Grosse remise en question...besoin d'aide
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Grosse remise en question...besoin d'aide
Bonsoir à tous,
Infirmière depuis 2008, et en libérale depuis 4 ans je crois que je suis au bord du gouffre....
En effet, depuis quelques temps, le stress est devenu négatif
Je m'explique. J'ai mal au ventre trois jours avant de reprendre le boulot. Je pense à mon boulot tout le temps avec angoisse. Enfin, j'ai complètement perdu confiance en moi et doute tout le temps de moi avec l.impression d'être nulle...
J'ai fait des remplacements et me suis associée depuis février et j'ai payé ma patientèle une bonne somme ...
Alors que faire ?
Revendre ? Mais pour faire quoi ?
Avez vous connu ce mal être ? Ce doute permanent ? Cette angoisse ?
Je ne sais à qui m'adresser
Merci de votre aide
Infirmière depuis 2008, et en libérale depuis 4 ans je crois que je suis au bord du gouffre....
En effet, depuis quelques temps, le stress est devenu négatif
Je m'explique. J'ai mal au ventre trois jours avant de reprendre le boulot. Je pense à mon boulot tout le temps avec angoisse. Enfin, j'ai complètement perdu confiance en moi et doute tout le temps de moi avec l.impression d'être nulle...
J'ai fait des remplacements et me suis associée depuis février et j'ai payé ma patientèle une bonne somme ...
Alors que faire ?
Revendre ? Mais pour faire quoi ?
Avez vous connu ce mal être ? Ce doute permanent ? Cette angoisse ?
Je ne sais à qui m'adresser
Merci de votre aide
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Re: Grosse remise en question...besoin d'aide
J'ai connu...Infburnout a écrit :Bonsoir à tous,
Infirmière depuis 2008, et en libérale depuis 4 ans je crois que je suis au bord du gouffre....
En effet, depuis quelques temps, le stress est devenu négatif
Je m'explique. J'ai mal au ventre trois jours avant de reprendre le boulot. Je pense à mon boulot tout le temps avec angoisse. Enfin, j'ai complètement perdu confiance en moi et doute tout le temps de moi avec l.impression d'être nulle...
J'ai fait des remplacements et me suis associée depuis février et j'ai payé ma patientèle une bonne somme ...
Alors que faire ?
Revendre ? Mais pour faire quoi ?
Avez vous connu ce mal être ? Ce doute permanent ? Cette angoisse ?
Je ne sais à qui m'adresser
Merci de votre aide
J'ai pris du temps, j'ai tenté d'identifier ce qui n'allait pas, le plus clairement possible, et j'ai agit en fonction.
C'est quoi qui te pèse le plus?
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Re: Grosse remise en question...besoin d'aide
Je me rends compte que tout me pèse ...
Le fait d'être en contact avec des gens malades (beaucoup de cancer)
Leur réflexion ( l'impression de ne faire jamais assez bien)
Les soins techniques me stressent comme jamais
Même si je ne travaille qu'une semaine sur deux. Je pense à mon boulot tout le temps et j'y vais la boule au ventre
J'ai l'impression d'être nulle. De ne pas être à la hauteur
A l'opposé ma collègue (qui a dix ans d'exercice libérale ) est très sûre d'elle. Alors les patients font vite la différence
Mais je lui ai un peu parlé de mon mal être et elle me dit qu'elle a entièrement confiance en moi sinon elle n'aurait pas pris le risque de s'associer avec moi
Le pire c'est que je n'ai jamais eu de souci ni dans les soins technique, ni relationnel mais mon boulot m'obsède dans le mauvais sens ....
Le fait d'être en contact avec des gens malades (beaucoup de cancer)
Leur réflexion ( l'impression de ne faire jamais assez bien)
Les soins techniques me stressent comme jamais
Même si je ne travaille qu'une semaine sur deux. Je pense à mon boulot tout le temps et j'y vais la boule au ventre
J'ai l'impression d'être nulle. De ne pas être à la hauteur
A l'opposé ma collègue (qui a dix ans d'exercice libérale ) est très sûre d'elle. Alors les patients font vite la différence
Mais je lui ai un peu parlé de mon mal être et elle me dit qu'elle a entièrement confiance en moi sinon elle n'aurait pas pris le risque de s'associer avec moi
Le pire c'est que je n'ai jamais eu de souci ni dans les soins technique, ni relationnel mais mon boulot m'obsède dans le mauvais sens ....
Re: Grosse remise en question...besoin d'aide
En ce qui me concerne le libéral m'a massacrée aussi psychologiquement ... Je suis retournée à l'hôpital et je revis ( après avoir réussi à faire le deuil de mon salaire hum hum ..)je me suis posée des questions longtemps y compris changer carrément de métier, mais c'était juste que ... Le libéral, la chronicité etc ne me convenait pas, le coupé, le téléphone qui sonne pendant les pauses ( qui réveille quand on est mort et qu'on tente une sieste etc etc etc
J'ai un suivi psy régulier depuis longtemps - psychanalyse- qui me permet de verbaliser beaucoup de choses ... Et ça m'aide vraiment... De parler, trouver les mots laisser le flux de paroles m'envahit jusqu'à ce que de temps un temps un mot sonne plus fort qu'un autre et permet de faire le tri sur les réels soucis ,..
Courage, tu trouveras une solution mais des fois ça prend du temps ( j'ai mis 2 ans à identifier le soucis qui au départ était perso puis après avoir réglé le soucis perso voyant que le côté pro n'allait pas non plus j'ai cherché à rectifier ça aussi ...
J'ai un suivi psy régulier depuis longtemps - psychanalyse- qui me permet de verbaliser beaucoup de choses ... Et ça m'aide vraiment... De parler, trouver les mots laisser le flux de paroles m'envahit jusqu'à ce que de temps un temps un mot sonne plus fort qu'un autre et permet de faire le tri sur les réels soucis ,..
Courage, tu trouveras une solution mais des fois ça prend du temps ( j'ai mis 2 ans à identifier le soucis qui au départ était perso puis après avoir réglé le soucis perso voyant que le côté pro n'allait pas non plus j'ai cherché à rectifier ça aussi ...
"Certains ne deviennent jamais fous... . Leurs vies doivent être bien ennuyeuses."
Charles Bukowski
Charles Bukowski
Re: Grosse remise en question...besoin d'aide
OK.
Je pense qu'il faut aller plus loin que la surface(tout me pèse).
Il y a plusieurs facteurs de stress néanmoins que tu nommes : l'association que tu as contractée, qui te met en position de responsable, et non plus remplaçante investie de plus loin dans la gestion. Plus le fait d'avoir payé une patientèle, donc avec un engagement.
Bien sûr, l'équilibre des relations est toujours asymétrique : si tu t'es associée avec qui tu as remplacée, la confiance est-elle si totale que ça, que tu ressentes un tel stress, où y aurait-il d'autres chose qui feraient que tu ne te sentes pas complètement à ta place?
Parce que ce que j'observe, néanmoins, dans ce si beau métier plein de sentiments humains, c'est parfois l'incroyable violence ordinaire des ces trucs qui nous grattent dans les tripes qu'on appelle émotions.
Pour ma part, j'ai bossé huit ans avec des personnes, qui au final m'ont fait des coups de putes magistraux, qui ont fait que pendant un an, j'ai fermé ma gueule pour finir par les quitter brutalement. Et j'en ai sécrété, du jus de stress! Mais vu leur fonctionnement, je n'ai pas eu d'autre choix...ils refusaient d'entendre ma façon de voir les choses, donc...
Et on se déshumanise vite, à force de ne pas s'écouter.
Une autre piste, pas des moindres, est de s'octroyer du temps pour soi...on trouve toujours une bonne raison pour avoir mieux à faire que de s'occuper de soi...bah oui, que voulez-vous, on a le monde à sauver, ça n'attend pas!
Sauf qu'il faut bien y réfléchir : une bonne infirmière n'est pas une infirmière morte, mais une infirmière qui va bien.
Et un des pièges majeurs -t'inquiète, je parle d'expérience, je te comprends parfaitement-c'est l'attente de reconnaissance. Or, sois en certaine, on te mettra tout le temps en défaut, et d'autant plus si tu présentes une faille de défaut de confiance en toi. Personne n'aime à se voir en défaut, surtout les patients, quand ils ont une sale habitude, largement entretenue par le fait d'avoir le tiers payant, le soin gratuit, et l'illusion que nous sommes là pour eux sans contrepartie.
Et comme forcément, on est commercialement en position de faiblesse-si tu poses trop de limites, ils appellent ailleurs, alors on s'écrase-c'est facile de se faire prendre dans l'engrenage. Il faut dépasser cette peur, et investir non pas dans la lutte contre ce qui est face à nous, le patient, mais vers un objectif positif : notre bien-être.
Je pense donc qu'il te faut te poser et, au-delà de faire une analyse rétrospective pour identifier plus finement les vrais facteurs de ton mal-être, poser des actes pour ton bien-être, ouvrir des espaces où tu puisses ne plus t'identifier qu'à ton seul travail, et être drastique avec ça. Cela peut signifier se refuser à répondre et à gèrer quoi que ce soit quand on ne travaille pas et qu'on est remplacé. Pour ma part, c'est ce que je fais.
C'est important de se donner ces limites entre privé et professionnel, on est dans une profession où tout est possible dans le meilleur comme le pire. Si on ne se pose pas ces limites, alors le sentiment d'insécurité peut être sans cesse présent, le sentiment de n'avoir jamais fini son travail, d'avoir oublié quelque chose....on est dans un boulot à haute exigence, où l'on est sans cesse confronté à l'échec. Il faut savoir faire avec l'inachevé, l'imparfait. La perfection n'est pas de ce monde. On peut faire de son mieux, ensuite, on ne peut tout maîtriser, et c'est un deuil à faire.
Et particulièrement dans la confrontation aux patients cancéreux, on a ce sentiment d'échec...j'ai perdu ma grand-mère en 2010, et après cela, il m'est devenu de plus en plus dur d'assumer les départs de personnes, a fortiori jeunes. Trop de morbidité résonnant avec ce deuil personnel et d'autres plus anciens, on a parfois des limites qui cèdent, on a besoin aussi de l'espace pour pouvoir digérer et liquider sa souffrance, sinon celle des autres finit par nous déborder et nous submerger. Le patient cancéreux, c'est l'échec à l'oeuvre...alors il nous faut nous concentrer sur les petites choses qu'on peut apporter, au milieu de soins que pour ma part je trouve souvent absolument inutiles, et au sein desquels je ressens parfois la culpabilité de les faire juste pour me faire du blé. Alors il faut re-prendre du plaisir dans l'échange, dans les petits riens, se concentrer pour voir le soleil au travers des gouttes de pluie. Il faut savoir voir aussi que l'on peut avoir eu comme moteur de la vocation, un désir de réparation, le désir inconscient de sauver quelqu'un de sa famille. Cela aussi est un deuil à faire...il faut apprendre à aider pour le fait d'aider...pour cela il faut débusquer ses motivations secrètes, les reconnaître, et les laisser pour ce qu'elles sont : une histoire passée...mais qui a souvent envie de perdurer dans le présent.
Parfois, on a besoin de se faire aider, voir un psy, faire de la sophro, faire une activité qui nous détende....parfois planifier des repos, structurés dans le temps, pour poser des limites pour nos efforts dans le travail...rien de pire que quand on bosse sans savoir quand on s'arrète ni combien de temps...il faut structurer le temps pour structurer sa vie.
Voilà, très en vrac. J'espère t'avoir donné des pistes.
Mais le plus urgent, c'est de savoir s'arrèter. Vraiment. S'asseoir par terre dans le jardin sous un arbre, et laisser le vent souffler, sentir la Terre sous nos fesses qui ne nous abandonne pas....et se rappeler que nous ne sommes pas indispensables, et qu'on a le droit parfois de n'être que ce qu'on est tel qu'on est, sans but, sans rien à atteindre, sans objectif à remplir, sans personne à sauver, et que la vie ce n'est pas bosser pour avoir le droit d'exister, mais qu'on a le droit d'exister simplement parce qu'on existe.
Ouvre toi des espaces. Reprend contact avec ta respiration.
Bon courage. Don't give up, nous avons des ressources que parfois nous ne soupçonnons pas. Confiance.
Je pense qu'il faut aller plus loin que la surface(tout me pèse).
Il y a plusieurs facteurs de stress néanmoins que tu nommes : l'association que tu as contractée, qui te met en position de responsable, et non plus remplaçante investie de plus loin dans la gestion. Plus le fait d'avoir payé une patientèle, donc avec un engagement.
Bien sûr, l'équilibre des relations est toujours asymétrique : si tu t'es associée avec qui tu as remplacée, la confiance est-elle si totale que ça, que tu ressentes un tel stress, où y aurait-il d'autres chose qui feraient que tu ne te sentes pas complètement à ta place?
Parce que ce que j'observe, néanmoins, dans ce si beau métier plein de sentiments humains, c'est parfois l'incroyable violence ordinaire des ces trucs qui nous grattent dans les tripes qu'on appelle émotions.
Pour ma part, j'ai bossé huit ans avec des personnes, qui au final m'ont fait des coups de putes magistraux, qui ont fait que pendant un an, j'ai fermé ma gueule pour finir par les quitter brutalement. Et j'en ai sécrété, du jus de stress! Mais vu leur fonctionnement, je n'ai pas eu d'autre choix...ils refusaient d'entendre ma façon de voir les choses, donc...
Et on se déshumanise vite, à force de ne pas s'écouter.
Une autre piste, pas des moindres, est de s'octroyer du temps pour soi...on trouve toujours une bonne raison pour avoir mieux à faire que de s'occuper de soi...bah oui, que voulez-vous, on a le monde à sauver, ça n'attend pas!
Sauf qu'il faut bien y réfléchir : une bonne infirmière n'est pas une infirmière morte, mais une infirmière qui va bien.
Et un des pièges majeurs -t'inquiète, je parle d'expérience, je te comprends parfaitement-c'est l'attente de reconnaissance. Or, sois en certaine, on te mettra tout le temps en défaut, et d'autant plus si tu présentes une faille de défaut de confiance en toi. Personne n'aime à se voir en défaut, surtout les patients, quand ils ont une sale habitude, largement entretenue par le fait d'avoir le tiers payant, le soin gratuit, et l'illusion que nous sommes là pour eux sans contrepartie.
Et comme forcément, on est commercialement en position de faiblesse-si tu poses trop de limites, ils appellent ailleurs, alors on s'écrase-c'est facile de se faire prendre dans l'engrenage. Il faut dépasser cette peur, et investir non pas dans la lutte contre ce qui est face à nous, le patient, mais vers un objectif positif : notre bien-être.
Je pense donc qu'il te faut te poser et, au-delà de faire une analyse rétrospective pour identifier plus finement les vrais facteurs de ton mal-être, poser des actes pour ton bien-être, ouvrir des espaces où tu puisses ne plus t'identifier qu'à ton seul travail, et être drastique avec ça. Cela peut signifier se refuser à répondre et à gèrer quoi que ce soit quand on ne travaille pas et qu'on est remplacé. Pour ma part, c'est ce que je fais.
C'est important de se donner ces limites entre privé et professionnel, on est dans une profession où tout est possible dans le meilleur comme le pire. Si on ne se pose pas ces limites, alors le sentiment d'insécurité peut être sans cesse présent, le sentiment de n'avoir jamais fini son travail, d'avoir oublié quelque chose....on est dans un boulot à haute exigence, où l'on est sans cesse confronté à l'échec. Il faut savoir faire avec l'inachevé, l'imparfait. La perfection n'est pas de ce monde. On peut faire de son mieux, ensuite, on ne peut tout maîtriser, et c'est un deuil à faire.
Et particulièrement dans la confrontation aux patients cancéreux, on a ce sentiment d'échec...j'ai perdu ma grand-mère en 2010, et après cela, il m'est devenu de plus en plus dur d'assumer les départs de personnes, a fortiori jeunes. Trop de morbidité résonnant avec ce deuil personnel et d'autres plus anciens, on a parfois des limites qui cèdent, on a besoin aussi de l'espace pour pouvoir digérer et liquider sa souffrance, sinon celle des autres finit par nous déborder et nous submerger. Le patient cancéreux, c'est l'échec à l'oeuvre...alors il nous faut nous concentrer sur les petites choses qu'on peut apporter, au milieu de soins que pour ma part je trouve souvent absolument inutiles, et au sein desquels je ressens parfois la culpabilité de les faire juste pour me faire du blé. Alors il faut re-prendre du plaisir dans l'échange, dans les petits riens, se concentrer pour voir le soleil au travers des gouttes de pluie. Il faut savoir voir aussi que l'on peut avoir eu comme moteur de la vocation, un désir de réparation, le désir inconscient de sauver quelqu'un de sa famille. Cela aussi est un deuil à faire...il faut apprendre à aider pour le fait d'aider...pour cela il faut débusquer ses motivations secrètes, les reconnaître, et les laisser pour ce qu'elles sont : une histoire passée...mais qui a souvent envie de perdurer dans le présent.
Parfois, on a besoin de se faire aider, voir un psy, faire de la sophro, faire une activité qui nous détende....parfois planifier des repos, structurés dans le temps, pour poser des limites pour nos efforts dans le travail...rien de pire que quand on bosse sans savoir quand on s'arrète ni combien de temps...il faut structurer le temps pour structurer sa vie.
Voilà, très en vrac. J'espère t'avoir donné des pistes.
Mais le plus urgent, c'est de savoir s'arrèter. Vraiment. S'asseoir par terre dans le jardin sous un arbre, et laisser le vent souffler, sentir la Terre sous nos fesses qui ne nous abandonne pas....et se rappeler que nous ne sommes pas indispensables, et qu'on a le droit parfois de n'être que ce qu'on est tel qu'on est, sans but, sans rien à atteindre, sans objectif à remplir, sans personne à sauver, et que la vie ce n'est pas bosser pour avoir le droit d'exister, mais qu'on a le droit d'exister simplement parce qu'on existe.
Ouvre toi des espaces. Reprend contact avec ta respiration.
Bon courage. Don't give up, nous avons des ressources que parfois nous ne soupçonnons pas. Confiance.
- Lilli idel
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Re: Grosse remise en question...besoin d'aide
Ca s'appelle un burn out quand tu n'arrives plus à voir qq chose de positif dans tout ce que tu fais.
Mon conseil va consulter d'abord, avant de décider de changer d'orientation. Si ce malaise est ancré, tu vas le faire suivre dans tes valises où que tu ailles. Il ressortira un jour ou l'autre.
Prends le temps de faire le point.
Une copine psychologue m'a trouvé dans un état similaire au décours d'une discussion avec elle. C'est elle qui a tiré ma sonnette d'alarme. 3 séances d'hypnose ericksonienne (elle bosse avec) ont suffit à me remettre en équilibre.
C'est dur ce que nous vivons. C'est d’autant plus dur que nous entrons dans la vie des gens, dans leurs secrets mais aussi dans leur maison. Il n'y a pas la barrière institutionnelle pour nous protéger un minimum. Ca arrive à beaucoup d'entre nous ce que tu vis. N'aies pas honte, réagis.
Mon conseil va consulter d'abord, avant de décider de changer d'orientation. Si ce malaise est ancré, tu vas le faire suivre dans tes valises où que tu ailles. Il ressortira un jour ou l'autre.
Prends le temps de faire le point.
Une copine psychologue m'a trouvé dans un état similaire au décours d'une discussion avec elle. C'est elle qui a tiré ma sonnette d'alarme. 3 séances d'hypnose ericksonienne (elle bosse avec) ont suffit à me remettre en équilibre.
C'est dur ce que nous vivons. C'est d’autant plus dur que nous entrons dans la vie des gens, dans leurs secrets mais aussi dans leur maison. Il n'y a pas la barrière institutionnelle pour nous protéger un minimum. Ca arrive à beaucoup d'entre nous ce que tu vis. N'aies pas honte, réagis.
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Re: Grosse remise en question...besoin d'aide
Bonjour et merci
Merci d'avoir pris le temps de me répondre
Ça m'a fait du bien... Moi qui croyait n'être pas normale
Je me rend compte que je ne suis pas la seule a traverser une période de doutes. A douter de mon savoir faire, mon savoir être....
J'ai réagit et me suis inscrite à plusieurs formations pour me redonner confiance en moi. J'essaie de ne pas faire attention aux réflexions "oh votre collègue ne fait pas comme ça ", " j'ai l.impression que vous allez vite " et j'en passe ... Ce genre de réflexions me déstabilisent mais je me soigne...
Merci d'avoir pris le temps de me répondre
Ça m'a fait du bien... Moi qui croyait n'être pas normale

Je me rend compte que je ne suis pas la seule a traverser une période de doutes. A douter de mon savoir faire, mon savoir être....
J'ai réagit et me suis inscrite à plusieurs formations pour me redonner confiance en moi. J'essaie de ne pas faire attention aux réflexions "oh votre collègue ne fait pas comme ça ", " j'ai l.impression que vous allez vite " et j'en passe ... Ce genre de réflexions me déstabilisent mais je me soigne...
- Lilli idel
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Re: Grosse remise en question...besoin d'aide
Il faut apprendre le sens de la répartieInfburnout a écrit :J'essaie de ne pas faire attention aux réflexions "oh votre collègue ne fait pas comme ça ", " j'ai l.impression que vous allez vite " et j'en passe ... Ce genre de réflexions me déstabilisent mais je me soigne...

Heureusement que tu ne fais pas comme ta collègue, vous n'êtes pas clonées, juste humaines et uniques. Quelle chance pour ton patient

Re: Grosse remise en question...besoin d'aide
Courage
moi quand ça va pas, je prie, c'est plus trop à l'ordre du jour, c'est pas tendance mais j'ai découvert ça et je ne me sens plus seule.
Aussi quand c'est très dur, je remets mon patient au très haut...
Voir un prêtre, entrer dans une église où c'est calme, voir l'ostie dans un ostançoire wahw, ça me fait palpiter, c'est vivant !
Bon ceci est ma propre expérience, et elle me fait du bien !

moi quand ça va pas, je prie, c'est plus trop à l'ordre du jour, c'est pas tendance mais j'ai découvert ça et je ne me sens plus seule.
Aussi quand c'est très dur, je remets mon patient au très haut...
Voir un prêtre, entrer dans une église où c'est calme, voir l'ostie dans un ostançoire wahw, ça me fait palpiter, c'est vivant !
Bon ceci est ma propre expérience, et elle me fait du bien !
Re: Grosse remise en question...besoin d'aide
Personnellement j'ai aussi vécu en moindre mesure ce genre de chose.
J'étais toujours stressée dès que je voyais l'heure tourner et que j'étais en retard. Ce stress retombait sur mes lombaire et j'avais toujours mal au dos.
Alors un jour je me sis posée et je me suis dit qu'il fallait que je fasse quelque chose sinon j'allais finir en burn out pour la deuxième fois lors que j'ai 30 ans.
je travaille en coupé, pas grave je me suis trouvé une activité à faire 3x/semaine entre midi et deux. Je fais de la boxe et fini le stress, ça me permet d'évacuer énormément de chose (frustration, stress, colère et ras-le-bol). Et en plus entre midi et deux il y a tellement moins de monde.
Pour travailler la répartie et l'humour (ça passe toujours mieux et l'humour désamorce les choses), ben je me suis inscrite à des cours de théâtre d'improvisation...
C'est des petites choses mais maintenant je vit beaucoup plus sereinement. Même si en ce moment (baisse de chiffre d'affaire, chut de patientèle), je doute encore...
J'étais toujours stressée dès que je voyais l'heure tourner et que j'étais en retard. Ce stress retombait sur mes lombaire et j'avais toujours mal au dos.
Alors un jour je me sis posée et je me suis dit qu'il fallait que je fasse quelque chose sinon j'allais finir en burn out pour la deuxième fois lors que j'ai 30 ans.
je travaille en coupé, pas grave je me suis trouvé une activité à faire 3x/semaine entre midi et deux. Je fais de la boxe et fini le stress, ça me permet d'évacuer énormément de chose (frustration, stress, colère et ras-le-bol). Et en plus entre midi et deux il y a tellement moins de monde.
Pour travailler la répartie et l'humour (ça passe toujours mieux et l'humour désamorce les choses), ben je me suis inscrite à des cours de théâtre d'improvisation...
C'est des petites choses mais maintenant je vit beaucoup plus sereinement. Même si en ce moment (baisse de chiffre d'affaire, chut de patientèle), je doute encore...
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Re: Grosse remise en question...besoin d'aide
Bonjour,
Oui, je te comprends bien. Moi, je n'ai pas fait de libérale. J'ai tenue grâce à l'intérim, qui me faisait changer de services et de lieu de travail souvent et ainsi, je continuer à développer ma passion et à ma préparer à ce que je voulais faire vraiment, la danse-thérapie, la formation... Bonne chance ! Claire
Oui, je te comprends bien. Moi, je n'ai pas fait de libérale. J'ai tenue grâce à l'intérim, qui me faisait changer de services et de lieu de travail souvent et ainsi, je continuer à développer ma passion et à ma préparer à ce que je voulais faire vraiment, la danse-thérapie, la formation... Bonne chance ! Claire
Claire
Re: Grosse remise en question...besoin d'aide
Bonjour,
je suis IDE en milieu hospitalier et j'ai demandé une dispo pour travailler en libéral car je suis très indépendante et je pense avoir le sens du relationnel (le salaire n'est pas la raison principale).
Après avoir fait quelques tournées et côtoyer des infirmières libérales, je me remets aussi en question. Tout d'abord les patients (et leurs proches) font souvent des réflexions comme si je ne connaissais pas mon métier ou comme si j'étais le petit personnel. Pareil, lors de mes tournées, je suis toujours scotchée à ma montre oubliant le côté humain. Et puis hélas, sans généraliser, les infirmières peuvent être sans pitié entre elles, même si elles travaillent dans le même cabinet.
Tout ça me fait peur, et j'hésite maintenant à me lancer dans ce milieu.
Bon courage à toi.
je suis IDE en milieu hospitalier et j'ai demandé une dispo pour travailler en libéral car je suis très indépendante et je pense avoir le sens du relationnel (le salaire n'est pas la raison principale).
Après avoir fait quelques tournées et côtoyer des infirmières libérales, je me remets aussi en question. Tout d'abord les patients (et leurs proches) font souvent des réflexions comme si je ne connaissais pas mon métier ou comme si j'étais le petit personnel. Pareil, lors de mes tournées, je suis toujours scotchée à ma montre oubliant le côté humain. Et puis hélas, sans généraliser, les infirmières peuvent être sans pitié entre elles, même si elles travaillent dans le même cabinet.
Tout ça me fait peur, et j'hésite maintenant à me lancer dans ce milieu.
Bon courage à toi.
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Re: Grosse remise en question...besoin d'aide
Bonjour,
Je sais que ce métier est épuisant et que les relations entre collègues n'est pas facile. Personnellement, une psychothérapie m'a beaucoup aidé et c'est ainsi que j'ai mieux compris l'être humain, surtout moi-même et m'a aidé à mieux me positionner professionnellement.
Aujourd'hui, je fais ce que j'aime vraiment et de la façon dont je souhaite. J'ai aussi quitté la région parisienne pour un meilleur cadre de vie et de relations plus saines avec autrui.
Bon courage.
Claire
Je sais que ce métier est épuisant et que les relations entre collègues n'est pas facile. Personnellement, une psychothérapie m'a beaucoup aidé et c'est ainsi que j'ai mieux compris l'être humain, surtout moi-même et m'a aidé à mieux me positionner professionnellement.
Aujourd'hui, je fais ce que j'aime vraiment et de la façon dont je souhaite. J'ai aussi quitté la région parisienne pour un meilleur cadre de vie et de relations plus saines avec autrui.
Bon courage.
Claire
Claire
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Re: Grosse remise en question...besoin d'aide
Ouah !!!
Bonjour tout le monde !!!!
J'ai récemment posté dans un autre sujet mais le thème abordé ici est similaire !!
Ma petite expérience : mon expérience hospitalière m'a beaucoup aidée à "poser les limites" (c'est comme ça qu'on dit) pour ne pas se faire "bouffer" par les demandes multiples des patients et de leurs famille, et surtout pour permettre aux gens de garder ou retrouver leur place, leurs responsabilités, leur autonomie !!! Evidemment, j'ai transféré mon expérience en libéral ! Mais, très vite j'ai vu que ça ne collait pas avec le fonctionnement de l'infirmière titulaire du cabinet qui s'investit à 200 % (et même plus !!!!).... Elle se disait épuisée physiquement, et évoquait même le burn out (ses mots) !!!! Je tentais de lui donner des astuces, pour l'aider à prendre soin d'elle d'abord... que les patients ne s'en porteront que mieux ensuite !!! Très difficile pour elle... et là je me suis mise la même pression pour être au top, pour faire "aussi bien qu'elle" ! Une pression omniprésente dont j'avais parfaitement conscience ; je me disais sans cesse : "tu dois assurer autant qu'elle, qu'elle puisse continuer à te faire confiance !" avec tout le stress qui va avec ! Donc, en total désaccord avec mes convictions, mes limites, je tentais de fonctionner comme elle !!!! Mais c'était bien trop !!!! Malgré tout, je continuais à poser des limites quand j'estimais que ça allait trop loin, en bonne professionnelle ! Et les désaccords arrivent vite alors, avec ma collègue titulaire du cabinet !!!! Elle continuait à répondre à toutes les exigences des gens, même pendant ses repos, et moi je passais pour la méchante, la chieuse ("votre chef fait !").... On a beau être au même niveau (collaboratrice) mais c'est faux dans le regard des gens (et même dans celui de la titulaire) !!!! J'étais l'employée de ma chef et je devais répondre aux mêmes exigences (franchement déplacées, abusées !) et comme en plus tout est dû (vive le tiers-payant) et que le médecin l'a dit (ben oui, ma collègue fait ce que le médecin dit même si la famille ou les auxilliaires de vie pouvaient s'en occuper !) et bien, les patients se plaignaient auprès de ma chef (une fois suffisait pour inquiéter la titulaire même si elle ne l'exprimait pas clairement, des non-dits on appelle cela) !!! De multiples discussions avec elle pour lui dire à quel point on se fait envahir par des services qu'on n'a pas à rendre mais tellement inaccessible pour elle !!!
Tellement épuisée, elle a fini par vouloir diminuer son temps de travail (ce qui est une bonne chose en soi) mais en exigeant que j'en fasse de même pour donner un max de jour à une remplaçante qui exigeait cela aussi ! Moi, évidemment en porte à faux ! .... Si je travaillais moins, je gagnais moins qu'à l'hôpital en travaillant plus ! Un comble ! Oui, car en plus, la titulaire voulait modifier les clauses de mon CDI et voulait plus d'argent encore mais surtout ne voulait pas d'association, je resterai collaboratrice à louer jusqu'à la retraite sans pouvoir investir pour ma retraite ! Bof ! Ca a mis un froid glacial !!! Depuis ce jour, elle me reproche tout et n'importe quoi !!! Au final, on se sépare et suis enfin SOULAGEE car je revis !!!!!! Plus aucune pression ! Oubliés les pensées du genre : "il faut que j'assure", "non, je ne suis pas fatiguée, regarde ta collègue, elle gère parfaitement, tu sais faire pareil, la tournée n'est pas lourde (des PEC très lourdes et chronophages), t'es forte...travailler en coupé ne te gêne, tu verras tes enfants un autre jour, décroche le tél, c'est ton boulot, même quand tu fais une pause, rappelle le médecin, passe à la pharmacie, fait le coursier ça rend service, attends patiemment les transmissions pendant ton repos, attention, tu n'as pas droit à l'erreur, tu es parfaite, etc"...
Bref, tous les jours mon travail était une vraie corvée car trop de pression, malgré moi, et je vous assure, que même quand on sait mettre les limites, ça ne sert à rien si vous avez une collègue qui ne sait pas faire !!!!
Voilà tout ça pour vous dire, qu'il faut être au clair avec soi-même : je le suis mais j'ai laissé passer un peu de temps pour voir si les choses pouvaient évoluer dans le bon sens ! Ce n'est pas le cas ! Conclusion : j'arrête ! La qualité de vie prime largement pour moi !!! A bons entendeurs !
Bonjour tout le monde !!!!
J'ai récemment posté dans un autre sujet mais le thème abordé ici est similaire !!
Ma petite expérience : mon expérience hospitalière m'a beaucoup aidée à "poser les limites" (c'est comme ça qu'on dit) pour ne pas se faire "bouffer" par les demandes multiples des patients et de leurs famille, et surtout pour permettre aux gens de garder ou retrouver leur place, leurs responsabilités, leur autonomie !!! Evidemment, j'ai transféré mon expérience en libéral ! Mais, très vite j'ai vu que ça ne collait pas avec le fonctionnement de l'infirmière titulaire du cabinet qui s'investit à 200 % (et même plus !!!!).... Elle se disait épuisée physiquement, et évoquait même le burn out (ses mots) !!!! Je tentais de lui donner des astuces, pour l'aider à prendre soin d'elle d'abord... que les patients ne s'en porteront que mieux ensuite !!! Très difficile pour elle... et là je me suis mise la même pression pour être au top, pour faire "aussi bien qu'elle" ! Une pression omniprésente dont j'avais parfaitement conscience ; je me disais sans cesse : "tu dois assurer autant qu'elle, qu'elle puisse continuer à te faire confiance !" avec tout le stress qui va avec ! Donc, en total désaccord avec mes convictions, mes limites, je tentais de fonctionner comme elle !!!! Mais c'était bien trop !!!! Malgré tout, je continuais à poser des limites quand j'estimais que ça allait trop loin, en bonne professionnelle ! Et les désaccords arrivent vite alors, avec ma collègue titulaire du cabinet !!!! Elle continuait à répondre à toutes les exigences des gens, même pendant ses repos, et moi je passais pour la méchante, la chieuse ("votre chef fait !").... On a beau être au même niveau (collaboratrice) mais c'est faux dans le regard des gens (et même dans celui de la titulaire) !!!! J'étais l'employée de ma chef et je devais répondre aux mêmes exigences (franchement déplacées, abusées !) et comme en plus tout est dû (vive le tiers-payant) et que le médecin l'a dit (ben oui, ma collègue fait ce que le médecin dit même si la famille ou les auxilliaires de vie pouvaient s'en occuper !) et bien, les patients se plaignaient auprès de ma chef (une fois suffisait pour inquiéter la titulaire même si elle ne l'exprimait pas clairement, des non-dits on appelle cela) !!! De multiples discussions avec elle pour lui dire à quel point on se fait envahir par des services qu'on n'a pas à rendre mais tellement inaccessible pour elle !!!
Tellement épuisée, elle a fini par vouloir diminuer son temps de travail (ce qui est une bonne chose en soi) mais en exigeant que j'en fasse de même pour donner un max de jour à une remplaçante qui exigeait cela aussi ! Moi, évidemment en porte à faux ! .... Si je travaillais moins, je gagnais moins qu'à l'hôpital en travaillant plus ! Un comble ! Oui, car en plus, la titulaire voulait modifier les clauses de mon CDI et voulait plus d'argent encore mais surtout ne voulait pas d'association, je resterai collaboratrice à louer jusqu'à la retraite sans pouvoir investir pour ma retraite ! Bof ! Ca a mis un froid glacial !!! Depuis ce jour, elle me reproche tout et n'importe quoi !!! Au final, on se sépare et suis enfin SOULAGEE car je revis !!!!!! Plus aucune pression ! Oubliés les pensées du genre : "il faut que j'assure", "non, je ne suis pas fatiguée, regarde ta collègue, elle gère parfaitement, tu sais faire pareil, la tournée n'est pas lourde (des PEC très lourdes et chronophages), t'es forte...travailler en coupé ne te gêne, tu verras tes enfants un autre jour, décroche le tél, c'est ton boulot, même quand tu fais une pause, rappelle le médecin, passe à la pharmacie, fait le coursier ça rend service, attends patiemment les transmissions pendant ton repos, attention, tu n'as pas droit à l'erreur, tu es parfaite, etc"...
Bref, tous les jours mon travail était une vraie corvée car trop de pression, malgré moi, et je vous assure, que même quand on sait mettre les limites, ça ne sert à rien si vous avez une collègue qui ne sait pas faire !!!!
Voilà tout ça pour vous dire, qu'il faut être au clair avec soi-même : je le suis mais j'ai laissé passer un peu de temps pour voir si les choses pouvaient évoluer dans le bon sens ! Ce n'est pas le cas ! Conclusion : j'arrête ! La qualité de vie prime largement pour moi !!! A bons entendeurs !
bloubloublou.... cool !!!