Repas thérapeutique
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Repas thérapeutique
Bonsoir,
Je suis eide en fin de 2e année, actuellement en stage en pédopsychiatrie. Dans le cadre de l'UE 4.6.S4 "Soins éducatifs et préventifs", j'organise pour la semaine prochaine (mardi), un repas thérapeutique avec une jeune adolescente en surpoids. Elle adhère au projet qui réponds à sa problématique de poids et à sa difficulté à aboutir dans les activités qu'elle entreprends. Ce repas est élaboré depuis 4 séances avec le choix du menu selon ses goûts, la liste des courses et le déroulement. Cette ado a une personnalité abandonnique avec troubles de comportements associés (violence, manque de distance ...). Elle a également des problèmes de concentration et d'attention.
Une des IDE de mon service, m'a demandé de penser à toutes les situations possibles qui pourraient arrivées lors de la préparation du repas notamment au refus de cuisiner.
J'avoue être un peu déstabilisée par cette pensée ne sachant pas vraiment comment m'y prendre si cela arrivait.
*Peut-être dois-je -si cela arrive- reposer le cadre en lui réexpliquant les intérêts thérapeutiques de ce repas :
-Qu'elle puisse entreprendre et aboutir à un projet
-Qu'elle soit valorisée par cet investissement dans ce projet
-Partager avec un adulte ce repas et prendre en compte ses besoins (car cette adolescente éprouve de grandes difficultés à aborder l'autre de façon distanciée, prenant l'autre comme un objet pouvant la sécurisé et apaiser cette peur d'être abandonnée)
-Que cette ado puisse se servir et servir l'adulte dans des proportions raisonnables
-Qu'elle puisse élaborer et préparer un repas simple et équilibré
*Lui souligner que elle n'est pas jugée, que je suis là pour l'aider si elle bute sur une préparation, que ce n'est pas grave => Dédramatisée la situation
*Réexpliquer à cette adolescente qu'elle m'aide en préparant ce repas également à réaliser un partiel et que c'est moi qui suis "jugée" sur ma façon d'être avec elle, et de comment j'ai organisé ce repas. Pour la valorisée et lui soulignée l'importance qu'elle joue dans ce repas.
Je vous remercie de m'avoir lu et désolée si mon texte présente des fautes d'orthographe.
Emi
Je suis eide en fin de 2e année, actuellement en stage en pédopsychiatrie. Dans le cadre de l'UE 4.6.S4 "Soins éducatifs et préventifs", j'organise pour la semaine prochaine (mardi), un repas thérapeutique avec une jeune adolescente en surpoids. Elle adhère au projet qui réponds à sa problématique de poids et à sa difficulté à aboutir dans les activités qu'elle entreprends. Ce repas est élaboré depuis 4 séances avec le choix du menu selon ses goûts, la liste des courses et le déroulement. Cette ado a une personnalité abandonnique avec troubles de comportements associés (violence, manque de distance ...). Elle a également des problèmes de concentration et d'attention.
Une des IDE de mon service, m'a demandé de penser à toutes les situations possibles qui pourraient arrivées lors de la préparation du repas notamment au refus de cuisiner.
J'avoue être un peu déstabilisée par cette pensée ne sachant pas vraiment comment m'y prendre si cela arrivait.
*Peut-être dois-je -si cela arrive- reposer le cadre en lui réexpliquant les intérêts thérapeutiques de ce repas :
-Qu'elle puisse entreprendre et aboutir à un projet
-Qu'elle soit valorisée par cet investissement dans ce projet
-Partager avec un adulte ce repas et prendre en compte ses besoins (car cette adolescente éprouve de grandes difficultés à aborder l'autre de façon distanciée, prenant l'autre comme un objet pouvant la sécurisé et apaiser cette peur d'être abandonnée)
-Que cette ado puisse se servir et servir l'adulte dans des proportions raisonnables
-Qu'elle puisse élaborer et préparer un repas simple et équilibré
*Lui souligner que elle n'est pas jugée, que je suis là pour l'aider si elle bute sur une préparation, que ce n'est pas grave => Dédramatisée la situation
*Réexpliquer à cette adolescente qu'elle m'aide en préparant ce repas également à réaliser un partiel et que c'est moi qui suis "jugée" sur ma façon d'être avec elle, et de comment j'ai organisé ce repas. Pour la valorisée et lui soulignée l'importance qu'elle joue dans ce repas.
Je vous remercie de m'avoir lu et désolée si mon texte présente des fautes d'orthographe.
Emi
Infirmière Diplômée D'Etat depuis le 24/07/2015
IFSI Chmt ♥
Avant en EHPAD, bientôt IDE en Cardiologie =D (le grand saut dans l'inconnu)

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- augusta
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Re: Repas thérapeutique
Bonjour,
Dans éventualité où elle refuserait au dernier moment de participer, tu pourrais aussi lui rappeler que tu lui faisais confiance, qu'elle s'était engagée....et que te lâcher au dernier moment...te déçoit beaucoup.
Bon atelier!
Dans éventualité où elle refuserait au dernier moment de participer, tu pourrais aussi lui rappeler que tu lui faisais confiance, qu'elle s'était engagée....et que te lâcher au dernier moment...te déçoit beaucoup.
Bon atelier!
"Penser, c'est penser jusqu'où on pourrait penser différemment" Michel Foucault
Re: Repas thérapeutique
Merci Augusta pour vos conseils, je les mettrais en application si jamais cela se produit.
Infirmière Diplômée D'Etat depuis le 24/07/2015
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Re: Repas thérapeutique
Bonsoir,
peut être un peu tard mais l'"argument" du coté de la déception je ne suis pas sur que ce soit une bonne idée. Je vais extrapoler un peu parce qu'il y a peu d'information mais il me semble difficile d'imaginer qu'avec un problème de surpoids elle n'a pas déjà eu affaire à la déception. D'autant plus s'il y a un "manque de distance".
Sinon, attention de ne pas "tomber" dans l'illusion du tout, c'est quand on a tout envisagé que l'on passe à coté de ce qui se montre à nous.
Il peut parfois être intéressant d'envisager certaines situations au regard de l'histoire mais il faut aussi laisser à l'ado la possibilité de se présenter différemment ...
Bon courage
peut être un peu tard mais l'"argument" du coté de la déception je ne suis pas sur que ce soit une bonne idée. Je vais extrapoler un peu parce qu'il y a peu d'information mais il me semble difficile d'imaginer qu'avec un problème de surpoids elle n'a pas déjà eu affaire à la déception. D'autant plus s'il y a un "manque de distance".
Sinon, attention de ne pas "tomber" dans l'illusion du tout, c'est quand on a tout envisagé que l'on passe à coté de ce qui se montre à nous.
Il peut parfois être intéressant d'envisager certaines situations au regard de l'histoire mais il faut aussi laisser à l'ado la possibilité de se présenter différemment ...
Je ne suis pas sur de la pertinence de cela dans ce cadre. Une activité qui n'aboutie pas mais qui est parlée et reprise de manière adaptée sera plus réussie qu'une activité mené à son terme juste pour aller au bout.*Réexpliquer à cette adolescente qu'elle m'aide en préparant ce repas également à réaliser un partiel et que c'est moi qui suis "jugée" sur ma façon d'être avec elle, et de comment j'ai organisé ce repas. Pour la valorisée et lui soulignée l'importance qu'elle joue dans ce repas.
Bon courage
Re: Repas thérapeutique
Pas mieux que Bruno.
"La plus grande proximité, c'est d'assumer le lointain de l'autre."
J. Oury
J. Oury
Re: Repas thérapeutique
salut, je viens rajouter ma petite pierre à l'édifice. Qu'est-ce qu'un atelier "réussi" ? Est-ce un atelier où tout s'est passé comme l'imagine ou le balise le soignant ? Est-ce qu'un atelier non terminé est un échec ou plutôt est-ce qu'il n'amène pas autant, voire plus de clinique que l'atelier idéal fantasmé ? Est-ce qu'un atelier non commencé par refus de l'ado n'a pas autant de sens si on va chercher la raison du refus ? Brruno est dans le vrai, selon moi. Je rajouterai qu'il ne faut pas passer à côté de la restitution et de l'analyse même en cas d'atelier non fait (il y aura eu un "avant", il faudra un "après").
Bon courage
Bon courage
je soigne tout ce qui bouge ! Et parfois même ceux qui ne bougent pas...
Re: Repas thérapeutique
C'est clair.
Ce qui compte c'est ce qu'on fait de ce qui se passe. L'atelier ne sera jamais vraiment un échec si il ne se passe pas comme prévu, voire ne se passe pas, mais qu'il en ressort quelque chose de la clinique et que cela nourrit d'une manière ou d'une autre la relation de soin.
Ce qui compte c'est ce qu'on fait de ce qui se passe. L'atelier ne sera jamais vraiment un échec si il ne se passe pas comme prévu, voire ne se passe pas, mais qu'il en ressort quelque chose de la clinique et que cela nourrit d'une manière ou d'une autre la relation de soin.
"La plus grande proximité, c'est d'assumer le lointain de l'autre."
J. Oury
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