Enseignante IFSI mise en cause

[la jardinière]

Une de mes collègues enseignante IFSI a été gravement mise en cause par ses étudiants dans un courrier envoyé au directeur de l'IFSI. Celui-ci refuse de lui faire une copie de cette lettre. Pensez-vous qu'une action via un avocat lui permettrait de connaitre les griefs contenus dans ce courrier. J'ajoute que depuis ce courrier, elle se sent injustement mise en cause dans sa façon de travailler, et pire non soutenue par sa hiérarchie, elle le vit donc très mal. Merci de vos conseils.

[Anonyme222222]

Cette lettre a t'elle une réelle existence ? Et les motifs de la plainte des (gentils) ESI ?
Est-elle soutenue par ses autres collègues ?

En effet se rapprocher d'un Conseil qui la guidera dans les démarches à suivre.
Diffamation, dénonciation calomnieuse, harcèlement...etc.

Prendre un peu de distance peut aussi être salutaire dans ce genre de situation.

[la jardinière]

à Moutarde, vous avez mis le doigt où ça fait mal, l'enseignante n'est pas du tout soutenue par ses collègues, quant à la lettre, elle est bien réelle, le directeur l'a lue à ma collègue mais il refuse de lui en faire une copie.

[binoute1]

S'il lui a lue, elle sait donc ce qu'elle contient, et les griefs qui lui sont faits.
Elle peut donc aussi faire un courrier argumentant son désaccord ?

[la jardinière]

à Binoute1, on peut répondre à une personne, mais un groupe plus ou moins informel qui lâchement se cache derrière un collectif, il est difficile d'y faire une réponse sauf à la placarder publiquement dans les locaux. Ce serait possible, mais les anonymes du collectif comprendraient la lettre, quant aux autres élèves, ils se demanderaient quelle mouche a piqué ma collègue pour réagir ainsi. Et comme le directeur de l'IFSI joue les muets du sérail, ou pire les Ponce Pilate, ma collègue se sent injustement attaqué à visage couvert et ce, sans que la direction ou ses autres collègues l'aident à crever un abcès. C'est tout cela qui finit par la miner. C'est pourquoi elle envisage de demander à un avocat de faire une action pour avoir une copie intégrale de cette lettre et ainsi pouvoir se défendre.

[binoute1]

J'allais dire , masi si ce courrier est anonyme, le directeur de l'ifsi ne devrait pas lui acoorder crédit, mais...

Et comme le directeur de l'IFSI joue les muets du sérail, ou pire les Ponce Pilate, ma collègue se sent injustement attaqué à visage couvert et ce, sans que la direction ou ses autres collègues l'aident à crever un abcès. C'est tout cela qui finit par la miner. C'est pourquoi elle envisage de demander à un avocat de faire une action pour avoir une copie intégrale de cette lettre et ainsi pouvoir se défendre.

Est-elle syndiquée ?
si vraiement , elle est sûre que cette lettre relève de l'injure/ du faux, alors elle fait un courrier officiel au dirlo avec copie à son supérieur à lui.
J'ai fait comme ça pour avoir un papier que ma chef voulait ne voulait pas me communiquer...

[execho]

est ce que la lecture de cette lettre était dans le cadre d'un entretien préalable avant sanction ou bien est ce que le directeur a décidé de ne pas en tenir compte?Bref,parfois il vaut mieux se taire si la hiérarchie compte faire de même.autrement soit le chemin syndicat,soit avocat.Le supérieur hiérachique est le directeur de l'höpital ou l'ifsi est rattaché.

[la jardinière]

à execho, le Directeur de l'IFSI a convoqué ma collègue pour lui lire la lettre qui la mettait gravement en cause et lui signifiait qu'il ne comptait rien faire: Ponce Pilate. Bref il ne la soutient pas, ne la blame pas et fais de l'inaction une stratégie. Curieux pour un Directeur.

[execho]

l'enseignant a la liberté pédagogique,ses méthodes peuvent ne pas plaire mais si il est respectueux envers ses élèves et conforme au programme,le directeur n'a pas jugé qu'il y avait de quoi prendre en compte les remarques des élèves.Bref,l'étudiant n'est pas prescripteur de pédagogie.Ne connaissant pas l'envergure des faits reprochés ni leur nature,que dire de plus.Si votre ami veut une sanction envers les élèves pour accusations inexactes c'est une autre histoire.Dans le cadre du droit d'expression ,les étudiants peuvent en effet soumettre leurs griefs a la direction.Une bonne explication devant les élèves avant de faire cours ?

[binoute1]

l'enseignant a la liberté pédagogique,ses méthodes peuvent ne pas plaire mais si il est respectueux envers ses élèves et conforme au programme,le directeur n'a pas jugé qu'il y avait de quoi prendre en compte les remarques des élèves.Bref,l'étudiant n'est pas prescripteur de pédagogie.Ne connaissant pas l'envergure des faits reprochés ni leur nature,que dire de plus.Si votre ami veut une sanction envers les élèves pour accusations inexactes c'est une autre histoire.Dans le cadre du droit d'expression ,les étudiants peuvent en effet soumettre leurs griefs a la direction.Une bonne explication devant les élèves avant de faire cours ?

rien à ajouter;

[la jardinière]

à binoute1 et execho, merci pour vos conseils. Mais ma collègue a reçu une telle gifle, d'aucuns diraient un camion dans le buffet, qu'elle n'est pas prête physiquement et surtout psychologiquement à affronter les élèves, sachant que ni le directeur qui ne la soutient pas, ni certains de ses collègues qui ont peu ou prou tenu la main des élèves dans la rédaction de la lettre ne vont rien faire pour l'aider. Voilà pourquoi elle a sollicité l'aide d'un avocat, mais en arriver là est d'une grande tristesse. Peut être que le directeur de l'hôpital qui est le supérieur direct du directeur de l'IFSI réagira à la lecture de la missive de l'avocat, wait and see.

[la jardinière]

En conclusion je reprendrai ce Haiku " L'équilibre, tout est là ! Entre ombre et lumière, la vie se poursuit sur le fil du rasoir, entre équilibre et chute." en espérant que ma collègue se remettra de cette pénible épreuve.