TFE sur l'IVG
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TFE sur l'IVG
Bonjour,
je souhaite faire mon TFE sur le thème de la souffrance des femmes interrompant leur grossesse.
Avez vous été amenés à accompagner ces femmes? Quel est votre ressenti? Est ce que c'était facile pour vous de prendre en charge ces femmes? Pour ma part je me suis parfois sentie toute petite et incapable de soulager leur souffrance malgré tout ce que je pouvais tenter.
Merci de me faire part de votre expérience.
Léti
Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
je souhaite faire mon TFE sur le thème de la souffrance des femmes interrompant leur grossesse.
Avez vous été amenés à accompagner ces femmes? Quel est votre ressenti? Est ce que c'était facile pour vous de prendre en charge ces femmes? Pour ma part je me suis parfois sentie toute petite et incapable de soulager leur souffrance malgré tout ce que je pouvais tenter.
Merci de me faire part de votre expérience.
Léti

coucou!
j ai ete en stage en bloc gynéco , donc la ou les femmes subissent l IVG.Pour ma part , j ai pas trouvé d accompagnement : en general, elles arrivent , elles pleurent , l inf leur fait un petit "ca va aller" , le medecin fait son truc , pas un mot , rien enfin pas top l accompagnement...Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
j ai ete en stage en bloc gynéco , donc la ou les femmes subissent l IVG.Pour ma part , j ai pas trouvé d accompagnement : en general, elles arrivent , elles pleurent , l inf leur fait un petit "ca va aller" , le medecin fait son truc , pas un mot , rien enfin pas top l accompagnement...Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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pour ces femmes la prise en charge est psychologique c'est donc le rôle du psy...en effet lIDE a un rôle à jouer mais onn risque de te reprocher que ce sujet est trop tourné sur un versant psy!Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: TFE sur l'IVG
C'est un sujet déicat. Est-ce que ça part d'une situation vécue ? Quel est votre problématique, questionnement ?Léti a écrit :je souhaite faire mon TFE sur le thème de la souffrance des femmes interrompant leur grossesse.
Il semblerait, au regard d'études réalisées sur ce sujet, que dans la majorité des cas le traumatisme soit faible et a une portée limitée. Ça n'empêche pas qu'il peut y avoir des femmes qui le vivent mal.
Le problème est que sur le moment il n'y a àmha pas grand chose à faire ou à dire. Être à l'écoute (mais il est très rare qu'elles parlent à ce moment-là), atentioné, prévenant (comme avec tous les autres patients ;-), éviter ce qui pourait être perçu comme un jugement, respecter le silence, ne pas prendre la mouche devant une personne désagréable...Léti a écrit :Pour ma part je me suis parfois sentie toute petite et incapable de soulager leur souffrance malgré tout ce que je pouvais tenter.
Le vrai problème de santé publique, c'est la prévention des ivg. Il y a environ 200 000 IVG par an en France, pour environ 700 000 naissances. Donc environ une grossesse sur cinq n'est pas désirée et sera interrompue. Si l'on compare aux Pays-Bas, où le délai est le plus long (jusqu'à la 26e semaine) et où le nombre d'ivg par an rapporté à la population (l'incidence) est beaucoup plus faible qu'en France.
Elles ne subissent pas, elles bénéficient.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.flute a écrit :J'ai ete en stage en bloc gynéco , donc la ou les femmes subissent l'IVG.
Je suis assez d'accord sur le fait que l'on devrait axer d'avantage sur la prévention (les moyens sont simples aussi de ne pas se retrouver enceinte
mais il faut aussi réfléchir à l'acte manqué...).
Pour ce qui est de la prise en charge psychologique, elle doit se faire à plus long terme ou lors de la grossesse suivante s'il y en a une et qu'elle est désirée car là surgit le sentiment de culpabilité refoulé ou nié lors de l'IVG.
Certaines pleurent le jour de l'IVG mais je trouve qu'il y a aussi beaucoup de déni à ce moment là.
Il y a une consultation psy obligatoire avant l'intervention; je serais intéressée de savoir ce qu'il en ressort.
Celles qui ne pleurent pas sont autant à prendre en compte que celles qui montrent leur désarroi car elles sont en plein mécanisme de protection et ces barrières là ne tiennent pas longtemps.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.

Pour ce qui est de la prise en charge psychologique, elle doit se faire à plus long terme ou lors de la grossesse suivante s'il y en a une et qu'elle est désirée car là surgit le sentiment de culpabilité refoulé ou nié lors de l'IVG.
Certaines pleurent le jour de l'IVG mais je trouve qu'il y a aussi beaucoup de déni à ce moment là.
Il y a une consultation psy obligatoire avant l'intervention; je serais intéressée de savoir ce qu'il en ressort.
Celles qui ne pleurent pas sont autant à prendre en compte que celles qui montrent leur désarroi car elles sont en plein mécanisme de protection et ces barrières là ne tiennent pas longtemps.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
va voir sur ce site , ça pourra peut etre t'aider :
http://www.petiteemilie.org/fr_index.htm
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Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite."Il semblerait, au regard d'études réalisées sur ce sujet, que dans la majorité des cas le traumatisme soit faible et a une portée limitée"
tu verra sur ce site qu'il n'en est rien .... meme s c'est une img et pas une ivg ...
Là on parle d'IVG ! de "gynécologie sociale" comme s'appellent parfois les unités d'IVG dans certains hôpitaux.
L'IMG est un autre problème trés dur à vivre (même si certains IVG peuvent aussi avoir un retentissement terrible pour celles à qui ça arrive) et qui ne se passe pas dans les mêmes conditions ( d'ailleurs les femmes ne sont pas prises en charge psychologiquement de la même manière...)Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
L'IMG est un autre problème trés dur à vivre (même si certains IVG peuvent aussi avoir un retentissement terrible pour celles à qui ça arrive) et qui ne se passe pas dans les mêmes conditions ( d'ailleurs les femmes ne sont pas prises en charge psychologiquement de la même manière...)Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
merci à tous pour vos conseils.
Ma reflexion part effectivement d'une situation vécue. Je me posais la question de savoir ce qui peut etre fait au niveau IDE pour soulager cette souffrance.
Il est vrai que mon sujet serait peut etre trop axé sur le coté psychologique. Mais rappelons nous que selon notre décret du 11/02/02 : art 2 "participer à la prévention, à l'évaluation et au soulagement de la détresse physique et psychique des personnes"
art 5 : l'aide et le soutien psychologique relèvent du role propre de l'IDE.
Mais il est vrai également que la prévention est tres importante. Juste avant leur sortie du service, les IDE expliquaient aux femmes les prescriptions, les conseils post-IVG, mais aussi le mode de contraception choisi (stérilet, pilule..). Peut -etre faudrait-il plutot que j'oriente ma reflexion de ce coté? (role d'information, de prévention de l'IDE).
Qu'en pensez-vous?Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.

Ma reflexion part effectivement d'une situation vécue. Je me posais la question de savoir ce qui peut etre fait au niveau IDE pour soulager cette souffrance.
Il est vrai que mon sujet serait peut etre trop axé sur le coté psychologique. Mais rappelons nous que selon notre décret du 11/02/02 : art 2 "participer à la prévention, à l'évaluation et au soulagement de la détresse physique et psychique des personnes"
art 5 : l'aide et le soutien psychologique relèvent du role propre de l'IDE.

Mais il est vrai également que la prévention est tres importante. Juste avant leur sortie du service, les IDE expliquaient aux femmes les prescriptions, les conseils post-IVG, mais aussi le mode de contraception choisi (stérilet, pilule..). Peut -etre faudrait-il plutot que j'oriente ma reflexion de ce coté? (role d'information, de prévention de l'IDE).
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Ça me semble un bon sujet. Une fois l'ivg réalisée, la femme est souvent un peu plus rassurée et donc un peu plus à l'écoute. C'est peut-être le bon moment pour faire passer le message de prévention des récidives, et il peut être intéressant de rechercher quel est le contenu et la forme du message.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.Léti a écrit :Mais il est vrai également que la prévention est tres importante. Juste avant leur sortie du service, les IDE expliquaient aux femmes les prescriptions, les conseils post-IVG, mais aussi le mode de contraception choisi (stérilet, pilule..). Peut -etre faudrait-il plutot que j'oriente ma reflexion de ce coté? (role d'information, de prévention de l'IDE).
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Bonjour,
Pr ma part, j'ai effectué un stage de 4 semaines au sein d'un centre de plannification familiale rattaché à un CHU. Et en fait avant d'atteindre l'IVG, les femmes ou les jeunes filles passaient en consultation gynécologique, puis rencontraient une IDE pr un entretien infirmier.
Les IDE tentaient de savoir comment la grossesse non désirée avait pu avoir lieu pr corriger des comportements à risques tel ke les méthodes de nos mamies, le calcul, le retrait et j'en passe...; elles leur demandaient kel place avait leur compagnon ds leur vie, savoir ce kil en pensait, savoir si elles étaient soutenues ds leur démarche, et si cet avortement elles le souhaitaient réellement.... Cet entretien infirmier était très important pr la prise en charge psychologique, ce trio d'infirmières prenaient leur tps et étaient très disponibles. Cet entretien amenait aussi à développer les différentes techniques d'IVG (qd le terme le permettait), de même il leur était proposé un entretien avec le psychologue si elles le souhaitaient.
Qd l'IVG était réalisé sous anesthésie locale, l'infirmière de l'entretien était présente, c'était vraiment un accompagnement global.
Malheureusement aux dires de certaines femmes ayant déjà pratiqué un IVG ds un autre établissement, la prise en charge psychologique était quasi-nulle, voire totalement inexistante.
Si jms tu as besoin de renseignements n'hésite pas à me contacter.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Pr ma part, j'ai effectué un stage de 4 semaines au sein d'un centre de plannification familiale rattaché à un CHU. Et en fait avant d'atteindre l'IVG, les femmes ou les jeunes filles passaient en consultation gynécologique, puis rencontraient une IDE pr un entretien infirmier.
Les IDE tentaient de savoir comment la grossesse non désirée avait pu avoir lieu pr corriger des comportements à risques tel ke les méthodes de nos mamies, le calcul, le retrait et j'en passe...; elles leur demandaient kel place avait leur compagnon ds leur vie, savoir ce kil en pensait, savoir si elles étaient soutenues ds leur démarche, et si cet avortement elles le souhaitaient réellement.... Cet entretien infirmier était très important pr la prise en charge psychologique, ce trio d'infirmières prenaient leur tps et étaient très disponibles. Cet entretien amenait aussi à développer les différentes techniques d'IVG (qd le terme le permettait), de même il leur était proposé un entretien avec le psychologue si elles le souhaitaient.
Qd l'IVG était réalisé sous anesthésie locale, l'infirmière de l'entretien était présente, c'était vraiment un accompagnement global.
Malheureusement aux dires de certaines femmes ayant déjà pratiqué un IVG ds un autre établissement, la prise en charge psychologique était quasi-nulle, voire totalement inexistante.
Si jms tu as besoin de renseignements n'hésite pas à me contacter.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Infirmière en Semi-Liberté
Pouvez vous me dire où je peux trouver ces données? Je voudrais les utiliser pour justifier un interet professionnel.Léopold Anasthase a écrit :Il semblerait, au regard d'études réalisées sur ce sujet, que dans la majorité des cas le traumatisme soit faible et a une portée limitée.
Le vrai problème de santé publique, c'est la prévention des ivg. Il y a environ 200 000 IVG par an en France, pour environ 700 000 naissances. Donc environ une grossesse sur cinq n'est pas désirée et sera interrompue.
merciÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Faites une recherche sur Google. Entrez "ivg, france, nombre", ou "incidence", ou "ivg, europe" etc.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.Léti a écrit :Pouvez vous me dire où je peux trouver ces données? Je voudrais les utiliser pour justifier un interet professionnel.
Leopold,
avez-vous "bénéficié" (je reprends vos termes) d'une IVG (je suppose que non, sinon je me poserais des questions...) ? Connaissez-vous beaucoup de femmes qui en ont bénéficié et qui vous ont fait part de leur expérience ?
Pour ma part, une de mes amies en a subi une il y a 20 ans. Elle en souffre encore... Témoignage isolé, mais combien de femmes souffrent-elles des suites psychologiques de l'IVG ?
Ensuite, je voulais signaler qu'un article du Figaro du 11 Novembre 2004 parlait des "ratés de la révolution contraceptive". En effet, sur 200 000 avortements, 100 000 ont lieu alors que la femme prenait la pilule... Ces chiffres sont issus d'une étude appelée Cocon menée conjointement par l'INSERM et l'INED.
Enfin, voici un site avec des témoignages de femmes ayant vécu une IVG : http://www.30anscasuffit.com/
AmodebaÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
avez-vous "bénéficié" (je reprends vos termes) d'une IVG (je suppose que non, sinon je me poserais des questions...) ? Connaissez-vous beaucoup de femmes qui en ont bénéficié et qui vous ont fait part de leur expérience ?
Pour ma part, une de mes amies en a subi une il y a 20 ans. Elle en souffre encore... Témoignage isolé, mais combien de femmes souffrent-elles des suites psychologiques de l'IVG ?
Ensuite, je voulais signaler qu'un article du Figaro du 11 Novembre 2004 parlait des "ratés de la révolution contraceptive". En effet, sur 200 000 avortements, 100 000 ont lieu alors que la femme prenait la pilule... Ces chiffres sont issus d'une étude appelée Cocon menée conjointement par l'INSERM et l'INED.
Enfin, voici un site avec des témoignages de femmes ayant vécu une IVG : http://www.30anscasuffit.com/
AmodebaÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Mariée depuis le 1er Avril 2006 (non ce n'est pas une blague :-p )
En attente pour reprendre la formation en 3è année...
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Je connais des personnes de ma famille, de mon entourage, des amies, des collègues de travail qui ont bénéficié d'une ivg. J'ai également participé à de nombreuses ivg en tant qu'iade.Amodeba a écrit :Connaissez-vous beaucoup de femmes qui en ont bénéficié et qui vous ont fait part de leur expérience ?
Oui, j'écris « bénéficié », car il ne s'agit pas de subir. C'est un acte choisi délibérément, et après un délais de réflexion, on peut parler de consentement éclairé (sauf peut-être dans certaines situations sociales complexes). Il existe un choix : poursuivre la grossesse. La loi prévoit que « La femme enceinte que son état place dans une situation de détresse peut demander à un médecin l'interruption de sa grossesse. Cette interruption ne peut être pratiquée qu'avant la fin de la douzième semaine de grossesse.» On peut donc penser que la femme a bénéficié de l'ivg, puisque sans l'ivg elle aurait été dans une situation de détresse.
BénéficiéAmodeba a écrit :Pour ma part, une de mes amies en a subi
De nombreuses femmes souffrent encore des suites psychologiques d'une ivg. Mais pour une bonne part des femmes, ça n'est pas vécu comme un traumatisme majeur, une cicatrice indélébile etc.Amodeba a écrit :une il y a 20 ans. Elle en souffre encore... Témoignage isolé, mais combien de femmes souffrent-elles des suites psychologiques de l'IVG ?
L'efficacité de la pilule est de 99,5 à 99,9 % (sur 1 000 femmes prenant la pilule pendant un an, 1 à 5 sont enceintes). Vous devriez lire les résultats de l'enquête (qui d'ailleurs est d'une portée douteuse, plus d'un tiers de la cohorte s'étant volatilisée, basée sur des entretiens téléphoniques etc.) plutôt que de vous fier à ce que les journalistes en racontent.Amodeba a écrit :sur 200 000 avortements, 100 000 ont lieu alors que la femme prenait la pilule...
Ben voila, fallait le dire tout de suite, [modéré par dop@mine].Amodeba a écrit :Enfin, voici un site avec des témoignages de femmes ayant vécu une IVG : http://www.30anscasuffit.com/
On peut lire sur ce site des quantités de contre-vérités, comme par exemple « L’avortement reste aujourd’hui le geste chirurgical le plus pratiqué en France. » (L'appendicectomie est l'intervention la plus pratiquée en France chaque année (300 000), devant les cures de hernie inguinale et les cholécystectomies). La visite de ce site est très instructive...
La légalisation de l'ivg n'empêche pas les grossesses non désirées, mais elle a fait (quasiment) disparaitre les avortements clandestins, sources de nombreuses morts de femmes, de problèmes médicaux aboutissant fréquement à une stérilité, et d'une injustice sociale (puisque les femmes qui pouvaient payer partaient aux Pays-Bas, pays où l'ivg a été autorisé bien avant la France).[/i]Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.