j'ai des doutes sur ma capacité /envie de devenir IDE
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Re: j'ai des doutes sur ma capacité /envie de devenir IDE
Le "je ne suis pas folle" me surprend aussi un peu..... EN 2.6S2 on fait pourtant la dépression et autres psychopathologies, tu as validé cette UE, il me semblait qu'après avoir reçu cet enseignement on avait moins d'idées reçues..... (les personnes en dépression ne sont pas folles. D'ailleurs qui est "fou"?).
Ce qui m'a aussi sauté aux yeux dans ton message c'est "infirmière est un joli métier" et "je pense que c'est une vocation". Non ce n'est pas un joli métier et non ce n'est pas une vocation, c'est peut-être de là que vient ton problème à avancer dans la formation (c'est souvent en 2ème année qu'on réalise la réalité des choses, d'où les abandons massifs à cette période charnière)....
Ce qui m'a aussi sauté aux yeux dans ton message c'est "infirmière est un joli métier" et "je pense que c'est une vocation". Non ce n'est pas un joli métier et non ce n'est pas une vocation, c'est peut-être de là que vient ton problème à avancer dans la formation (c'est souvent en 2ème année qu'on réalise la réalité des choses, d'où les abandons massifs à cette période charnière)....
Infirmière DE 2016 En EHPAD
Aide-Soignante DE 2004 En EHPAD
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Re: j'ai des doutes sur ma capacité /envie de devenir IDE
tout à fait d'accord avec toi !!Lenalan a écrit :Le "je ne suis pas folle" me surprend aussi un peu..... EN 2.6S2 on fait pourtant la dépression et autres psychopathologies, tu as validé cette UE, il me semblait qu'après avoir reçu cet enseignement on avait moins d'idées reçues..... (les personnes en dépression ne sont pas folles. D'ailleurs qui est "fou"?).
Ce qui m'a aussi sauté aux yeux dans ton message c'est "infirmière est un joli métier" et "je pense que c'est une vocation". Non ce n'est pas un joli métier et non ce n'est pas une vocation, c'est peut-être de là que vient ton problème à avancer dans la formation (c'est souvent en 2ème année qu'on réalise la réalité des choses, d'où les abandons massifs à cette période charnière)....
Les batailles de la vie ne sont pas gagnées par les plus forts ni par les plus rapides, mais par ceux qui n’abandonnent jamais
IDE depuis 07/2018 en hématologie stérile
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Re: j'ai des doutes sur ma capacité /envie de devenir IDE
Une fois de plus je suis à 100 % d'accord avec toi Lenalan (et tu sais toujours faire passer le message de façon constructive et argumentéeLenalan a écrit :Le "je ne suis pas folle" me surprend aussi un peu..... EN 2.6S2 on fait pourtant la dépression et autres psychopathologies, tu as validé cette UE, il me semblait qu'après avoir reçu cet enseignement on avait moins d'idées reçues..... (les personnes en dépression ne sont pas folles. D'ailleurs qui est "fou"?).
Ce qui m'a aussi sauté aux yeux dans ton message c'est "infirmière est un joli métier" et "je pense que c'est une vocation". Non ce n'est pas un joli métier et non ce n'est pas une vocation, c'est peut-être de là que vient ton problème à avancer dans la formation (c'est souvent en 2ème année qu'on réalise la réalité des choses, d'où les abandons massifs à cette période charnière)....

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Re: j'ai des doutes sur ma capacité /envie de devenir IDE
Bonjour Anna* ! 
Personnellement j'ai eu les même sentiments en début de deuxième année. J'allais en cours sans envie, et là, est arrivé le moment du stage de S3... Déjà qu'on m'avait bien remonté la tête avec ce genre de phrases : "Tu verras, c'est un stage de merde, je me suis fait descendre là haut, tu vas en chier comme jamais." Etc. Déjà que j'étais pas au top de la forme, mais en arrivant en stage ça a été la cata. J'ai été super mal accueillie, et trop rapidement livrée à moi-même. Pour un premier stage en milieu hospitalier, j'ai été servie...
Du coup, comme toi, au bout de 3 jours de stage, je me suis mis en arrêt jusqu'au lundi suivant. Et ça a été ça chaque semaine : chaque semaine j'étais en arrêt pour syndrome anxio-dépressif. Dis toi, j'ai essayé de tenir le coup, histoire de ne pas dépasser les 2 semaines maximum d'absence, me dire que ce n'est qu'un stage de merde, que ça allait passer. Mais voilà, je n'y suis pas arrivée... J'ai fais seulement 5 semaines sur les 10 et j'ai été obligée de consulter un psychiatre... Je voulais arrêter ma formation en janvier mais j'ai attendu mon prochain stage afin d'être fixée.
Mon stage de S4 s'est du coup merveilleusement bien passé. J'étais reboostée et prête pour le stage de rattrapage.
Mais au moment d'y arriver, je n'ai même pas réussi à passer le pas de la porte car il était dans la même structure que le stage de S3. J'y repensais tellement, j'avais peur, et j'y pense encore aujourd'hui...
Du coup, j'ai préféré arrêter ma formation en juillet, afin de me laisser souffler un bon coup pendant quelques mois et prendre du recul. Aujourd'hui, je me sens prête à reprendre la formation là où elle s'est arrêtée car le métier d'AS ne me convient pas. Les soins infirmiers me manquent.
Il n'y a que toi qui puisse savoir ce qui est bon pour toi. Réfléchis bien, prend le choix qui te semble être le plus bénéfique.
Bon courage pour la suite, et désolée pour le roman !!!

Personnellement j'ai eu les même sentiments en début de deuxième année. J'allais en cours sans envie, et là, est arrivé le moment du stage de S3... Déjà qu'on m'avait bien remonté la tête avec ce genre de phrases : "Tu verras, c'est un stage de merde, je me suis fait descendre là haut, tu vas en chier comme jamais." Etc. Déjà que j'étais pas au top de la forme, mais en arrivant en stage ça a été la cata. J'ai été super mal accueillie, et trop rapidement livrée à moi-même. Pour un premier stage en milieu hospitalier, j'ai été servie...
Du coup, comme toi, au bout de 3 jours de stage, je me suis mis en arrêt jusqu'au lundi suivant. Et ça a été ça chaque semaine : chaque semaine j'étais en arrêt pour syndrome anxio-dépressif. Dis toi, j'ai essayé de tenir le coup, histoire de ne pas dépasser les 2 semaines maximum d'absence, me dire que ce n'est qu'un stage de merde, que ça allait passer. Mais voilà, je n'y suis pas arrivée... J'ai fais seulement 5 semaines sur les 10 et j'ai été obligée de consulter un psychiatre... Je voulais arrêter ma formation en janvier mais j'ai attendu mon prochain stage afin d'être fixée.
Mon stage de S4 s'est du coup merveilleusement bien passé. J'étais reboostée et prête pour le stage de rattrapage.
Mais au moment d'y arriver, je n'ai même pas réussi à passer le pas de la porte car il était dans la même structure que le stage de S3. J'y repensais tellement, j'avais peur, et j'y pense encore aujourd'hui...
Du coup, j'ai préféré arrêter ma formation en juillet, afin de me laisser souffler un bon coup pendant quelques mois et prendre du recul. Aujourd'hui, je me sens prête à reprendre la formation là où elle s'est arrêtée car le métier d'AS ne me convient pas. Les soins infirmiers me manquent.
Il n'y a que toi qui puisse savoir ce qui est bon pour toi. Réfléchis bien, prend le choix qui te semble être le plus bénéfique.
Bon courage pour la suite, et désolée pour le roman !!!

Infirmière DE décembre 2017, en chirurgie
Re: j'ai des doutes sur ma capacité /envie de devenir IDE
Bonjour à toutes et à tous,
Je suis actuellement redoublante en S2, ma situation est la suivante :
Tous mes stages de première année se sont passés exclusivement aux côtés des aides-soignantes, certes c'est la base du métier infirmier mais j'ai pris bcp de retard et ma confiance en moi en a pris un sacré coup. Mon stage de remédiation s'est passé en cardiologie ce fut donc mon premier vrai contact avec le métier en lui même. Néanmoins je suis anxieuse, je ne suis pas du tout à l'aise avec les soins techniques, je n'ai jamais posé de perf en service et je viens à l'instant de rater le partiel de la 4.4 pour la 3ème fois. J'ai toujours peur d'aller en stage, je veux faire ce métier mais je perd complétement mes moyens devant les IDE, je deviens bonne à rien et j'enchaine les erreurs. J'angoisse pour la suite j'ai peur d'être dangereuse pour mes patients et de tout simplement être une mauvais infirmière.
Je suis actuellement redoublante en S2, ma situation est la suivante :
Tous mes stages de première année se sont passés exclusivement aux côtés des aides-soignantes, certes c'est la base du métier infirmier mais j'ai pris bcp de retard et ma confiance en moi en a pris un sacré coup. Mon stage de remédiation s'est passé en cardiologie ce fut donc mon premier vrai contact avec le métier en lui même. Néanmoins je suis anxieuse, je ne suis pas du tout à l'aise avec les soins techniques, je n'ai jamais posé de perf en service et je viens à l'instant de rater le partiel de la 4.4 pour la 3ème fois. J'ai toujours peur d'aller en stage, je veux faire ce métier mais je perd complétement mes moyens devant les IDE, je deviens bonne à rien et j'enchaine les erreurs. J'angoisse pour la suite j'ai peur d'être dangereuse pour mes patients et de tout simplement être une mauvais infirmière.
Re: j'ai des doutes sur ma capacité /envie de devenir IDE
Excellente analyse, Lenalan...Lenalan a écrit :Le "je ne suis pas folle" me surprend aussi un peu..... EN 2.6S2 on fait pourtant la dépression et autres psychopathologies, tu as validé cette UE, il me semblait qu'après avoir reçu cet enseignement on avait moins d'idées reçues..... (les personnes en dépression ne sont pas folles. D'ailleurs qui est "fou"?).
Ce qui m'a aussi sauté aux yeux dans ton message c'est "infirmière est un joli métier" et "je pense que c'est une vocation". Non ce n'est pas un joli métier et non ce n'est pas une vocation, c'est peut-être de là que vient ton problème à avancer dans la formation (c'est souvent en 2ème année qu'on réalise la réalité des choses, d'où les abandons massifs à cette période charnière)....
C'est justement les deux points qui m'avaient interpellée.
"Il suffit de nous regarder pour voir comment une forme de vie intelligente peut se développer d'une manière que nous n'aimerions pas rencontrer."
Stephen HAWKING
Stephen HAWKING
Re: j'ai des doutes sur ma capacité /envie de devenir IDE
Qu'est-ce qui n'a pas été pour ta 4.4? Problème d'hygiène, de dextérité, d'organisation?julou26 a écrit :Bonjour à toutes et à tous,
Je suis actuellement redoublante en S2, ma situation est la suivante :
Tous mes stages de première année se sont passés exclusivement aux côtés des aides-soignantes, certes c'est la base du métier infirmier mais j'ai pris bcp de retard et ma confiance en moi en a pris un sacré coup. Mon stage de remédiation s'est passé en cardiologie ce fut donc mon premier vrai contact avec le métier en lui même. Néanmoins je suis anxieuse, je ne suis pas du tout à l'aise avec les soins techniques, je n'ai jamais posé de perf en service et je viens à l'instant de rater le partiel de la 4.4 pour la 3ème fois. J'ai toujours peur d'aller en stage, je veux faire ce métier mais je perd complétement mes moyens devant les IDE, je deviens bonne à rien et j'enchaine les erreurs. J'angoisse pour la suite j'ai peur d'être dangereuse pour mes patients et de tout simplement être une mauvais infirmière.
Les 4.4 en situation simulée sont anxiogènes, hier j'ai passé la CIP du S5, j'étais tremblante comme une feuille alors que c'est un geste que je maîtrise et que j'ai validé mainte fois en stage (je l'ai validé mais j'ai fait pas mal d'erreurs, que j'ai heureusement rectifiées donc c'est passé).... C'est pas les épreuves les plus faciles (mais la plus dure ça reste la transfusion en S4, je dis pas ça pour te faire peur mais sache-le).
Pour les stages, dis-toi que personne ne sait faire les soins techniques en arrivant en formation et il n'est pas rare de n'en avoir fait aucun en début de 2ème année. Et ça continue en 3ème année, il y a des choses que je fais pour la 1ère fois, pourtant je suis en fin de stage S5, à 7 mois du DE. J'ai aussi l'impression que l'infirmière me juge et j'ai honte (tu as honte en 1ère année, imagine quand ça nous arrive en 3ème

Il y a plein de gestes techniques comme ça dans lesquels je me trouvais nulle en début de stage (parce que j'avais jamais fait avant), mais que je multiplie, au bout d'un moment ça devient limpide et efficace (je peux prendre l'exemple de la CIP, je n'en avais jamais piqué il y a 2 mois, je le maîtrise aujourd'hui, même si je suis un peu désorganisée et lente, mais ça vient doucement).
Aller en stage est une appréhension pour beaucoup de monde, tu n'es pas seule, j'ai envie de dire que ceux qui n'ont aucune appréhension doivent se poser quelques questions.... Ou alors tant mieux pour eux s'ils savent tout faire tout de suite mais à mon avis c'est pas la majorité!
Moi je pars du principe que de ne pas savoir faire n'est pas un problème et c'est même normal, il faut pratiquer le plus possible et ne pas se faire décontenancer par les erreurs que tu peux faire (ça ne sera pas dommageable pour le patient, puisque l'IDE t'encadre et reprend la main si besoin, elle te te laissera pas aller au bout de ton erreur). Et les erreurs sont formatrices, quand je pense à celles que je pouvais faire en 1ère ou même en 2ème année je me dis que j'ai fait du chemin


Après dis-toi aussi que la technique n'est jamais le plus compliqué à apprendre, ça vient en pratiquant. C'est vraiment la prise en charge globale du patient, faire les liens et gérer tous les à côté qui est le plus compliqué, et l'accumulation des patients à prendre en charge, penser à tout, ne louper aucun examen ni aucune info.....
Je ne sais pas comment on t'organise ton stage à ton niveau, si on t'a donné des patients à t'occuper, mais vraiment prends les choses progressivement sans te stresser, tu n'es qu'en début de formation.
Après évidemment je ne sais pas pourquoi tu as redoublé, c'est vraiment à cause des stages ou aussi un problème en théorie?
Infirmière DE 2016 En EHPAD
Aide-Soignante DE 2004 En EHPAD
Aide-Soignante DE 2004 En EHPAD
Re: j'ai des doutes sur ma capacité /envie de devenir IDE
Bonjour tout le monde,
Je suis infirmière depuis maintenant 5 ans 1/2 mais de lire vos doutes me ramènent à mes propres années d'IFSI...
Ce ne sont pas des études faciles...Loin de là et il est normal de passer par des périodes de doutes. Qui plus est, en fonction des stages que l'on fait, on peut perdre totalement confiance en soi (cela m'est arrivé plus d'une fois...). Il y a des soignants qui semblent avoir un malin plaisir à "démolir" les ESI et qui ont probablement oublié qu'elles aussi, elles sont passées par là et qu'elle ne possédaient pas la science infuse dès leurs premiers pas à l'IFSI...
Chaque infirmière a son talon d'Achille, on a beau nous rabâcher que nous sommes polyvalente moi je soutiens que NON ! Nous ne le sommes pas ! Cela dépend des stages qu'on a fait durant la formation et du service dans lequel on travaille par la suite. Aucune IDE ne sait faire TOUS les soins ! Et le fait de travailler en équipe est notre force à l'hôpital car nous pouvons demander conseil à nos collègues (qui en général sont ravies de transmettre leur savoir).
Pour exemple j'ai posé ma première sonde urinaire à un homme à mon premier poste ! Ben j'étais pas fière mais je connaissais la théorie.
Ayant travaillé en Onco-Hémato, je suis devenue une "pro" des CIP et des transfusions ; mes collègues en cardio où je suis actuellement me demandent souvent conseil sur ces soins.
Par contre, je ne suis toujours pas à l'aise avec les soins liés à l'intubation et je n'hésite pas à le faire savoir car je ne veux pas me sentir en difficulté.
Ce n'est pas pour autant que cela fait de nous de mauvaises infirmières et encore moi de vous de mauvaises étudiantes !
Nous ne faisons pas un métier facile, mais je pense que se remettre en question est une force car cela prouve que nous voulons faire au mieux et ne pas rester sur nos acquis (il n'y a rien qui m'énerve plus qu'un excès de confiance de la part de collègues ou d'étudiants, et alors j'essaye gentiment de leur faire comprendre que cela peut être dangereux pour eux et pour le patient).
Par contre je pense pouvoir dire que c'est un beau métier pour tout ce qu'il apporte au quotidien. On en bave, certes, mais je me sens heureuse quand je rentre chez moi et que je repense à mon patient qui m'a serré la main en me disant : "je suis content de vous voir" ou encore à cette femme qui m'a prise dans ses bras alors que son mari était en fin de vie et qui m'a glissé à l'oreille un poignant "merci". Pour toutes ces petites choses, je me dis que je suis contente d'être infirmière (mais cela ne peut pas toujours suffire malheureusement quand je vois nos conditions de travail et la violence qu'on peut trouver maintenant dans les services...).
Il faut s'accrocher mais aussi savoir prendre du recul sur ce que l'on est et sur ce que l'on veut devenir... Et surtout, savoir si on aime ce qu'on fait !
Je suis infirmière depuis maintenant 5 ans 1/2 mais de lire vos doutes me ramènent à mes propres années d'IFSI...
Ce ne sont pas des études faciles...Loin de là et il est normal de passer par des périodes de doutes. Qui plus est, en fonction des stages que l'on fait, on peut perdre totalement confiance en soi (cela m'est arrivé plus d'une fois...). Il y a des soignants qui semblent avoir un malin plaisir à "démolir" les ESI et qui ont probablement oublié qu'elles aussi, elles sont passées par là et qu'elle ne possédaient pas la science infuse dès leurs premiers pas à l'IFSI...
Chaque infirmière a son talon d'Achille, on a beau nous rabâcher que nous sommes polyvalente moi je soutiens que NON ! Nous ne le sommes pas ! Cela dépend des stages qu'on a fait durant la formation et du service dans lequel on travaille par la suite. Aucune IDE ne sait faire TOUS les soins ! Et le fait de travailler en équipe est notre force à l'hôpital car nous pouvons demander conseil à nos collègues (qui en général sont ravies de transmettre leur savoir).
Pour exemple j'ai posé ma première sonde urinaire à un homme à mon premier poste ! Ben j'étais pas fière mais je connaissais la théorie.
Ayant travaillé en Onco-Hémato, je suis devenue une "pro" des CIP et des transfusions ; mes collègues en cardio où je suis actuellement me demandent souvent conseil sur ces soins.
Par contre, je ne suis toujours pas à l'aise avec les soins liés à l'intubation et je n'hésite pas à le faire savoir car je ne veux pas me sentir en difficulté.
Ce n'est pas pour autant que cela fait de nous de mauvaises infirmières et encore moi de vous de mauvaises étudiantes !
Nous ne faisons pas un métier facile, mais je pense que se remettre en question est une force car cela prouve que nous voulons faire au mieux et ne pas rester sur nos acquis (il n'y a rien qui m'énerve plus qu'un excès de confiance de la part de collègues ou d'étudiants, et alors j'essaye gentiment de leur faire comprendre que cela peut être dangereux pour eux et pour le patient).
Par contre je pense pouvoir dire que c'est un beau métier pour tout ce qu'il apporte au quotidien. On en bave, certes, mais je me sens heureuse quand je rentre chez moi et que je repense à mon patient qui m'a serré la main en me disant : "je suis content de vous voir" ou encore à cette femme qui m'a prise dans ses bras alors que son mari était en fin de vie et qui m'a glissé à l'oreille un poignant "merci". Pour toutes ces petites choses, je me dis que je suis contente d'être infirmière (mais cela ne peut pas toujours suffire malheureusement quand je vois nos conditions de travail et la violence qu'on peut trouver maintenant dans les services...).
Il faut s'accrocher mais aussi savoir prendre du recul sur ce que l'on est et sur ce que l'on veut devenir... Et surtout, savoir si on aime ce qu'on fait !
Infirmière, millésime 2010
A sauté par dessus la grosse flaque nommée Atlantique pour exercer au Québec depuis février 2016 !
A sauté par dessus la grosse flaque nommée Atlantique pour exercer au Québec depuis février 2016 !
Re: j'ai des doutes sur ma capacité /envie de devenir IDE
Bonjour,
en lisant vos messages, cela m'a donné envie de vous raconter un peu mon parcours, j'ai eu mon concours en juin 2014, heureuse et fière comme tout j'ai commencé la formation en septembre 2014, à 19ans, mon année s'est très bien déroulée, les stages comme les cours (bonnes notes...), bonne ambiance, tout allait bien! Mon papa est tombé gravement malade en mars 2015 d'un cancer, avec les cours, "j'arrivais" à penser à sa maladie sans trop y penser... J'ai validée ma première année sans soucis mais voilà que l'été je n'étais pas réjouie de retourner à l'école en septembre (angoisse...), en plus de ça mon papa allait très mal durant juillet et aout, j'ai fait beaucoup d'aller-retour dans les hôpitaux... J'ai fais ma rentrée début septembre, nous sommes partis en stage 2 semaines après et là....catastrophe, je n'arrivais pas à faire la part des choses, je prenais tout à cœur, je n’arrêtais pas de pleurer en rentrant chez moi, jusqu'à ne plus avoir faim, insomnies,...j'ai donc pris RDV avec mes formatrices, j'ai parlé avec des amis qui sont dans le milieu, ma famille...et là j'ai pris la décision de faire un report de formation, j'avais l'impression de devenir dépressive. Du jour où j'ai fais mon report (papiers, annonce...) je me suis senti soulagée, pour moi c'était un poids en moins. Aujourd'hui je me sens mieux, j'ai fais des stages d'immersion professionnelle(dans différents milieux) pour essayer de trouvé autre chose à me plaire rapidement, pour ne pas perdre le fil et une année complète. Je vais débuter une formation de secrétaire médicale en janvier, je serais moins confronté à la douleur, souffrance......des personnes et pour moi c'est important surtout avec la période difficile que j'ai vécue moi et ma famille.
Ma grosse sensibilité m'a fait défaut, de plus j'avais peur de faire des bêtises (responsabilités de l'ide...). Pour moi ce n'est pas un échec, j'ai 3 ans pour reprendre en 2eme année ou 5ans pour recommencer à zéro (sans repasser le concours) c'est une chance. Je ne dis pas "PLUS JAMAIS", en effet, peut être que certaines périodes sont plus difficile à vivre que d'autres et nous influencent dans certains choix...
N'hésitez pas à me donner vos avis.
Merci d'avance!
en lisant vos messages, cela m'a donné envie de vous raconter un peu mon parcours, j'ai eu mon concours en juin 2014, heureuse et fière comme tout j'ai commencé la formation en septembre 2014, à 19ans, mon année s'est très bien déroulée, les stages comme les cours (bonnes notes...), bonne ambiance, tout allait bien! Mon papa est tombé gravement malade en mars 2015 d'un cancer, avec les cours, "j'arrivais" à penser à sa maladie sans trop y penser... J'ai validée ma première année sans soucis mais voilà que l'été je n'étais pas réjouie de retourner à l'école en septembre (angoisse...), en plus de ça mon papa allait très mal durant juillet et aout, j'ai fait beaucoup d'aller-retour dans les hôpitaux... J'ai fais ma rentrée début septembre, nous sommes partis en stage 2 semaines après et là....catastrophe, je n'arrivais pas à faire la part des choses, je prenais tout à cœur, je n’arrêtais pas de pleurer en rentrant chez moi, jusqu'à ne plus avoir faim, insomnies,...j'ai donc pris RDV avec mes formatrices, j'ai parlé avec des amis qui sont dans le milieu, ma famille...et là j'ai pris la décision de faire un report de formation, j'avais l'impression de devenir dépressive. Du jour où j'ai fais mon report (papiers, annonce...) je me suis senti soulagée, pour moi c'était un poids en moins. Aujourd'hui je me sens mieux, j'ai fais des stages d'immersion professionnelle(dans différents milieux) pour essayer de trouvé autre chose à me plaire rapidement, pour ne pas perdre le fil et une année complète. Je vais débuter une formation de secrétaire médicale en janvier, je serais moins confronté à la douleur, souffrance......des personnes et pour moi c'est important surtout avec la période difficile que j'ai vécue moi et ma famille.
Ma grosse sensibilité m'a fait défaut, de plus j'avais peur de faire des bêtises (responsabilités de l'ide...). Pour moi ce n'est pas un échec, j'ai 3 ans pour reprendre en 2eme année ou 5ans pour recommencer à zéro (sans repasser le concours) c'est une chance. Je ne dis pas "PLUS JAMAIS", en effet, peut être que certaines périodes sont plus difficile à vivre que d'autres et nous influencent dans certains choix...
N'hésitez pas à me donner vos avis.
Merci d'avance!

Re: j'ai des doutes sur ma capacité /envie de devenir IDE
bonjour la-la 
je pense que tu as pris une bonne décision, vu ce que tu vis en ce moment
je pense que la maladie de ton père n'y est pas étrangère , et c'est humain
en prenant du recul, tu as au moins la possibilité de revenir
as-tu demandé l'équivalence aide soignante?
je ne sais pas ce que tu feras après, mais de nos jours, un diplôme n'est pas du luxe, car, tu as passé ton concours, et tu as visiblement aimé ton année d'ESI, jusqu'à ce que ton vécu te "claque" en pleine face
donc, je pense que tu es faite pour cela, mais peut être en prenant du recul
et, comme tu dis, ce n'est pas un échec
profite de ce temps pour recharger tes batteries,
tiens nous au courant

je pense que tu as pris une bonne décision, vu ce que tu vis en ce moment
je pense que la maladie de ton père n'y est pas étrangère , et c'est humain

en prenant du recul, tu as au moins la possibilité de revenir
as-tu demandé l'équivalence aide soignante?
je ne sais pas ce que tu feras après, mais de nos jours, un diplôme n'est pas du luxe, car, tu as passé ton concours, et tu as visiblement aimé ton année d'ESI, jusqu'à ce que ton vécu te "claque" en pleine face
donc, je pense que tu es faite pour cela, mais peut être en prenant du recul
et, comme tu dis, ce n'est pas un échec
profite de ce temps pour recharger tes batteries,
tiens nous au courant

Re: j'ai des doutes sur ma capacité /envie de devenir IDE
Merci pour votre réponse rapide!
Oui j'ai l'équivalent du diplôme d'AS mais je ne suis pas prête à travailler en tant qu'AS c'est pour cela que je vais faire cette formation rapide.
Peut être qu'avec le temps...je me dirais "finalement c'était IDE"
Oui j'ai l'équivalent du diplôme d'AS mais je ne suis pas prête à travailler en tant qu'AS c'est pour cela que je vais faire cette formation rapide.
Peut être qu'avec le temps...je me dirais "finalement c'était IDE"
Re: j'ai des doutes sur ma capacité /envie de devenir IDE
au moins, tu as réagi vite, sans laisser pourrir la situation
et tu auras d'autres bases en faisant cette formation
et, qui sait, tu reviendras ou non, mais avec ce que tu as acquis durant cette année cependant
et tu auras d'autres bases en faisant cette formation
et, qui sait, tu reviendras ou non, mais avec ce que tu as acquis durant cette année cependant

Re: j'ai des doutes sur ma capacité /envie de devenir IDE
Bonjour,
J’écris car j'ai vraiment besoin d'aide ... Je suis au bout du rouleau.
Je suis en 3e année et jusqu'ici tout c'est très bien passé pour ne pas dire parfaitement. En cours j'en chie comme tout le monde mais au final j'ai toujours eu des notes très corrects, et en stage j'ai toujours eu des bons rapports dont les 2 derniers sur lesquels il est écrit noir sur blanc que j'avais un bon niveau pour une deuxième année, un excellent relationnel, qu'on avait envie de travailler avec moi et que j'avais compris le cœur de métier... Bref peut être que j'étais trop confiante...
Le drame s'est produit lors du stage que je suis entrain de finir quand même (car je n'aime pas abandonner). C'est un stage en chirurgie pédiatrique. (Je précise que je n'ai pas d'enfant et que je n'ai aucune connaissance des bébés... Les bébés ça me fait même un peu peur honnêtement... Peur de les porter, de leur faire mal....). J'ai commencé mon stage en chirurgie conventionnelle auprès des 0/3 ans et mes difficultés se sont faites ressentir immédiatement. De plus, je n'avais jamais été en service donc j’étais doublement perdue au départ. Rapidement personne ne voulait se mettre avec moi, l’infirmière avec qui je devais tourner m'a dit que mon niveau était trop faible avec les bébés et qu'il fallait que je passe du temps avec les auxiliaires, et j'ai entendu les dites auxiliaires se dire "c'est pas a nous de nous farder les étudiants infirmiers qui ne s'en sortent pas !". Du coup personne ne s'occupait vraiment de moi, j'ai vite pris du retard et j'ai été très larguée. Je n'avais aucune autonomie avec les bébés et en plus on ne m'avait rien expliqué, rien montré, j'essayais de grappiller une information parci parlà mais c’était trop difficile. J'ai fini par en ai parlé avec l’infirmière qui normalement devait s'occuper de moi et elle m'a répondu que "ça faisait chier de se taper un boulet"..... Je ne me suis pas démontée et lui ai répondu a mon tour que je ne me sentais pas à l'aise du tout mais que je voulais vraiment progresser.
Malheureusement rien n'a vraiment changé et pire je sentais l'agacement de l'infirmière et j'ai commencé à m'en prendre plein la poire tous les jours et parfois pour des raisons vraiment infondées et absurdes...
J'ai commencé à mal dormir à appréhender mes journées. Puis un lundi matin, je suis arrivée et l’infirmière m'a dit "ça n'est plus possible!!" et elle a appelé la tutrice je pense dans le but aussi que je me fasse "recadrer". Mais la tutrice a plutôt pris ma défense et m'a changée d'équipe .Mais par la suite le problème est venu de moi (pour en avoir longuement parlé avec mes profs de l'école) je crois que j'ai vraiment été traumatisée par mon début de stage, j'avais vraiment peur de faire les choses et qu'on me reprenne. Du coup, je n'osais pas faire les choses et je n’étais pas "active" comme d'habitude en stage. Puis j'ai fait des conneries... Lors du passage de la tutrice pour m'évaluer de manière "surprise" j'ai perdu complètement mes moyens, j'ai ma jauge de stress qui a explosée et j'ai fait n'importe quoi ... Rien de gravissime non plus mais n'importe quoi (du genre repasser avec ma compresse là où j’étais déjà passée ... Je sais très bien que ça ne se fait pas... d'ailleurs je pense ne jamais l'avoir fait auparavant ... Bref). Puis, j'ai bien compris que mon stage etait irrecuperable, et j'ai commencé à déprimer fortement. A pleurer chez moi, ne plus aller au sport, me reveiller à 3h du matin et cogiter jusqu'a 5h, je m'en voulais tellement de ne pas pouvoir reprendre le dessus et montrer ce dont j'etais capable.... Bref j'ai commencé a aller un peu mal mais je ne voulais pas arreter ce stage, je voulais essayé de reprendre le dessus. Mais je crois que j’étais exténuée, a bout de force et de ressources et que d'avoir passé un mois à m'en prendre plein la gueule tous les jours m'avait vraiment tuée. Et hier, j'ai voulu parler à coeur ouvert avec une infirmière. Je lui ai dit que ca avait vraiment été dur pour moi, et elle m'a dit que franchement elle avait beaucoup de mal à m'imaginer en tant qu’infirmière dans le futur, et qu'en plus j’étais beaucoup trop lente techniquement .......Sur la technique je veux bien l'entendre je n'ai pas eu beaucoup de stage formateur hors mis les urgences où j'ai surtout posé des kt et des perf ( j'ai fait ephad, ssiad, les urgences et psychiatrie). Mais je trouve cela tres dure quand même de me dire les choses de cette facon...
Bref alors que tout s'etait toujours bien passé, ce stage m'a explosée, j'ai perdu toute confiance en moi. On m'a quasiment dit que je n’étais pas faite pour ce metier. Si on me disait que ce que je faisais été très moyen, je comprendrais mais là je suis passée de stages où je sentais qu'on était super content de moi, à la nullité la plus totale. Je me fais evaluée demain je sais que ca va étre horrible.
J'ai peur pour mon prochain stage. Que c'est il passé?? Dois je tout remettre en cause ? Pensez vous que les personnes qui m'ont évaluée précédemment aient pu se tromper sur mon compte? Est ce possible que je ne sois vraiment pas faite pour être infirmière?
Est ce que certain(es) d'entre vous sont inquiets quant a leur niveau technique en 3e année ? J'ai tellement peu pratiqué
Sur le coté plus rationnel, je crois que ce stage m'a posé problème d'une part a cause de la spécificité de la pédiatrie mais aussi car les filles de l’équipe ont l'habitude de tout faire à plusieurs, ex: le retour de bloc elles y vont souvent à 3 ...Et on nous laisse presque jamais faire les choses de A à Z. Qu'on me surveille pourquoi pas, mais de faire les choses a moitié me perturbe vraiment, j'ai besoin d'avoir un minimum ma propre organisation. Avez vous des conseils par rapport à cela? Qu'on se partage les taches je trouve ça normal, mais de devoir faire la même chose à plusieurs je ne sais pas faire et je ne sais pas comment faire un effort la dessus.
Merci pour vos avis
J’écris car j'ai vraiment besoin d'aide ... Je suis au bout du rouleau.
Je suis en 3e année et jusqu'ici tout c'est très bien passé pour ne pas dire parfaitement. En cours j'en chie comme tout le monde mais au final j'ai toujours eu des notes très corrects, et en stage j'ai toujours eu des bons rapports dont les 2 derniers sur lesquels il est écrit noir sur blanc que j'avais un bon niveau pour une deuxième année, un excellent relationnel, qu'on avait envie de travailler avec moi et que j'avais compris le cœur de métier... Bref peut être que j'étais trop confiante...
Le drame s'est produit lors du stage que je suis entrain de finir quand même (car je n'aime pas abandonner). C'est un stage en chirurgie pédiatrique. (Je précise que je n'ai pas d'enfant et que je n'ai aucune connaissance des bébés... Les bébés ça me fait même un peu peur honnêtement... Peur de les porter, de leur faire mal....). J'ai commencé mon stage en chirurgie conventionnelle auprès des 0/3 ans et mes difficultés se sont faites ressentir immédiatement. De plus, je n'avais jamais été en service donc j’étais doublement perdue au départ. Rapidement personne ne voulait se mettre avec moi, l’infirmière avec qui je devais tourner m'a dit que mon niveau était trop faible avec les bébés et qu'il fallait que je passe du temps avec les auxiliaires, et j'ai entendu les dites auxiliaires se dire "c'est pas a nous de nous farder les étudiants infirmiers qui ne s'en sortent pas !". Du coup personne ne s'occupait vraiment de moi, j'ai vite pris du retard et j'ai été très larguée. Je n'avais aucune autonomie avec les bébés et en plus on ne m'avait rien expliqué, rien montré, j'essayais de grappiller une information parci parlà mais c’était trop difficile. J'ai fini par en ai parlé avec l’infirmière qui normalement devait s'occuper de moi et elle m'a répondu que "ça faisait chier de se taper un boulet"..... Je ne me suis pas démontée et lui ai répondu a mon tour que je ne me sentais pas à l'aise du tout mais que je voulais vraiment progresser.
Malheureusement rien n'a vraiment changé et pire je sentais l'agacement de l'infirmière et j'ai commencé à m'en prendre plein la poire tous les jours et parfois pour des raisons vraiment infondées et absurdes...
J'ai commencé à mal dormir à appréhender mes journées. Puis un lundi matin, je suis arrivée et l’infirmière m'a dit "ça n'est plus possible!!" et elle a appelé la tutrice je pense dans le but aussi que je me fasse "recadrer". Mais la tutrice a plutôt pris ma défense et m'a changée d'équipe .Mais par la suite le problème est venu de moi (pour en avoir longuement parlé avec mes profs de l'école) je crois que j'ai vraiment été traumatisée par mon début de stage, j'avais vraiment peur de faire les choses et qu'on me reprenne. Du coup, je n'osais pas faire les choses et je n’étais pas "active" comme d'habitude en stage. Puis j'ai fait des conneries... Lors du passage de la tutrice pour m'évaluer de manière "surprise" j'ai perdu complètement mes moyens, j'ai ma jauge de stress qui a explosée et j'ai fait n'importe quoi ... Rien de gravissime non plus mais n'importe quoi (du genre repasser avec ma compresse là où j’étais déjà passée ... Je sais très bien que ça ne se fait pas... d'ailleurs je pense ne jamais l'avoir fait auparavant ... Bref). Puis, j'ai bien compris que mon stage etait irrecuperable, et j'ai commencé à déprimer fortement. A pleurer chez moi, ne plus aller au sport, me reveiller à 3h du matin et cogiter jusqu'a 5h, je m'en voulais tellement de ne pas pouvoir reprendre le dessus et montrer ce dont j'etais capable.... Bref j'ai commencé a aller un peu mal mais je ne voulais pas arreter ce stage, je voulais essayé de reprendre le dessus. Mais je crois que j’étais exténuée, a bout de force et de ressources et que d'avoir passé un mois à m'en prendre plein la gueule tous les jours m'avait vraiment tuée. Et hier, j'ai voulu parler à coeur ouvert avec une infirmière. Je lui ai dit que ca avait vraiment été dur pour moi, et elle m'a dit que franchement elle avait beaucoup de mal à m'imaginer en tant qu’infirmière dans le futur, et qu'en plus j’étais beaucoup trop lente techniquement .......Sur la technique je veux bien l'entendre je n'ai pas eu beaucoup de stage formateur hors mis les urgences où j'ai surtout posé des kt et des perf ( j'ai fait ephad, ssiad, les urgences et psychiatrie). Mais je trouve cela tres dure quand même de me dire les choses de cette facon...
Bref alors que tout s'etait toujours bien passé, ce stage m'a explosée, j'ai perdu toute confiance en moi. On m'a quasiment dit que je n’étais pas faite pour ce metier. Si on me disait que ce que je faisais été très moyen, je comprendrais mais là je suis passée de stages où je sentais qu'on était super content de moi, à la nullité la plus totale. Je me fais evaluée demain je sais que ca va étre horrible.
J'ai peur pour mon prochain stage. Que c'est il passé?? Dois je tout remettre en cause ? Pensez vous que les personnes qui m'ont évaluée précédemment aient pu se tromper sur mon compte? Est ce possible que je ne sois vraiment pas faite pour être infirmière?
Est ce que certain(es) d'entre vous sont inquiets quant a leur niveau technique en 3e année ? J'ai tellement peu pratiqué
Sur le coté plus rationnel, je crois que ce stage m'a posé problème d'une part a cause de la spécificité de la pédiatrie mais aussi car les filles de l’équipe ont l'habitude de tout faire à plusieurs, ex: le retour de bloc elles y vont souvent à 3 ...Et on nous laisse presque jamais faire les choses de A à Z. Qu'on me surveille pourquoi pas, mais de faire les choses a moitié me perturbe vraiment, j'ai besoin d'avoir un minimum ma propre organisation. Avez vous des conseils par rapport à cela? Qu'on se partage les taches je trouve ça normal, mais de devoir faire la même chose à plusieurs je ne sais pas faire et je ne sais pas comment faire un effort la dessus.
Merci pour vos avis
Re: j'ai des doutes sur ma capacité /envie de devenir IDE
Bonsoir,
à mon avis, tu devrais continuer, tu es en 3e année il te reste plus beaucoup de temps avant d'être diplômée. Je trouves ça "dégueulasse" de la part de professionnels de te dire "tu es un boulet", "tu ne dois pas être faite pour ce métier"...Ne te laisse pas faire, si prêt du but fonces, essayes de te mettre des visières et de passer aux dessus de tous ces propos mal venu.
En tant qu'étudiant, c'est tout à fait normal d'être lent dans certains soins, gestes, c'est l'apprentissage, ça ne veut pas dire que tu sera une mauvaise IDE, bien au contraire.
Je sais pas trop quoi te dire d'autre mis a part bon courage et fait le bon choix
Bonne soirée
Léa
à mon avis, tu devrais continuer, tu es en 3e année il te reste plus beaucoup de temps avant d'être diplômée. Je trouves ça "dégueulasse" de la part de professionnels de te dire "tu es un boulet", "tu ne dois pas être faite pour ce métier"...Ne te laisse pas faire, si prêt du but fonces, essayes de te mettre des visières et de passer aux dessus de tous ces propos mal venu.
En tant qu'étudiant, c'est tout à fait normal d'être lent dans certains soins, gestes, c'est l'apprentissage, ça ne veut pas dire que tu sera une mauvaise IDE, bien au contraire.
Je sais pas trop quoi te dire d'autre mis a part bon courage et fait le bon choix
Bonne soirée
Léa
Re: j'ai des doutes sur ma capacité /envie de devenir IDE
Merci beaucoup pour ton message j ai parle avec pas mal de profs de mon école qui m incitent à continuer aussi ! ... Je vais persister!la-ia a écrit :Bonsoir,
à mon avis, tu devrais continuer, tu es en 3e année il te reste plus beaucoup de temps avant d'être diplômée. Je trouves ça "dégueulasse" de la part de professionnels de te dire "tu es un boulet", "tu ne dois pas être faite pour ce métier"...Ne te laisse pas faire, si prêt du but fonces, essayes de te mettre des visières et de passer aux dessus de tous ces propos mal venu.
En tant qu'étudiant, c'est tout à fait normal d'être lent dans certains soins, gestes, c'est l'apprentissage, ça ne veut pas dire que tu sera une mauvaise IDE, bien au contraire.
Je sais pas trop quoi te dire d'autre mis a part bon courage et fait le bon choix
Bonne soirée
Léa