Le travail de nuit : difficultés et angoisse ?

[29BreizhAtao]

bonjour BZH je me suis permise de changer le titre de ton TFE vu ce qui précèdetravailler en binôme implique une bonne entente entre AS/IDE, une complémentarité indispensable aussila nuit, les angoisses remontent car le patient n'a plus de dérivatifs possibles car contraint de rester dans sa chambre, son litune mauvaise nouvelle familiale et/ ou sur sa santé resurgitla douleur même peut être exacerbéeles patients mal voyants perdent leurs repères déjà limites

Salut, merci pour ta réponse, elle m'éclaire plutôt bien je vais orienter ma question de départ sur le fait que la complémentarité IDE/AS permette une prise en charge plus globale du patient (en sous entendu de l'anxiété +++), enfin je pense que ça me permettra de développer les thèmes que j'ai fait ressortir de mes constats:
- l'importance du binôme IDE/AS, les conséquences sur la PEC du patient (+questionnement)
- l'importance de la préservation du sommeil (sans pour autant négliger des surveillances)
- l'anxiété du patient: majorée par d'un côté le silence pesant et d'un autre côté les bruits (chariot, porte, rires...), le noir (enfermant et angoissant), la solitude, le diagnostic, le changement d'environnement, l'éloignement familial....
Enfin entre autres Qu'en penses-tu?

[myloma]

[

Salut, merci pour ta réponse, elle m'éclaire plutôt bien je vais orienter ma question de départ sur le fait que la complémentarité IDE/AS permette une prise en charge plus globale du patient (en sous entendu de l'anxiété +++), enfin je pense que ça me permettra de développer les thèmes que j'ai fait ressortir de mes constats:
- l'importance du binôme IDE/AS, les conséquences sur la PEC du patient (+questionnement)

oui, cela implique une bonne entente entre le binôme pour une meilleure prise en charge du patient
la relation n'est pas parasitée par des conflits de personnes

- l'importance de la préservation du sommeil (sans pour autant négliger des surveillances)

oh oui, dans la mesure du possible bien sûr

en réa, en service d'admission, le sommeil est perturbé par les bruits divers et variés, chariots, ...
en service de moyen et long séjour, il plus facile de faire moins de bruits, quoiqu'une urgence peut aussi arriver

en regroupant dans la mesure du possible les soins à effectuer à une personne, on évite de casser davantage son rythme

y aller doucement pour le réveiller au lieu d'allumer direct le "projecteur" aide à être un peu moins de mauvaise humeur quand on est réveillé à 3 h pour une calciparine ou pire, un bilan sanguin (surveillance anticoagulant par ex)

alors, profiter de cela pour faire le change, la prise de constante..pour ma part, je ne préviens pas le patient de la prise de sang du milieu de nuit, mais que je dois retourner lui faire sa calci à telle heure, oui

si la nuit a été difficile pour X raisons, je préviens les collègues de le laisser dormir
il m'est même arrivé de ne pas changer le patient qui vient de s'endormir au bout d'une difficile nuit, et de prévenir les collègues que le patient est sûrement trempé mais vu les circonstances, j ai préféré privilégier le peu de sommeil qu'il a réussi à avoir cette nuit
je n'ai jamais eu de réflexions ni de retours négatifs lorsque c'est arrivé, il suffit d'expliquer tout simplement

- l'anxiété du patient: majorée par d'un côté le silence pesant et d'un autre côté les bruits (chariot, porte, rires...), le noir (enfermant et angoissant), la solitude, le diagnostic, le changement d'environnement, l'éloignement familial..

..

tout à fait, le contraste entre la vie qui s'échappe lorsqu'on est pris d'un fou rire parce que la collègue raconte que.. et le patient de la chambre d'en face qui ressasse l'annonce que son cancer a récidivé ou qu'il a chopé un SARM et sera reclus comme un pestiféré, ou que sa fille vient de quitter son époux et que...

d'ailleurs, on rentre à pas feutré alors que le jour, le patient est réveillé par un tonitruant "Bonjour Mr D, vous avez bien dormi?", tout en ouvrant les volets

La nuit, on entre un peu comme des voleurs (de sommeil bien souvent, de sang, (on "joue" au vampire ), alors, par le regard, le toucher, l'intonation de la voix, il nous faut (encore) réveiller Monsieur D pour lui faire le soin et qu'il l'accepte

[29BreizhAtao]

tout à fait, le contraste entre la vie qui s'échappe lorsqu'on est pris d'un fou rire parce que la collègue raconte que.. et le patient de la chambre d'en face qui ressasse l'annonce que son cancer a récidivé ou qu'il a chopé un SARM et sera reclus comme un pestiféré, ou que sa fille vient de quitter son époux et que...

Ca c'est bien vrai et pourtant c'est tellement inconscient...

en regroupant dans la mesure du possible les soins à effectuer à une personne, on évite de casser davantage son rythme

Moi j'étais en service de cardio-vasculaire de nuit et quand le patient était sous Loxen c'était une surveillance horaire donc on essayait de se glisser discrètement dans la chambre du patient pour voir la seringue et pour lui prendre la tension mais malheureusement on était toujours obligés d'allumer un minimum la lumière et la prise de tension le réveillait systématiquement... c'est dur de préserver le sommeil du patient dans ces conditions... (heureusement lui le prenait pas trop mal, au final c'était plus dur pour moi que pour lui x) )

[myloma]

on n'a pas toujours le choix, comme tu le dis

le patient dont tu parles a bien compris que c'était dans son intérêt d'être ainsi surveillé, et se sentait "entre de bonnes mains" comme on l'entend parfois dire
oui, pour nous ce n'est pas toujours si évident non plus, nous sommes aussi des êtres humains

[29BreizhAtao]

se sentait "entre de bonnes mains"

oui ça doit être ça
En tout cas merci beaucoup pour ton aide, elle m'a été précieuse

[myloma]

de rien, tu as déjà bien avancé ta réflexion

bonne continuation pour la suite

[29BreizhAtao]

Merci beaucoup

[jesslop]

Bonjour,

Je suis actuellement en M1 de Psychologie du travail à Descartes et je rédige un mémoire sur le métier des infirmières de nuit. Pour réaliser mes recherches et avoir des résultats conséquents j'aurais besoin de la participation de 15 infirmières de nuit avec les critères suivants:
- Femme
- Exerçant de nuit à l'hôpital en région parisienne (paris + banlieue proche)
- Au minimum 1 enfants
Le but de ma recherche est de mettre en lumière les points positifs et négatifs en ce qui concerne votre organisation et votre rythme de vie. Comme vous le savez le travail de nuit étant aujourd'hui reconnu comme un métier à risque, il me semble nécéssaire de se pencher sur ce sujet.

Votre participation consistera dans un premier temps à un entretien de maximum 30min (face à face, skype, téléphone) suivi d'un questionnaire très rapide que je vous enverrais par mail. Je pense avoir beaucoup de choses à apprendre vous!

Pour me contacter: par MP

Je vous remercie par avance.

Barbera.
---
Etudiante M1 en Psychologie du Travail, des Organisations, et du Personnel.
Paris V Descartes.

[jesslop]

Re bonjour, n'ayant eu aucun retour en MP j'élargis un peu le champs en enlevant région parisienne ... Il s'agira dans ce cas d'un entretien téléphonique de 15min et d'un questionnaire par mail de 5-7min.
Pour le moment je n'ai qu'une personne sur les 15 que je dois interroger.
HELP ME

[29BreizhAtao]

Bonjour, ma question de départ de TFE est "En quoi le binôme IDE/AS de nuit est-il un atout supplémentaire dans la prise en soins globale de la personne soignée?"
J'aurai besoin de vos avis sur ce sujet et si ça vous intéresse de réponses à mon questionnaires (avec des conseils si les questions ne sont pas claires). Tout le monde peut y répondre IDE, AS, travailleur de nuit ou pas (il faudra juste me le préciser)

1- Comment percevez-vous le travail de nuit ?

2- Pensez-vous que la relation soignant/soigné soit différente la nuit du jour? Pourquoi?

3- Quelles sont, selon vous les priorités du travail de nuit?

4- Etes vous amené à travailler en binôme? Si oui, avec qui (quel corps de métier)?

5- Comment définiriez-vous le travail en binôme ?

6- Quels avantages ou aspects positifs attribueriez-vous au travail en binôme ? Pourquoi ?

7- Quels sont les problèmes essentiels que vous rencontrez dans votre travail en binôme ? Pourquoi ? Quelles solutions proposez-vous pour améliorer la situation ?

8- D’après vous, qu'apporte le binôme à la prise en charge du patient? pourquoi?

Merci à tous ceux qui m'accorderont quelques minutes pour répondre à ces quelques questions (En attendant vos conseils avisés... )

[Anonyme5896]

Bonjour

Je vous ai envoyé un MP.
Bonne continuation.

[soso81]

je t'ai contacté en mp

[soso81]

je t'ai répondu en mp,

[uccello]

Bonjour, dans le cadre de mon travail de fin d'études, je suis à la recherche de professionnels de santé (infirmier(es), aide(s)-soignant(es), mais aussi d'étudiants ayant effectué des stages ou exerçant dans différents services sur un poste de nuit afin de vous soumettre un questionnaire.
Je suis également à la recherche d'infirmier(es) travaillant en service de neurologies ou de soins intensifs.
(Le questionnaire nécessitant environ une dizaine de minutes pour y répondre)

Merci d'avance pour vos réponses.

[soso81]

tu peux m'envoyer tes questions par mp ou mail,
je travaille de nuit depuis 25 ans