Quel avenir pour les ESI3 ?
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Quel avenir pour les ESI3 ?
Bonjour à tous,
Je pense que l'avis des usagers du forum serait intéressant.
Je suis en S6 et lorsque je sonde mes collègues de promo, tous sont démotivés, limite désabusés par le métier et ces trois ans les ont abattus plus qu'autre chose.
Résultat quasiment aucun ne veut pratiquer en milieu hospitalier (déçus des ambiances, des esprits pourris, des commérages etc), certains partent en Belgique faire sage-femme, d'autres tentent le concours de puer, certains sont complètement perdus et ne comptent pas chercher d'emploi avant un moins un an, et de toute façon une bonne moitié sait déjà qu'ils ne seront pas diplômé en juillet (IFSI élitiste, beaucoup de rattrapages stages et partiels coeur métier).
Alors ma question est quel avenir pour notre métier ? Comment peut-on en arriver la, avec des étudiants qui ne sont pas du tout motivés pour rentrer dans la vie active et pratiquer le métier qu'ils apprennent depuis trois ans ?
Cela m'inquiète beaucoup.
Merci d'avance pour vos retours
Je pense que l'avis des usagers du forum serait intéressant.
Je suis en S6 et lorsque je sonde mes collègues de promo, tous sont démotivés, limite désabusés par le métier et ces trois ans les ont abattus plus qu'autre chose.
Résultat quasiment aucun ne veut pratiquer en milieu hospitalier (déçus des ambiances, des esprits pourris, des commérages etc), certains partent en Belgique faire sage-femme, d'autres tentent le concours de puer, certains sont complètement perdus et ne comptent pas chercher d'emploi avant un moins un an, et de toute façon une bonne moitié sait déjà qu'ils ne seront pas diplômé en juillet (IFSI élitiste, beaucoup de rattrapages stages et partiels coeur métier).
Alors ma question est quel avenir pour notre métier ? Comment peut-on en arriver la, avec des étudiants qui ne sont pas du tout motivés pour rentrer dans la vie active et pratiquer le métier qu'ils apprennent depuis trois ans ?
Cela m'inquiète beaucoup.
Merci d'avance pour vos retours
- IDEalement
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- Inscription : 15 avr. 2014 15:39
Re: Quel avenir pour les ESI3 ?
C'est pas pertinent de juger des conditions de travail alors qu'on a jamais pris un poste et qu'on est dans la course au TFE. C'est comme pronostiquer le gagnant d'un marathon après 5 minutes de course.
Il faut essayer de se préserver de cette ambiance délétère typique du S6 (ou de la CRF, dans mon IFSI c'est la soupe à la grimace aussi). Les conditions n'ont pas changées, on avait 3 ans de recul par rapport à la nouvelle réforme, donc on savait dans quoi on s'embarquait. La seule question qui compte à mon avis c'est le sens qu'on donne à cette profession qu'on occupera dans 4 mois. Personnellement, tant que je trouve un peu d'accomplissement dans ce que je fais, je n'arrêterai pas. Mais comme tous, je suis épuisé, par les exigences des encadrants, par les partiels, par mon TFE, par mes analyses de pratique, par cette pression du dernier coup de collier, par la réalité de l'emploi, par la qualité de la formation...
Faut tenir! Ne serait-ce que pour ne pas avoir de regrets ensuite.
Il faut essayer de se préserver de cette ambiance délétère typique du S6 (ou de la CRF, dans mon IFSI c'est la soupe à la grimace aussi). Les conditions n'ont pas changées, on avait 3 ans de recul par rapport à la nouvelle réforme, donc on savait dans quoi on s'embarquait. La seule question qui compte à mon avis c'est le sens qu'on donne à cette profession qu'on occupera dans 4 mois. Personnellement, tant que je trouve un peu d'accomplissement dans ce que je fais, je n'arrêterai pas. Mais comme tous, je suis épuisé, par les exigences des encadrants, par les partiels, par mon TFE, par mes analyses de pratique, par cette pression du dernier coup de collier, par la réalité de l'emploi, par la qualité de la formation...
Faut tenir! Ne serait-ce que pour ne pas avoir de regrets ensuite.
Dernière modification par IDEalement le 02 mars 2015 18:33, modifié 1 fois.
IDE.
https://veliten.wordpress.com
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Re: Quel avenir pour les ESI3 ?
Je pense, mais ce n'est que mon avis, que la structuration même des études compromet l'intégration des ESI dans le milieu hospitalier et extra hospitalier :
- Trop de lourdeurs "théoriques" : certains cours n'ont qu'un rapport très lointain avec la profession, enseignants type "fac" qui ne connaissent rien au métier, pas assez d'enseignements infirmiers purs.
- Pas assez de stages différents : 10 semaines en EHPAD, c'est bien mais quand c'est au détriment d'autres stages plus formateurs (médecine, chir...), c'est très grave.
- Pas assez d'intégration en stage de la part des professionnels : le portfolio est rédhibitoire pour des professionnels déjà surbookés (crise hospitalière++++) qui se retrouvent à cocher des cases sans aucune formation préalable.
- Des étudiants qui se forment à une profession qu'on ne leur a jamais présenté comme difficile, qui s'imaginent que ça va rouler tout seul et qui ne sont pas préparés, par l'IFSI, à évoluer en milieu hospitalier. Quand je faisais mes études, avant et après chaque stage, nous avions un "débriefing" durant lequel on pouvait parler de tout ce qui nous préoccupais, et c'était très bien, très formateur.
Je crois que vous faites les frais d'une réforme qui est entrain d'anéantir une profession.
- Trop de lourdeurs "théoriques" : certains cours n'ont qu'un rapport très lointain avec la profession, enseignants type "fac" qui ne connaissent rien au métier, pas assez d'enseignements infirmiers purs.
- Pas assez de stages différents : 10 semaines en EHPAD, c'est bien mais quand c'est au détriment d'autres stages plus formateurs (médecine, chir...), c'est très grave.
- Pas assez d'intégration en stage de la part des professionnels : le portfolio est rédhibitoire pour des professionnels déjà surbookés (crise hospitalière++++) qui se retrouvent à cocher des cases sans aucune formation préalable.
- Des étudiants qui se forment à une profession qu'on ne leur a jamais présenté comme difficile, qui s'imaginent que ça va rouler tout seul et qui ne sont pas préparés, par l'IFSI, à évoluer en milieu hospitalier. Quand je faisais mes études, avant et après chaque stage, nous avions un "débriefing" durant lequel on pouvait parler de tout ce qui nous préoccupais, et c'était très bien, très formateur.
Je crois que vous faites les frais d'une réforme qui est entrain d'anéantir une profession.
"Il suffit de nous regarder pour voir comment une forme de vie intelligente peut se développer d'une manière que nous n'aimerions pas rencontrer."
Stephen HAWKING
Stephen HAWKING
Re: Quel avenir pour les ESI3 ?
J'adhere totalement a ce que tu dis jo-bis
Re: Quel avenir pour les ESI3 ?
Ca existe toujours ! Dans mon IFSI c'était comme ça ! Et je viens d'être diplômée ! !Jo_bis a écrit :Quand je faisais mes études, avant et après chaque stage, nous avions un "débriefing" durant lequel on pouvait parler de tout ce qui nous préoccupais, et c'était très bien, très formateur.
Je pense que certains IFSI font comme ils veulent donc ce n'est pas partout le cas mais ce n'est pas une questions de génération ou quoi, c'est une question d'organisation des IFSI. CAr moi je le faisait ce débrifing aussi. Et je suis d'accord avec toi ça aide bien c'est important.
Après chaque élève a la possibilité de prendre RDV avec son formateur référent avant et après chaque stage pour faire le point. Ne pas attendre qu'on vous donne RDV même si ça va bien c'est toujours bien de faire le point, il y aura toujours des choses à améliorer.
IDE 2014
Master 2 en Santé Publique et Nutrition Humaine
Master 2 en Santé Publique et Nutrition Humaine
Re: Quel avenir pour les ESI3 ?
Effectivement, cela vaut mieux que rien.letu972 a écrit : Après chaque élève a la possibilité de prendre RDV avec son formateur référent avant et après chaque stage pour faire le point.
Mais je crois "dur comme fer" au phénomène de groupe lors du débriefing : un problème rencontrés par un étudiant permet de le mettre en évidence, de l'analyser et ainsi de préparer les autres à ce problème.
Quand il adviendra, l'étudiant saura y faire face car cela fera écho dans sa tête.
"Il suffit de nous regarder pour voir comment une forme de vie intelligente peut se développer d'une manière que nous n'aimerions pas rencontrer."
Stephen HAWKING
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Re: Quel avenir pour les ESI3 ?
Jo_bis a écrit :Effectivement, cela vaut mieux que rien.letu972 a écrit : Après chaque élève a la possibilité de prendre RDV avec son formateur référent avant et après chaque stage pour faire le point.
Mais je crois "dur comme fer" au phénomène de groupe lors du débriefing : un problème rencontrés par un étudiant permet de le mettre en évidence, de l'analyser et ainsi de préparer les autres à ce problème.
Quand il adviendra, l'étudiant saura y faire face car cela fera écho dans sa tête.
Débriefing en groupe aussi, j'avais ça dans mon IFSI mais par contre seulement après chaque stage. Avec l'infirmière psychologue en petit groupe

IDE 2014
Master 2 en Santé Publique et Nutrition Humaine
Master 2 en Santé Publique et Nutrition Humaine
Re: Quel avenir pour les ESI3 ?
Merci beaucoup pour vos retours c'est vraiment enrichissant d'avoir des expériences d'autres IFSI.
Nous n'avons pas de temps consacré avec les formateurs en promo entière pour discuter des problèmes rencontrés en stage mais 1h30/stage avec un psychologue en 1/2 promo. Ces temps n'ont vraiment pas été exploité en 3 ans puisque personne n'osait réellement raconter ses mésaventures, ses galères, ... Donc on se retrouvait souvent avec 30min de blanc avant que quelqu'un n'ose prendre la parole (dommage).
Il s'agissait plutôt de situations vécues "difficiles" type décès ou autres mais des réelles questions de fond sur nos études, le métier, non, on n'en a jamais abordé.
Sinon je suis totalement en accord avec les propos de Jo_bis ... Triste réalité de cette nouvelle formation, ma compagne est de l'ancienne réforme et elle a vraiment une autre vision de son métier.
Nous n'avons pas de temps consacré avec les formateurs en promo entière pour discuter des problèmes rencontrés en stage mais 1h30/stage avec un psychologue en 1/2 promo. Ces temps n'ont vraiment pas été exploité en 3 ans puisque personne n'osait réellement raconter ses mésaventures, ses galères, ... Donc on se retrouvait souvent avec 30min de blanc avant que quelqu'un n'ose prendre la parole (dommage).
Il s'agissait plutôt de situations vécues "difficiles" type décès ou autres mais des réelles questions de fond sur nos études, le métier, non, on n'en a jamais abordé.
Sinon je suis totalement en accord avec les propos de Jo_bis ... Triste réalité de cette nouvelle formation, ma compagne est de l'ancienne réforme et elle a vraiment une autre vision de son métier.
Re: Quel avenir pour les ESI3 ?
Tout à fait d accord avec le point de vu de jo bis.Perso ,je ne me sens pas très bien dans cette nouvelle réforme. Je ne sais même pas si je vais tenir.Je sens aussi que les mentalités changent vers le négatif.C est de plus en plus du chacun pour soi.Je suis en stage en ce moment, le contact ,le relationnel avec le patient, les soins techniques me plaisent.Mais à côté de ça, l administratif , le peu de place laissé au patient, les contraintes du métier, les soignants qui n ont même pas le temps de t expliquer.Et le pire la méchanceté et l hypocrisie des soignants que se soit envers leurs collègues qu avec les patients.Heureusement il y a encore de bonnes personnes mais elles sont minoritaires.L ambiance des hôpitaux me dégoutent et il y a des matins ou je n ai pas envie de subir toute cette médiocrité.Mon stage se passe pas trop mal mais j ai déjà subi de la méchanceté, de l humiliation ,des as qui te mettent des bâtons dans les roues.J ai su être stratégique grâce à mon expérience d as.Je donne un exemple je suis aide soignante depuis 10 ans ( sans prétention j étais une bonne soignante et je faisais mon travail avec respect de la personne)J arrive le premier jour de stage et on me dit de tourner 3 semaines avec les as.Mon stage dure 5 semaines et je tourne plus avec les as qu avec les infirmières.Bref j obéis!Une aide soignante assez hystérique me dit de l attendre dans le couloir et de ne pas entrer dans la chambre du patient soit disant agressif. .Je dois l attendre comme une gamine dans le couloir en attendant qu elle discute.Je lui demande si je peux entrer au moins le matériel et elle me crie :non tu dois attendre!Cette aide soignante n a pas arrêtè de me critiquer mais à chaque fois j avais du répondant bien placé et sans aucune agressivité car je me considère meilleure qu elle. Elle m a refusé un changement d horaire (les as commandent les ide.)J ai essayé d aller un peu avec les ide et elle m a parlé comme à un chien et m a dit:tu es en première année tu dois tourner avec nous(pour faire son boulot).J étais écœurée. Un autre jour je commence à 8 heures et elle m a laissé les toilettes sans me le dire et j ai fait les toilettes au lieu de faire des pansements.Les patients étaient perturbés car d habitude ils sont soignés avant 8 heures. Quand je vois comment elle s adresse au patient je peux comprendre pourquoi il est agressif.Ensuite je me fais évaluer par une autre as sur une toilette elle me dit que c est bien . Mais le comble ,ce matin j arrive pour faire des prises de sang et elle me dit on doit te réévaluer sur la toilette.Je ne me suis pas laissée faire et j ai dit ouvertement :j ai passé 3 semaines avec les as ,il ne me reste qu une semaine avec les ide , j ai besoin d apprendre les bilans sanguins, je fais quand même un stage infirmier et le diplôme d as je lai.Je suis allée voir ma référente et elle a demandé aux as de m évaluer rapidement pour que je puisse rejoindre le préleveur .J ai fait 10 prises de sang et j en ai réussi 8.Je sais que je vais vivre ce genre de situation pendant 3 ans et je trouve que le milieu hospitalier est de plus en plus hostile et inhumain.
41 ans
ESI 2014/2017
S1: rééducation respiratoire
S2: EPHAD
S3:chirurgie adulte (soins continus)
ESI 2014/2017
S1: rééducation respiratoire
S2: EPHAD
S3:chirurgie adulte (soins continus)
Re: Quel avenir pour les ESI3 ?
Je comprends ta situation je pense qu'on s'est tous retrouvés face à ce cas où les AS se servent de nous "ah c'est le patient que tu as en charge ? Tu fais sa toilette alors !" . Ça me fait doucement rire mais bon on s'y plie, jusqu'au jour où j'ai pas pu me retenir et le fait que je dise a l'AS de faire son boulot ne lui a pas plu mais tant que tu peux justifier que tu as des actes IDE a faire personne ne te tombera dessus (enfin je crois).
Une collegue en début de 3ème année au SAU a dû suivre une semaine les brancardiers la je pense qu'on touche le fond
je veux bien que la trajet du patient soit important mais faut pas exagérer
Une collegue en début de 3ème année au SAU a dû suivre une semaine les brancardiers la je pense qu'on touche le fond

Re: Quel avenir pour les ESI3 ?
Je ne connais pas la taille de votre promo, mais un débriefing doit être fait en groupe de 10-15 personnes maxi, sinon, ça ne sert à rien car pas de réel échange possible.GuiguiCRF a écrit : Nous n'avons pas de temps consacré avec les formateurs en promo entière pour discuter des problèmes rencontrés en stage mais 1h30/stage avec un psychologue en 1/2 promo. Ces temps n'ont vraiment pas été exploité en 3 ans puisque personne n'osait réellement raconter ses mésaventures, ses galères, ... Donc on se retrouvait souvent avec 30min de blanc avant que quelqu'un n'ose prendre la parole (dommage).
Cela aurait pu être fait dans votre IFSI sur la base du volontariat (seuls ceux qui en on envie viennent) afin de mettre en place un réel dialogue entre membres du groupe.
"Il suffit de nous regarder pour voir comment une forme de vie intelligente peut se développer d'une manière que nous n'aimerions pas rencontrer."
Stephen HAWKING
Stephen HAWKING
Re: Quel avenir pour les ESI3 ?
GuiguiCRF a écrit :Une collegue en début de 3ème année au SAU a dû suivre une semaine les brancardiers la je pense qu'on touche le fondje veux bien que la trajet du patient soit important mais faut pas exagérer

C'est sûr qu'à la fin du stage, les brancard n'auront plus de secret pour elle !! (Si tant est que ce soit important, bien entendu!)
"Il suffit de nous regarder pour voir comment une forme de vie intelligente peut se développer d'une manière que nous n'aimerions pas rencontrer."
Stephen HAWKING
Stephen HAWKING
Re: Quel avenir pour les ESI3 ?
Pfff, vraiment abusé. 1 semaines de perdu. Depuis quand un EIDE suit un brancardier ?Jo_bis a écrit :GuiguiCRF a écrit :Une collegue en début de 3ème année au SAU a dû suivre une semaine les brancardiers la je pense qu'on touche le fondje veux bien que la trajet du patient soit important mais faut pas exagérer
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C'est sûr qu'à la fin du stage, les brancard n'auront plus de secret pour elle !! (Si tant est que ce soit important, bien entendu!)
IDE 2014
Master 2 en Santé Publique et Nutrition Humaine
Master 2 en Santé Publique et Nutrition Humaine
Re: Quel avenir pour les ESI3 ?
Je me rappelle d'un stage en SAU où la surveillante m'avait fait faire le stock du plan Blanc : je ne raconte pas combien j'ai compté de packs de compresses, de bouteilles de perfs et de chaussons de bloc, j'y ai passé une semaine sur trois de stage.
M'en fous, son service étais merdique au possible, je n'y ai rien appris si ce n'est "comment critiquer les collègues dans leur dos" !!

M'en fous, son service étais merdique au possible, je n'y ai rien appris si ce n'est "comment critiquer les collègues dans leur dos" !!


"Il suffit de nous regarder pour voir comment une forme de vie intelligente peut se développer d'une manière que nous n'aimerions pas rencontrer."
Stephen HAWKING
Stephen HAWKING
Re: Quel avenir pour les ESI3 ?
Bonsoir,
Et bien oui, des harpies, des aigries, des mauvaises, il y en a dans les services, il y en aura toujours je pense , comme dans les autres boulots. Toutefois , je pense qu'autrefois , les stages duraient 4 semaines , on serrait les dents et puis on allait ailleurs, parfois dans des services supers, avec des infirmières qui voulaient vraiment transmettre leur savoir faire et savoir etre .Désormais ,c'est 10 semaines , et cela doit être vraiment pénible ...après , que faire ? Le seul recours c'est l'IFSI, dans la mesure ou les formateurs sont respectueux des étudiants , bref , vivement une vraie réforme
.
En attendant , courage à celles et ceux qui ont vraiment envie de faire ce merveilleux métier !
Et bien oui, des harpies, des aigries, des mauvaises, il y en a dans les services, il y en aura toujours je pense , comme dans les autres boulots. Toutefois , je pense qu'autrefois , les stages duraient 4 semaines , on serrait les dents et puis on allait ailleurs, parfois dans des services supers, avec des infirmières qui voulaient vraiment transmettre leur savoir faire et savoir etre .Désormais ,c'est 10 semaines , et cela doit être vraiment pénible ...après , que faire ? Le seul recours c'est l'IFSI, dans la mesure ou les formateurs sont respectueux des étudiants , bref , vivement une vraie réforme

En attendant , courage à celles et ceux qui ont vraiment envie de faire ce merveilleux métier !