Inscription à l'ordre : obligatoire ou non?
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- binoute1
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Re: Inscription à l'ordre : obligatoire ou non?
Notre prof de droit nous a donné l'exemple d'un célèbre assureur scolaire...qui reverse une partie ( pê 1€ par contrat) à l'école, sous un intitulé bien senti pour pouvoir le faire : participation aux achats fournitures...Little_Asa a écrit :dans quel intérêt à part te faire payer pour que dalle?
Donc plus il y a des contrats signés, plus la quote part reversé à la coopérative scolaire est importante
"Le psychiatre sait tt et ne fait rien, le chirurgien ne sait rien ms fait tt, le dermatologue ne sait rien et ne fait rien, le médecin légiste sait tout, mais un jour trop tard"
- Little_Asa
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Re: Inscription à l'ordre : obligatoire ou non?
C'est pas très jojo toussa... C'est pas limite du dessous de table ça?
C’qui compte, c’est les valeurs !
La joie de vivre et le jambon, y'a pas trente-six recettes du bonheur !
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Re: Inscription à l'ordre : obligatoire ou non?
si ça passe en sponsoring d'une sortie scol, je ne crois pas.
Pis quand tu vois que les assureurs sont capables de faire gober à des pro de santé qu'ils doivent s'assurer...
Pis quand tu vois que les assureurs sont capables de faire gober à des pro de santé qu'ils doivent s'assurer...
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Re: Inscription à l'ordre : obligatoire ou non?
Explique nous donc en quoi cette RCP est inutile, ça m'intéresse.
"Petit à petit, on va loin"
[Proverbe Péruvien]
Infirmière puéricultrice à la Réunion
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Re: Inscription à l'ordre : obligatoire ou non?
parce que le code civil dit !
qu' un employeur est reponsable "des hcoses ou personnes qu'il a sous sa garde"
donc sur le plan civil, c'est l'employeur qui est reponsable pour les dommages causés par ses salariés.
Les idel souscrivent une RCP, mais parce qu'elles sont leur propre employeur
qu' un employeur est reponsable "des hcoses ou personnes qu'il a sous sa garde"
donc sur le plan civil, c'est l'employeur qui est reponsable pour les dommages causés par ses salariés.
Les idel souscrivent une RCP, mais parce qu'elles sont leur propre employeur
"Le psychiatre sait tt et ne fait rien, le chirurgien ne sait rien ms fait tt, le dermatologue ne sait rien et ne fait rien, le médecin légiste sait tout, mais un jour trop tard"
Re: Inscription à l'ordre : obligatoire ou non?
Dans notre service nous avons tous boycotté cet ordre.. jeune ou vieux diplômé !
-
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Re: Inscription à l'ordre : obligatoire ou non?
je suis diplômée depuis 2006 et je ne me suis jamais inscrite à l ordre mais mon nouvel employeur exige une inscription...... est ce qu il en a le droit???
Re: Inscription à l'ordre : obligatoire ou non?
Le droit, oui.
Reste que 3/4 des IDE ne sont pas inscrit(e)s et qu'encore plus ne cotisent pas/plus. Essentiellement des IDE salarié(e)s dont de la FPH.
L'ordre n'ayant pas su convaincre la majorité d'adhérer volontairement à son machin, il va donc probablement contraindre. Pour ça on lui fait confiance... à lui et à MST.
.
Reste que 3/4 des IDE ne sont pas inscrit(e)s et qu'encore plus ne cotisent pas/plus. Essentiellement des IDE salarié(e)s dont de la FPH.
L'ordre n'ayant pas su convaincre la majorité d'adhérer volontairement à son machin, il va donc probablement contraindre. Pour ça on lui fait confiance... à lui et à MST.
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Re: Inscription à l'ordre : obligatoire ou non?
Infirmière ,en 2013,j'ai changée d'adresse ,et n'ayant pas averti 'l' ordre ,,j'ai été vite rattrapée ,puisqu'en 2015 ,fin d'année ,je reçois un appel de régularisation ,de 2015 et 2014( état salarié) .donc si vous ne payez pas ,,on vous réclamera quand même vos cotisations, et ,je crois que le mieux est de se mettre à jour.quand la machine est en route ,elle ne vous lâche plus.aujourd'hui fin d'année je reçois de nouveau un appel de cotisation 2016 à régler sous 15 jours,incroyable! avec en plus accompagné d'une feuille pour un prélèvement SEPA . On ne me fera pas croire que c'est pour améliorer notre reconnaissance de la profession.moi ,j'ai plutôt l'impression que ça profite encore pour mieux sanctionner la profession.


Re: Inscription à l'ordre : obligatoire ou non?
Et il est plus que probable qu'on soit loin d'en avoir fini avec les joyeusetés ordinales dont l'objectif principal est d'avoir toujours plus de cotisants...yolde a écrit :Infirmière ,en 2013,j'ai changée d'adresse ,et n'ayant pas averti 'l' ordre ,,j'ai été vite rattrapée ,puisqu'en 2015 ,fin d'année ,je reçois un appel de régularisation ,de 2015 et 2014( état salarié) .donc si vous ne payez pas ,,on vous réclamera quand même vos cotisations, et ,je crois que le mieux est de se mettre à jour.quand la machine est en route ,elle ne vous lâche plus.aujourd'hui fin d'année je reçois de nouveau un appel de cotisation 2016 à régler sous 15 jours,incroyable! avec en plus accompagné d'une feuille pour un prélèvement SEPA . On ne me fera pas croire que c'est pour améliorer notre reconnaissance de la profession.moi ,j'ai plutôt l'impression que ça profite encore pour mieux sanctionner la profession.
Peut-être aurait-il fallu soutenir un peu plus vigoureusement les actions anti-ordres ? Le réveil risque d'être synonyme de mal de tête.
Re: Inscription à l'ordre : obligatoire ou non?
Lu sur Résilience :
URGENT - RESILIENCE communique : relances de paiement des cotisations de l'ordre infirmier.
comme suite à chaque relance de paiement des cotisations de l'ordre infirmier, RESILIENCE reçoit de nombreuses demandes de renseignements pour savoir comment ne pas payer et comment se désinscrire,
c'est le cas depuis plusieurs jours et nous ne pouvons que vous rappeler les dernières dispositions concernant le maintien de l'ordre infirmier dans le cadre de la Loi santé, avec les soutiens de la ministre Marisol Touraine (alliée à des députés de l'opposition pour un vote de 9 voix pour et 8 voix contre) qui a renié ses engagements écrits et trahit le peu de confiance que nous pouvions encore lui accorder ... sur ce seul sujet,
RESILIENCE a été condamné en septembre 2015 par le TGI de Paris pour avoir publiquement - pendant des années - appelé à ne pas cotiser et à ne pas s'inscrire à l'ordre infirmier, l'ordre infirmier ayant échoué dans ce même jugement à faire dissoudre le syndicat national infirmier RESILIENCE, comme précédemment en mars 2015 à faire interdire notre site/forum @, celles et ceux qui sont inscrits à l'ordre infirmier doivent donc en subir les conséquences et autres obligations,
par ailleurs, RESILIENCE attire l'attention des infirmiers et des infirmières non inscrites à l'ordre infirmier sur l'imminence de la publication - au Journal Officiel - de la possible publication des décrets relatifs au code de déontologie et à l'inscription automatique au tableau de l'ensemble des infirmiers et infirmières exerçant sur le territoire français, avec toutes les conséquences qui seront engendrées par la publication de ces décrets,
RESILIENCE - 20 rue de Molsheim - 67000 Strasbourg.
URGENT - RESILIENCE communique : relances de paiement des cotisations de l'ordre infirmier.
comme suite à chaque relance de paiement des cotisations de l'ordre infirmier, RESILIENCE reçoit de nombreuses demandes de renseignements pour savoir comment ne pas payer et comment se désinscrire,
c'est le cas depuis plusieurs jours et nous ne pouvons que vous rappeler les dernières dispositions concernant le maintien de l'ordre infirmier dans le cadre de la Loi santé, avec les soutiens de la ministre Marisol Touraine (alliée à des députés de l'opposition pour un vote de 9 voix pour et 8 voix contre) qui a renié ses engagements écrits et trahit le peu de confiance que nous pouvions encore lui accorder ... sur ce seul sujet,
RESILIENCE a été condamné en septembre 2015 par le TGI de Paris pour avoir publiquement - pendant des années - appelé à ne pas cotiser et à ne pas s'inscrire à l'ordre infirmier, l'ordre infirmier ayant échoué dans ce même jugement à faire dissoudre le syndicat national infirmier RESILIENCE, comme précédemment en mars 2015 à faire interdire notre site/forum @, celles et ceux qui sont inscrits à l'ordre infirmier doivent donc en subir les conséquences et autres obligations,
par ailleurs, RESILIENCE attire l'attention des infirmiers et des infirmières non inscrites à l'ordre infirmier sur l'imminence de la publication - au Journal Officiel - de la possible publication des décrets relatifs au code de déontologie et à l'inscription automatique au tableau de l'ensemble des infirmiers et infirmières exerçant sur le territoire français, avec toutes les conséquences qui seront engendrées par la publication de ces décrets,
RESILIENCE - 20 rue de Molsheim - 67000 Strasbourg.
Re: Inscription à l'ordre : obligatoire ou non?
C'est sur la base de ce code de déontologie, validé par le CNOI début 2010, jamais publié par la droite au pouvoir (c'est tout dire...) et qui devrait donc être approuvé par les socialistes, que la justice ordinale reposera, pour, entre autres, défendre l'honneur de la profession ; et quand on voit les attaques en règle qu'elle subit, via les fraudes dénoncées, il est probable que les chambres mortifères tourneront à plein régime.
Il ne sera alors pas bon d'être infirmier, et encore moins libéral.
Il ne sera alors pas bon d'être infirmier, et encore moins libéral.
Re: Inscription à l'ordre : obligatoire ou non?
Lu sur Résilience :
Les infirmières Encolère : Résilience et l’ordre infirmier, vous en êtes où ?
Hugues Dechilly : comme je viens de vous le dire, monsieur Hollande et madame Touraine ont excellé dans la trahison des engagements pris. Il y a presque deux ans, la ministre n’avait pas de mots assez durs pour qualifier notamment, devant les députés, le comportement de l’ordre infirmier qui faisait convoquer les infirmières en exercice illégal chez les gendarmes à Mulhouse. Depuis, à la demande et sur insistance de certaines entités non infirmières, la ministre a retourné sa veste et lorsque vous visionnez les débats (accessibles à tous sur les sites @ du Sénat et de l’Assemblée Nationale) vous avez tout compris. Comme beaucoup, nous prenons acte de ces trahisons. A priori, les décrets relatifs à l’inscription automatique devraient être publiés d’ici peu de temps. Idem pour le code de déontologie. L’ordre infirmier ayant fait condamner la ministre en mars 2015, les kinés du syndicat ALIZE ayant fait condamner la ministre à deux reprises, sur ces mêmes sujets, il y a bientôt 3 ans. Résilience a tiré la sonnette d’alarme à plusieurs reprises, certaines centrales syndicales ont baissé les bras avant l’heure, d’autres syndicats infirmiers libéraux ont aussi (re)fait volte-face. L’ordre infirmier a été sauvé par les autres ordres bien représentés au Parlement, avec l’appui de certains financiers et de certains assureurs (qui sont parfois les mêmes). Ceci est clairement audible lors des débats au Sénat et à l’Assemblée Nationale. Seule madame Le Houerou est restée fidèle à ses engagements et à tenu le combat jusqu’à la dernière minute. Les autres 32 députés qui la soutenaient, notamment en cosignant les 3 derniers amendements, n’étaient pas présents. Le 17 décembre à 15h30, selon les relevés de la Séance à l’Assemblée Nationale, seuls 18 députés ont voté. Où étaient les 559 autres ? Le soir, peu avant 22 heures, ils n’étaient guère plus au moment du soutien des amendements par la député Annie Le Houerou. Lors des débats sur la Loi Santé, plusieurs centaines d’amendements pourtant rédigés et inscrits ont été annulés au dernier moment car les députés étaient absents pour les soutenir ! Les comptes rendus des assemblées sont éloquents ! On appelle cela du « foutage de gueule ». Est-ce ainsi que l’on doit respecter les électeurs ?
Pour le reste, à deux reprises en 2015 suite à des plaintes ordinales, la justice a refusé – même si nous avons été condamnés – de dissoudre le site/forum de Résilience et le syndicat infirmier Résilience.
Les infirmières Encolère : Résilience et l’ordre infirmier, vous en êtes où ?
Hugues Dechilly : comme je viens de vous le dire, monsieur Hollande et madame Touraine ont excellé dans la trahison des engagements pris. Il y a presque deux ans, la ministre n’avait pas de mots assez durs pour qualifier notamment, devant les députés, le comportement de l’ordre infirmier qui faisait convoquer les infirmières en exercice illégal chez les gendarmes à Mulhouse. Depuis, à la demande et sur insistance de certaines entités non infirmières, la ministre a retourné sa veste et lorsque vous visionnez les débats (accessibles à tous sur les sites @ du Sénat et de l’Assemblée Nationale) vous avez tout compris. Comme beaucoup, nous prenons acte de ces trahisons. A priori, les décrets relatifs à l’inscription automatique devraient être publiés d’ici peu de temps. Idem pour le code de déontologie. L’ordre infirmier ayant fait condamner la ministre en mars 2015, les kinés du syndicat ALIZE ayant fait condamner la ministre à deux reprises, sur ces mêmes sujets, il y a bientôt 3 ans. Résilience a tiré la sonnette d’alarme à plusieurs reprises, certaines centrales syndicales ont baissé les bras avant l’heure, d’autres syndicats infirmiers libéraux ont aussi (re)fait volte-face. L’ordre infirmier a été sauvé par les autres ordres bien représentés au Parlement, avec l’appui de certains financiers et de certains assureurs (qui sont parfois les mêmes). Ceci est clairement audible lors des débats au Sénat et à l’Assemblée Nationale. Seule madame Le Houerou est restée fidèle à ses engagements et à tenu le combat jusqu’à la dernière minute. Les autres 32 députés qui la soutenaient, notamment en cosignant les 3 derniers amendements, n’étaient pas présents. Le 17 décembre à 15h30, selon les relevés de la Séance à l’Assemblée Nationale, seuls 18 députés ont voté. Où étaient les 559 autres ? Le soir, peu avant 22 heures, ils n’étaient guère plus au moment du soutien des amendements par la député Annie Le Houerou. Lors des débats sur la Loi Santé, plusieurs centaines d’amendements pourtant rédigés et inscrits ont été annulés au dernier moment car les députés étaient absents pour les soutenir ! Les comptes rendus des assemblées sont éloquents ! On appelle cela du « foutage de gueule ». Est-ce ainsi que l’on doit respecter les électeurs ?
Pour le reste, à deux reprises en 2015 suite à des plaintes ordinales, la justice a refusé – même si nous avons été condamnés – de dissoudre le site/forum de Résilience et le syndicat infirmier Résilience.
Re: Inscription à l'ordre : obligatoire ou non?
Ordre infirmier_2016
L’ordre infirmier attaque la dixième année de sa mièvre existence.
Il semble qu’il attende avec une certaine impatience les décrets de publication de son fameux et lamentable code de déontologie (catalogue de préceptes moraux) et d’inscription automatique. Cette organisation qui, rappelons le, était la reconnaissance ultime des pouvoirs publics envers la profession, et à laquelle toutes les infirmières et tous les infirmières étaient censés adhérer avec joie et conviction, et bien, cette organisation vient d’être sauvée in extremis de la disparition, par un plébiscite parlementaire (neuf voix contre huit) à l’automne dernier.
Et que pourrait apporter cette inscription automatique sinon un gonflement artificiel du nombre des assujettis, mais aussi un surcroit de travail pour les pauvres bénévoles interdépartementaux, pas assez nombreux pour avoir des représentations au sein de chaque département ?
Et quelle est donc l’utilité de cette représentation d’une profession majoritairement jeune et féminine et présidée par un sexagénaire retraité (et principalement soutenue par des dirigeants syndicaux libéraux, eux-aussi d’un certain âge et de moins en moins, si ce n’est plus du tout, concernés par une quelconque activité professionnelle) ?
On peut espérer qu’une fois que la menace deviendra réalité (la publication des décrets), la profession se réveille enfin et boute, une bonne fois pour toutes, l’ordre infirmier hors de la profession. Car il ne suffit pas de pondre de temps en temps un communiqué au nom d’une intersyndicale fluctuante, il faudrait que des décisions fortes et un mot d’ordre (sans jeu de mot) sans ambiguïté soit donné pour mener un combat digne de ce nom contre cette structure non désirée.
Dans ce paysage professionnel de plus en plus sombre, où les libéraux sont attaqués de tous côtés, où les salariés sont contraints à faire toujours plus avec toujours moins, que peut donc signifier un ordre à la botte du pouvoir et des autres structures similaires (des médecins par exemple) et qui ne sert à rien pour tous les travailleurs malmenés ?
Comment a-t-on pu supporter cette gabegie depuis si longtemps ?
L’ordre infirmier attaque la dixième année de sa mièvre existence.
Il semble qu’il attende avec une certaine impatience les décrets de publication de son fameux et lamentable code de déontologie (catalogue de préceptes moraux) et d’inscription automatique. Cette organisation qui, rappelons le, était la reconnaissance ultime des pouvoirs publics envers la profession, et à laquelle toutes les infirmières et tous les infirmières étaient censés adhérer avec joie et conviction, et bien, cette organisation vient d’être sauvée in extremis de la disparition, par un plébiscite parlementaire (neuf voix contre huit) à l’automne dernier.
Et que pourrait apporter cette inscription automatique sinon un gonflement artificiel du nombre des assujettis, mais aussi un surcroit de travail pour les pauvres bénévoles interdépartementaux, pas assez nombreux pour avoir des représentations au sein de chaque département ?
Et quelle est donc l’utilité de cette représentation d’une profession majoritairement jeune et féminine et présidée par un sexagénaire retraité (et principalement soutenue par des dirigeants syndicaux libéraux, eux-aussi d’un certain âge et de moins en moins, si ce n’est plus du tout, concernés par une quelconque activité professionnelle) ?
On peut espérer qu’une fois que la menace deviendra réalité (la publication des décrets), la profession se réveille enfin et boute, une bonne fois pour toutes, l’ordre infirmier hors de la profession. Car il ne suffit pas de pondre de temps en temps un communiqué au nom d’une intersyndicale fluctuante, il faudrait que des décisions fortes et un mot d’ordre (sans jeu de mot) sans ambiguïté soit donné pour mener un combat digne de ce nom contre cette structure non désirée.
Dans ce paysage professionnel de plus en plus sombre, où les libéraux sont attaqués de tous côtés, où les salariés sont contraints à faire toujours plus avec toujours moins, que peut donc signifier un ordre à la botte du pouvoir et des autres structures similaires (des médecins par exemple) et qui ne sert à rien pour tous les travailleurs malmenés ?
Comment a-t-on pu supporter cette gabegie depuis si longtemps ?
Re: Inscription à l'ordre : obligatoire ou non?
Ordre infirmier_2016 (suite).
On voudrait nous faire croire (quand je dis « on », je parle de la poignée de Députés et de la Ministre, qui ont ressuscité l’ordre préalablement supprimé quelques mois plus tôt par des Députés, rebaptisés « pieds nickelés » pour l’occasion par le secrétaire général de l’oni, jamais avare d’un bon mot ou d’une pertinente citation) que cet ordre, donc, était indispensable à la profession infirmière en ce qui concerne, prioritairement, l’éthique et la déontologie ; mais alors, que dire de ces menaces contre un infirmier, venues d’un avocat qui utilise un courrier privé dont il n’est pas le destinataire, pour que ce premier se dédise en faisant un démenti de ses propres idées et opinions ?
Car on constate que pour exister, les dirigeants ordinaux, entre deux réunions dans les palais feutrés de la République où ils sont aimablement hébergés, faute d’avoir les ressources suffisantes pour s’offrir des locaux dignes de ce qu’ils voudraient prétendre être, sont à l’affût du moindre fait-divers concernant la profession pour donner un avis suintant la propagande, avis dont ils sont les seuls dépositaires et qui n’engage, heureusement pas, tous les infirmiers ; et bien entendu, tout cela ne fait pas long feu, l’objectif étant de se montrer et de prouver qu’on existe.
Car qu’en est-il aujourd’hui, par exemple des soins palliatifs ou de la fin de vie ? Certes, un célèbre cumulard s’offusque de l’absence des infirmiers dans le Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie nouvellement créé, mais pouvait-il en être autrement ? En tout cas cela montre bien le peu d’impact que peut avoir cet oni sur la politique de santé.
Le plus important pour l’ordre aujourd’hui, c’est de tenter de montrer un nouveau visage, plus compréhensif, plus humain, plus serviable et loin des démons du passé : rappelons toutefois que le président actuel n’est autre qu’un des vice-présidents qui ont œuvré à la fin des années 2000 et au début des années 2010 aux côtés de Madame Le Bœuf, triomphalement élue présidente début 2009 ; il a donc forcément approuvé la politique de grands travaux de l’époque où on ne regardait pas trop à la dépense pour un résultat nul au profit de la profession. Le problème est qu’à ce jour, il est demandé aux inscrits (et parfois de façon plus qu’insistante…) de régler l’ardoise de ces visionnaires prophétiques de la profession, et de tenter de boucher le trou budgétaire malgré les allégations optimistes d’un grand argentier toujours prêt à nous faire prendre nos vessies pour des lanternes.
Beaucoup n’ont toujours pas compris le pourquoi de la création de cet ordre.
Certes, un pseudo sondage effectué parmi des aficionados ordinaux a déterminé en 2008 que 92 % des infirmiers désiraient un ordre ; cherchez l’erreur !
Il paraitrait même qu’un grand nombre de pays se sont dotés d’un ordre infirmier et que ça fonctionnerait de manière idyllique : ah bon ?
Celles et ceux qui ont testé les chambres mortifères ou bien qui ne peuvent plus exercer ne doivent pas être du même avis…
Et l’on n’entend guère les habitués pro-ordre sur les différents forums, eux d’habitude si prompts à dénigrer les personnes plutôt qu’à avancer des arguments qui pourraient nous faire rêver. Et que dire des scribes officiels ordinaux, hier « Charlie », tout en demandant la dissolution d’un syndicat opposant, et aujourd’hui applaudissant le projet de loi santé qui vient juste de sauver in extremis leurs sièges-rochers (ceux auxquels on s’accrochent).
Et donc aujourd’hui, les infirmières et les infirmiers sont majoritairement non-inscrits, ce qui justifierait l’inscription automatique, autrement dit l’adhésion contre le gré des professionnels. Mais, peut-on penser que toutes ces personnes feront allégeance et confiance à ces élus (pitoyables élections à l’envers…) pour donner sur un plateau tous les renseignements indispensables et leur extrait de casier judiciaire notamment ?
Alors, code de déontologie, inscription automatique, les infirmières et infirmiers vont-ils se retrouver dans la nasse ? Vont-ils se laisser faire au point d’accepter la soumission à une organisation qu’ils rejettent ? Vont-ils financer de leurs deniers la structure (et ses dettes) qui va supprimer leurs libertés d’expression et de pensées ? L’avenir proche va être déterminant !
Il y en a encore qui en veulent ?
On voudrait nous faire croire (quand je dis « on », je parle de la poignée de Députés et de la Ministre, qui ont ressuscité l’ordre préalablement supprimé quelques mois plus tôt par des Députés, rebaptisés « pieds nickelés » pour l’occasion par le secrétaire général de l’oni, jamais avare d’un bon mot ou d’une pertinente citation) que cet ordre, donc, était indispensable à la profession infirmière en ce qui concerne, prioritairement, l’éthique et la déontologie ; mais alors, que dire de ces menaces contre un infirmier, venues d’un avocat qui utilise un courrier privé dont il n’est pas le destinataire, pour que ce premier se dédise en faisant un démenti de ses propres idées et opinions ?
Car on constate que pour exister, les dirigeants ordinaux, entre deux réunions dans les palais feutrés de la République où ils sont aimablement hébergés, faute d’avoir les ressources suffisantes pour s’offrir des locaux dignes de ce qu’ils voudraient prétendre être, sont à l’affût du moindre fait-divers concernant la profession pour donner un avis suintant la propagande, avis dont ils sont les seuls dépositaires et qui n’engage, heureusement pas, tous les infirmiers ; et bien entendu, tout cela ne fait pas long feu, l’objectif étant de se montrer et de prouver qu’on existe.
Car qu’en est-il aujourd’hui, par exemple des soins palliatifs ou de la fin de vie ? Certes, un célèbre cumulard s’offusque de l’absence des infirmiers dans le Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie nouvellement créé, mais pouvait-il en être autrement ? En tout cas cela montre bien le peu d’impact que peut avoir cet oni sur la politique de santé.
Le plus important pour l’ordre aujourd’hui, c’est de tenter de montrer un nouveau visage, plus compréhensif, plus humain, plus serviable et loin des démons du passé : rappelons toutefois que le président actuel n’est autre qu’un des vice-présidents qui ont œuvré à la fin des années 2000 et au début des années 2010 aux côtés de Madame Le Bœuf, triomphalement élue présidente début 2009 ; il a donc forcément approuvé la politique de grands travaux de l’époque où on ne regardait pas trop à la dépense pour un résultat nul au profit de la profession. Le problème est qu’à ce jour, il est demandé aux inscrits (et parfois de façon plus qu’insistante…) de régler l’ardoise de ces visionnaires prophétiques de la profession, et de tenter de boucher le trou budgétaire malgré les allégations optimistes d’un grand argentier toujours prêt à nous faire prendre nos vessies pour des lanternes.
Beaucoup n’ont toujours pas compris le pourquoi de la création de cet ordre.
Certes, un pseudo sondage effectué parmi des aficionados ordinaux a déterminé en 2008 que 92 % des infirmiers désiraient un ordre ; cherchez l’erreur !
Il paraitrait même qu’un grand nombre de pays se sont dotés d’un ordre infirmier et que ça fonctionnerait de manière idyllique : ah bon ?
Celles et ceux qui ont testé les chambres mortifères ou bien qui ne peuvent plus exercer ne doivent pas être du même avis…
Et l’on n’entend guère les habitués pro-ordre sur les différents forums, eux d’habitude si prompts à dénigrer les personnes plutôt qu’à avancer des arguments qui pourraient nous faire rêver. Et que dire des scribes officiels ordinaux, hier « Charlie », tout en demandant la dissolution d’un syndicat opposant, et aujourd’hui applaudissant le projet de loi santé qui vient juste de sauver in extremis leurs sièges-rochers (ceux auxquels on s’accrochent).
Et donc aujourd’hui, les infirmières et les infirmiers sont majoritairement non-inscrits, ce qui justifierait l’inscription automatique, autrement dit l’adhésion contre le gré des professionnels. Mais, peut-on penser que toutes ces personnes feront allégeance et confiance à ces élus (pitoyables élections à l’envers…) pour donner sur un plateau tous les renseignements indispensables et leur extrait de casier judiciaire notamment ?
Alors, code de déontologie, inscription automatique, les infirmières et infirmiers vont-ils se retrouver dans la nasse ? Vont-ils se laisser faire au point d’accepter la soumission à une organisation qu’ils rejettent ? Vont-ils financer de leurs deniers la structure (et ses dettes) qui va supprimer leurs libertés d’expression et de pensées ? L’avenir proche va être déterminant !
Il y en a encore qui en veulent ?