TFE Douleur chez personne en phase maniaque
Modérateurs : Modérateurs, ESI - TFE
TFE Douleur chez personne en phase maniaque
Bonjour, j'écris ce sujet pour avoir vos avis concernant le début de mon travail.
Mon travail concerne la prise en charge et l'évaluation de la douleur chez une patiente bipolaire qui est en phase maniaque.
Voici ma situation de départ:
"La situation que j’ai choisie se déroule dans un centre psychothérapique dans le service d’accueil de patients chroniques lors de ma 3e semaine de mon second stage de première année d’études infirmières. J’ai été spectateur de cette situation.
Mme B a 54 ans, elle a été admise dans le service depuis presque trois mois car elle est atteinte de troubles bipolaires. Ces troubles se manifestent par une variation anormale de l’humeur alternant entre des phases dites « maniaques » ou d’élévation de l’humeur, et des phases de dépression. Depuis mon arrivée dans le service, Mme B est dans une phase maniaque : elle se déplace dans le service le regard fixe tout au long de la journée sans émettre le moindre mot.
Elle éprouve des difficultés à effectuer les tâches du quotidien comme s’habiller ou prendre une douche. Il faut la guider et l’accompagner y compris pour aller à la selle. Comme la patiente ne verbalise pas, il faut anticiper ou deviner ses besoins pour y répondre.
Cette semaine Mme B a des troubles du comportement plus importants : elle se déshabille et va sous la pluie dans la cours extérieure, elle déshabille d’autres patients. Elle est aussi retrouvée avec le combiné téléphonique dans les mains plusieurs heures durant sans avoir de conversation. Mme B est délirante.
Pour ces raisons elle est placée sur prescription du psychiatre en chambre d’isolement pour sa propre sécurité. Une ronde est effectuée toutes les heures de jour comme de nuit pour vérifier l’état général de la patiente.
Le lendemain matin à 8h, lors de son tour l’infirmier découvre Mme B à terre dans la chambre d’isolement, dans une flaque d’urine. Elle présente une plaie linéaire de 3cm au cuir chevelu à l’arrière du crâne. Ayant des troubles de continence urinaires et fécales, nous en déduisons que Mme B a glissé dans son urine et que sa tête a tapé contre le sol. Nous tentons avec l’infirmier d’évaluer sa douleur verbalement mais Mme B ne semble pas nous entendre. Elle ne paraît cependant pas douloureuse, ses traits du visage ne sont pas tirés et elle garde le regarde fixe. Elle a l’air de ne pas comprendre
Le médecin de garde est appelé par l’infirmier pour évaluer son état de santé, celui-ci arrive 15 minutes plus tard. Durant ce temps l’infirmier en profite pour emmener Mme B prendre une douche et mettre des habits propres.
Le médecin de garde arrive, il ausculte la patiente et décide de ne pas l’envoyer aux urgences traumatologiques du centre hospitalier de la ville pour qu’il puisse suturer la plaie dans la salle de soin du service. Après avoir installé la patiente sur le lit, il tente de communiquer avec elle pour lui expliquer le soin qu’il est sur le point de réaliser et pour évaluer sa douleur, en vain. Mme B reste mutique.
Le médecin fait le choix de ne pas administrer d’antalgiques avant le soin. Il se lave les mains, met des gants puis commence à raser les cheveux autour de la plaie . Il demande à l’infirmier de la désinfecter avec de la biseptine. La plaie reste mal visible et le médecin doit s’y reprendre plusieurs fois pour bien suturer. La patiente ne verbalise pas sa douleur mais le soin semble lui faire mal : elle a les yeux écarquillés et secoue sa main droite en l’air, le visage grimaçant. Le geste est amplifié lorsque le médecin suture le cuir chevelu et tire sur les fils pour faire correctement les nœuds de la suture.
Nous interprétons cela comme une manifestation de sa douleur qu’elle exprime à sa manière. Son geste est tel que l’infirmier doit lui tenir la main pour éviter qu’elle bouge trop et gêne ainsi le médecin dans le soin qui, en durant plus le temps, ne peut qu’augmenter la douleur ressentie."
Plusieurs questions ressortent de cette situation:
Questions douleur:
Qu'est ce que la douleur?Comment évaluer la douleur ?
Comment prendre en charge la douleur chez un patient qui ne verbalise pas ?
Est on influencé par nos représentation de la douleur lors de son évaluation ?
Comment adapter les dosages/types de médicaments à donner ?
Existe il une alternative aux thérapeutiques médicamenteuses qui aurait pu soulager la douleur pour ce soin? (hypnose médical)
Quel est notre rôle en tant que soignants dans la prise en charge de la douleur ?
Question psy
Qu'est ce qu'une personne atteinte de troubles bipolaires?
Une personne en phase aiguë de cette maladie peut elle ressentir la douleur?
Au terme de ma première guidance j'en étais arrivé à ces 2 questions:
En quoi les représentations évoluent durant la formation initiale ?
Pourquoi la douleur, le confort ne sont pas au centre des préoccupations évaluées quotidiennement ?
Le sujet a du certainement être déjà traité mais je n'ai pas utilisé la fonction recherche exprès pour ne pas être influencé par la réflexion/ cheminement d'autrui
Voilà pour l'instant ou j'en suis, merci d'avance pour vos avis/conseils
Mon travail concerne la prise en charge et l'évaluation de la douleur chez une patiente bipolaire qui est en phase maniaque.
Voici ma situation de départ:
"La situation que j’ai choisie se déroule dans un centre psychothérapique dans le service d’accueil de patients chroniques lors de ma 3e semaine de mon second stage de première année d’études infirmières. J’ai été spectateur de cette situation.
Mme B a 54 ans, elle a été admise dans le service depuis presque trois mois car elle est atteinte de troubles bipolaires. Ces troubles se manifestent par une variation anormale de l’humeur alternant entre des phases dites « maniaques » ou d’élévation de l’humeur, et des phases de dépression. Depuis mon arrivée dans le service, Mme B est dans une phase maniaque : elle se déplace dans le service le regard fixe tout au long de la journée sans émettre le moindre mot.
Elle éprouve des difficultés à effectuer les tâches du quotidien comme s’habiller ou prendre une douche. Il faut la guider et l’accompagner y compris pour aller à la selle. Comme la patiente ne verbalise pas, il faut anticiper ou deviner ses besoins pour y répondre.
Cette semaine Mme B a des troubles du comportement plus importants : elle se déshabille et va sous la pluie dans la cours extérieure, elle déshabille d’autres patients. Elle est aussi retrouvée avec le combiné téléphonique dans les mains plusieurs heures durant sans avoir de conversation. Mme B est délirante.
Pour ces raisons elle est placée sur prescription du psychiatre en chambre d’isolement pour sa propre sécurité. Une ronde est effectuée toutes les heures de jour comme de nuit pour vérifier l’état général de la patiente.
Le lendemain matin à 8h, lors de son tour l’infirmier découvre Mme B à terre dans la chambre d’isolement, dans une flaque d’urine. Elle présente une plaie linéaire de 3cm au cuir chevelu à l’arrière du crâne. Ayant des troubles de continence urinaires et fécales, nous en déduisons que Mme B a glissé dans son urine et que sa tête a tapé contre le sol. Nous tentons avec l’infirmier d’évaluer sa douleur verbalement mais Mme B ne semble pas nous entendre. Elle ne paraît cependant pas douloureuse, ses traits du visage ne sont pas tirés et elle garde le regarde fixe. Elle a l’air de ne pas comprendre
Le médecin de garde est appelé par l’infirmier pour évaluer son état de santé, celui-ci arrive 15 minutes plus tard. Durant ce temps l’infirmier en profite pour emmener Mme B prendre une douche et mettre des habits propres.
Le médecin de garde arrive, il ausculte la patiente et décide de ne pas l’envoyer aux urgences traumatologiques du centre hospitalier de la ville pour qu’il puisse suturer la plaie dans la salle de soin du service. Après avoir installé la patiente sur le lit, il tente de communiquer avec elle pour lui expliquer le soin qu’il est sur le point de réaliser et pour évaluer sa douleur, en vain. Mme B reste mutique.
Le médecin fait le choix de ne pas administrer d’antalgiques avant le soin. Il se lave les mains, met des gants puis commence à raser les cheveux autour de la plaie . Il demande à l’infirmier de la désinfecter avec de la biseptine. La plaie reste mal visible et le médecin doit s’y reprendre plusieurs fois pour bien suturer. La patiente ne verbalise pas sa douleur mais le soin semble lui faire mal : elle a les yeux écarquillés et secoue sa main droite en l’air, le visage grimaçant. Le geste est amplifié lorsque le médecin suture le cuir chevelu et tire sur les fils pour faire correctement les nœuds de la suture.
Nous interprétons cela comme une manifestation de sa douleur qu’elle exprime à sa manière. Son geste est tel que l’infirmier doit lui tenir la main pour éviter qu’elle bouge trop et gêne ainsi le médecin dans le soin qui, en durant plus le temps, ne peut qu’augmenter la douleur ressentie."
Plusieurs questions ressortent de cette situation:
Questions douleur:
Qu'est ce que la douleur?Comment évaluer la douleur ?
Comment prendre en charge la douleur chez un patient qui ne verbalise pas ?
Est on influencé par nos représentation de la douleur lors de son évaluation ?
Comment adapter les dosages/types de médicaments à donner ?
Existe il une alternative aux thérapeutiques médicamenteuses qui aurait pu soulager la douleur pour ce soin? (hypnose médical)
Quel est notre rôle en tant que soignants dans la prise en charge de la douleur ?
Question psy
Qu'est ce qu'une personne atteinte de troubles bipolaires?
Une personne en phase aiguë de cette maladie peut elle ressentir la douleur?
Au terme de ma première guidance j'en étais arrivé à ces 2 questions:
En quoi les représentations évoluent durant la formation initiale ?
Pourquoi la douleur, le confort ne sont pas au centre des préoccupations évaluées quotidiennement ?
Le sujet a du certainement être déjà traité mais je n'ai pas utilisé la fonction recherche exprès pour ne pas être influencé par la réflexion/ cheminement d'autrui
Voilà pour l'instant ou j'en suis, merci d'avance pour vos avis/conseils
Re: TFE Douleur chez personne en phase maniaque
l echelle doloplus avec protocole sur le traitement de la douleur
http://www.cnrd.fr/IMG/pdf/g_util_EDAAP.pdf
http://www.chups.jussieu.fr/polys/capac ... ROLLE).pdf
mais au terme de ta premiere guidance , ces deux questions ont elles etaient acceptées ainsi ? car pour moi elles doivent déjà inclure les concepts
En quoi les représentations évoluent durant la formation initiale ?
representations de ? formation initiale ?
Pourquoi la douleur, le confort ne sont pas au centre des préoccupations évaluées quotidiennement ? ( tres négatif)
je verrais plutot
quelque chose comme
en quoi la prise en charge de la douleur de la personne bipolaire ( ou maniaco-depressive) ..peut elle ...
mais je ne suis pas guidante et les conseilleurs ne sont pas les meilleurs ...
mais je trouve ce debut fouilli
http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_ ... re&lang=fr
http://www.cnrd.fr/IMG/pdf/g_util_EDAAP.pdf
http://www.chups.jussieu.fr/polys/capac ... ROLLE).pdf
mais au terme de ta premiere guidance , ces deux questions ont elles etaient acceptées ainsi ? car pour moi elles doivent déjà inclure les concepts
En quoi les représentations évoluent durant la formation initiale ?
representations de ? formation initiale ?
Pourquoi la douleur, le confort ne sont pas au centre des préoccupations évaluées quotidiennement ? ( tres négatif)
je verrais plutot
quelque chose comme
en quoi la prise en charge de la douleur de la personne bipolaire ( ou maniaco-depressive) ..peut elle ...
mais je ne suis pas guidante et les conseilleurs ne sont pas les meilleurs ...
mais je trouve ce debut fouilli
http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_ ... re&lang=fr
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