j'ai des difficultés en stage

[Femine]

J'en ai marre, j'arrive pas à me rentrer ça dans le crâne : je suis étudiante et je dois faire un soin de manière parfaite. Or moi, je fonctionne beaucoup par mimétisme, et donc j'adopte l'attitude des infirmières du service.
Les infirmières ne respectent pas les règles lorsqu'elles font un soin, et à chaque fois, je me fais avoir, je fais comme elles font et on me le reproche.
Je sais pas comment réussir à me défaire de ce truc qui me joue des tours tout le temps et me vaut des évaluations très négatives.

[erquy72]

Avant de faire un soin, essaie de relire le protocole ou la check-list du soin afin de bien préparer ton matériel, organiser ton soin ...
A force, cela deviendra automatique et tu n'auras plus besoin de cette piqure de rappel et tu gagneras en temps.
Tu peux également dire aux IDE que tu veux t'obliger à tout faire en technique sans pour autant dénigrer leur façon de faire.

[Lenalan]

Au moins tu te rends compte quand elles ne font pas dans les règles, parce que moi des fois à force de voir l'une faire comme ça et me dire que c'est comme ça qu'on doit faire, et l'autre qui fait comme si (totalement l'inverse) et que c'est comme si qu'on doit faire, je sais plus

[Indis]

Dès lors que, pendant ton encadrement, quelqu'un te dit: " bon moi je fais comme ça mais toi tu dois pas le faire", ou quoi que se soit du genre qui s'en approche, c'est déjà de la merde en branche.

Y a aucune raison de faire un jour comme ci, ou un jour comme ça. Le but c'est d'être encadré pour faire un acte (par exemple), pas d'avoir le diplôme du meilleur enculeur de mouche du service.


La question à se (leur) poser, c'est l'intérêt de montrer "en technique", de montrer un truc "pour du beurre", vu que jamais, dans ta vie professionnelle tu le feras comme ça. Si la nouvelle réforme (enfin nouvelle... ) a bien amélioré un truc, c'est qu'il n'est plus obligatoire de faire des putain de pièces de théâtre.

[Pilou-Pilouuu]

Y a aucune raison de faire un jour comme ci, ou un jour comme ça. Le but c'est d'être encadré pour faire un acte (par exemple), pas d'avoir le diplôme du meilleur enculeur de mouche du service.


La question à se (leur) poser, c'est l'intérêt de montrer "en technique", de montrer un truc "pour du beurre", vu que jamais, dans ta vie professionnelle tu le feras comme ça. Si la nouvelle réforme (enfin nouvelle... ) a bien amélioré un truc, c'est qu'il n'est plus obligatoire de faire des putain de pièces de théâtre.

Personnellement, j'ai travaillé avec des "anciennes" (aucune mauvais esprit de ma part, pour une fois), qui obligent les étudiants à changer les bouchons avec compresses imbibées d'alcool à 90° (en plus !).
Alors quand je leur explique, que ce soit aux ESI et/ou à mes collègues, que j'étais tout aussi propre et stérile qu'elles (si ce n'est pas plus) en n'utilisant que mes mains pleines de doigts... J'avais plus de chance de convaincre une pomme de me tomber dans la main.

[Lenalan]

Je suis ravie sur le stage où je suis actuellement, pour une fois on ne me dit pas qu'on est des nuls parce qu'on a plus ces putains de pièces de théâtre (qui se font encore officieusement dans plein d'endroits). On m'a même dit (des diplômés d'avant 2009!) "heureusement que vous n'avez plus de MSP, c'était des putains de pièce de théâtre ou on ne faisait jamais comme on faisait en vrai, et comme on a jamais refait après". Alors l'argument c'est qu'au moins on savait faire "en technique" (pourquoi, maintenant on sait plus?) et qu'au moins on faisait des démarches de soins (pourquoi, maintenant on en fait plus?).

Les bouchons avec les compresses stériles à l'alcool ça a la vie dure, même chez les jeunes diplômées (mais pas à l'alcool: à la bétadine alcoolisée). Si je touche aux bouchons à mains nues je me fais crucifier sur place, voire clouée au pilori. C'est quoi la bonne pratique? parce que moi au bout d'un moment j'en perds mon latin.......

[Jo_bis]

Avant de faire un soin, essaie de relire le protocole ou la check-list du soin afin de bien préparer ton matériel, organiser ton soin ...
A force, cela deviendra automatique et tu n'auras plus besoin de cette piqure de rappel et tu gagneras en temps.
Tu peux également dire aux IDE que tu veux t'obliger à tout faire en technique sans pour autant dénigrer leur façon de faire.

Je suis tout à fait d'accord avec cela.
Il faut que de manière consciente, vous repériez les règles non respectées, que vous mettiez en place la bonne procédure correspondante et que vous vous y teniez lors de vos soins.

[Pilou-Pilouuu]

Je suis ravie sur le stage où je suis actuellement, pour une fois on ne me dit pas qu'on est des nuls parce qu'on a plus ces putains de pièces de théâtre (qui se font encore officieusement dans plein d'endroits). On m'a même dit (des diplômés d'avant 2009!) "heureusement que vous n'avez plus de MSP, c'était des putains de pièce de théâtre ou on ne faisait jamais comme on faisait en vrai, et comme on a jamais refait après". Alors l'argument c'est qu'au moins on savait faire "en technique" (pourquoi, maintenant on sait plus?) et qu'au moins on faisait des démarches de soins (pourquoi, maintenant on en fait plus?).

Les bouchons avec les compresses stériles à l'alcool ça a la vie dure, même chez les jeunes diplômées (mais pas à l'alcool: à la bétadine alcoolisée). Si je touche aux bouchons à mains nues je me fais crucifier sur place, voire clouée au pilori. C'est quoi la bonne pratique? parce que moi au bout d'un moment j'en perds mon latin.......

Déjà, je trouve passablement débile d'utiliser des compresses pour tout ce qui est manipulation, diverses et variées. À mon sens, on majore le risque de faire des erreurs, mais bon...
Si ces personnes ont été martyrisées, libres à elles de ne pas réfléchir sur leur conditions d'exercice.
Aux dernières nouvelles, je ne colle pas mes doigts sur les embouts de tubulures, mais si quelqu'un souhaite le faire (le changement de bouchon avec des compresses), je ne lui interdit pas à quelques conditions :
- Qu'il le réalise dans de bonnes conditions, avec un antiseptique adapté.
- Qu'on me le justifie.

Il y a trois grands principes qu'un ESI doit respecter : l'hygiène, la sécurité du patient, sa propre sécurité (et accessoirement, celle de son futur DE). Si un ESI fait un soin d'une manière que je ne connait pas, en respectant ces principes et en me argumentant, banco ! (Amis de la Cité de la Peur ).

C'est pour ça que les divers débats sans cesse rabâchés sur le forum ont tendance à me saouler.
Nous sommes humains et nous travaillons avec l'humain. Personne ne travaille de la même façon.
Il n'y a pas de recettes secrète.
Y'a 30 ans, les IDE de nuit, tissaient et restérilisaient les compresses.
Y'a 20 ans, pas de pochons souples... Que des bouteilles en verre, fallait pas être maladroit...
Y'a pas si longtemps que ça, les patients étaient 4 ou 5 par chambre dortoir...
Y'a 1 000 ans, l'anesthésie, c'était un coup de massue sur le crâne.

Notre job évolue, à nous de nous y habituer et à nous adapter...

Et pour le coup des MSP, elles sont toujours présentes, mais officieuses.
Ça reste un grand foutage de gueule...

[alex38100]

Bonsoir ,
Femine je pense que le sujet que tu soulevé, tout étudiant se l'est mis en tête a un moment ou un autre (dans notre référentiel ou dans les précédents).

Je pense malheureusement que tu va encore devoir t'adapter à la personne en face de toi, jusqu’à être diplômé après tu fera comme tu le sent ( tant que la securité du patient est garantie )

L'exemple de l'utilisation de compresse imbibé d'alcool pour manipuler les perf est un bon exemple. En particulier sur une VVP lorsque tu fait attention a ne pas toucher le bouchon/ embouchure de la tubulure avec tes mains pleine de doigts, le patient ne risquera pas plus un sepsis qu'avec la tubulure qui traîne dans son lit ...

[Lenalan]

Il y a aussi le débat sur l'ouverture des flacons et ampoules avant la préparation de perfs ou d'injections. Doit-on le faire avec des compresses stériles, non stériles, de l'alcool, sans alcool, de la bétadine alcoolisée pas de bétadine alcoolisée? Doit-on laisser posée la compresse une fois le truc ouvert?

Selon les dernières recommandations l'ouverture à la compresse stérile est inutile, de même que l'ouverture à la compresse imbibée (et en plus on risque de mettre à l'intérieur du produit de l'alcool ou de la bétadine). Donc on ouvre les flacons avec bouchon plastique avec nos doigts (propres), on ne met rien sur l'ouverture, et les ampoules s'ouvrent avec une compresse non stérile non imbibée pour ne pas se couper (c'est juste une protection pour nous). Les ampoules plastiques s'ouvrent avec les doigts (j'ai déjà vu des gens ouvrir les ampoules d'EPPI avec des compresses à l'alcool et laisser la compresse dessus).

Le souci c'est que si on arrive en service et qu'on fait comme ça, et qu'en plus on touche les tubulures avec nos mains pleines de doigts, même si c'est les dernières recommandations, on risque de se faire tailler....
Et si on dit "c'est les dernières recommandations", on nous dit "non mais on vous apprend n'importe quoi à l'école, tu dois faire comme ça" (parce que c'est ancré en nous, moi-même si je touche un robinet de perfusion sans compresse imbibée je décompense).

Quand on est étudiant, un "ne respecte pas les règles d'asepsie" sur une feuille de stage ça fait mal.... Donc moi je fais un peu le caméléon et je fais à la manière de celle ou celui qui risque de m'évaluer, quand je vois qu'il ou qu'elle ne tolère pas une autre manière de faire, je vais pas faire la guerre à la compresse (mais il y en a de très ouverts qui acceptent qu'on s'explique et qu'on ne fasse pas comme eux). L'an prochain quand je serai en poste je ferai comme ça me semble le plus correct et le plus logique.

[caqui13]

Il y a aussi le débat sur l'ouverture des flacons et ampoules avant la préparation de perfs ou d'injections. Doit-on le faire avec des compresses stériles, non stériles, de l'alcool, sans alcool, de la bétadine alcoolisée pas de bétadine alcoolisée? Doit-on laisser posée la compresse une fois le truc ouvert?

Selon les dernières recommandations l'ouverture à la compresse stérile est inutile, de même que l'ouverture à la compresse imbibée (et en plus on risque de mettre à l'intérieur du produit de l'alcool ou de la bétadine). Donc on ouvre les flacons avec bouchon plastique avec nos doigts (propres), on ne met rien sur l'ouverture, et les ampoules s'ouvrent avec une compresse non stérile non imbibée pour ne pas se couper (c'est juste une protection pour nous). Les ampoules plastiques s'ouvrent avec les doigts (j'ai déjà vu des gens ouvrir les ampoules d'EPPI avec des compresses à l'alcool et laisser la compresse dessus).

Le souci c'est que si on arrive en service et qu'on fait comme ça, et qu'en plus on touche les tubulures avec nos mains pleines de doigts, même si c'est les dernières recommandations, on risque de se faire tailler....
Et si on dit "c'est les dernières recommandations", on nous dit "non mais on vous apprend n'importe quoi à l'école, tu dois faire comme ça" (parce que c'est ancré en nous, moi-même si je touche un robinet de perfusion sans compresse imbibée je décompense).

Quand on est étudiant, un "ne respecte pas les règles d'asepsie" sur une feuille de stage ça fait mal.... Donc moi je fais un peu le caméléon et je fais à la manière de celle ou celui qui risque de m'évaluer, quand je vois qu'il ou qu'elle ne tolère pas une autre manière de faire, je vais pas faire la guerre à la compresse (mais il y en a de très ouverts qui acceptent qu'on s'explique et qu'on ne fasse pas comme eux). L'an prochain quand je serai en poste je ferai comme ça me semble le plus correct et le plus logique.

Les bonnes pratiques ; c est de manipuler les robinets , surtout ceux ces VVC avec compresses betadinés , j ai un pote ( ancienne reforme ) qui a était collé au DE a cause de ça : o au soin , il devait changer un perfalgan : il a pris sa compresse iodé pour desadapter la tubulure , a jeter tubulure et vieux perfalgan , et a garder la meme compresse pour remettre nouvelle tubulure , et ben O , et a ds 6 mois ......

[Indis]

Les bonnes pratiques c'est déjà de savoir que des compresses bétadinés ne servent à rien sur de la matière inerte, contrairement à de l'alcool modifié, ou de la bétadine alcoolique....

Après, quand les encadrants eux-mêmes vivent 10 ans (ou plus) en arrière, il y a en effet, des soucis de "bonnes pratiques".

[erquy72]

Sauf que les compresses bétadinées servent à maintenir tes doigts propres alors que tu viens saisir un robinet qui traine dans le lit!

Après chacun fait comme il le sent, personnellement, je connais la règle (compresses bétadinées) mais je ne l'applique pas (j'utilise des compresses d'alcool pour me donner bonne conscience et me dire que c'est un moindre mal) parce que ... euh ... la bétadine ... euh... je m'en mets plein les mains et ça poisse!

[Indis]

Ou alors elles pourraient (conditionnel) servir à désinfecter les-dits robinets.

Bref, j'en ai plutôt rien à secouer je me sers jamais de compresses, juste que, dès lors qu'on parle de bonnes pratiques, encore faut-il qu'elles soient bonnes.

[caqui13]

Ou alors elles pourraient (conditionnel) servir à désinfecter les-dits robinets.

Bref, j'en ai plutôt rien à secouer je me sers jamais de compresses, juste que, dès lors qu'on parle de bonnes pratiques, encore faut-il qu'elles soient bonnes.

Toi tu aimes bien les réflexions , mais avec tes leçons de morale du Monsieur je sais tout , alors que tu dis tout et n importe quoi , tu as raison , continue a t en foutre , ne pas utiliser de compresse , de toute façon a la fin du mois tu ne seras pas payé plus .....