Bon courage à tous et merci
Modérateur : Modérateurs
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- Adepte
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- Localisation : Dans un rayon de soleil
Bon courage à tous et merci
Juste un petit message pour vous encourager toutes et tous dans votre boulot d'infirmiers.
J'ai fréquenté les hopitaux pendant 5 ans pour accompagner ma mère dans sa maladie. J'ai un respect immense pour vous et je vous souhaite beaucoup de courage pour faire fasse à tout ce que vous vivez dans votre boulot.
Soyez toujours au plus près de vos malades et n'oubliez pas que chacun d'eux, sans vous le dire, est peut-être votre ange gardien. Votre fée...ou celui qui vous sauvera peut-être aussi un jour...
Je sais que ce n'est pas toujours facile pour vous d'êttre suffisament présent pour chacun, mais juste un regard, un sourire...et vous aidez à espérer...à se battre encore...MERCI !
Et bisous a toi ma petite virginie si tu me lis.
J'ai fréquenté les hopitaux pendant 5 ans pour accompagner ma mère dans sa maladie. J'ai un respect immense pour vous et je vous souhaite beaucoup de courage pour faire fasse à tout ce que vous vivez dans votre boulot.
Soyez toujours au plus près de vos malades et n'oubliez pas que chacun d'eux, sans vous le dire, est peut-être votre ange gardien. Votre fée...ou celui qui vous sauvera peut-être aussi un jour...
Je sais que ce n'est pas toujours facile pour vous d'êttre suffisament présent pour chacun, mais juste un regard, un sourire...et vous aidez à espérer...à se battre encore...MERCI !
Et bisous a toi ma petite virginie si tu me lis.
Derrière les nuages, le ciel est toujours bleu.
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- Adepte
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C'est moi qui vous remercie.
Ce métier est un secerdoce. On ne peut pas le faire si on n'aime pas profondément les gens. Mais si vous en êtes conscients, vous ferez des miracles ! Je le répète, ne serait-ce qu'un sourire, une main qui se pose sur un poignet fébril, un petit mot, juste un..."courage"...
Juste quelque chose d'humain...
Ce métier est un secerdoce. On ne peut pas le faire si on n'aime pas profondément les gens. Mais si vous en êtes conscients, vous ferez des miracles ! Je le répète, ne serait-ce qu'un sourire, une main qui se pose sur un poignet fébril, un petit mot, juste un..."courage"...
Juste quelque chose d'humain...
Derrière les nuages, le ciel est toujours bleu.
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- Adepte
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Ma mère a été infirmière avant de passer de l'autre côté de la barrière.
Elle adorait son métier, essayait de comprendre ses malades , d'être à leur écoute.
Un jour, elle m'a dit " Quand un malade me disait qu'il avait mal et qu'on essayait de tout faire pour le soulager au mieux, je croyais pouvoir le comprendre...je me rends compte maintenant de ce que veux dire AVOIR MAL......Je croyais faire le maximum...c'était pas assez."
Ca a été une sacrée claque pour elle.
Elle s'est rendu compte qu'on ne peut pas se mettre à la place des gens et qu'il faut vraiment écouter ce qui se cache derrière les mots.Et je pense qu'elle s'est battue aussi pour la mémoire de ceux qu'elle a vu partir, les uns derrière les autres.
Bon, je vais pas vous refaire l'histoire. Juste pour vous resouhaiter bon courage et surtout sachez que vous comptez beaucoup dans la vie des gens qui se battent. Vous êtes leur univers. En vous ils lisent des promesses, et des adieux aussi. Mais vos regards les aident plus que vous ne le croyez.
Elle adorait son métier, essayait de comprendre ses malades , d'être à leur écoute.
Un jour, elle m'a dit " Quand un malade me disait qu'il avait mal et qu'on essayait de tout faire pour le soulager au mieux, je croyais pouvoir le comprendre...je me rends compte maintenant de ce que veux dire AVOIR MAL......Je croyais faire le maximum...c'était pas assez."
Ca a été une sacrée claque pour elle.
Elle s'est rendu compte qu'on ne peut pas se mettre à la place des gens et qu'il faut vraiment écouter ce qui se cache derrière les mots.Et je pense qu'elle s'est battue aussi pour la mémoire de ceux qu'elle a vu partir, les uns derrière les autres.
Bon, je vais pas vous refaire l'histoire. Juste pour vous resouhaiter bon courage et surtout sachez que vous comptez beaucoup dans la vie des gens qui se battent. Vous êtes leur univers. En vous ils lisent des promesses, et des adieux aussi. Mais vos regards les aident plus que vous ne le croyez.
Derrière les nuages, le ciel est toujours bleu.
merci de ce message de gratitude....c'est vrai qu'on ne s'oriente pas vers cette profession pour en retirer des remerciements, mais à vrai dire ça fait chaud au coeur, et par les temps qui courts, ça devient de plus en plus rare
aujourd'hui les patients deviennent de plus en plus exigeants et l'obligation de resultats ne va pas ameliorer les choses...Alors profitons de la gratitude qu'on nous offre 


le come back du retour !
Depuis k't'es loin voisin mon frère
l'hôpital pu comme la mort
toi tu as franchi la rivière
et manque un rêve à mon décor
ma vie s'arrête au bout d'mon lit
y'a tout derrière et rien devant
toi tu me racontait ta vie
et j'existais en t'écoutant
maint'nant k't'es mort voisin mon frère
j'ai envie de crier au s'cours
et de me coudre les paupières
pour faire comme si j't'avais toujours
[refrain]
et moi je pleure
paske la mort c'est pas marrant
paske la mort c'est dégoûtant
paske la mort ça nous prend tout
ça te laisse comme une loque
ça plonge ta vie dans la boue
et ça te noie et ça te bloque
ça te rend vieux, ça te rend fou
et moi je pleure
même que le jour où je mourrai
s'il est encore quelqu'un qui m'aime
je voudrais qu'il vienne pleurer
[/refrain]
les docteurs m'ont tout pris de toi
ils ont lavé tes couvertures
quand t'es parti je savais pas
k'c'était pour la grande aventure
ils t'ont fait franchir le couloir
un soir pour k'on le sache pas
le lendemain dans ton tiroir
y'avait plus que tes chocolats
je savais pas le paravent
pardonne moi voisin mon frère
et quant ils mettront au suivant
j't'imaginerais mourrir derrière
[refrain]
je cherche et je me dis tout l'temps
je dis aux douces infirmières
qui va remplacer maintenant
mon ami mon voisin mon frère
et si c'était un mec méchant
qui me raconte jamais rien
et si y v'nait parsonne avant longtemps
elles me disent qu'elles en savent rien
et moi je suis seul et j'attends
sans trop savoir voisin mon frère
p't'être ce sera moi le suivant
le prochain à franchir la rivière
[refrain]
...et moi je pleure
même que le jour où je mourrai
s'il est encore des gens qui m'aime
je voudrais qu'ils viennent pleurer...
(F.Lalanne)
l'hôpital pu comme la mort
toi tu as franchi la rivière
et manque un rêve à mon décor
ma vie s'arrête au bout d'mon lit
y'a tout derrière et rien devant
toi tu me racontait ta vie
et j'existais en t'écoutant
maint'nant k't'es mort voisin mon frère
j'ai envie de crier au s'cours
et de me coudre les paupières
pour faire comme si j't'avais toujours
[refrain]
et moi je pleure
paske la mort c'est pas marrant
paske la mort c'est dégoûtant
paske la mort ça nous prend tout
ça te laisse comme une loque
ça plonge ta vie dans la boue
et ça te noie et ça te bloque
ça te rend vieux, ça te rend fou
et moi je pleure
même que le jour où je mourrai
s'il est encore quelqu'un qui m'aime
je voudrais qu'il vienne pleurer
[/refrain]
les docteurs m'ont tout pris de toi
ils ont lavé tes couvertures
quand t'es parti je savais pas
k'c'était pour la grande aventure
ils t'ont fait franchir le couloir
un soir pour k'on le sache pas
le lendemain dans ton tiroir
y'avait plus que tes chocolats
je savais pas le paravent
pardonne moi voisin mon frère
et quant ils mettront au suivant
j't'imaginerais mourrir derrière
[refrain]
je cherche et je me dis tout l'temps
je dis aux douces infirmières
qui va remplacer maintenant
mon ami mon voisin mon frère
et si c'était un mec méchant
qui me raconte jamais rien
et si y v'nait parsonne avant longtemps
elles me disent qu'elles en savent rien
et moi je suis seul et j'attends
sans trop savoir voisin mon frère
p't'être ce sera moi le suivant
le prochain à franchir la rivière
[refrain]
...et moi je pleure
même que le jour où je mourrai
s'il est encore des gens qui m'aime
je voudrais qu'ils viennent pleurer...
(F.Lalanne)