étudiant face à la psychiatrie
Modérateurs : Modérateurs, ESI
Mon cas: La psy ne m'a jamais fait peur et je suis en plein dans mon 2eme stage de psy. Ma 1ere reaction a été : coll y'aura bcp de relationnel!
Le 1er était cool, patients stabilisés, activités therapeutiques etc... J'attendais le 2eme avec impatience...
Et là Oh surprise! Ados autistes et je n'imaginais vraiment pas ça! La communication est très difficile et je n'etais pas très à l'aise au départ...
Sinon, d'apres mes "copinettes" de promos, la psy a de mauvais préjugés : peur d'être face à des crises, à des patients hors de la réalité etc... Et surtout, bcp pensent qu'ils ne vont pas apprendre les oins techniques, les perfs, prise de sang et j'en passe! Et ça, ça m'enerve! Parce que si on veut être infirmière uniquement pour "piquer", faut retourner se coucher!
Voilà, si tu as des questions, n'hesite pas!
Bizzz
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Le 1er était cool, patients stabilisés, activités therapeutiques etc... J'attendais le 2eme avec impatience...

Sinon, d'apres mes "copinettes" de promos, la psy a de mauvais préjugés : peur d'être face à des crises, à des patients hors de la réalité etc... Et surtout, bcp pensent qu'ils ne vont pas apprendre les oins techniques, les perfs, prise de sang et j'en passe! Et ça, ça m'enerve! Parce que si on veut être infirmière uniquement pour "piquer", faut retourner se coucher!
Voilà, si tu as des questions, n'hesite pas!
Bizzz

Infirmière en EHPAD et SLD
Bonjour
Pour répondre à ta question posée par email, j'y répondrais ici parce que cela peut etre utile.
Franchement je ne sais plus ce que j'attendais vraiment de la psy avant mon premier stage. Du relationnel, des méthodes pour comprendre l'autre, avoir un métier ou l'on ne travaille pas a lachaine, une fascination pour la folie. Voila je crois ce que je voulais. Mon objectif était alors soulager des souffrances.
Aujourd'hui j'ai appris de la théorie (clinique et pratique) et voici ce que je pense aujourd'hui du but fondamental du soin en psy: (extrait de mon TFE)
quoique terry Pratchett ds ses "Chroniques du disque monde" à une théorie différente la dessus
).
Le soin avec un psychotique est à penser en permanence et on n'y arrive pas sans "penser psychotique", ce qui est quasi impossible.
ByeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Pour répondre à ta question posée par email, j'y répondrais ici parce que cela peut etre utile.
Franchement je ne sais plus ce que j'attendais vraiment de la psy avant mon premier stage. Du relationnel, des méthodes pour comprendre l'autre, avoir un métier ou l'on ne travaille pas a lachaine, une fascination pour la folie. Voila je crois ce que je voulais. Mon objectif était alors soulager des souffrances.
Aujourd'hui j'ai appris de la théorie (clinique et pratique) et voici ce que je pense aujourd'hui du but fondamental du soin en psy: (extrait de mon TFE)
C'est pour cela que le changement avec des patients psychotiques est si difficile. Incapacité de symboliser=incapacité de changer réellement. Lorsque vous demander a un psychotique de réfléchir sur lui même, de "prendre du recul", c'est comme si vous demandiez à une tortue de prendre son envol (Le changement, par l’intermédiaire du soin, est un objectif majeur du soin en psychiatrie.
Le but de toute thérapie est de rendre le sujet acteur de son histoire malgré et/ou en fonction des aléas de sa vie, de sa personnalité, et des troubles qui se manifestent.
-« Il n’y a avenir (horizon temporel), que lorsque l’être humain est capable, par le jeu des expériences symboliques, de le créer par rapport à sa propre histoire » Fraisse P., « Psychologie du temps » in « Dictionnaire fondamental de psychologie », Vol. 2, P.1302
Le sujet après interprétation de la signification de certains éléments de sa vie, peut devenir acteur après avoir été « agi » par ses symptômes et son inconscient.


Le soin avec un psychotique est à penser en permanence et on n'y arrive pas sans "penser psychotique", ce qui est quasi impossible.
Voila en résumé une partie de mes conceptions du soin.« Dans une schizophrénie, le mode paradoxal (sous une forme que je dénomme paradoxalité) s’étend à l’ensemble de la vie psychique […] et pourtant il n’est aucune accession possible à la compréhension d’un schizophrène, tant qu’on ne parvient pas à penser paradoxal et même à parler paradoxal » Racamier Paul-Claude, « Schizophrénie et psychanalyse », P.154 /155
ByeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
"A force de contempler l'abyme, l'abyme te contemple"-Nietzsche
le soin infirmier de base en psy c'est la communication et l'écoute, chaque individu étant différent, chaque communication et écoute sont différentes. Dans un service de chir médecine ou autre soin general le protocole d'un pansement de prothese de hanche sera le même quelque soit le patient faire un soin technique ça s'acquiere vite communiquer avec l'autre beaucoup moins vite je pense donc que pour les étudiants qui se pensent en difficulté avec la communication à l'autre il est plus facil de se retrancher derrière un soin technique car ça ils le maitrisent d'ou cette appréhension de la psyÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
le soin infirmier de base en psy c'est la communication et l'écoute, chaque individu étant différent, chaque communication et écoute sont différentes. Dans un service de chir médecine ou autre soin general le protocole d'un pansement de prothese de hanche sera le même quelque soit le patient faire un soin technique ça s'acquiere vite communiquer avec l'autre beaucoup moins vite je pense donc que pour les étudiants qui se pensent en difficulté avec la communication à l'autre il est plus facile de se retrancher derrière un soin technique car ça ils le maitrisent d'ou cette appréhension de la psy.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
- Typh-
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Je n'ai jamais fait de stage en psychiatrie pure.
Je fais actuellement mon tout 1er stage en santé mentale, dans un foyer médicalisé pour handicapés adultes, certains viennent de l'HP, d'autres non.
Je n'ai pas eu "peur" à l'annonce de mon lieu de stage ; surtout qu'au début ce n'était pas là que je devais aller
mais je ne regrette rien, bien au contraire !
Ma plus grande appréhension était ma réaction face à une crise ou un accès de violence. Maintenant que je les "connais" un peu mieux, je sais qu'avaec untel l'humour règle tout, qu'avec untel il faudra longuement discuter etc.
Je crois que j'ai trouvé ce que je voulais faire
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Je fais actuellement mon tout 1er stage en santé mentale, dans un foyer médicalisé pour handicapés adultes, certains viennent de l'HP, d'autres non.
Je n'ai pas eu "peur" à l'annonce de mon lieu de stage ; surtout qu'au début ce n'était pas là que je devais aller

Ma plus grande appréhension était ma réaction face à une crise ou un accès de violence. Maintenant que je les "connais" un peu mieux, je sais qu'avaec untel l'humour règle tout, qu'avec untel il faudra longuement discuter etc.
Je crois que j'ai trouvé ce que je voulais faire

IDE toute neuve du 21-04-10
TEFE : La prise en charge de la douleur chronique en service de soins de suite
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encore merci pour vos réponses
n'hesitez pas a me parler de vos peur pour ces stages en psychiatrrie
et ce que represente pour vous la psy
merciÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
n'hesitez pas a me parler de vos peur pour ces stages en psychiatrrie
et ce que represente pour vous la psy
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je suis desolée, je n'ai pas lu tous les temoignages avant, faute de temps, mais je tiens a te donner mon avis : je suis en premiere année, et c'est le stage que je redoute le plus, pour deux raisons:
-je me suis retrouvée de l'autre cote de la barriere. en effet, apres une seconde TS, les psy se sont pas posé de questions et m'ont envoyé dans un hopital psychaitrique, avec que des pathologies lourdes. a 16 ans, c'etait vraiment pas evident, et j'ai peur de retomber la dedans, je veux dire, de revoir des pathologies qui me rappeleront ces mauvais moments.
- mon autre soucis est que j'apprehende le fait de ne pas pouvoir faire, un tant soit peu, confiance aux patients. vous me direz, ca depend des pathologies... mais les demences avec delire (c'est elles qui me font "peur"), comment croire un patient? ca m'est deja arrivé, mal informée, je me suis retrouvée a mener une residente en maison de retraite dans une chambre a l'opposée de la sienne... je ne connaissais pas sa pathologie, c'eytait mon 2e jour, et la je me suis sentie demunie. on est, dans ces cas la, plus ou moins "forcé" de savoir pour eux, alors que c'est une position que je refuse vis a vis des patients (a dire ca, je redoute de recevoir dans la figure "t'es en 1e année, t'es encore utopique"...). enifin bref, voila mes craintes. on est forcé de connaitre la pathologie sur le bout des doigts pour pouvoir y faire face, avec des personnes qui ne peuvent nous "aider" : "j'ai mal la", "je me sens comme ca", etc...
je sais pas si ca t'es vraiment utile, mais c'est dit!
bises et bon courageÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
-je me suis retrouvée de l'autre cote de la barriere. en effet, apres une seconde TS, les psy se sont pas posé de questions et m'ont envoyé dans un hopital psychaitrique, avec que des pathologies lourdes. a 16 ans, c'etait vraiment pas evident, et j'ai peur de retomber la dedans, je veux dire, de revoir des pathologies qui me rappeleront ces mauvais moments.
- mon autre soucis est que j'apprehende le fait de ne pas pouvoir faire, un tant soit peu, confiance aux patients. vous me direz, ca depend des pathologies... mais les demences avec delire (c'est elles qui me font "peur"), comment croire un patient? ca m'est deja arrivé, mal informée, je me suis retrouvée a mener une residente en maison de retraite dans une chambre a l'opposée de la sienne... je ne connaissais pas sa pathologie, c'eytait mon 2e jour, et la je me suis sentie demunie. on est, dans ces cas la, plus ou moins "forcé" de savoir pour eux, alors que c'est une position que je refuse vis a vis des patients (a dire ca, je redoute de recevoir dans la figure "t'es en 1e année, t'es encore utopique"...). enifin bref, voila mes craintes. on est forcé de connaitre la pathologie sur le bout des doigts pour pouvoir y faire face, avec des personnes qui ne peuvent nous "aider" : "j'ai mal la", "je me sens comme ca", etc...
je sais pas si ca t'es vraiment utile, mais c'est dit!
bises et bon courageÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI Première année : je suis aux anges!!
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Je peux de dire que certains patients profitent de la présence des stagiaires pour obtenir des choses qu ils n auront pas avec nous.
Les patients resentent aussi la peur de certains étudiants et en profitent.
Nous on leur dit de ne pas lire les dossiers avant une semaine de stage ce qui leurs permet de ne pas connaitre leurs antécédants et de se baser dessus.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Les patients resentent aussi la peur de certains étudiants et en profitent.
Nous on leur dit de ne pas lire les dossiers avant une semaine de stage ce qui leurs permet de ne pas connaitre leurs antécédants et de se baser dessus.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
IDE en psychiatrie
Une chose est sure : je ne travaillerais aps en psy car je ne m'y sens pas à l'aise...
J n'ia pas peur et je ne pense pas avoir de préjugés sur ce milieu. C'est juste que je ne trouve pas toujours les mots pour les patients, je suis incapable de mener un entretien infirmier, etc... Pourquoi, je ne sais pas trop car en service "général", je n'ai aucun souci...
Alors peut etre est ce quand même une sorte de préjugés ??? Je ne sais pas.
Il faut dire que j'ai été extrêmement déçue par mon 2ème stage de spy, en 2ème année. C'était un service d'entrants et l'équipe ne faisait pas grand chose avec les patients. Et moi, je me trouvais au milieu.
Alors qu'en 1ère année, dans une unité de séjour prolongé, je me suis éclatée et j'ai adoré. On s'occupait des patients réellement. Il y avait énormément de nursing et d'activités proposées. Je participais aux soins esthétiques, au bricolages, aux sorties, aux randonnées...
En rentrant d'acrivités, je m'installais un epu avec les patients pour discuter avec eux et avoir leurs ressentis. Puis j'allais avec les IDE et on remplissait ensemble les dossiers de soins.
Je présentais mes patients pris en charge aux médecins avec les objectifs que, moi, je proposais et l'évaluation..
Bref,c'était un stage génial !!!!
Mais le stage suivant m'a énormément dégoutée et du coup, je suis un peu réfractaire à la psychiatrie
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J n'ia pas peur et je ne pense pas avoir de préjugés sur ce milieu. C'est juste que je ne trouve pas toujours les mots pour les patients, je suis incapable de mener un entretien infirmier, etc... Pourquoi, je ne sais pas trop car en service "général", je n'ai aucun souci...
Alors peut etre est ce quand même une sorte de préjugés ??? Je ne sais pas.
Il faut dire que j'ai été extrêmement déçue par mon 2ème stage de spy, en 2ème année. C'était un service d'entrants et l'équipe ne faisait pas grand chose avec les patients. Et moi, je me trouvais au milieu.
Alors qu'en 1ère année, dans une unité de séjour prolongé, je me suis éclatée et j'ai adoré. On s'occupait des patients réellement. Il y avait énormément de nursing et d'activités proposées. Je participais aux soins esthétiques, au bricolages, aux sorties, aux randonnées...
En rentrant d'acrivités, je m'installais un epu avec les patients pour discuter avec eux et avoir leurs ressentis. Puis j'allais avec les IDE et on remplissait ensemble les dossiers de soins.
Je présentais mes patients pris en charge aux médecins avec les objectifs que, moi, je proposais et l'évaluation..
Bref,c'était un stage génial !!!!
Mais le stage suivant m'a énormément dégoutée et du coup, je suis un peu réfractaire à la psychiatrie

Infirmière puéricultrice
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- Adepte
- Messages : 108
- Inscription : 27 mars 2005 17:59
- Localisation : la tête dans les nuages.....
et bien moi je viens d'apprendre que je vais en clinique de neuro psychiatrie, je suis en 1ere année et ce sera mon 1er stage.
Pas d'affolement sur le moment je suis plutôt contente .Aujourd'hui je suis allée repérer les lieux et là, surprise, la clinique est entourée de grands murs avec des espèces de barbelés.........depuis ne connaissant rien a rien je me pose pas mal de questions et l'anxiété me gagne!!!!!!
Comment je vais réagir face aux patients, certains sont ils dangereux, et si je reçois des coups, vais je être seule avec les patients, peut on communiquer avec eux facilement, je me pose pleins de questions d'autant plus que je ne connais rien aux maladies mentales, bref grosse interrogation!!!!!!
En même temps je suis impatiente car ce domaine me fascine assez.
Mon stage débute le 21 novembre, je vais donc pouvoir te transmettre mes impressions au fur et a mesure, je veux bien être un cobaye.
A plusÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Pas d'affolement sur le moment je suis plutôt contente .Aujourd'hui je suis allée repérer les lieux et là, surprise, la clinique est entourée de grands murs avec des espèces de barbelés.........depuis ne connaissant rien a rien je me pose pas mal de questions et l'anxiété me gagne!!!!!!
Comment je vais réagir face aux patients, certains sont ils dangereux, et si je reçois des coups, vais je être seule avec les patients, peut on communiquer avec eux facilement, je me pose pleins de questions d'autant plus que je ne connais rien aux maladies mentales, bref grosse interrogation!!!!!!
En même temps je suis impatiente car ce domaine me fascine assez.
Mon stage débute le 21 novembre, je vais donc pouvoir te transmettre mes impressions au fur et a mesure, je veux bien être un cobaye.
A plusÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
LE MIEUX EST L'ENNEMI DU BIEN
pour ma part, j'ai plutot un mauvais souvenir de la psy.
g fait un hopital de jour en 2eme année mais cela me viens surtout de mon premier stage de 1ere année : unité fermée pour psychotiques et schizos.
avant d'y venir, j'etais plutot confiante.
en fait je trouve la psy tres interessante en generale.
lorsque je suis arrivée je n'avais pas de craintes particulieres mais les professionnels m'ont vite refroidi en me montrant leurs cicatrices et en me racontant les accidents.
un jour, un patient, 1m90, 100kg a fait un acces de colere qui m'avait beaucoup impressionné. le lendemain, on m'a colé le meme patient pour lui faire prendre sa douche sans dire d'autre que "depeche toi !"
ben j'avoue que j'avais bien les boules. ce que je trouve malheureux dans tout ca c que l'equipe n'a rien voulu savoir....
un autre jour, un patient là depuis 20ans s'est planté devant moi et m'a dit qu'il allait m'en coller une. quand on sait que le gars en question a trainé une IDE dans toute l'unité par les cheveux, ben je faisait pas ma maligne. et là encore, aucune reponse de l'equipe lorsque g voulu evacué mon malaise.
du coup, la communication que je pouvait avoir les patients etait "reduite" car j'avais tjrs peur de me prendre une claque.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
g fait un hopital de jour en 2eme année mais cela me viens surtout de mon premier stage de 1ere année : unité fermée pour psychotiques et schizos.
avant d'y venir, j'etais plutot confiante.
en fait je trouve la psy tres interessante en generale.
lorsque je suis arrivée je n'avais pas de craintes particulieres mais les professionnels m'ont vite refroidi en me montrant leurs cicatrices et en me racontant les accidents.
un jour, un patient, 1m90, 100kg a fait un acces de colere qui m'avait beaucoup impressionné. le lendemain, on m'a colé le meme patient pour lui faire prendre sa douche sans dire d'autre que "depeche toi !"
ben j'avoue que j'avais bien les boules. ce que je trouve malheureux dans tout ca c que l'equipe n'a rien voulu savoir....
un autre jour, un patient là depuis 20ans s'est planté devant moi et m'a dit qu'il allait m'en coller une. quand on sait que le gars en question a trainé une IDE dans toute l'unité par les cheveux, ben je faisait pas ma maligne. et là encore, aucune reponse de l'equipe lorsque g voulu evacué mon malaise.
du coup, la communication que je pouvait avoir les patients etait "reduite" car j'avais tjrs peur de me prendre une claque.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
premier poste mardi !!
YES !!! RHHAAAAA
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merci
merci pour toutes vos réponses
continuez a me répondre merciÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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- daphnée
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- Inscription : 26 déc. 2004 15:07
- Localisation : avec mathis kunzler *siffle*
pour être honnête, là j'angoisse un peu beaucoup de retourner en psychiatrie. J'angoisse plus d'y retourner que la première fois mais certaines choses sont aussi à l'origine de ma peur.
Mon tout premier stage en psy, je ne me souviens pas d'avoir eu véritablement peur. j'étais plus "ennuyé" d'y aller dans la mesure où la psy c'est pas trop mon truc. Certains n'aiment pas les urgences, d'autres n'aiment pas la pédiatrie ba moi je n'aime pas trop la psy.
Ce n'est pas le fait de me retrouver face à des patients souffrant de troubles psychologiques qui m'intimidaient car lors de mes précédents stages j'avais eu des patients schizophrènes, dépressifs et cela c'était très bien passé
je suis donc allé en psy à reculons avec le ventre noué à cause de l'inconnu qui m'attendait mais j'avais été déjà plus inquiète que sa dans ma vie
je pense effectivement que ce qui peut créer l'angoisse ce sont tous les préjugés que l'on peut encore avoir aujourd'hui sur la psy en général ainsi que la peur de ne pas savoir quoi dire ou comment réagir face à un patient. meme moi j'avoue je m'étais questionner à ce sujet
en psy, toutefois j'ai beaucoup appris : à la fois sur les patients et à la fois sur moi-même. je pense qu'en psy il existe CE relationnel où on ne trouve pas ailleurs. on soigne, on s'occupe des patients avec une autre approche. Au niveau relationnel, je suis rentré chez moi plus riche
Mon pavillon faisait des activités et l'équipe était présente auprès des patients en dehors de leurs très longues pauses café (aie pas taper
)
seulement malgré celà, j'angoisse d'y retourner car lors de ce stage un patient m'a frappé et j'ai eu très peur
alors là j'ai peur de ne pas réussir à être comme je suis en temps normal avec les patients et que celà se répercute sur mes relations avec eux.¨Peur que celà recommence
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Mon tout premier stage en psy, je ne me souviens pas d'avoir eu véritablement peur. j'étais plus "ennuyé" d'y aller dans la mesure où la psy c'est pas trop mon truc. Certains n'aiment pas les urgences, d'autres n'aiment pas la pédiatrie ba moi je n'aime pas trop la psy.
Ce n'est pas le fait de me retrouver face à des patients souffrant de troubles psychologiques qui m'intimidaient car lors de mes précédents stages j'avais eu des patients schizophrènes, dépressifs et cela c'était très bien passé

je suis donc allé en psy à reculons avec le ventre noué à cause de l'inconnu qui m'attendait mais j'avais été déjà plus inquiète que sa dans ma vie


je pense effectivement que ce qui peut créer l'angoisse ce sont tous les préjugés que l'on peut encore avoir aujourd'hui sur la psy en général ainsi que la peur de ne pas savoir quoi dire ou comment réagir face à un patient. meme moi j'avoue je m'étais questionner à ce sujet

en psy, toutefois j'ai beaucoup appris : à la fois sur les patients et à la fois sur moi-même. je pense qu'en psy il existe CE relationnel où on ne trouve pas ailleurs. on soigne, on s'occupe des patients avec une autre approche. Au niveau relationnel, je suis rentré chez moi plus riche

Mon pavillon faisait des activités et l'équipe était présente auprès des patients en dehors de leurs très longues pauses café (aie pas taper



seulement malgré celà, j'angoisse d'y retourner car lors de ce stage un patient m'a frappé et j'ai eu très peur


Je vends mes charmes Et mes armes Ma violence et ma douceur. Je vends ce que je vaux Et si ça ne vaut pas un clou Tant pis, je donnerai tout. Je vends mon âme au diable et j'envoie ma vie en l'air;
Pour profiter de ce moment privilegie d'insomnie je voulais dire que ces "pauses" très longues dont tout le monde parle on parfois un sens voulu par l'équipe.
Comment voulez vous que le patient sorte de l'unité si il est cocooné tout le temps et que nous répondons a tte ses angoisses? c'est sur il doit etre protégé, mais qu'avons nous comme but si ce n'est qu'un jour il ressorte de l'hopital? Il est certain que certains patients ne sortiront de l'intra que pour entrer ds une autre structure (MAS, famille d'accueil ou autre). Mais répondre de facon permanente, "remplir" de facon permanente le temps "intersticiel" (c'est le temps d'entre les actions de soins ponctuellesque sont par ex:medocs-repas-activités prévues-entretiens). Il faut que ce temps intersticiel soit rempli mais pas de manière continue. Nous avons principalement deux types de patients:
-nevrotiques
-psychotiques/états limites
Les pervers et les psychopathes je les mets a part. Parce qu'ils sont rares ds les unites ordinaires et que je pense qu'ils meritent des unités spécialisées (surtout les psychopathes). Bref
Je vais prendre la métaphore des cailloux des plus gros utilisés ds la LT ds le sujet "quels sont les cailloux de votre vie".
Un névrotique a ds son bocal a peu près les mêmes cailloux que vous et moi, le même nombre, posés aux mêmes endroits, a des moments donnes. bien sur ils n'ont pas les mêmes formes et c'est unique suivant chaque personne. Mais grosso modo(mais non je vise aucun modérateur
) nos disposition de caillous se ressemblent et on peut dégager un schéma d'organisation reproductible d'un individu a l'autre: c'est la "structure". Cette sructure si vous la comblez elle va abosrber ce que vous versez dedans(vos soins de cocooning) avec bonheur et ne va pas allez chercher ailleurs autre chose.
-Psychotiques et borderline c'est pas du tout pareil. Tout d'abord il manque des cailloux fondamentaux et ils ne reviendront JAMAIS parce que d'autres se sont posés sur cet édifice brinquebalant fait de trous, les pierres qui se sont installées ne sont pasde la même matière que vous et pas de la même forme, et puis ya ces trous béants. La le gos probleme c'est que votre bocal il est percé. Connaissez vous la métaphore du "Tonneau des Danaïdes":
-le patient ne peut etre satisfait
-le soignant ne peut etre satisfait
C'est pourquoi parfois l'absence de soin peut etre un soin! On aime bien le paradoxal en psy. Ceci n'empeche pas l'observation et je récuse les équipes qui passent leurs après midi ds les "tisanneries" pour parler de "l'équipe" ou de la star ac. On doit etre présent sur le terrain.
Il doit toujours y avoir qq de disponible pour l'observation. Mais refuser de répondre immédiatement à la demande d'un patient, c'est parfois thérapeutique.
Et puis pour finir j'ai vu pareil ds les soins généraux, des équipes qui boostent le travail et par conséquent fait comme un cochon pour aller se précipiter ds la salle de repos, pour y boire leurs cafés!Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Comment voulez vous que le patient sorte de l'unité si il est cocooné tout le temps et que nous répondons a tte ses angoisses? c'est sur il doit etre protégé, mais qu'avons nous comme but si ce n'est qu'un jour il ressorte de l'hopital? Il est certain que certains patients ne sortiront de l'intra que pour entrer ds une autre structure (MAS, famille d'accueil ou autre). Mais répondre de facon permanente, "remplir" de facon permanente le temps "intersticiel" (c'est le temps d'entre les actions de soins ponctuellesque sont par ex:medocs-repas-activités prévues-entretiens). Il faut que ce temps intersticiel soit rempli mais pas de manière continue. Nous avons principalement deux types de patients:
-nevrotiques
-psychotiques/états limites
Les pervers et les psychopathes je les mets a part. Parce qu'ils sont rares ds les unites ordinaires et que je pense qu'ils meritent des unités spécialisées (surtout les psychopathes). Bref
Je vais prendre la métaphore des cailloux des plus gros utilisés ds la LT ds le sujet "quels sont les cailloux de votre vie".
Un névrotique a ds son bocal a peu près les mêmes cailloux que vous et moi, le même nombre, posés aux mêmes endroits, a des moments donnes. bien sur ils n'ont pas les mêmes formes et c'est unique suivant chaque personne. Mais grosso modo(mais non je vise aucun modérateur



-Psychotiques et borderline c'est pas du tout pareil. Tout d'abord il manque des cailloux fondamentaux et ils ne reviendront JAMAIS parce que d'autres se sont posés sur cet édifice brinquebalant fait de trous, les pierres qui se sont installées ne sont pasde la même matière que vous et pas de la même forme, et puis ya ces trous béants. La le gos probleme c'est que votre bocal il est percé. Connaissez vous la métaphore du "Tonneau des Danaïdes":
"Remplir" un psychotique, c'est une tache sans fin. C'est donc inutile a plus d'un titre:Le Roi Danaos avait 50 filles qu'il mariât à 50 frères. Il demanda à ses filles de les tuer lors de leur nuit de noces.... Mais, pourquoi parle t-on alors des 49 danaïdes ? eh bien, tout simplement, parce que l'une, ayant été si bien honorée par son époux, en tomba amoureuse et ne se résolut pas à le faire. Son mari vengea ses frères en tuant les danaïdes et l'histoire aurait pu s'arrêter là mais Zeus les condamna à une punition éternelle consistant à remplir inlassablement un tonneau sans fond...
Évoquer le tonneau des Danaïdes, c'est faire allusion à une tâche dont on ne voit jamais le bout.
-le patient ne peut etre satisfait
-le soignant ne peut etre satisfait
C'est pourquoi parfois l'absence de soin peut etre un soin! On aime bien le paradoxal en psy. Ceci n'empeche pas l'observation et je récuse les équipes qui passent leurs après midi ds les "tisanneries" pour parler de "l'équipe" ou de la star ac. On doit etre présent sur le terrain.
Il doit toujours y avoir qq de disponible pour l'observation. Mais refuser de répondre immédiatement à la demande d'un patient, c'est parfois thérapeutique.
Et puis pour finir j'ai vu pareil ds les soins généraux, des équipes qui boostent le travail et par conséquent fait comme un cochon pour aller se précipiter ds la salle de repos, pour y boire leurs cafés!Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
"A force de contempler l'abyme, l'abyme te contemple"-Nietzsche