Je suis choqué(e) par les prises en charge en psychiatrie
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Je suis choqué(e) par les prises en charge en psychiatrie
Ce sujet est ouvert à ceux et celles qui souhaiteraient rapporter des problèmes rencontrés lors de leur prise en charge de patient, ayant des suivis psy, en libéral. Il n'y aura pas ici de réflexions sur les problématiques mais juste le constat de situations rencontrées. Vous pouvez masquer des informations pour votre plaisir afin de vous faire plaindre un peu plus.
J'espère que ce sujet sera bien utilisé.
Un grand merci à Moutarde sans qui l'idée d'un tel sujet n'aurai jamais eu lieu
J'espère que ce sujet sera bien utilisé.
Un grand merci à Moutarde sans qui l'idée d'un tel sujet n'aurai jamais eu lieu
Je fais le constat une fois de plus d'une carence avérée d'une PEC d'un patient psy et l'absence - entre autre - de coordination avec les AM intervenant à domicile.
Je ne fais pas une généralité et ne parle que des difficultés que je rencontre personnellement.
Je n'attends rien
Re: Je suis choqué(e) par les prises en charge en psychiatri
Pour répondre sur deux points :
1°) la sortie contre avis médical c'est ennuyeux, on ne peut pas faire grand chose, et comme par hasard ça survient toujours à des heures pas possibles, où les IDEL ne travaillent plus car comme tout être humain elles dorment.
Faut aussi savoir qu'on a pas le droit de donner d'ordonnances avec ce type de sortie définitive, et on a aucune obligation de donner un quelconque suivi, ceux qui sont pas trop cons passent outre et donnent les coordonnées du CMP (qui risque pas de répondre à 22h) en espérant que la personne appellera le lendemain, mais les gens un peu "règlement règlement", bah, compte dessus...
2°)
Pour ma part, une fois j'ai été faire l'infirmier libéral pour dépanner une IDEL car la patiente était partie en perm sans médicaments en filant à l'anglaise. Les médicaments c'est moi qui les avais, j'aurais pu dire à l'IDEL "démerde toi, je te les dépose à la pharmacie du quartier et je suis bien bon", mais non, quelle bonne poire ce Amthli, j'ai été chez la patiente qui m'a ouvert et à qui j'ai filé ses médocs.
En plus, après, j'ai été voir deux patients au CH général, un pour lui rapporter du matériel respiratoire, et l'autre pour lui filer un colis que sa mère lui avait envoyé, j'ai poireauté comme une merde vingt minutes dans le service pour avoir des infos sans intérêt sur son état de santé, les gens passaient devant moi sans me saluer ni me demander si on s'occuper de moi, sauf une aide soignante et la cadre du service j'en conviens.
1°) la sortie contre avis médical c'est ennuyeux, on ne peut pas faire grand chose, et comme par hasard ça survient toujours à des heures pas possibles, où les IDEL ne travaillent plus car comme tout être humain elles dorment.
Faut aussi savoir qu'on a pas le droit de donner d'ordonnances avec ce type de sortie définitive, et on a aucune obligation de donner un quelconque suivi, ceux qui sont pas trop cons passent outre et donnent les coordonnées du CMP (qui risque pas de répondre à 22h) en espérant que la personne appellera le lendemain, mais les gens un peu "règlement règlement", bah, compte dessus...
2°)
C'est normal : on enregistre les numéros des familles et des IDEL dans le répertoire des téléphones du service, et on leur assigne une sonnerie spécifique. Quand ils appellent, on fait exprès de pas répondre car on a pas envie de discuter avec ces empêcheurs de tourner en rond.Néanmoins, le service en question a bien été appelé par nos soins au moins à 2 reprises et la dernière fois 3 jours de suite. Conscience professionnelle oblige...Pas de réponse ni aux IDEL ni à la famille.
Pour ma part, une fois j'ai été faire l'infirmier libéral pour dépanner une IDEL car la patiente était partie en perm sans médicaments en filant à l'anglaise. Les médicaments c'est moi qui les avais, j'aurais pu dire à l'IDEL "démerde toi, je te les dépose à la pharmacie du quartier et je suis bien bon", mais non, quelle bonne poire ce Amthli, j'ai été chez la patiente qui m'a ouvert et à qui j'ai filé ses médocs.
En plus, après, j'ai été voir deux patients au CH général, un pour lui rapporter du matériel respiratoire, et l'autre pour lui filer un colis que sa mère lui avait envoyé, j'ai poireauté comme une merde vingt minutes dans le service pour avoir des infos sans intérêt sur son état de santé, les gens passaient devant moi sans me saluer ni me demander si on s'occuper de moi, sauf une aide soignante et la cadre du service j'en conviens.
"La plus grande proximité, c'est d'assumer le lointain de l'autre."
J. Oury
J. Oury