Echec au diplôme ...

[Unjouride?]

* désolé pour les fautes de frappe, j'écris de ma tablette...

Sur la promo entière de 65 étudiants, nous sommes 3 à ne pas être diplômés à ce jour (sessio de mars 2014 uniquement). 2 pour échec aux partiels, et moi même piur le tfe

[myloma]

je trouve étonnant qu on t ait laissé présenter ton TFE en l état
ce n est pas un jugement, mais un constat/ à tes notes

[heliotte]

mais tous les dossiers passent tout de même devant un jury régional ... et concernant le tfe c'est suivre une méthodologie et on peut même "s’auto-noter" avec la grille de notation ....

mais si l on reste dans un sujet de fte "très particulier" ..".les chances" diminuent

[Cloclo20142]

Bonjour, j'interviens quelques années plus tard.

Je vois que les situations de mise en échec dans les ifsi n'ont pas évoluées.
Je subie également du harcèlement et des mises en échecs dans mon ifsi depuis mon stage de semestre 2.

Aujourd'hui c'est sur des partiels de pratiques qu'ils me plantent!

Alors si vous connaissez un ou des Ifsi qui prennent les étudiants et les traites avec bienveillance et les accompagnent réellement je suis prêt à vous écouter. Que j'aille terminer mes études ailleurs que dans le bourbier dans lequel je suis.

Merci à vous.
Et j'espère malgré tout que vous avez pu obtenir votre diplôme.

[Leopold Anasthase]

Bonjour

Les situations de mise en échec ? Je lis régulièrement des étudiant(e)s qui racontent leur parcours et au bout se révoltent d’avoir été éjectés. Bien souvent, le parcours comprend un (ou plus) redoublement, des validations avec plusieurs rattrapages, des stages qui se passent mal… Pourtant, les repêchages sont nombreux : un partiel peut être repassé plusieurs fois, on peut refaire un stage…

En fait, il y a bien souvent dans une promotion un ou des étudiants qui ne sont pas adaptés, soit qu’ils manquent de capacité, soit qu’ils ne se sont pas donné les moyens d’y arriver. D’autres sont totalement inadaptés, arrivent en retard, partent en avance, ont une mauvaise présentation, parlent mal…

On les voit arriver en stage, totalement à l’Ouest, incapables de savoir pourquoi ils font un soin, n’ayant rien compris au pourquoi du comment… « Pourquoi injectes-tu ce médicaments ? », réponse « parce que c’est prescrit ». Ils surnagent de stage en stage, on leur valide le stage parce que c’est plus facile que de ne pas les valider, parce qu’ils ont amené un gâteau et du café, parce qu’ils sont gentils…

Si on appelle l’ifsi, on apprend soit rien du tout (ils sont passés sous les radars, rien de surprenant dans une promotion de whatmille étudiants), soit qu’ils posent problème depuis longtemps mais qu’on ne sait pas comment les arrêter. Voire on nous dit qu’on comptait sur nous pour leur faire la feuille de stage qui tue…

Le pire, c’est quand ils savent écrire correctement. Ils valident leurs évaluations haut la main, mais ça ne suffit pas pour faire IDE. En plus du savoir, il y a le savoir faire et le savoir être, et même le savoir faire faire.

Alors, des étudiants maltraités ça existe bien sûr. Mais des étudiants qui ne devraient pas être diplômés il y en a aussi…

[Parisien931]

Bonjour, j'interviens quelques années plus tard.

Je vois que les situations de mise en échec dans les ifsi n'ont pas évoluées.
Je subie également du harcèlement et des mises en échecs dans mon ifsi depuis mon stage de semestre 2.

Aujourd'hui c'est sur des partiels de pratiques qu'ils me plantent!

Alors si vous connaissez un ou des Ifsi qui prennent les étudiants et les traites avec bienveillance et les accompagnent réellement je suis prêt à vous écouter. Que j'aille terminer mes études ailleurs que dans le bourbier dans lequel je suis.

Merci à vous.
Et j'espère malgré tout que vous avez pu obtenir votre diplôme.

Bonjour,

Est ce que vous pourriez détaillé un peu plus le "harcèlement" et le fait qu'il vous "plante" sur des partiels de pratique ?

Les grandes phrases comme ca ne montre pas l'ampleur du problème, qui peut être n'en est pas un ?

Au plaisir de vous relire

[Cloclo20142]

Bonjour Léopold, merci d'avoir pris le temps de me répondre.

Alors j'entends et je comprends ce que vous dites par rapport aux étudiants qui racontent leur parcours etc etc. mais laissez-moi vous raconter le mien vous me direz si vous trouvez quelque chose d'anormal.

Une chose me gêne en revanche dans ce que vous dites c'est que j'ai bien l'impression que l’on remet systématiquement en cause la parole d'un étudiant. Cependant ce qu'il faut surtout comprendre, c'est que le contexte d'apprentissage n’est pas le même pour tout le monde, certains, ils ne sont pas favorisés du tout et ni facilités. Bien au contraire.

Par contre, je comprends tout à fait le fait que certains soient des escrocs et soient passés entre les mailles du filet sans jamais avoir de problème.
Ceux là ne devraient même pas avoir réussi le concours, ils sont de véritables dangers, ne comprennent rien de ce qu'ils font, j'en ai eu le cas dans ma promotion. Ces derniers se sont fait virés de l’Ifsi. Ce qui n'est pas mon cas.

Je m'explique :

je suis en reconversion professionnelle et complète depuis 3 ans, je veux dire que je n'étais pas du métier. Je n'ai à priori eu aucun problème sur mes stages ni d'apprentissage ni de comportement et toutes mes compétences ainsi que mes appréciations sont positives. J'ai réussi à toujours tout valider.

Cependant, dès la première année j'ai commencé à ressentir beaucoup de jalousie et d'animosité en provenance d'un groupe d'étudiantes aide-soignante à la base, qui se sont décidés de se liguer contre moi et à me pourrir les études gratuitement ! Et cela a commencé au cours de mon stage de semestre 2.

Au cours de ce stage j'ai subi des humiliations les soignants n'ont fait que me mettre en difficulté, notamment pour des soins que je ne savais pas maîtriser et pour lesquels ils entraient avec moi dans la chambre et me laisser seul au moment de réaliser le soin. Ils me donnaient tous les patients les plus lourds et on fini par me laisser seul à gérer un patient en fin de vie.

J'ai compris plus tard dans le stage après avoir entendu les conversations que ça se passait comme cela à cause des propos qui avaient été tenus par des étudiantes de ma promo (propos qui sont totalement fallacieux). À la fin du stage, lors de mon bilan j'ai reçu des menaces de la part d'une infirmière du stage, une tutrice, concernant mon vécu en stage, elle a une ancienne collègue qui est cadre à l’Ifsi, si je disais quoi que ce soit elle l'appellerai sans hésiter.

Donc j'ai évidemment pris au sérieux tout cela et j'ai écrit à l’iFsi concernant les problèmes que j'avais vécus en stage, et que c'était lié à ces étudiantes.
Les problèmes n'ont fait que s'aggraver au cours des 2 années qui ont suivi, j'ai subi des menaces, des coups de pression, de la part de certaines de ces étudiantes, se rajoutent à cela les manipulations et les mensonges de certains cadres de santé de l'ifsi. Des moqueries, insultes des rabaissements publics. Et ce malgré trois rendez-vous avec la cadre principale de la promotion pour essayer d'avancer dans cette situation ubuesque. Rien n'a évolué positivement.

Des pratiques qui se font aussi souvent reposent sur l'enregistrement audio de conversation qui sont détournés dans le but de nuire aux gens pour après leur reprocher un comportement qui n'est pas le leur, détourner ces enregistrement et leur nuire par des petits coups bien véreux.

Concernant les partiels je n'ai jamais eu l'opportunité de consulter mes copies, cela m'a toujours été refusé, je n'ai jamais pu voir mes copies validées ni celle qui étaient invalidées. Au motif que les partiels sont validés n'ont pas besoin d'être relus. Et je redouble ma 3e année pour 3 partiels seulement.

J'ai subi de nombreuses attaques psychologiques dans le but de nuire à ma confiance en moi et l’estime de soi. Cela a continué jusqu'en fin de 3e année ou je me suis fait sabrer sur 3 partiels important pour lesquels on a fini par me dire que je n'avais pas le niveau d'un 3e année, cela sans aucune raison apparente, étant donné que jusqu'à présent j'avais tout validé et dans mes stages on ne m'a jamais rien reproché quant à mon savoir-faire mon savoir-être et mon savoir

C'est dans cet esprit malveillant, usant psychologiquement que j'évolue depuis 3 ans et dans lequel je ne sais même pas si d'une part je vais être diplômé et si d'autre part je vais pouvoir travailler et dans quelles conditions je vais chercher du travail. Ce que je veux dire c'est qu'à l'heure actuelle je ne sais pas du tout en quoi je veux travailler.

Donc on peut dire ce qu'on veut mais des étudiants à qui on s'en prend parce que ce sont des hommes, ou parce qu'ils ne sont pas à la base du métier, que l'on assaille uniquement pour les faire échouer parce qu'on a décidé arbitrairement qu'il ne fallait pas les diplômer ça existe aussi. J'ai travaillé pendant 16 ans avant dans un autre métier je n'ai jamais eu autant de problèmes que j'ai pu vivre au cours de ces 2 dernières années.

Ce que je peux dire avec certitude c'est que j'estime mériter ma place autant que d'autres, aux vues de mon parcours professionnelle et de vie j'estimais très largement en capacité d'être un bon infirmier et mériter d’être là.

Donc aujourd'hui objectivement, je suis à la recherche sincère et honnête de trouver point de chute pour finir mes études et obtenir mon diplôme d'état d'infirmier en toute sérénité et être enfin professionnel.

[Leopold Anasthase]

[...] j'ai bien l'impression que l’on remet systématiquement en cause la parole d'un étudiant.

Quand l'étudiant vient raconter son histoire, il est le seul à s'exprimer. Idéalement, on souhaiterais avoir les deux versions, mais c'est impossible sur un forum.

je suis en reconversion professionnelle et complète depuis 3 ans[...]

[...]j'ai commencé à ressentir beaucoup de jalousie et d'animosité en provenance d'un groupe d'étudiantes aide-soignante à la base, qui se sont décidés de se liguer contre moi et à me pourrir les études gratuitement ![...]

C'est assez classique et assez fréquent comme situation. Nous vivons au royaume de la parlotte, et même ailleurs qu'à Paris ça balance pas mal…

[...]Et ce malgré trois rendez-vous avec la cadre principale de la promotion pour essayer d'avancer dans cette situation ubuesque. Rien n'a évolué positivement.

Je comprends votre réaction, mais à un moment il faut lâcher prise. Pendant vos études, vous avez deux objectifs, apprendre votre métier et obtenir votre diplôme. Je le sais, nous ne vivons pas dans le monde des bisounours, et la bienveillance ne dégouline pas partout. Donc on peut choisir d'affronter, ou de se faire oublier. Comme on vous apprend à l'armée, se fondre dans la masse, se fondre dans le paysage, passer inaperçu. Vos tourmenteurs se lassent, et ils passent à autre chose.

En fait, dans une société, on choisit ses têtes de turc. Ça garantie la stabilité de la société. Regardez ce qui se passe en politique, c'est pareil.

Je ne dis pas que c'est la solution la plus logique, ni la plus juste. Je ne dis même pas que c'est ça qu'il faut faire. Je dis juste que c'est une solution.

Des pratiques qui se font aussi souvent reposent sur l'enregistrement audio de conversation qui sont détournés [...]

Si vous avez des preuves présentables à un commissaire de police, vous pouvez déposer plainte au pénal (dans un commissariat). Ce type de plainte ne peut pas se glisser sous le tapis. Et là, la peur change de camp. Mais ensuite, ça n'arrangera pas l'ambiance. Il faut donc prévoir un échappatoire (changer d'ifsi).

Concernant les partiels je n'ai jamais eu l'opportunité de consulter mes copies

Je ne sais pas ce que dit la loi à ce sujet. Mais je comprends la démarche : actuellement, l'accès aux copies pourrait déclencher trois recours par évaluation dans une promotion de 50 étudiants.

Et je redouble ma 3e année pour 3 partiels seulement.

Soyons clair, trois partiels ratés, c'est beaucoup sur une année. Pour valider un partiel, on vous demande d'avoir la moyenne. Donc trois fois vous avez été moins bon que moyen.

[...] étant donné que jusqu'à présent j'avais tout validé

C'est un argument faible : on s'en fout de ce que vous avez fait avant. Il faut valider, tout valider.

[...]à l'heure actuelle je ne sais pas du tout en quoi je veux travailler.

Rassurez-vous, la vie choisit souvent pour vous. Entre ce que j'avais comme projets et ce que j'ai fait, il y a un monde. Pareil pour mes camarades de promotion (il y en avait un tiers qui voulait partir l'étranger. Il y en a eu deux qui l'ont fait, soit un sur trente).

Ce que je peux dire avec certitude c'est que j'estime mériter ma place autant que d'autres

Argument faible. Devant un conseil pédagogique, on s'en fout des autres. C'est de vous qu'il s'agit.

[...]je suis à la recherche sincère et honnête de trouver point de chute pour finir mes études et obtenir mon diplôme d'état d'infirmier

Concentrez-vous sur cet objectif.

[Cloclo20142]

[...] j'ai bien l'impression que l’on remet systématiquement en cause la parole d'un étudiant.

Concernant les partiels je n'ai jamais eu l'opportunité de consulter mes copies

Je ne sais pas ce que dit la loi à ce sujet. Mais je comprends la démarche : actuellement, l'accès aux copies pourrait déclencher trois recours par évaluation dans une promotion de 50 étudiants.

Je ne comprends pas ce que vous voulez dire ici. Quels types de recours parlez vous?

Et je redouble ma 3e année pour 3 partiels seulement.

Soyons clair, trois partiels ratés, c'est beaucoup sur une année. Pour valider un partiel, on vous demande d'avoir la moyenne. Donc trois fois vous avez été moins bon que moyen.

Là je ne peux pas vous donner raison, quand je vois la qualité de l'enseignement qui nous est fourni ainsi qu'un encadrement laissé à l'abandon depuis 3 ans et demi... Non vraiment j'insiste bien sur QUE 3 rattrapages... C'est une prouesse selon moi, surtout avec deux enfants en bas âge.

[...]je suis à la recherche sincère et honnête de trouver point de chute pour finir mes études et obtenir mon diplôme d'état d'infirmier

Concentrez-vous sur cet objectif.

Je suis à une semaine de ma première session de mon redoublement sur les partiels qu'il me manquent. C'est pour ça que je cherche désespérément un éventuel IFSI qui m'accueillerai pour passer une dernière fois ces partiels... Et pas me dire que j'ai fait 4 ans d'études dans le vent...


D'ailleurs, vous êtes infirmier? Cadre de santé? Dans quel coin?

[Leopold Anasthase]

Je vais sabrer dans le tas, parce que là, les citations deviennent difficiles à lire.

Je ne comprends pas ce que vous voulez dire ici. Quels types de recours parlez vous?

N'importe quel recours pour obtenir une meilleure note sur une copie.

Soyons clair, trois partiels ratés, c'est beaucoup sur une année.

Là je ne peux pas vous donner raison, quand je vois la qualité de l'enseignement qui nous est fourni [...] C'est une prouesse selon moi, surtout avec deux enfants en bas âge.

Alors, je vais vous sembler totalement inhumain, mais vos enfants en bas âge, on s'en fout. Imaginez la situation avec un infirmier diplômé avec la moitié des connaissances « mais moi j'ai trois enfants en bas âge ». Donc c'est peut-être une prouesse, mais ça ne change rien à la cuisine : pour obtenir son diplôme, il faut valider ses évaluations, enfant en bas âge ou pas.

Il y a une chose que j'ai appris pendant ma pratique professionnelle, c'est que si pour les études on peut tenter sa chance et faire des impasses, les patients ne font pas d'impasses. Je me souviens avoir laissé de côté pendant mes études une partie des connaissances, soit parce que ça ne m'intéressait pas, soit parce que ça me semblait trop abstrait. Et quand je me suis retrouvé devant des patients qui avaient des pathologies pour lesquelles ces connaissances m'auraient été utiles, eh bien j'étais démuni.

[Cloclo20142]

Je vais sabrer dans le tas, parce que là, les citations deviennent difficiles à lire.

Je ne comprends pas ce que vous voulez dire ici. Quels types de recours parlez vous?

N'importe quel recours pour obtenir une meilleure note sur une copie.

Soyons clair, trois partiels ratés, c'est beaucoup sur une année.

Là je ne peux pas vous donner raison, quand je vois la qualité de l'enseignement qui nous est fourni [...] C'est une prouesse selon moi, surtout avec deux enfants en bas âge.

Alors, je vais vous sembler totalement inhumain, mais vos enfants en bas âge, on s'en fout. Imaginez la situation avec un infirmier diplômé avec la moitié des connaissances « mais moi j'ai trois enfants en bas âge ». Donc c'est peut-être une prouesse, mais ça ne change rien à la cuisine : pour obtenir son diplôme, il faut valider ses évaluations, enfant en bas âge ou pas.

Il y a une chose que j'ai appris pendant ma pratique professionnelle, c'est que si pour les études on peut tenter sa chance et faire des impasses, les patients ne font pas d'impasses. Je me souviens avoir laissé de côté pendant mes études une partie des connaissances, soit parce que ça ne m'intéressait pas, soit parce que ça me semblait trop abstrait. Et quand je me suis retrouvé devant des patients qui avaient des pathologies pour lesquelles ces connaissances m'auraient été utiles, eh bien j'étais démuni.

Ca je suis d'accord avec vous. Je ne parle pas de faire abstraction de certains cours ou non. Simplement que les conditions d'apprentissage ne permettent pas d'être calé à 100% sur tout, ce n'est humainement pas possible. Alors quand on a des enfants, ben on valide les choses en deux ou 3 fois, mais je suis d'accord l'important c'est qu'on les valide. Point barre!