Médicament, m'aide-y comment ?

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Anonyme222222

Re: Médicament, m'aide-y comment ?

Message par Anonyme222222 »

moutarde a écrit : Les infirmiers psy libéraux n'ont pas plus d'existence (= statut, reconnaissance...) que les infirmières puéricultrice libérales.
camillou38 a écrit :Je ne citerais pas l’oiseau que vous aimez mais s’ils n’ont pas de statut ni de reconnaissance (cela dépend de la reconnaissance que l’on attend) ils existent, ne serait-ce que dans la prestation offerte et la reconnaissance par les institutions psychiatriques ou dans le fait de reconnaître que se limiter à la distribution du traitement et s’assurer de sa prise est loin d’être « pas si mal ».
Statutairement l’IDEL psychiatrique n’existe pas pas plus à ce jour que l'l'IDE psychiatrique.

Les prestations que l'IDEL pourrait offrir ne dureraient qu’un temps très limité car bénévoles…

La reconnaissance - même éternelle - ne nourrit pas nos familles.
Anonyme222222

Re: Médicament, m'aide-y comment ?

Message par Anonyme222222 »

AmThLi a écrit :Il y a quand même dans le travail libéral l'idée d'une transaction financière
Oui.
Mais j'imagine que tu attends un salaire à la fin de ton mois de travail, non ?
AmThLi a écrit :mais le fait qu'il y a une potentielle perte de l'idée de service public à l'oeuvre aussi dans le secteur.
Si ton employeur arrête de te rémunérer, tu bosses encore ? Tu penses encore au service public ?

Si l'employeur charge le baudet encore et encore, est ce que les IDE qui s'arrêtent pensent au service public, à leurs collègues ? Juste une question, pas de jugement.
camillou38 a écrit :La bonne volonté manque parfois cruellement mais les bonnes rencontres aussi
Dans le temps… j’ai été punie car quelque peu insoumise. Et ma punition a été d’être affectée en psychiatrie.

Mais c’était dans le temps…
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Re: Médicament, m'aide-y comment ?

Message par camillou38 »

moutarde a écrit :
moutarde a écrit : Les infirmiers psy libéraux n'ont pas plus d'existence (= statut, reconnaissance...) que les infirmières puéricultrice libérales.
camillou38 a écrit :Je ne citerais pas l’oiseau que vous aimez mais s’ils n’ont pas de statut ni de reconnaissance (cela dépend de la reconnaissance que l’on attend) ils existent, ne serait-ce que dans la prestation offerte et la reconnaissance par les institutions psychiatriques ou dans le fait de reconnaître que se limiter à la distribution du traitement et s’assurer de sa prise est loin d’être « pas si mal ».
Statutairement l’IDEL psychiatrique n’existe pas pas plus à ce jour que l'l'IDE psychiatrique.
Ais-je dis le contraire ? Mais le statut n'est pas le seul moyen d'affirmer une "compétence".
par contre si l'IDE psychiatrique n'a pas de statut l'ISP lui en as un.
Les prestations que l'IDEL pourrait offrir ne dureraient qu’un temps très limité car bénévoles…

La reconnaissance - même éternelle - ne nourrit pas nos familles.
Effectivement mais -même limité- ça existe. A ceux qui le souhaite (ou en reconnaisse l'importance) de faire en sorte que ces pratiques puissent être justement prise en considération.

camillou38 a écrit:
La bonne volonté manque parfois cruellement mais les bonnes rencontres aussi
Dans le temps… j’ai été punie car quelque peu insoumise. Et ma punition a été d’être affectée en psychiatrie.

Mais c’était dans le temps…
La psychiatrie dans un hôpital somatique est peut être la plus grande aberration qui soit. Ce temps est encore très actuel j'ai l'exemple d'un infirmier qui a été "puni" et envoyé en psychiatrie. Avec un tel intérêt de l'administration quel travail peut être fourni ? Par contre j'ai du mal à saisir le lien que vous faites.


La transaction financière, souvent symbolique, existe dans bon nombre de lieux du service public et les dérives peuvent être présente même (surtout ?) dans des lieux qui se veulent trop bienveillant. Mais AmThLi a pleinement raison dans le fait que ce n'est pas à monter dans n'importe quelle circonstance. C'est pour ça que je parle de reconstruire l'idée du secteur et non de reconstruire le secteur.
Ceci dit l'option du libéral n'est pas la seule piste et les équipes mobiles qui se développe de plus en plus tendent à reprendre une partie du travail de secteur avec peut être l'écueil d'un clivage un peu trop marqué dans les populations ciblées.

Tu as raisons de signaler mon raccourci un peu rapide les bonnes rencontres peuvent se faire n'importe où, de même que les mauvaises. Il faut aller à la rencontre.
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Re: Médicament, m'aide-y comment ?

Message par boudchou47 »

HS (si ca vous saoule trop dites le moi, je supprimerais :clin: ):
Je crois qu'il y a une mauvaise compréhension entre le milieu libéral et le milieu du salariat. Je tiens à dire que je me sens tout autant IDE aujourd'hui que quand j'étais en structure (il y a 9 ans). Nous sommes les mêmes. Mais nos conditions d'exercice font que nos revendications, nos difficultés ne s'exprimeront pas de la même manière, même si elles ont les mêmes racines.
En structure, le ratio IDE/patient sera évoqué, le fonctionnement ou la hièrarchie, mais peu le salaire. En libéral, c'est notre rémunération qui conditionne en très grande partie nos conditions de travail.

L'idée de transaction financière m'a paru étrange évoqué ainsi. Quand on évoque l'argent, indirectement on évoque avant tout nos possibilités dans le travail, pas une transaction comme un commerce. Nous sommes une part intégrante du système de santé publique!

Par ailleurs, avec la pratique du tiers payant cela rend très abstrait notre paiement pour le patient, outre nous donner la carte vitale de temps en temps, cela n'a pas de place dans la prise en charge en elle-même.

Si nous évoquons en permanence l'idée de bénévolat, c'est parce que nous en faisons quoiqu'il arrive beaucoup, et que plus on tire sur la corde, plus on a l'impression d'être pressés comme des citrons... en burn out. Notre travail n'ayant aucune valeur malgré la fatigue qu'il génère.
A ceux qui le souhaite (ou en reconnaisse l'importance) de faire en sorte que ces pratiques puissent être justement prise en considération.
C'est ce que beaucoup d'IDEL font, disent... mais nous ne sommes pas entendu, même par nos collègues des structures pour qui ce mode de rémunération libéral obscur et peut etre des préjugés envers les IDEL n'encouragent pas à la solidarité. Si nous disons que la prise en charge psy est discriminée par l'assurance maladie via la rémunération au lance pierre et le refus de reconnaitre les besoins de cette population, ce n'est pas parce qu'on pense qu'au pognon.

Il faut savoir que dernièrement, l'assurance maladie a demandé de rembourser 3 ans de prise en charge à des IDELs car elle estimait à postériori que c'était abusif après avoir pourtant accepté les ententes préalables. Avec des méthodes de ce genre, cela dissuade les IDELs d'effectuer certaines prises en charge... au cas où...
Comme si, après avoir signé un contrat avec un patron indiquant une rémunération, 3 ans après, le patron décide que finalement une partie de votre travail n'était pas vraiment nécessaire et que vous devez rembourser une partie de votre salaire sur 3 ans.
Les IDEL n'ont recu que peu ou pas de soutien dans ces situations, étant avant tout montré du doigts comme étant de pseudo professionnels véreux et vénaux. Une communication habille à bien noyé le poisson, et on se retrouve avec des prises en charge qui sont triées, ou des IDEL qui bossent avec l'épée de Damoclès.

Les IDEL sont dans la majorité des cas, de simples IDE comme les autres qui tentent d'effectuer un travail de qualité et qui se battent pour leurs conditions de travail. Et le plus souvent les IDEL sont solidaires des IDE de structures car elle y sont passées et comprennent les tenants et les aboutissants. L'inverse n'est pas toujours vrai... ce n'est pas une accusation, mais un constat que j'avais besoin d'exprimer.
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Re: Médicament, m'aide-y comment ?

Message par caducee1717 »

C'est ce que beaucoup d'IDEL font, disent... mais nous ne sommes pas entendu, même par nos collègues des structures pour qui ce mode de rémunération libéral obscur et peut etre des préjugés envers les IDEL n'encouragent pas à la solidarité. Si nous disons que la prise en charge psy est discriminée par l'assurance maladie via la rémunération au lance pierre et le refus de reconnaitre les besoins de cette population, ce n'est pas parce qu'on pense qu'au pognon.

Il faut savoir que dernièrement, l'assurance maladie a demandé de rembourser 3 ans de prise en charge à des IDELs car elle estimait à postériori que c'était abusif après avoir pourtant accepté les ententes préalables. Avec des méthodes de ce genre, cela dissuade les IDELs d'effectuer certaines prises en charge... au cas où...
Comme si, après avoir signé un contrat avec un patron indiquant une rémunération, 3 ans après, le patron décide que finalement une partie de votre travail n'était pas vraiment nécessaire et que vous devez rembourser une partie de votre salaire sur 3 ans.
Les IDEL n'ont recu que peu ou pas de soutien dans ces situations, étant avant tout montré du doigts comme étant de pseudo professionnels véreux et vénaux. Une communication habille à bien noyé le poisson, et on se retrouve avec des prises en charge qui sont triées, ou des IDEL qui bossent avec l'épée de Damoclès.

Les IDEL sont dans la majorité des cas, de simples IDE comme les autres qui tentent d'effectuer un travail de qualité et qui se battent pour leurs conditions de travail. Et le plus souvent les IDEL sont solidaires des IDE de structures car elle y sont passées et comprennent les tenants et les aboutissants. L'inverse n'est pas toujours vrai... ce n'est pas une accusation, mais un constat que j'avais besoin d'exprimer.
HS je sais pas...mais je me reconnais tellement dans ce que tu explique Bouchou47 que je ne peux qu'abonder...
souriez...et vous recevrez autant en retour
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Re: Médicament, m'aide-y comment ?

Message par vanille64 »

"AmThLi"]

Je souligne quand même l'intérêt du signifiant "médicament", "m'aide-y comment", de quelle manière le médicament aide t'il... ou pas ?
:idee: quelques mots de Gérard Garouste que vous connaissez surement..

:fleche: http://www.parismatch.com/Culture/Art/G ... tes-141878

Au delà de ses œuvres, son dernier ouvrage "L'intranquille",retrace un parcours
personnel courageux avec l'aide des services psy. :clin:

:fleche: ]http://rillon.blog.lemonde.fr/2009/12/2 ... -garouste/
:clin:
C'est fou le nombre de gens qui se font de la peine parce qu'ils ne savent pas se servir du langage. Howard Buten.
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