient que le dégoût nous guette car psychologiquement c'est dur de se trouver "dégoûtant pour les autres"
et si vraiment le soin est éprouvant, on demande aux collègues de nous assister ou de nous relayer
Franchement, j'ai pleins de doutes et je me demande si, le vide qui se fait dans mon cerveau lorsque je suis devant ma copie ne vient pas de ce doute (j'avoue, c'est de la petite psychologie que je viens de faire...)[/quote]
douter fait aussi avancer car on se remet en question
acquiers de la confiance en toi, remotives toi
dis toi que bcp sont comme toi et y arrivent
allez go, on y croit
Rien que le vomi de ma fille lors de ses multiples gastro hivernale me lève le coeur...
oui, parfois, il faut avoir le coeur bien accroché et surtout ne pas laisser voir au patient que le dégoût nous guette car psychologiquement c'est dur de se trouver "dégoûtant pour les autres"
et si vraiment le soin est éprouvant, on demande aux collègues de nous assister ou de nous relayer
Franchement, j'ai pleins de doutes et je me demande si, le vide qui se fait dans mon cerveau lorsque je suis devant ma copie ne vient pas de ce doute (j'avoue, c'est de la petite psychologie que je viens de faire...)[/quote]
douter fait aussi avancer car on se remet en question
acquiers de la confiance en toi, remotives toi
dis toi que bcp sont comme toi et y arrivent
allez go, on y croit

-
- Régulier
- Messages : 38
- Inscription : 05 juin 2013 21:57
Re: Est ce bien "fait" pour moi ?
Bonsoir,
Je vais être franche en te parlant de mon ressenti. Pour moi, les études d'infirmière étaient une reconversion aussi (rien à voir du tout avec mon premier métier!). Je l'ai faite avec des enfants en bas âge. J'ai eu la chance de réussir mes concours du premier coup, et en décrochant la première place, ce qui m'a donné un peu plus confiance en moi, ce dont je manquais cruellement.
Tu te demandes si tu vas y arriver? Personne ne peut répondre à ça. Dans ma promo, les mamans avaient de très bons résultats, forcément, parce qu'elles se donnaient à fond, de peur de se décevoir elles-mêmes et leur entourage. Car c'est un gros challenge, un sacré pari sur l'avenir.
Il faut que tu saches que c'est dur, vraiment très dur. Tu vas laisser ta vie entre parenthèses pendant trois ans. C'était mon ressenti et celui des autres de ma promo (même pas que les mamans, d'ailleurs). Tu te manges des baffes tout le temps! C'est dur psychologiquement, physiquement et intellectuellement.
Pour tout te dire, je suis ravie du métier que j'exerce aujourd'hui. Mais si on me demandait si je le referais, vu ce que je sais maintenant, avec le recul, je ne suis pas sûre que j'y retournerais... Enfin, c'est très ambivalent tout ça... Tu sais que c'est dur, mais tu te dis que ça en vaut la peine.
Bref... deux conseils: essaie d'être bien entourée et soutenue, ça facilite grandement les choses. Et sois sûre de ta motivation, ne perds jamais de vue ton objectif...
Pour tes craintes, franchement, on a tous un truc qui ne passe pas vraiment: pour certains, ce sont les selles des patients, d'autres les crachats, ou encore le vomis! On adore pas ça, mais on s'y fait. Les plaies qui puent à trois kilomètres, on tolère pour faire notre taff... Moi, perso, je n'y pense pas trop. Quand je fais un soin, je me concentre sur la technique et le patient, et à bien faire mon taff.
Quant à la réflexion de ton mari, je ne suis pas d'accord avec. J'ai horreur de m'occuper de mes proches (parents notamment) et je ne me vois pas leur faire une toilette ou un change. Ca n'a rien à voir avec le métier...
Je vais être franche en te parlant de mon ressenti. Pour moi, les études d'infirmière étaient une reconversion aussi (rien à voir du tout avec mon premier métier!). Je l'ai faite avec des enfants en bas âge. J'ai eu la chance de réussir mes concours du premier coup, et en décrochant la première place, ce qui m'a donné un peu plus confiance en moi, ce dont je manquais cruellement.
Tu te demandes si tu vas y arriver? Personne ne peut répondre à ça. Dans ma promo, les mamans avaient de très bons résultats, forcément, parce qu'elles se donnaient à fond, de peur de se décevoir elles-mêmes et leur entourage. Car c'est un gros challenge, un sacré pari sur l'avenir.
Il faut que tu saches que c'est dur, vraiment très dur. Tu vas laisser ta vie entre parenthèses pendant trois ans. C'était mon ressenti et celui des autres de ma promo (même pas que les mamans, d'ailleurs). Tu te manges des baffes tout le temps! C'est dur psychologiquement, physiquement et intellectuellement.
Pour tout te dire, je suis ravie du métier que j'exerce aujourd'hui. Mais si on me demandait si je le referais, vu ce que je sais maintenant, avec le recul, je ne suis pas sûre que j'y retournerais... Enfin, c'est très ambivalent tout ça... Tu sais que c'est dur, mais tu te dis que ça en vaut la peine.
Bref... deux conseils: essaie d'être bien entourée et soutenue, ça facilite grandement les choses. Et sois sûre de ta motivation, ne perds jamais de vue ton objectif...
Pour tes craintes, franchement, on a tous un truc qui ne passe pas vraiment: pour certains, ce sont les selles des patients, d'autres les crachats, ou encore le vomis! On adore pas ça, mais on s'y fait. Les plaies qui puent à trois kilomètres, on tolère pour faire notre taff... Moi, perso, je n'y pense pas trop. Quand je fais un soin, je me concentre sur la technique et le patient, et à bien faire mon taff.
Quant à la réflexion de ton mari, je ne suis pas d'accord avec. J'ai horreur de m'occuper de mes proches (parents notamment) et je ne me vois pas leur faire une toilette ou un change. Ca n'a rien à voir avec le métier...
Re: Est ce bien "fait" pour moi ?
Merci de m'avoir répondue et.... les doutes sont toujours là !
MAIS, grande satisfaction : je passe l'oral de mes 2 premiers concours. J'attends encore d'autres réponses. Je pensais franchement avoir plalté un des deux, au point de penser à sortir de l'amphi. C'est une grosse surprise. Mais je me dis aussi que je dois avoir des notes au ras des pâquerettes... Je me dois donc de carburer à l'oral...
Et donc, je me penche sur les sujets qui peuvent tomber et essai de me mettre en condition... Mais là, c'est la black out total. JE vois des posts sur par ex "l'alcool et les jeunes" et moi, je sèche. J'ai des idées mais pas pour tenir 10 minutes... Et alors encore pire sur par exemple "les pays en voie de développement"... Bref, ça s'annonce compliqué !!
MAIS, grande satisfaction : je passe l'oral de mes 2 premiers concours. J'attends encore d'autres réponses. Je pensais franchement avoir plalté un des deux, au point de penser à sortir de l'amphi. C'est une grosse surprise. Mais je me dis aussi que je dois avoir des notes au ras des pâquerettes... Je me dois donc de carburer à l'oral...
Et donc, je me penche sur les sujets qui peuvent tomber et essai de me mettre en condition... Mais là, c'est la black out total. JE vois des posts sur par ex "l'alcool et les jeunes" et moi, je sèche. J'ai des idées mais pas pour tenir 10 minutes... Et alors encore pire sur par exemple "les pays en voie de développement"... Bref, ça s'annonce compliqué !!