Concours ifsi 2015: Sujets tombés à l'ORAL

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AurélieF
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Re: SUJET D'ENTRAINEMENT A L'ORAL :)

Message par AurélieF »

Bonjour,

Je serais intéresser par les 3 premiers sujets meme si j'ai réussi le concours une amie n'a pas réussie et je voudrais l'aider a se préparer. Le dernier nous l'avons travailler durant notre année de prépa. Je te remercie d'avance.

Bonne fin de journée
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Dragontatt00
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Re: SUJET D'ENTRAINEMENT A L'ORAL :)

Message par Dragontatt00 »

J'aimerai bien avoir les sujets aussi :-)
Tu pourrais me les envoyer en MP ?
Merci d'avance !
JAMELIE
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Re: SUJET D'ENTRAINEMENT A L'ORAL :)

Message par JAMELIE »

Bonjour
j'aurais voulu le corrigé du sujet sur la prevention merci
lisline
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Re: SUJET D'ENTRAINEMENT A L'ORAL :)

Message par lisline »

bonjour, pourriez vous me donner la correction des sujets 2,3,4 merci par avance
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eureka26
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Concours ifsi 2015: Sujets tombés à l'ORAL

Message par eureka26 »

Bonsoir à tous,

Aujourd'hui s'est déroulé le concours de Vienne et celui d'Annecy,

Je poste ce sujet pour que l'on se partage nos sujets et ressenties face aux concours.

Pour ma part j'ai passé celui de Vienne, voici le sujet:

_________________________________________________________
Les adolescents se couchent trop tard…
24-10-2013

Avec l’entrée dans l’adolescence, les enfants rechignent à aller au lit et dans les années qui suivent, ils retardent de plus en plus le moment de leur coucher. Les deux dernières enquêtes de l’Inpes concernant les jeunes – HBSC 2010 (Health Behaviour in School-aged Children) et le Baromètre santé jeunes 2010 pointent chez eux un déficit de sommeil important : près de 30 % des 15-19 ans sont en dette de sommeil et à 15 ans, 25 % des adolescents dorment moins de sept heures par nuit. Or, ils devraient en moyenne dormir neuf heures trente pour être en forme. Comment parents et professionnels de santé peuvent-ils le leur faire comprendre ? Comment faire pour qu’ils accordent à leur sommeil l’importance qu’il mérite ?

« À l'adolescence, la durée minimum de sommeil doit se situer entre huit et neuf heures, et l'heure limite de coucher ne devrait pas dépasser 22h00. » Cette recommandation émise par Jean-Pierre Giordanella (médecin de santé publique, auteur d’un rapport sur le sommeil (pdf, 2 Mo) pour le compte du ministère de la santé en 2006), semble être bien vaine au vu des résultats des différentes enquêtes nationales sur le sommeil des jeunes. Pourtant l'enjeu est de taille. Tous les spécialistes le disent : c'est dans l'enfance et l'adolescence que se forgent les bonnes habitudes dont l'« hygiène » du sommeil. Dans la mesure où l’heure de lever est imposée par l’école pour les jeunes scolarisés, c’est l’heure de coucher qui détermine la réduction du temps de sommeil. Or s’il est vrai que la transformation physiologique des adolescents concourt à retarder l’heure d’aller au lit (au sortir de l’enfance, l’abaissement de la température corporelle qui favorise la venue du sommeil s’effectue plus tardivement), le décalage du coucher se trouve amplifié par la psychologie et les mœurs des adolescents. À l’âge de la découverte de soi et de l’exploration des limites, veiller tard fait partie des expériences rituelles. C’est même l'une des premières révoltes contre le dictat parental, celle qui veut prouver que l’on n’est plus un enfant à qui on impose l’heure d’aller au lit. Dès 13-14 ans, les ados ont ainsi besoin de s’approprier l’heure de leur coucher et les parents doivent accepter de les rendre autonomes sur ce point, quitte à vérifier ensuite qu’ils ont bien éteint la lumière... Les jeunes qui se couchent tard apprécient ce moment où ils échappent au regard parental et peuvent s’adonner à leurs occupations personnelles comme discuter avec leurs copains via leur mobile. Ces dernières années, les ados ont en effet un éventail plus étendu d’activités possibles le soir : regarder des films sur ordinateur, tchatter, envoyer des SMS, faire des jeux en ligne, écouter de la musique… Ces usages ont d'ailleurs parfois lieu à l’insu des parents. Le sommeil apparaît ainsi en compétition avec l’utilisation des divers outils électroniques et audiovisuels disponibles dans la chambre.
L’influence des TIC sur le sommeil des adolescents

Réseaux sociaux, jeux en ligne sont des pratiques chronophages et excitantes qui rognent le temps de sommeil des jeunes. L’étude HBSC 2010 (Health Behaviour in School-aged Children) publiée par l’Inpes en septembre 2012 montre que les adolescents qui utilisent un ordinateur ont un temps de sommeil plus court (8 h 06 versus 8 h 50), de même ceux disposant d’un téléphone portable équipé d’Internet (7 h 59 versus 8 h 44) ou encore ceux regardant la télévision le soir dans leur chambre (8 h 16 versus 8 h 48). Or, les sources lumineuses sont des stimulants, au même titre que le café ou le tabac. Les écrans LED diffusent une lumière bleutée qui inhibe la production de l’hormone du sommeil, la mélatonine. En seconde partie de soirée, s’attarder devant un écran ne permet donc pas de se rendre attentif aux signes du sommeil et peut conduire à garder une agitation intellectuelle incompatible avec l’endormissement. Ventousés à leur machine, les adolescents restent alors artificiellement éveillés, leur temps de sommeil se réduit, ce qui entraîne le plus souvent un réveil laborieux et une humeur massacrante le lendemain... L’Internet et le tchat posent par ailleurs une autre difficulté d’ordre psychologique : la difficulté de s’arrêter, car c’est une activité sans fin, une recherche conduisant à une autre et un message appelant une réponse. Il faut être très discipliné pour s’y arracher, ce qui est beaucoup demander à des jeunes. Ainsi, rares sont ceux qui se réveillent « frais et dispos » après une nuit écourtée et cette dette de sommeil rejaillit bien souvent sur leur caractère mais aussi leurs performances scolaires.

Une étude anglaise rendue publique par le Public Health England (PHE) (présidé par Kevin Fenton), met en garde contre la surexposition des enfants aux écrans, qu'ils prennent la forme de jeu vidéo, de télé ou d'ordinateur. Elle indique qu’au-delà de 4h/jour, les pré-adolescents pourraient souffrir de problèmes socio-affectifs, d’anxiété voire de dépression. En limitant leurs interactions sociales, les heures de visionnage réduiraient l’estime de soi chez les enfants britanniques (qui ont en moyenne une consommation d’images animées de 4h/jour). Il existe des actions qui peuvent lutter contre cette tendance à passer des heures devant un écran. A titre d’exemple, les autorités britanniques soutiennent un programme d'accompagnement en ligne sur six semaines baptisé « Change4Life », afin d’aider les familles à changer leurs habitudes.
Un déficit de sommeil important

Le Baromètre santé jeunes 2010, paru en juin 2013, indique quant à lui que la somnolence excessive dans la journée affecterait plus de 2 millions de Français. Les 15-19 ans déclarent en moyenne un temps de sommeil effectif de 7 h 37 (7 h 31 chez les garçons, 7 h 43 chez les filles), une heure moyenne de coucher à 23 h 04, un temps moyen de 29 minutes pour s’endormir, et un réveil à 7 h 10 du matin. Avec une déclaration d’un temps moyen de sommeil nécessaire de 8 h 24, c’est près de 30 % des jeunes de 15-19 ans qui apparaissent ainsi en dette de sommeil. La somnolence apparaît logiquement très spécifiquement liée à cette dernière. Ainsi, beaucoup d’adolescents somnolent dans la journée au moins une fois par semaine, certains d’entre eux avouent dormir pendant les pauses ou certains cours et il n’est plus rare que les profs réveillent un élève endormi…

Selon l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), dans notre pays, en vingt-cinq ans, le temps de sommeil aurait chuté de 50 minutes chez les adolescents. Or, c’est particulièrement dans ces tranches d’âge que le sommeil est considéré comme essentiel pour l’apprentissage, l’acquisition des connaissances, l’équilibre physique et psychologique. Par ailleurs, toujours d’après le Baromètre santé jeunes 2010, les 15-19 ans sont 9 % à déclarer avoir eu beaucoup de problèmes de sommeil au cours des huit derniers jours, 17 % sont insatisfaits de leur sommeil, 12 % se trouvent en insomnie chronique et 8 % régulièrement somnolents dans la journée. Les troubles du sommeil et l’insomnie sont donc très fréquents parmi les adolescents et constituent une vraie préoccupation de santé pour cette population.

_______________________________________________________

Questions: (je n'ais pas recopié les questions au mots prés)

1) Dégagez les idées principales du texte en une dizaines de lignes.

2) Donnez les conséquences de la dette du sommeil sur le plan physique et sur le plan psychique (20 à 30 lignes maxi).

3) Quels messages peut-t-on transmettre à ces adolescents pour veiller à leur sommeil et comment leur transmettre? (20 à 30 lignes maxi).
______________________________________________________

Voici la suite de l'article que l'on avait pas, mais où il y a une partie des réponses:

Les innombrables conséquences de la dette de sommeil

Le manque de sommeil entraîne fatigue, irritabilité et somnolence. Il agit sur l’humeur et sur les performances scolaires (trouble de l’attention et de l’apprentissage puisque la mémorisation se fait majoritairement lors du sommeil paradoxal), mais aussi sur les défenses immunitaires. Il est susceptible de provoquer des malaises, des vertiges, des accidents de deux-roues... Il affecte aussi la santé des adolescents en limitant la production d’hormones de croissance, en réduisant l’élimination des toxines, en perturbant la glycémie au risque de favoriser le surpoids et le diabète. Il a en effet été bien démontré que dormir moins de sept heures par nuit chez l’adolescent ou six heures par nuit pour les adultes peut être associé à une augmentation du risque d’obésité, de diabète de type 2, de risque cardiovasculaire et d’accidents de la circulation. Pour ces derniers, il est connu qu’à l’âge du permis de conduire, la privation de sommeil associée au manque d’expérience de la route sont des déterminants majeurs. Enfin, le risque de dépression est supérieur chez les adolescents qui se couchent après minuit. La brochure de l’Inpes « Bien dormir, mieux vivre - Le sommeil, c'est la santé ! » fait une liste des conséquences d’un sommeil insuffisant sur le court terme (moindre capacité à percevoir l’environnement, ralentissement du temps de réaction motrice, difficulté de concentration et manque d’attention, fatigue et somnolence diurne, troubles de l’humeur, irritabilité, désorientation, troubles de la mémoire, risque accru d’accidents du travail ou de la circulation) et sur le long terme (perte d’attention, d’efficacité, de motivation, fragilité émotionnelle, humeur cafardeuse et irritabilité, risque de dépression, inflammation et diminution des défenses contre les infections, métabolisme perturbé : risque d’obésité, de diabète, hypertension artérielle, inconfort physique, douleurs, apprentissage plus difficile).
Quels messages adresser aux jeunes pour qu’ils veillent à leur sommeil ?

Comment peut-on inciter un garçon de 16 ans à se coucher à une heure raisonnable ? Les parents sont parfois désemparés, d’autant que les adolescents se plaignent rarement auprès d’eux de leur déficit de sommeil, redoutant leurs réactions/sanctions. Les jeunes tentent de rattraper ce manque de sommeil le week-end, en faisant des nuits de dix à douze heures, voire plus. Mais, même si à cet âge, le sommeil est encore souple, le rattrapage du retard de sommeil le week-end n’est possible qu’à condition de ne pas dépasser les limites et de connaître ses besoins en sommeil. Le principe des vases communiquants ne marche pas dans tous les cas et la dette de sommeil n’est pas toujours effacée. La grasse matinée du dimanche empêche d’ailleurs souvent les jeunes de s’endormir à une heure raisonnable le soir pour repartir du bon pied le lundi matin. Elle désynchronise le rythme de sommeil car idéalement, les heures de lever et de coucher devraient être régulières. Il faudrait donc que les adolescents se lèvent au plus tard à 10h00 le dimanche pour éviter le décalage horaire du lundi et qu’ils se couchent le week-end à la même heure qu’en semaine... une gageure.

La plupart des adolescents ignorent l’importance et le fonctionnement du sommeil. Pour eux, ce dernier est plutôt considéré comme une perte de temps qui empiète sur leurs activités que comme un besoin naturel indispensable à la santé. Mais, contrairement au cancer et autres aux risques à long termes, les problèmes de sommeil et de fatigue sont ressentis au présent par les adolescents et il est donc plus facile de les sensibiliser au sujet, à partir de cette expérience vécue. Dans un premier temps, on peut donc leur expliquer pourquoi il est nécessaire de bien dormir en insistant sur leurs points sensibles. Performances scolaires, crainte d’avoir un accident, de limiter sa croissance et de rester de petite taille, de devenir gros, de faire une dépression… un argument ou l’autre devrait servir pour attirer leur attention sur les risques qu’ils prennent et les inciter à dormir plus. Une fois le sommeil compris et remis à sa juste place, il devrait être possible de leur faire accepter les aménagements nécessaires. Ceci implique une heure de coucher raisonnable mais aussi quelques « astuces » pour s’endormir facilement et avoir une bonne qualité de sommeil :

bouger suffisamment pendant la journée
bannir les excitants (café, thé, vitamine C, coca, alcool, tabac, écrans, musique style hard-rock…)
pas de repas trop copieux
dîner aux alentours de 19h30 - 20h00, soit deux heures avant de se coucher, afin de ne pas digérer en position allongée
éviter les pratiques sportives « dynamisantes » avant le coucher
installer un climat propice à l’endormissement : relaxation, méditation, obscurité (sauf si lecture d’un livre papier), silence, musique douce…

On peut aussi profiter du fait qu’un adolescent est à la recherche de lui-même pour l’inciter à s’interroger, apprendre à se connaître, lui proposer d’évaluer la dose de sommeil (pdf, 126 Ko) dont il a besoin pour être en forme et repérer lui-même les pièges qui peuvent le concerner (caféine, addiction aux écrans, etc.). Une grille répertoriant (pdf, 125 ko) la durée du sommeil en périodes de classe et de vacances permettra de calculer la durée moyenne qui lui convient. Les auteurs du Baromètre santé jeunes 2010 de l’Inpes préconisent que les actions de prévention et d’éducation de santé auprès des jeunes pourraient utilement porter sur l’heure de coucher, en donnant des limites claires à ne pas dépasser. Fixer une heure de déconnexion de l’ordinateur serait donc un premier contrat à passer avec son enfant. En se montrant diplomate, on peut infléchir la tendance observée. Il s’agit de leur laisser un peu de champ et de temps libre, tout en négociant des compromis afin de préserver leur santé et leur avenir. Si les problèmes de sommeil s’avèrent importants ou trop difficiles à résoudre et que l’ado retarde l’heure du coucher par anxiété, et a du mal à s’endormir, il convient d’en chercher l’origine avec lui et le cas échéant de consulter un spécialiste.

Voila voila, dites si vous l'avez passer et qu'est ce que vous en avez pensé :)
syfer74
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Re: Concours ifsi 2015: Sujets tombés

Message par syfer74 »

Bonsoir , j'ai également passé le concours aujourd'hui sur Thonon , le sujet était les jeunes et l'alcool , une première question sur dégager les idées principales , deuxième sur commenter des chiffres sur l'alcool et les femmes enceintes et une troisième :
Expliquer l'attrait des jeunes pour l'alcool et la difficulté d'endiguer ce problème .
Voilà, désolée jai pas le texte et
Pas les questions exactes mais c'est un aperçu du sujet de cette année . Bonne chance !
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mellizzanna
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Re: Concours ifsi 2015: Sujets tombés

Message par mellizzanna »

Bonjour je suis cindy, maman en reconversion et je présente le concours pour la 2eme année consécutive. (Et oui je ne lâche rien :lol: )
J'ai passé celui d'annemasse mercredi et j'ai trouvé l'article sur le monde.
(Article C.G Annemasse, Annecy, Thonon)

la-consommation-d-alcool-reste-un-risque-majeur-pour-la-sante-en-france_3172432_3224.html

D'ailleurs comment avez vous trouvés ce concours??
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brunettedu82
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Re: Concours ifsi 2015: Sujets tombés

Message par brunettedu82 »

Bonjour,
Hier à Libourne on a eu un sujet sur les personnes âgées dans la société et leur bonheur.
1) Donner un titre et l'argumenter.
2) satisfaction et insatisfaction des personnes âgées.
3) l'idée du baromètre du bonheur est-elle légitime?
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Modoka
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Re: Concours ifsi 2015: Sujets tombés

Message par Modoka »

Voilà le sujet tombé en Haute Normandie :

Adolescents en prison, quatre mineurs sur cinq récidivent


Sur cinq jeunes qui sortent de prison, quatre récidivent dans les cinq ans et trois sont condamnés dans les deux ans suivant leur libération. Ce taux effroyable de la récidive est aussi incroyable que l’impuissance des pouvoirs publics à la limiter. Et c’est d’autant plus surprenant que sept lois ont été votées entre 2004 et 2010, qui toutes visaient à durcir les peines et donc à réduire la récidive. L’aveu de l’administration pénitentiaire elle-même aurait pu amener les politiques à chercher une autre solution à la délinquance des jeunes. À croire que, à chaque tour de vis, le problème est plus insoluble..., et amène pourtant un tour de vis supplémentaire. Et nul n’a encore réfléchi au fait que l’incarcération n’est pas la solution à la délinquance des mineurs, mais qu’elle en est le plus souvent la cause. Comment mieux illustrer la prison « école du crime » ?
2
Dans une étude publiée en 2011 dans Les cahiers d’études pénitentiaires et criminologiques  [1][1] Présentée dans Le Monde, 15 octobre 2011., deux chercheurs, Annie Kensey et Abdelmalik Benaouda, de l’administration pénitentiaire, présentent des chiffres concernant la récidive qui démontrent un échec cuisant en matière de réinsertion par l’incarcération des mineurs. Selon eux, 78 % des moins de 18 ans récidivent après leur libération et font l’objet d’une nouvelle condamnation. Presque tous, soit 68 %, sont de nouveau incarcérés. En comparaison, les plus de 50 ans récidivent à 29 % et 19 % sont de nouveau emprisonnés. En résumé, plus de deux mineurs sur trois retournent en prison après une condamnation contre un sur cinq pour les adultes.
3
Le danger, c’est la première année de sortie : 54,6 % des ados sont de nouveau condamnés dans les douze mois suivant leur libération. Et les chercheurs en tirent une conclusion évidente : « L’urgence est donc bien d’accompagner les mineurs à leur sortie de prison pendant les deux années qui suivent, sinon, c’est la rechute. » La même étude démontre que « le risque de récidive est 1,6 fois plus élevé pour ceux qui n’ont bénéficié d’aucun aménagement de peine que pour ceux qui ont obtenu une libération conditionnelle ». Autrement dit, sans aménagement de peine, 63 % sont recondamnés dans les cinq ans contre 39 % pour les sortants qu’on a accompagnés. Et Annie Kensey de conclure : « Il y a effectivement des populations plus fragiles, des personnes qu’il faut accompagner, c’est tout l’intérêt de l’individualisation des peines et du suivi des conseillers d’insertion et de probation. » Le problème, c’est que les services d’insertion et de probation (spip) ont des effectifs rabotés chaque année pour cause d’économie. À croire que cela coûte moins cher de construire une cellule que d’embaucher un éducateur.
4
À Seuil, depuis deux ans, une attention toute particulière est portée aux jeunes incarcérés qui peuvent, si leur juge en est d’accord, bénéficier d’une libération conditionnelle ou d’un aménagement de peine pour accomplir une marche. Chacune des randonnées constitue un traitement individualisé du mineur. Pour sortir du phénomène de bande, un temps de solitude s’impose. L’intérêt d’une marche de trois mois dans un pays étranger est à l’évidence un « sas » qui permettra au jeune de réfléchir, de tirer des conclusions du comportement qui l’a amené en prison, et surtout d’envisager une suite avec une certaine sérénité. Tous les travailleurs sociaux s’interrogent sur ce passage dangereux qui suit la libération. Se racheter une conduite ne s’impose pas. La volonté ne peut venir que du sujet, encore faut-il qu’il dispose d’un temps de calme et d’éloignement de ses lieux habituels d’existence afin de se préparer à la suite.
5
Dans la seule année 2011, une dizaine de jeunes sortant de prison nous ont été confiés suite à un aménagement de leur peine ou une libération conditionnelle. Le travail avec ces populations à risque est particulièrement ardu. En effet, après des semaines de cellule, les jeunes sont déboussolés, sujets à des crises d’angoisse ou de désespoir. Conditionnés par une longue inaction, ils sont peu portés à l’effort. Il faut à la fois les rassurer, les stimuler et surtout les écouter. Nos accompagnants doivent développer des trésors de patience et d’écoute afin de permettre à ces gamins d’exprimer tout ce qu’ils ont gardé pour eux durant leur incarcération. Et la marche, côte à côte, quotidienne, est particulièrement propice à la confidence ; quand on avance d’un même pas, tendus vers un même but, les mots viennent, soignent et libèrent. Soutenue par la fondation Blancmesnil, Seuil a élaboré un programme particulier destiné aux jeunes qui sortent de prison : « chemin fais@nt ». Il repose sur le goût des jeunes pour l’informatique et permet à des adolescents en chemin, via une plate-forme informatique, de communiquer avec leurs pairs restés incarcérés.


Question 1 : Montrez ce que révèle les indications chiffrées du texte
Question 2 : En quoi consiste le programme décrit dans le texte ? ( en 15 lignes )
Question 3 : Selon vous, quelles sont les avantages et les limites d'un tel programme ? ( en 20 lignes minimum )


Personnellement j'ai trouvé le sujet intéressant malgré que je n'avais pas beaucoup de connaissance là-dessus..
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Re: Concours ifsi 2015: Sujets tombés

Message par Camcam0127 »

Coucou
Ayant passer le concours a Evreux Jai eu le même sujets que Modoka..

Je n'avais pas de connaissance sur le sujet donc je ne sais pas trop quoi penser de mes réponses.

En revanche j'aurai adore avoir le subet sur l'acool et les jeunes ! Au top se sujet je me serai éclater :D
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Re: Concours ifsi 2015: Sujets tombés

Message par Ti-Thilde »

Pour le concours de Guéret du 10 Mars, le sujet était : la retraite, une nouvelle activité.
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Re: Concours ifsi 2015: Sujets tombés

Message par brunettedu82 »

Aujourd'hui à Marmande c était sur les salles de shoot. C était un entretien de jean pierre cortonon. Question 1: Donner un titre et retrouver les questions de la journaliste.
Questions 2: Expliciter les propos du texte et donner arguments contre salles de shoot.
Question 3: Montrer que la répression est inefficace ou quelque chose comme ça...
Je suis contente de moi, sujet et texte intéressant. Bon courage pour les suivants.
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temtem
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Re: Concours ifsi 2015: Sujets tombés

Message par temtem »

bonjour,

voici le sujet tombé hier a toulouse rangueil:
un article du Monde sur l'intelligence artificielle, donc pas un sujet sanitaire et social

l'article:
http://www.filpac-cgt.fr/spip.php?article7576

les questions étaient:

1/ Faites une synthèse des principaux arguments de ce texte (20 lignes) 5 pts
2/ citez et répertoriez les performances de Quill (20 lignes) 6pts
3/ Le monde de l'information est en pleine mutation, expliquez selon vous comment il évolue ? (20 lignes) 6pts
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Re: Concours ifsi 2015: Sujets tombés

Message par Simone la rebelle »

L'article dont tu donnes le lien contient 12000 signes soit deux fois plus que le max que peut contenir un texte de concours. Il a été coupé donc. Te souviens-tu des endroits qui ont été enlevés ?
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temtem
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Re: Concours ifsi 2015: Sujets tombés

Message par temtem »

Il était coupé juste avant le titre : RÉDACTION À LA CHAÎNE
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