relai héparine AVK
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relai héparine AVK
bon là je ne suis pas trop fière de moi à poser cette question mais bon en même temps il faut bien que je me mette au clair la dessus.
le titre pose le sujet, comment faite vous un relais héparine AVK parce que j'ai vu deux choses différentes et maintenant je suis un peu embrouillée. merci de me renseigner
le titre pose le sujet, comment faite vous un relais héparine AVK parce que j'ai vu deux choses différentes et maintenant je suis un peu embrouillée. merci de me renseigner
IDE depuis 29 avril 2009
Salut !
alors pour le relai tu as ton heparine puis tu demarre l'AVK à J5 (normalement) et tu arretes l'heparine lorsque l'INR atteint la fourchette voulu selon le type de chirurgie.
voila
alors pour le relai tu as ton heparine puis tu demarre l'AVK à J5 (normalement) et tu arretes l'heparine lorsque l'INR atteint la fourchette voulu selon le type de chirurgie.
voila

Dis Cortex, tu veux faire quoi cette nuit?: La même chose que chaque nuit, Minus tenter de conquérir le monde! nouvelle IDE en ortho soins aigus!
merci pour ces renseignements et on surveille toujours en fonction du relais que c'est par exemple si relais héparine calcique AVK on surveille et l'INR et la TCA et si relais HBPM AVK on surveille anti Xa et INR????????????
et pourquoi a 5 jours du début de l'héparine ça a pas de sens ça
et pourquoi a 5 jours du début de l'héparine ça a pas de sens ça
IDE depuis 29 avril 2009
je n'ai pas toujours vu faire les "5 jours". Le but du jeu étant de garder un anticoagulant à long terme moins contraignant que par injection, et surtout administrable par le patient lui même à domicile, il se peut donc que l'on commence très tôt le relais pour limiter le temps d'hospitalisation.
Un patient qui viendrait pour une APP avec 3 jours d'hospi grand maximum serait obligé de rester les "5 jours" + les jours nécessaires au relais (disons 5 au minimum), ce qui ferait 10 jours avant de rentrer chez lui ?
Un patient qui viendrait pour une APP avec 3 jours d'hospi grand maximum serait obligé de rester les "5 jours" + les jours nécessaires au relais (disons 5 au minimum), ce qui ferait 10 jours avant de rentrer chez lui ?

On peut rire de tout mais pas avec n'importe qui -P.Desproges
CLASS- Centre de Lutte Anti SMS : the fight goes on
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Petite question sur les héparines non fractionnées.. Je remonte le topic pour ne pas en créer un spécialement pour ça.
Est ce que pour un patient sous calciparine, on peut parler d'un risque de syndrome anémique ? Et d'un risque de thrombopénie ?
J'suis un peu paumée pour mes démarches..
Est ce que pour un patient sous calciparine, on peut parler d'un risque de syndrome anémique ? Et d'un risque de thrombopénie ?
J'suis un peu paumée pour mes démarches..

Promo 2006/2009 

Pour le relais, d'après mes souvenirs et mon expérience, Le Préviscan a un délai d'action entre 3 à 5 jours, d'où la non nécessité de piquer un INR avant la troisième prise, ensuite il faut 5 prises effectives avec l'atteinte des objectifs svt entre 2 et 3 pour que l'arret de l'HBPM ou de l'héparine soit envisagé.
J'ai déjà vu des patients sortir avec des HBPM, une ordonnance pour les produits et une seconde pour les IDEL et avec un courrier pour le medecin traitant pour que ce soit lui qui effectue le passage de l'un à l'autre
Vanice a écrit :Un patient qui viendrait pour une APP avec 3 jours d'hospi grand maximum serait obligé de rester les "5 jours" + les jours nécessaires au relais (disons 5 au minimum), ce qui ferait 10 jours avant de rentrer chez lui ?
J'ai déjà vu des patients sortir avec des HBPM, une ordonnance pour les produits et une seconde pour les IDEL et avec un courrier pour le medecin traitant pour que ce soit lui qui effectue le passage de l'un à l'autre

Hâtons-nous aujourd'hui de jouir de la vie ; Qui sait si nous serons demain ? [Jean Racine]
chenille a écrit :Petite question sur les héparines non fractionnées.. Je remonte le topic pour ne pas en créer un spécialement pour ça.
Est ce que pour un patient sous calciparine, on peut parler d'un risque de syndrome anémique ? Et d'un risque de thrombopénie ?
J'suis un peu paumée pour mes démarches..
On parle plus de risque hémorragique, qui peut débuter par le saignement aux points de ponctions, gingivorragies, .....
Hâtons-nous aujourd'hui de jouir de la vie ; Qui sait si nous serons demain ? [Jean Racine]
Re: relai héparine AVK
Bonjour, est ce que quelqu'un pourrait m'expliquer comment marche le relais Avk héparine pré-op enfin je ne comprend pas grand chose dans tous ça 

Re: relai héparine AVK
bonjour tenib
je trouve que ce qui est expliqué su ce lien me paraît clair
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=& ... MJFgf2kPZA

je trouve que ce qui est expliqué su ce lien me paraît clair
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=& ... MJFgf2kPZA
Re: relai héparine AVK
Les AVK ont une demi-vie très longue ( de l'ordre de 72h) et les HBPM et héparines calciques ont une demi vie de courte ( entre 12h et 24h )
Ca implique que si tu arrete les AVK, l'INR du patient descend lentement. Il faut parfois une semaine pour retrouver un INR à 1,5.
Or lors d'une opération on cherche à minimiser le risque hémorragique. C'est pourquoi on fait un relai AVK- Héparine.
En effet si on arrete l'héparine la veille de l'opération , le patient n'est plus décoagulé. L'intérêt de passer sous héparine c'est que ca permet de conserver le patient correctement décoagulé en attendant l'opération.
Cependant, on fait donc un relai AVK-Héparine qu'on débute une semaine avant l'opération. On arette l'AVK et on met en place l'Héparine.
A J3 on fait un premier dosage de l'INR, qui aura normalement baissé.
Quand on atteint la cible ( le plus souvent 1.5 ) c'est qu'on peut faire l'opération. On saute donc l'Héparine la veille de l'opération et/ou le matin de celle ci.
Ainsi le patient est décoagulé jusqu'au dernier moment mais pas pendant l'opération.
Ca implique que si tu arrete les AVK, l'INR du patient descend lentement. Il faut parfois une semaine pour retrouver un INR à 1,5.
Or lors d'une opération on cherche à minimiser le risque hémorragique. C'est pourquoi on fait un relai AVK- Héparine.
En effet si on arrete l'héparine la veille de l'opération , le patient n'est plus décoagulé. L'intérêt de passer sous héparine c'est que ca permet de conserver le patient correctement décoagulé en attendant l'opération.
Cependant, on fait donc un relai AVK-Héparine qu'on débute une semaine avant l'opération. On arette l'AVK et on met en place l'Héparine.
A J3 on fait un premier dosage de l'INR, qui aura normalement baissé.
Quand on atteint la cible ( le plus souvent 1.5 ) c'est qu'on peut faire l'opération. On saute donc l'Héparine la veille de l'opération et/ou le matin de celle ci.
Ainsi le patient est décoagulé jusqu'au dernier moment mais pas pendant l'opération.
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Re: relai héparine AVK
Pour compléter les réponses de mes collègues, j'ajouterai quelques informations théoriques.
Il existe plusieurs types d'anticoagulants.
Parmi ceux-là, je parle volontairement des moyens NON médicamenteux, que sont : les chaussettes, les bas de contention, qui vont réduire la stase veineuse, donc la thrombose.
Ce sont de bons moyens d'assurer le retour veineux.
Il y a ensuite plusieurs inhibiteurs indirects de la coagulation : parmi ceux-là, les héparines.
Ce sont des substances anticoagulantes naturelles, présentent dans de nombreux tissus, dont le foie.
Les héparines sont utilisées pour deux de ces propriétés : anticoagulantes ET anti-thrombotiques.
Là encore, deux familles d'héparines : les HNF et les HBPM.
Ces dernières sont le plus souvent utilisées car, on note un risque hémorragique moindre, moins de neutropénie, une action plus prolongée et une surveillance biologique plus restreinte. Les H.B.P.M. inactivent le facteur Xa.
Les HBPM sont éliminés par voie rénale. Ils ont une demi-courte (j'ai retenu environ 16 h).
Les AVK modifient la synthèse d'un des facteurs de la coagulation.
Ce sont les traitements par voie orale des maladies thromboemboliques.
Ce ne sont pas des traitements d'urgence, mais des traitements au long cours. L'utilisation reste délicate à cause (notamment) des interactions médicamenteuses et alimentaires.
La vitamine K est apportée par l'alimentation ou synthétisée par la flore intestinale.
Les antivitamines K agissent par compétition avec la vitamine K, facteur indispensable à la synthèse hépatique de facteurs de la coagulation (facteurs P.P.S.B. : II, VII, IX et X). L'action des antivitamines K est donc d'inhiber la synthèse de ces facteurs de la coagulation.
La surveillance des AVK se fait tous les 2 jours jusqu'à stabilisation, puis régulièrement : 1x/semaine pendant un mois, puis 1x/mois.
Ils ont une demi-vie qui est plus longue (de l'ordre de 48 à 72 h, mais ce n'est pas vrai pour tous les AVK, certains s'éliminent beaucoup plus rapidement).
Il existe plusieurs types d'anticoagulants.
Parmi ceux-là, je parle volontairement des moyens NON médicamenteux, que sont : les chaussettes, les bas de contention, qui vont réduire la stase veineuse, donc la thrombose.
Ce sont de bons moyens d'assurer le retour veineux.
Il y a ensuite plusieurs inhibiteurs indirects de la coagulation : parmi ceux-là, les héparines.
Ce sont des substances anticoagulantes naturelles, présentent dans de nombreux tissus, dont le foie.
Les héparines sont utilisées pour deux de ces propriétés : anticoagulantes ET anti-thrombotiques.
Là encore, deux familles d'héparines : les HNF et les HBPM.
Ces dernières sont le plus souvent utilisées car, on note un risque hémorragique moindre, moins de neutropénie, une action plus prolongée et une surveillance biologique plus restreinte. Les H.B.P.M. inactivent le facteur Xa.
Les HBPM sont éliminés par voie rénale. Ils ont une demi-courte (j'ai retenu environ 16 h).
Les AVK modifient la synthèse d'un des facteurs de la coagulation.
Ce sont les traitements par voie orale des maladies thromboemboliques.
Ce ne sont pas des traitements d'urgence, mais des traitements au long cours. L'utilisation reste délicate à cause (notamment) des interactions médicamenteuses et alimentaires.
La vitamine K est apportée par l'alimentation ou synthétisée par la flore intestinale.
Les antivitamines K agissent par compétition avec la vitamine K, facteur indispensable à la synthèse hépatique de facteurs de la coagulation (facteurs P.P.S.B. : II, VII, IX et X). L'action des antivitamines K est donc d'inhiber la synthèse de ces facteurs de la coagulation.
La surveillance des AVK se fait tous les 2 jours jusqu'à stabilisation, puis régulièrement : 1x/semaine pendant un mois, puis 1x/mois.
Ils ont une demi-vie qui est plus longue (de l'ordre de 48 à 72 h, mais ce n'est pas vrai pour tous les AVK, certains s'éliminent beaucoup plus rapidement).
"Les ordres sont les suivants : on courtise, on séduit, on enlève et en cas d'urgence on épouse."
MITHA - Ancien Infirmier Convoyeur de l'Armée de l'Air
Infirmier militaire
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