Concours ifsi 2015: Sujets tombés à l'ORAL

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Kf3
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Re: Concours ifsi 2015: Sujets tombés

Message par Kf3 »

Bonjour,

Samedi 21/03/2015
Concours pour l'ifsi de st chamond

Sujet:
Le jeûne

- Question 1
Donner un titre au texte et commentez le (10 a 15 lignes)
- Question 2
Quels sont les bienfaits du jeûne
- Question 3
Que pensez vous de la "sobriété heureuse"
Kf3
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Re: Concours ifsi 2015: Sujets tombés

Message par Kf3 »

Sujet tiré de cerveau et psycho
n°63
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brunettedu82
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Re: Concours ifsi 2015: Sujets tombés

Message par brunettedu82 »

A Aurillac, c était sur les bracelets connectés peinent à convaincre du figaro.
1) problématique et idée principales
2) expliquer pourquoi ils peinent a convaincre.
3) donner les bienfaits des objets connectes dans le domaine de la santé.
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zayneb42
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Re: Concours ifsi 2015: Sujets tombés

Message par zayneb42 »

Kf3 a écrit :Bonjour,

Samedi 21/03/2015
Concours pour l'ifsi de st chamond

Sujet:
Le jeûne

- Question 1
Donner un titre au texte et commentez le (10 a 15 lignes)
- Question 2
Quels sont les bienfaits du jeûne
- Question 3
Que pensez vous de la "sobriété heureuse"
comment as -tu trouvé le sujet?car c'était un petit peu dur
Kf3
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Re: Concours ifsi 2015: Sujets tombés

Message par Kf3 »

Les 2 premières questions étaient en rapport au texte donc réponse a l'intérieur de celui ci. Je ne penses pas m'être perdu. Mais la 3 e question je suis rester sur les effets positifs et négatifs de la sobriété heureuse. Je n'ai pas parlé de la consommation dans sa grobalité de peur de faire un hors sujet.
Kf3
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Re: Concours ifsi 2015: Sujets tombés

Message par Kf3 »

Donc dernière question difficile avec le recul et test psycho...
- test d'organisation difficile sans réponses direct donc je n'ai pas fait.
- au moins 15 20 questions d'attention sur texte et symboles.
- pas de master mind
- 30 questions Max sur des petits problèmes pour la partie numérique.
Résultat mitigé pour moi.
Premier concours et beaucoup de réponses cochées au hasard.
Je l'ai trouvé difficile
TyphaineSchitt
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Re: Concours ifsi 2015: Sujets tombés

Message par TyphaineSchitt »

Bonjour ,

J'ai passer

Bayonne : Le sujet le progrès technique.

Bagatelle ( Bordeaux ): Sujet sur les SDF ( qu'il est crée leur société et le pourquoi ça nous déranger de leur donner de l'argent quand c'était pour leur besoins de consommation.)

Mont de Marsan : Sujet la mode ( tenu pro des infirmières et en générale).

Et je vous tiens au courant, pour Bordeaux Pellegrin , Orthez et Orléans.

Courage à tous le monde.
lilya13
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Re: Concours ifsi 2015: Sujets tombés

Message par lilya13 »

Bonsoir

Quelqu'un aurait le sujet qui est tombé à Aubenas par hasard?
Merci d'avance pour vos réponses si il y en a
ESI 2015-2018!!! Enfin!
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eureka26
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Re: Concours ifsi 2015: Sujets tombés

Message par eureka26 »

Salut!

Le sujet d'Aubenas était sur l'enfant et les écrans mais je ne me rappel plus des questions...
Pappo
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Re: Concours ifsi 2015: Sujets tombés

Message par Pappo »

Bonjour,

En région Centre, le sujet était sur la consommation des français: http://www.lemonde.fr/culture/article/2 ... _3246.html
(L'article n'était pas en entier)
Les questions étaient (en gros):
- idées essentielles (5 points)
-Quels sont les facteurs qui influent et régulent la consommation ? Quel est leur point commun ? (6 points)
- Le "fait maison" qu'en pensez-vous ?(en 20 lignes) (5 points)
~IDE - Juillet 2018~
Tofanitza
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Re: Concours ifsi 2015: Sujets tombés

Message par Tofanitza »

Bonjour! J'ai passé le concours d'entrée aujourd’hui à l'ifsi Croix Rouge Angoulême.Le sujet de cg était un article sur le suicide chez les adolescent plus particulièrement chez les filles (augmentation du taux de suicide).voici l'article:
http://www.lemonde.fr/sante/article/201 ... 51302.html
Quant aux tests psychotechnique ....un peu déçue.beaucoup de carrés logiques (au moins eux je l'ai touts fait),tests numériques,beaucoup de tests de concentration et assez pointus.enfin j'ai pas mal coché au pif.je me suis préparée seule avec un livre donc la rapidité des tests m'a surpris. j'ai 35 ans et sortie depuis quelque temps de l'école.je travaille depuis 3 ans comme Amp et cela me désole que les Amp n'ont pas aussi la possibilité d'avoir un concours d'entrée aménagé comme c'est le cas pour les As. mais je lâche rien rdv l’année prochaine ! :D Bon courage aux suivants!
lililapraline
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Re: Concours ifsi 2015: Sujets tombés

Message par lililapraline »

sujet nice, monaco et environ
Peu de néologismes peuvent se vanter d’un succès aussi fulgurant. Lorsqu’en 2001, il entre dans Le Petit Robert, le terme « malbouffe » n’a été (re)mis (1) au goût du jour que depuis quelques mois par l’incontournable leader de la Confédération paysanne, José Bové. C’est lors du fameux « démontage » du McDo de Millau (août 1999) qu’il dit l’avoir utilisé pour la première fois. La malbouffe, dans la bouche du médiatique agriculteur, c’est d’abord la standardisation de l’alimentation, l’émergence d’une « nourriture de nulle part » qui fait que l’on retrouve « les mêmes goûts partout »(2). Mais le terme ouvre également sur une critique de l’industrialisation de l’agriculture et de l’usage de techniques potentiellement dangereuses pour la santé, qu’il s’agisse d’hormones, d’OGM ou de pesticides.


Un « modèle alimentaire français » ?

Le succès est immédiat, et la dénonciation de la malbouffe va peu à peu s’émanciper de la sphère altermondialiste où elle est née pour devenir un problème de santé publique. Car l’idée s’est longtemps maintenue que la France était protégée des méfaits de la malbouffe grâce aux vertus de son « modèle alimentaire » dans lequel, comme le dit le ministère de l’Agriculture, « manger n’est pas seulement un acte fonctionnel, c’est un plaisir quotidien et partagé qui obéit à certaines règles : la convivialité, la diversité alimentaire, le respect d’horaires fixes et la structuration des repas autour de trois plats principaux (3) ». Mais l’augmentation du taux d’obésité dans la population française, particulièrement rapide au cours des années 1990-2000 (7 % d’obèses et 36 % de personnes obèses ou en surpoids en 1970, respectivement 15 % et 47 % en 2009, a obligé à être moins cocardier. Et à constater que ce « modèle français » tend à s’effriter, en particulier chez les moins de 35 ans qui passent deux fois moins de temps à cuisiner que leurs aînés. La consommation d’aliments préparés, souvent trop riches en graisse, en sucre ou en sel, augmente donc, d’autant que les Français mangent de plus en plus souvent à l’extérieur de leur domicile. Par ailleurs, on constate que si les personnes obèses tendent à consommer davantage de fromage, de pâtisseries et de viandes, elles n’ont pas une alimentation moins diversifiée que les autres. Ainsi, « ni la variété de l’alimentation, ni la permanence d’un goût pour les produits patrimoniaux ne protègent de la prise de poids (5) » et des risques qui l’accompagnent (diabète, hypertension artérielle, maladies cardiovasculaires et respiratoires, cancer…).


Prévention et inégalités sociales

Pour toutes ces raisons, les pouvoirs publics ont lancé dès 2001 le Plan national nutrition santé (PNNS), dont l’objectif principal a été de diffuser des recommandations pour une alimentation équilibrée, telles que le désormais fameux « cinq fruits et légumes par jour ». Des actions sur l’environnement ont également été menées, comme par exemple l’interdiction des distributeurs automatiques de boissons et produits alimentaires au sein des établissements scolaires ou l’encadrement de la publicité (ajouts de messages sanitaires). Reste que ce type d’interventions se heurte aux inégalités en matière d’alimentation : les catégories sociales les plus réceptives sont celles qui sont déjà les plus enclines à se préoccuper de leur santé, à savoir les cadres et les professions intellectuelles supérieures. Les catégories populaires ou pauvres, outre qu’elles n’ont pas toujours les moyens économiques de se plier à ces prescriptions, sont également celles qui valorisent le plus le plaisir de manger abondamment des produits plaisants et riches – frites, ketchup, charcuterie. Elles apprécient les produits de l’industrie agroalimentaire et la restauration rapide car ils sont « la preuve d’une participation à la société de consommation, dont les membres des catégories modestes sont exclus par bien d’autres aspects (6) ». Les difficultés de la vie et l’absence de perspectives conduisent également à privilégier les satisfactions présentes plutôt que les incertains bénéfices à long terme d’une alimentation « saine ».

De leur côté, les industries agroalimentaires, incitées à prendre des initiatives, ont voulu montrer qu’elles prenaient le problème de la malbouffe au sérieux. L’Association nationale des industries alimentaires (Ania) déclarait ainsi en 2008 avoir recensé « plus de 250 démarches de progrès volontaires » venant des entreprises. Celles-ci pouvaient concerner la qualité nutritionnelle des produits (diminution du sodium dans les céréales, les soupes et les plats composés, quasi-disparition du sucre dans les chewing-gums…), mais portaient là encore pour l’essentiel sur l’information au consommateur (étiquetage nutritionnel des produits) et des actions d’éducation.

La portée de ces mesures reste cependant difficile à mesurer. Elles n’ont en tout cas pas suffi à enrayer les inégalités entre groupes sociaux, que ce soit en termes de surpoids infantile ou de consommation de fruits et légumes, qui ont plutôt tendance à augmenter.


Agir sur plusieurs leviers

Comment alors diminuer le poids de la malbouffe dans les pratiques alimentaires ? Pour Fabrice Etilé, il faudrait agir de façon cohérente sur plusieurs leviers (7). Premier type de mesure proposé par l’économiste : sur chaque produit, un affichage nutritionnel obligatoire et simple, sous forme de feux tricolores indiquant le risque nutritionnel (rouge = élevé, vert = bas). À cet étiquetage serait associée une taxation à taux variable selon le plus ou moins bon profil nutritionnel du produit, qui pourrait par exemple se fonder sur le taux de graisse, de sucre ou de sel ajouté lors de la transformation. Autre perspective d’action : l’encadrement des dispositifs marchands, qu’il s’agisse de réfléchir à l’ordre de présentation des plats dans les self-services (les premiers plats étant toujours les plus choisis, quels qu’ils soient) ou de diminuer la taille des bouteilles et canettes de soda.

question 1 : synthése
question 2 : commentez la partie " l'augmentation du taux.... en 2009"
question 3: selon l'auteur il existe une relation entre les déterminants socio-démographiques et l'etat nutritionnel; qu'en pensez vous?

encore faut-il savoir qu'est ce que c'est les déterminants socio-demographiques??? pffffffffff l'horreur
puis les tests psychotechniques n'en parlons pas; avec cette exercices avec 28 jetons de 7 couleurs a caser dans 7 tiroirs différents, puis les calculs de dose, perfusions qui coulent en combien de temps, conversion de cm3 en ml etc.... au secours :roll:
ESI 2016-2019 :D
À force de persévérance, n'importe qui peut parvenir à déplacer une montagne.

proverbe chinois
melanie56200
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Re: Concours ifsi 2015: Sujets tombés

Message par melanie56200 »

Bonjour, voilà ce que l'on a eu à Nantes mercredi 25 mars, et aussi dans toute la région Pays de la Loire (il me semble):
http://www.lagazettedescommunes.com/222 ... mart-city/

1) Exprimer les idées forces de chacune des 3 parties du texte en un maximum de 5 lignes pour chaque partie
2) Résumer brièvement les différentes visions de la ville brièvement et quelle serait celle qu'on apprécierait le plus
3) Comment l'urbanisme influence-t-il la santé et le bien-être des habitants des villes ?

Personnellement, j'ai trouvé cette épreuve assez compliquée vu que je n'avais pas beaucoup de connaissance sur le sujet. Les tests étaient assez complexes aussi, enfin, surtout certains exercices.
J'ai trouvé ce concours moins accessible que celui de Rennes que j'avais passé une semaine avant, où la culture générale était sur l'humanisation des animaux.

J'espère que tout c'est bien passé pour vous; moi on verra bien mais sinon j'irai en prépa hein ^^
lilya13
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Re: Concours ifsi 2015: Sujets tombés

Message par lilya13 »

Merci Eurêka pour ta réponse.
ESI 2015-2018!!! Enfin!
Mimi1311
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Re: Concours ifsi 2015: Sujets tombés

Message par Mimi1311 »

Bonjour,

Hier le sujet à Charles Perrens (Bordeaux) était sur le gaspillage alimentaire.

"Les chiffres sont effarants. Chaque année, 1,3 milliard de tonnes de denrées alimentaires, soit le tiers de la production, sont perdues ou gaspillées, selon les données de la FAO (Food and Agriculture Organisation), collectées dans tous les pays du monde. La perte s’élève à 500 milliards d’euros par an.
Une "indécence morale" pour le directeur général de la FAO, José Graziano da Silva, alors que la faim frappe près d’un milliard d’individus, pas seulement dans les pays pauvres. Et une absurdité écologique, puisque que cette production en pure perte ponctionne les ressources naturelles –l’eau, les terres arables- et contribue aux émissions de gaz à effet de serre.
Rien qu’au sein de l’Union européenne, le gâchis alimentaire – on parle de ce que l’on aurait pu consommer, non pas des os de poulet ou des pelures d’orange laissées dans l’assiette - s’élève à 179 kg par habitant et par an.
L’aliment est un produit vivant, et c’est là son drame. Il se dégrade vite. Son destin est incertain, car le consommateur en bout de chaîne a l’humeur changeante. "On vit avec le climat", observe un agriculteur, qui explique que l’hiver dernier n’ayant pas été assez froid, les ménagères ont boudé le pot-au-feu. Du coup, le poireau qui accompagne ce plat roboratif s’est mal vendu. "Il a fallu les passer à la broyeuse", déplore Charles Gauthier. Ce producteur de pommes dans la Sarthe a quelques soucis pour écouler ses stocks de fruits.
Les normes et réglementations sont également cause de gâchis. Les calibres trop stricts que l’Union européenne imposait aux légumes – tel le concombre à la courbure excessive- et aux fruits ont disparu pour la plupart depuis dix ans. Mais les habitudes ont la vie dure, et les producteurs mettent encore de côté les cerises trop petites, les pommes de terre pas assez rondes, les carottes à deux jambes… toutes ces "gueules cassées" que produit la nature. "Elles sont considérées comme non vendables", explique Xavier Beulin, président de la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles).
20% de la production initiale sont ainsi triés à la source, et envoyés soit vers les usines de soupe ou de compote, soit tout bonnement remis aux champ "pour faire l’humus dans des terres", poursuit le président de la FNSEA. Une perte nette, estimée à 750.000 tonnes par an par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME).
Des groupements de producteurs résistent. Ils tentent de convaincre la grande distribution de vendre ces fruits et légumes "mal foutus" -mais goûtus- avec l’étiquette "Quoi ma gueule".
Ainsi, fin mars 2014, l’Intermarché de Provins (77) a vendu 30% moins cher des pommes, des oranges et des carottes dites "moches". D’autres enseignes jouent le jeu, comme Auchan et Monoprix, mais les opérations restent ponctuelles.
Dans les centrales d’achat et les marchés de gros, les pertes s'accumulent, sauf dispositif exceptionnel pour traiter les invendus. Comme sur le MIN (Marché d’intérêt national) de Rungis. Ce matin de juin, au Potager de Marianne, une association du réseau ANDES (Association Nationale du développement des Epiceries Solidaires). Il faut pousser de grands pans de plastique transparent pour pénétrer dans le hall réfrigéré où s’entassent les cageots de bananes vaguement piquées, de tomates cerise un peu molles dans leur emballage transparent, mais aussi des mangues, des pamplemousses, des clémentines et des ananas qui ne présentent aucun défaut apparent.
A Rungis, deux salariés du Potager de Marianne préparent des livraisons pour des épiceries solidaires (Caroline Brizard - Le Nouvel Observateur)
Dans l’espace mitoyen, les salariés du Potager, en blouse blanche, s’affairent autour de palettes emmaillotées de film plastique. "Nous préparons les livraisons pour les épiceries solidaires du réseau ANDES, les Restos du Cœur, la Banque Alimentaire…", explique Abdelouahab Belhattab, l’un des responsables, qui approvisionne 90 points de livraison en Ile-de-France. Les produits y seront vendus au dixième du prix du marché, ou distribués gracieusement. Le Potager de Marianne à Rungis récupère ainsi 200 tonnes par an.
Mais pour ces quelques centaines sauvées de l’incinération, combien de perdues, à Rungis et sur les autres marchés de gros ?
La suite se joue dans les grandes surfaces, où 600.000 tonnes de denrées alimentaires dites périssables sont jetées tous les ans, selon le magazine altermondialiste La Terre. L’affichage des dates de péremption sur les produits est l'un des responsables de cette gabegie. Il y a d’une part la date limite de consommation (DLC) au-delà de laquelle le lait, le yaourt, le steak sous cellophane risquent d’être contaminés par des bactéries ou des champignons et dangereux pour la santé et ne peuvent plus être vendus. Mais l’industrie agro-alimentaire fixe ces dates de façon excessivement prudente, pour accélérer les rotations dans les rayons des grandes surfaces.
Il existe aussi deux autres mentions, la "Date limite d’utilisation optimale" (DLUO), et le "A consommer de préférence avant…" portées sur les produits secs, qui sont juste indicatives. Le kg de farine ou les biscuits secs restent bons bien au-delà. Seulement voilà : le consommateur confond toutes ces informations, et laisse sur les rayons ce qu’il croit périmé. Il ne reste plus à la grande surface qu’à le jeter. Pour éviter ces confusions, la Commission européenne a proposé à la mi-juin de supprimer ces mentions sur une vingtaine de produits : le sucre en morceaux, le vinaigre, le chocolat…
Pourtant, cela coûte en principe moins cher aux hyper de donner que de jeter. Ils bénéficient d’incitations fiscales pour livrer leurs surplus aux Restos du Cœur, au Secours Catholique, alors qu’il leur en coûte 120 euros en moyenne par tonne pour les mettre en décharge ou les incinérer.
Mais ils en profitent peu. Trop contraignant. "Il faudrait que les magasins organisent un tri préalable, au lieu de jeter en vrac, en empilant les produits qui s’abîment", explique-t-on au réseau France des Banques alimentaires, qui récupère pour le compte des organisations caritatives.
Nous recueillons 93.000 tonnes de produits chaque année, dont la moitié auprès de la grande distribution. Ce pourrait être le double".
"Les grandes enseignes se contentent d’imputer le coût du gaspillage aux consommateurs".
Et même si des efforts sont faits, ils restent modestes. Carrefour France s’est engagé à réduire le gâchis, en confiant cette tâche à une Direction du développement durable qui compte… 4 personnes, sur les 120.000 salariés du groupe.
Après les grandes surfaces, le roman noir du gaspillage se poursuit dans la restauration collective, à l’hôpital, à la cantine. Le plateau-repas apporté dans une chambre aseptisée, avec ses barquettes translucides, son fromage fondu sous opercule et sa viande bouillie, repart souvent intact, direction la poubelle. Une enquête de 2011 faite par la Ligue de l’Enseignement a montré que sur les 13.000 repas quotidiens fournis aux enfants de la communauté d’agglomération de Plaine centrale du Val-de-Marne (Alfortville, Créteil et Limeil-Brévannes), 37% de la viande était jetée, 39% des desserts et 60% du pain. Une folie.
L’ultime chapitre de cette gabegie générale s’écrit à la maison. Le frigidaire est le lieu de tous les dangers: on y stocke plus que de besoin le lait, les semi-conserves, les plats cuisinés; les restes du diner y sont gardés, puis oubliés… La famille boude le pain mou de la veille : hop, poubelle ! Chaque Français jette en moyenne 20kg d’aliments par an, dont 7kg de produits
encore emballés et 13 kg de fruits et légumes abîmés, ce qui représente environ 400 euros de perdus par an, selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe). Selon la Banque mondiale, 35% du gaspillage total se font dans les foyers, notamment dans les pays développés. Cela représente une mine d’économies. En ces temps de crise, l' "art profond d’accommoder les restes", cher au poète Verlaine, a de beaux jours devant lui."
Caroline Brizard - Le Nouvel Observateur

L'article date du mois de Juillet 2014.

Il y avait donc 3 questions

1) Thèse de l'auteur + principaux arguments. 20 lignes max sur 5pts
2) Analyse des exemples, Classer les différents problèmes. 20 lignes max sur 6pts.
3) "Dis moi ce que tu manges, je te dirais qui tu es..." réfléchir à ce dicton grâce à une argumentation structurée. Une vingtaine de lignes sur 6pts

Et 3points pour l'écriture (vocabulaire, orthographe, syntaxe, présentation).

Perso, j'ai adoré le sujet, je croise les doigts pour l'oral maintenant.
Bonne chance à vous tous pour les prochains !!
ESI Charles Perrens Bordeaux 2015-2018 :D
Stage 1 S1 : EHPAD
Verrouillé