Faits d'actualité pour la culture générale de 2007/2008
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Désolé c 'est un peu long mais impératif à lire.
Souffrir au travail
Depuis quelques mois, on parle de plus en plus de cas de suicide au travail. Y a-t-il une accélération du phénomène ?
Autrefois, les suicides au travail étaient rarissimes. Le phénomène correspondait à des situations très précises, comme lors de l'exode rural, qui s'est accompagné d'une crise effroyable dans le monde agricole. Mais, depuis une dizaine d'années, les troubles musculo-squelettiques, le nombre de pathologies liées à la surcharge au travail, ce qu'on appelle aussi les karoshis ("mort par surtravail" en japonais) se multiplient à un rythme inquiétant.
Comment expliquer ce phénomène ?
Il faut en chercher l'origine dans la division du travail poussée à l'extrême. Celle-ci est avant tout au service d'une méthode de gouvernement au sein des entreprises, qui estime que plus on a de pouvoir disciplinaire, de maîtrise des gens, plus on gagne en termes d'efficacité et de réactivité. Or, la meilleure façon de dominer, c'est de diviser les gens. Mais depuis la crise du taylorisme, les salariés se sont organisés, ils ont créé de la solidarité au travers de mutuelles, de syndicats, obtenu le droit de grève, des protections, toutes sortes de choses qui enquiquinent les entreprises, d'où la volonté de casser ces protections.
C'est ce qui explique la tendance à l'individualisation des postes de travail et d'évaluation permanente des performances ?
Tout a commencé dans les activités de services à la fin des années 1980. L'informatisation a été un moyen sans lequel on n'aurait jamais pu déployer le système d'organisation dont Taylor avait rêvé. Dès lors, le poste de travail permet d'enregistrer, voire d'espionner, tout ce qu'on fait et tout ce qu'on ne fait pas. C'est ce qui a permis de systématiser l'individualisation des performances, dont on constate aujourd'hui les effets. Les solidarités, les liens, les protections ont commencé à sauter.
A partir de là, quel mécanisme se met en place pour aboutir à la souffrance au travail, qui peut se traduire, dans sa phase ultime, en suicide ?
Le suicide est l'aboutissement d'un processus de délitement du tissu social qui structure le monde du travail. Une organisation du travail ne peut pas être réductible à une division et à une répartition des tâches, froides et rationnelles, évaluables à tout instant. Dans le réel, les choses ne fonctionnent jamais comme on l'avait prévu. Elle doit reposer également sur le "vivre ensemble". Lorsqu'on se parle, qu'on s'écoute, qu'on se justifie autour d'un café, c'est là qu'on dit des choses qu'on n'évoque jamais dans un cadre plus institutionnel : on critique la hiérarchie, on parle de ce qui ne marche pas, de ce qui fait difficulté et de ce qui irrite, bref on fait remonter le réel, qui est souvent décalé par rapport à la façon dont le management voudrait que ça marche.
C'est dans ces lieux de convivialité, informels, que se transmettent beaucoup de ces éléments qui permettent de renouveler les accords normatifs, constitutifs des règles de travail et de la coopération dans l'entreprise. Activité obligatoire et convivialité marchent de pair. C'est très important, parce que c'est dans ces moments que se construit le plaisir de s'accomplir, de se retrouver sur des enjeux communs, bref de vivre. C'est un processus extrêmement pacificateur des relations dans l'entreprise.
Sauf que cela devient rare...
Gérer les rapports humains par la violence, les crocs-en-jambe, les humiliations, les calomnies est ce qu'il y a de plus facile. C'est banal. Le fait que les êtres humains peuvent aller au pire est une pente naturelle. Que quelqu'un souffre dans son travail n'est ni nouveau ni exceptionnel. Mais avant, la communauté de travail offrait des contreparties aux conditions de travail difficiles, aux injustices, aux harcèlements, à travers des systèmes de solidarité assez forts, qui permettaient de tenir le coup. On ne laissait pas l'autre s'enfoncer. Le problème, c'est qu'aujourd'hui, souvent, le lien social a été liquidé, on ne peut plus compter sur les autres, parce que la communauté est divisée et désorganisée.
Le système des évaluations individuelles entretient-il cette dégradation de l'organisation du travail ?
Les systèmes d'évaluation cassent le collectif. Les gens n'ont plus les moyens et les conditions psychologiques pour délibérer, faire remonter les problèmes, participer à l'activité obligatoire, parce qu'il faut à tout prix atteindre des objectifs. Travailler sous cet angle, c'est échouer. En fait, dans le meilleur des cas, les évaluations ne mesurent que le résultat du travail, elles ne reposent que sur ce qui est visible, quantifiable et objectivable. Or le travail n'est pas ce qu'on croit. Il ne se limite pas au temps qu'on passe dans l'entreprise. Entre le travail et le résultat de mon travail, il n'y a pas de commune mesure. Où s'arrête votre travail ? Au bout des 8 heures quotidiennes ? Mais quand vous n'en dormez plus, quand vous en rêvez, ça en fait partie ? On voit bien que lorsqu'on dit qu'on a produit tant de pièces ou tant de kilowattheures, on n'a pas réellement mesuré le travail. Prenons l'exemple du fonctionnement d'une ANPE. Admettons que l'évaluation dépende du nombre d'entretiens effectués dans une journée. Si vous avez en face de vous quelqu'un de peu qualifié, qui a du mal à s'exprimer, le traitement va prendre plus de temps que pour quelqu'un qui a un profil mieux adapté au marché du travail. Or dans un système d'évaluation, la tentation sera grande pour que les plus anciens, ou les plus malins, ou les plus forts préemptent les dossiers les plus faciles et laissent aux plus jeunes ou aux plus faibles les cas les plus délicats. C'est injuste, parce que ce n'est pas forcément celui qui a travaillé le plus qui va être le mieux évalué.
Ce peut être parfois aussi le meilleur qui recueille une bonne évaluation ?
Cela peut arriver, mais avoir de meilleurs résultats constitue l'un des critères de l'excellence, mais pas le seul, car le travail n'est pas mesurable, n'est pas quantifiable. Ce sont avant tout les pairs qui peuvent se rendre compte que vous respectez les règles de l'art. Dans le système actuel, on met tout le monde en concurrence, avec des critères qui peuvent conduire à des injustices, voire à de la déloyauté, pour parvenir à ses fins. C'est tout cela qui concourt au délitement auquel on assiste.
Mais, pourtant, les entreprises ne sont-elles pas de plus en plus rentables ?
Il s'agit de performances en termes de profit, mais pas en termes d'amélioration de la qualité du travail. Prenons le tropisme de la qualité totale, qui actuellement se répand de toutes parts. C'est un système redoutable et pervers, car la qualité totale n'existe pas. Si on la décrète, on pousse les gens à frauder et à tricher. Comme il s'agit d'un idéal inatteignable, on est tenté de tordre la réalité. On compense par de la communication, on multiplie les bilans d'activité flatteurs, on truande. Du patron au salarié, chacun à son niveau participe au trucage. Dans ce système, il peut y avoir dégradation de la qualité du travail alors qu'on dégage des bénéfices. Quand on fait le bilan, cela donne des Eron, des Vivendi, des WorldCom, des AZF... Enron est un cas très intéressant, car ce n'est pas l'affaire d'un délinquant, c'est l'affaire de toutes les petites tricheries causées par une certaine organisation du travail, de la qualité totale érigée en principe intangible, qui pousse les gens à mentir et à ne pas faire les retours sur les décalages qu'il peut y avoir avec la réalité.
La remise en cause du système des évaluations, du management par le stress, est-elle compatible avec la compétition mondiale ? Certains parlent de guerre économique...
Il n'y a pas de guerre économique. Dans nos pays, de l'argent, on n'en a jamais eu autant que maintenant. La France n'a jamais été aussi riche. Ce n'est pas le manque de moyens qui nous empêche de faire des efforts et des progrès dans l'organisation du travail. Ce qui manque, c'est une volonté politique, capable de remettre à plat des processus qui sont en train de créer une casse sociale sérieuse. Les suicides en entreprise, de plus en plus nombreux, sont un signal d'alarme inquiétant sur la pérennité du système.
Quelles sont les solutions ?
La clé ne peut pas venir d'en haut, car tout le monde est sous pression, et, dans ce phénomène de cascade, il n'est pas facile de calmer le stress. L'une des voies consiste à s'appuyer sur la capacité des gens à reprendre la parole pour améliorer le "vivre ensemble". Savoir se dire ce qui rend la vie impossible, faire remonter les suggestions, avoir la volonté de se poser pour réfléchir, dialoguer avec l'autre. Le plus difficile pour l'encadrement, c'est d'écouter, et ensuite de le traduire en termes de management.
Croyez-vous que nous serons capables de le mettre en oeuvre ?
Nous souffrons beaucoup du court-termisme des dirigeants. Economistes et politiques exaltent le système qui consiste à ramasser le maximum d'argent dans un minimum de temps. Or ces bénéfices sont de plus en plus déconnectés du travail. Le "vivre ensemble" n'est pas rentable immédiatement, mais il est fondamental pour la pérennité du système. En tout état de cause, on ne laisse pas des gens mourir à cause du travail. On ne peut pas accepter qu'au nom de l'efficacité économique on casse notre société en mettant les gens sur le bord de la route. Cette violence générée par une mauvaise organisation du travail, c'est la société qui doit ensuite l'assumer en termes de dégâts sociaux et financiers. On ne peut pas constamment pomper le capital humain et l'intelligence collective sans se préoccuper des conséquences. Parce qu'au bout d'un moment, il n'y aura plus rien à pomper, nous aurons une société invivable, et le système économique ne fonctionnera plus. On a peut-être déjà atteint ces limites.
Le mondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Souffrir au travail
Depuis quelques mois, on parle de plus en plus de cas de suicide au travail. Y a-t-il une accélération du phénomène ?
Autrefois, les suicides au travail étaient rarissimes. Le phénomène correspondait à des situations très précises, comme lors de l'exode rural, qui s'est accompagné d'une crise effroyable dans le monde agricole. Mais, depuis une dizaine d'années, les troubles musculo-squelettiques, le nombre de pathologies liées à la surcharge au travail, ce qu'on appelle aussi les karoshis ("mort par surtravail" en japonais) se multiplient à un rythme inquiétant.
Comment expliquer ce phénomène ?
Il faut en chercher l'origine dans la division du travail poussée à l'extrême. Celle-ci est avant tout au service d'une méthode de gouvernement au sein des entreprises, qui estime que plus on a de pouvoir disciplinaire, de maîtrise des gens, plus on gagne en termes d'efficacité et de réactivité. Or, la meilleure façon de dominer, c'est de diviser les gens. Mais depuis la crise du taylorisme, les salariés se sont organisés, ils ont créé de la solidarité au travers de mutuelles, de syndicats, obtenu le droit de grève, des protections, toutes sortes de choses qui enquiquinent les entreprises, d'où la volonté de casser ces protections.
C'est ce qui explique la tendance à l'individualisation des postes de travail et d'évaluation permanente des performances ?
Tout a commencé dans les activités de services à la fin des années 1980. L'informatisation a été un moyen sans lequel on n'aurait jamais pu déployer le système d'organisation dont Taylor avait rêvé. Dès lors, le poste de travail permet d'enregistrer, voire d'espionner, tout ce qu'on fait et tout ce qu'on ne fait pas. C'est ce qui a permis de systématiser l'individualisation des performances, dont on constate aujourd'hui les effets. Les solidarités, les liens, les protections ont commencé à sauter.
A partir de là, quel mécanisme se met en place pour aboutir à la souffrance au travail, qui peut se traduire, dans sa phase ultime, en suicide ?
Le suicide est l'aboutissement d'un processus de délitement du tissu social qui structure le monde du travail. Une organisation du travail ne peut pas être réductible à une division et à une répartition des tâches, froides et rationnelles, évaluables à tout instant. Dans le réel, les choses ne fonctionnent jamais comme on l'avait prévu. Elle doit reposer également sur le "vivre ensemble". Lorsqu'on se parle, qu'on s'écoute, qu'on se justifie autour d'un café, c'est là qu'on dit des choses qu'on n'évoque jamais dans un cadre plus institutionnel : on critique la hiérarchie, on parle de ce qui ne marche pas, de ce qui fait difficulté et de ce qui irrite, bref on fait remonter le réel, qui est souvent décalé par rapport à la façon dont le management voudrait que ça marche.
C'est dans ces lieux de convivialité, informels, que se transmettent beaucoup de ces éléments qui permettent de renouveler les accords normatifs, constitutifs des règles de travail et de la coopération dans l'entreprise. Activité obligatoire et convivialité marchent de pair. C'est très important, parce que c'est dans ces moments que se construit le plaisir de s'accomplir, de se retrouver sur des enjeux communs, bref de vivre. C'est un processus extrêmement pacificateur des relations dans l'entreprise.
Sauf que cela devient rare...
Gérer les rapports humains par la violence, les crocs-en-jambe, les humiliations, les calomnies est ce qu'il y a de plus facile. C'est banal. Le fait que les êtres humains peuvent aller au pire est une pente naturelle. Que quelqu'un souffre dans son travail n'est ni nouveau ni exceptionnel. Mais avant, la communauté de travail offrait des contreparties aux conditions de travail difficiles, aux injustices, aux harcèlements, à travers des systèmes de solidarité assez forts, qui permettaient de tenir le coup. On ne laissait pas l'autre s'enfoncer. Le problème, c'est qu'aujourd'hui, souvent, le lien social a été liquidé, on ne peut plus compter sur les autres, parce que la communauté est divisée et désorganisée.
Le système des évaluations individuelles entretient-il cette dégradation de l'organisation du travail ?
Les systèmes d'évaluation cassent le collectif. Les gens n'ont plus les moyens et les conditions psychologiques pour délibérer, faire remonter les problèmes, participer à l'activité obligatoire, parce qu'il faut à tout prix atteindre des objectifs. Travailler sous cet angle, c'est échouer. En fait, dans le meilleur des cas, les évaluations ne mesurent que le résultat du travail, elles ne reposent que sur ce qui est visible, quantifiable et objectivable. Or le travail n'est pas ce qu'on croit. Il ne se limite pas au temps qu'on passe dans l'entreprise. Entre le travail et le résultat de mon travail, il n'y a pas de commune mesure. Où s'arrête votre travail ? Au bout des 8 heures quotidiennes ? Mais quand vous n'en dormez plus, quand vous en rêvez, ça en fait partie ? On voit bien que lorsqu'on dit qu'on a produit tant de pièces ou tant de kilowattheures, on n'a pas réellement mesuré le travail. Prenons l'exemple du fonctionnement d'une ANPE. Admettons que l'évaluation dépende du nombre d'entretiens effectués dans une journée. Si vous avez en face de vous quelqu'un de peu qualifié, qui a du mal à s'exprimer, le traitement va prendre plus de temps que pour quelqu'un qui a un profil mieux adapté au marché du travail. Or dans un système d'évaluation, la tentation sera grande pour que les plus anciens, ou les plus malins, ou les plus forts préemptent les dossiers les plus faciles et laissent aux plus jeunes ou aux plus faibles les cas les plus délicats. C'est injuste, parce que ce n'est pas forcément celui qui a travaillé le plus qui va être le mieux évalué.
Ce peut être parfois aussi le meilleur qui recueille une bonne évaluation ?
Cela peut arriver, mais avoir de meilleurs résultats constitue l'un des critères de l'excellence, mais pas le seul, car le travail n'est pas mesurable, n'est pas quantifiable. Ce sont avant tout les pairs qui peuvent se rendre compte que vous respectez les règles de l'art. Dans le système actuel, on met tout le monde en concurrence, avec des critères qui peuvent conduire à des injustices, voire à de la déloyauté, pour parvenir à ses fins. C'est tout cela qui concourt au délitement auquel on assiste.
Mais, pourtant, les entreprises ne sont-elles pas de plus en plus rentables ?
Il s'agit de performances en termes de profit, mais pas en termes d'amélioration de la qualité du travail. Prenons le tropisme de la qualité totale, qui actuellement se répand de toutes parts. C'est un système redoutable et pervers, car la qualité totale n'existe pas. Si on la décrète, on pousse les gens à frauder et à tricher. Comme il s'agit d'un idéal inatteignable, on est tenté de tordre la réalité. On compense par de la communication, on multiplie les bilans d'activité flatteurs, on truande. Du patron au salarié, chacun à son niveau participe au trucage. Dans ce système, il peut y avoir dégradation de la qualité du travail alors qu'on dégage des bénéfices. Quand on fait le bilan, cela donne des Eron, des Vivendi, des WorldCom, des AZF... Enron est un cas très intéressant, car ce n'est pas l'affaire d'un délinquant, c'est l'affaire de toutes les petites tricheries causées par une certaine organisation du travail, de la qualité totale érigée en principe intangible, qui pousse les gens à mentir et à ne pas faire les retours sur les décalages qu'il peut y avoir avec la réalité.
La remise en cause du système des évaluations, du management par le stress, est-elle compatible avec la compétition mondiale ? Certains parlent de guerre économique...
Il n'y a pas de guerre économique. Dans nos pays, de l'argent, on n'en a jamais eu autant que maintenant. La France n'a jamais été aussi riche. Ce n'est pas le manque de moyens qui nous empêche de faire des efforts et des progrès dans l'organisation du travail. Ce qui manque, c'est une volonté politique, capable de remettre à plat des processus qui sont en train de créer une casse sociale sérieuse. Les suicides en entreprise, de plus en plus nombreux, sont un signal d'alarme inquiétant sur la pérennité du système.
Quelles sont les solutions ?
La clé ne peut pas venir d'en haut, car tout le monde est sous pression, et, dans ce phénomène de cascade, il n'est pas facile de calmer le stress. L'une des voies consiste à s'appuyer sur la capacité des gens à reprendre la parole pour améliorer le "vivre ensemble". Savoir se dire ce qui rend la vie impossible, faire remonter les suggestions, avoir la volonté de se poser pour réfléchir, dialoguer avec l'autre. Le plus difficile pour l'encadrement, c'est d'écouter, et ensuite de le traduire en termes de management.
Croyez-vous que nous serons capables de le mettre en oeuvre ?
Nous souffrons beaucoup du court-termisme des dirigeants. Economistes et politiques exaltent le système qui consiste à ramasser le maximum d'argent dans un minimum de temps. Or ces bénéfices sont de plus en plus déconnectés du travail. Le "vivre ensemble" n'est pas rentable immédiatement, mais il est fondamental pour la pérennité du système. En tout état de cause, on ne laisse pas des gens mourir à cause du travail. On ne peut pas accepter qu'au nom de l'efficacité économique on casse notre société en mettant les gens sur le bord de la route. Cette violence générée par une mauvaise organisation du travail, c'est la société qui doit ensuite l'assumer en termes de dégâts sociaux et financiers. On ne peut pas constamment pomper le capital humain et l'intelligence collective sans se préoccuper des conséquences. Parce qu'au bout d'un moment, il n'y aura plus rien à pomper, nous aurons une société invivable, et le système économique ne fonctionnera plus. On a peut-être déjà atteint ces limites.
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ESI 2008 -20011 AP-HP Tenon
Drame familial à Noisy-Champs
NOUVELOBS.COM | 22.07.2007 | 11:16
Une jeune mère de famille s'est suicidée en se jetant sur les voies de la gare après avoir très vraisemblablement tué ses deux enfants de 18 mois et 4 ans.
Une femme de 28 ans s'est donné la mort samedi en gare de Noisy-Champs (Seine-et-Marne), après avoir probablement tué ses deux enfants, âgés de quatre ans et dix-huit mois, dont les corps ont été retrouvés au domicile de la famille, a-t-on appris auprès du parquet de Meaux. La femme s'est jetée sur la voie du RER vers 10h50, a précisé le procureur de la République adjoint de Meaux, Philibert Demory. Elle a pu être identifiée à l'aide de documents contenus dans son sac à main, qui ont également conduit les enquêteurs au domicile de la famille, à Champs-sur-Marne, où les corps ont été découverts, ainsi que l'arme du crime, un couteau.
4 ans et 18 mois
Le corps d'un garçon de quatre ans gisait dans le salon, alors que celui de son frère, âgé de dix-huit mois, se trouvait dans une chambre à coucher, a précisé Philibert Demory, selon lequel les pompiers n'ont pu que constater le décès. La femme vivait seule avec ses deux enfants, son compagnon ayant quitté le domicile en février dernier. Il n'avait pas encore pu être joint par le parquet de Meaux samedi soir. Philibert Demory a précisé que le parquet n'excluait aucune hypothèse dans son enquête, d'autant plus qu'il s'agissait d'une femme "intégrée, qui a un emploi, dont tout le voisinage s'accorde à dire que c'est une femme sans histoire". (Avec AP) Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
NOUVELOBS.COM | 22.07.2007 | 11:16
Une jeune mère de famille s'est suicidée en se jetant sur les voies de la gare après avoir très vraisemblablement tué ses deux enfants de 18 mois et 4 ans.
Une femme de 28 ans s'est donné la mort samedi en gare de Noisy-Champs (Seine-et-Marne), après avoir probablement tué ses deux enfants, âgés de quatre ans et dix-huit mois, dont les corps ont été retrouvés au domicile de la famille, a-t-on appris auprès du parquet de Meaux. La femme s'est jetée sur la voie du RER vers 10h50, a précisé le procureur de la République adjoint de Meaux, Philibert Demory. Elle a pu être identifiée à l'aide de documents contenus dans son sac à main, qui ont également conduit les enquêteurs au domicile de la famille, à Champs-sur-Marne, où les corps ont été découverts, ainsi que l'arme du crime, un couteau.
4 ans et 18 mois
Le corps d'un garçon de quatre ans gisait dans le salon, alors que celui de son frère, âgé de dix-huit mois, se trouvait dans une chambre à coucher, a précisé Philibert Demory, selon lequel les pompiers n'ont pu que constater le décès. La femme vivait seule avec ses deux enfants, son compagnon ayant quitté le domicile en février dernier. Il n'avait pas encore pu être joint par le parquet de Meaux samedi soir. Philibert Demory a précisé que le parquet n'excluait aucune hypothèse dans son enquête, d'autant plus qu'il s'agissait d'une femme "intégrée, qui a un emploi, dont tout le voisinage s'accorde à dire que c'est une femme sans histoire". (Avec AP) Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Courage à tous et à toutes !
dernière ligne droite, on y croit tous ! No stress que de la motivation !!!
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HOMOPHOBIE
Laurent Gerra critiqué par
le Centre gai et lesbien
NOUVELOBS.COM | 22.07.2007 | 11:16
L'association a écrit au CSA après que l'humoriste a déclaré à propos de l'opération Vélib à Paris : "Ca va devenir la capitale de la pédale".
Laurent Gerra (Sipa)
Le Centre gai et lesbien a écrit une lettre ouverte au CSA pour se plaindre de propos de l'humoriste Laurent Gerra, tenus sur France 2, dans un registre jugé "sexiste" et "homophobe", apprend-on, vendredi 20 juillet. Invité, vendredi 13 juillet, de l'émission "Tour de France" sur France 2, l'humoriste déclarait, en imitant Jean-Pierre Coffe, à propos de l'opération Vélib : "Mais à Paris il y a plein de vélo maintenant, ça va devenir la capitale de la pédale Paris, regardez."
"Le service public doit être respectueux des personnes"
Le centre gai et lesbien rappelle au CSA que " France 2 fonctionne grâce à la redevance, que ce service public doit être respectueux des personnes et des lois et que l'éducation contre l'homophobie et le sexisme, mission de service public, passe aussi par la qualité des programmes télévisuels et un contrôle plus vigilant, de la part du CSA, des propos tenus par les animateurs et invités des programmes". Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Laurent Gerra critiqué par
le Centre gai et lesbien
NOUVELOBS.COM | 22.07.2007 | 11:16
L'association a écrit au CSA après que l'humoriste a déclaré à propos de l'opération Vélib à Paris : "Ca va devenir la capitale de la pédale".
Laurent Gerra (Sipa)
Le Centre gai et lesbien a écrit une lettre ouverte au CSA pour se plaindre de propos de l'humoriste Laurent Gerra, tenus sur France 2, dans un registre jugé "sexiste" et "homophobe", apprend-on, vendredi 20 juillet. Invité, vendredi 13 juillet, de l'émission "Tour de France" sur France 2, l'humoriste déclarait, en imitant Jean-Pierre Coffe, à propos de l'opération Vélib : "Mais à Paris il y a plein de vélo maintenant, ça va devenir la capitale de la pédale Paris, regardez."
"Le service public doit être respectueux des personnes"
Le centre gai et lesbien rappelle au CSA que " France 2 fonctionne grâce à la redevance, que ce service public doit être respectueux des personnes et des lois et que l'éducation contre l'homophobie et le sexisme, mission de service public, passe aussi par la qualité des programmes télévisuels et un contrôle plus vigilant, de la part du CSA, des propos tenus par les animateurs et invités des programmes". Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Courage à tous et à toutes !
dernière ligne droite, on y croit tous ! No stress que de la motivation !!!
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SIDA
Trois gènes déterminants
dans l'évolution du VIH
NOUVELOBS.COM | 22.07.2007 | 09:04
Une étude souligne que certains gènes, en dopant le système immunitaire, pourraient retarder le développement de la maladie.
Le virus d'immunodéficience humaine (VIH)
Selon une étude menée par une équipe internationale de chercheurs, publiée dans vendredi 20 juillet dans le magazine Science, trois gènes semblent jouer un rôle important dans la réponse des individus aux premiers stades de l'infection par le VIH.
Cette découverte pourrait contribuer à l'élaboration d'un vaccin qui augmentera les effets protecteurs de ces gènes, dans le but de combattre une infection.
Vers de nouveaux mécanismes de contrôle
Certains gènes, en dopant le système immunitaire, pourraient retarder le développement de la maladie.
"Ces résultats accroissent notre compréhension des facteurs génétiques qui contrôlent le virus du sida et pointent aussi l'accent vers de nouveaux mécanismes de contrôle", souligne le Dr David Goldstein de l'Institut des sciences du génome de l'Université Duke en Caroline du Nord (sud-est), un des auteurs de cette étude.
Cette analyse a révélé que certaines personnes, dotées de variations génétiques appelées polymorphismes, contrôlent la maladie plus facilement.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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- LittleFoetus
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HAMLET-30 a écrit :HOMOPHOBIE
Laurent Gerra critiqué par le Centre gai et lesbien
NOUVELOBS.COM | 21.07.2007 | 18:00
L'association a écrit au CSA après que l'humoriste a déclaré à propos de l'opération Vélib à Paris : "Ca va devenir la capitale de la pédale".
[...]

HAMLET-30 a écrit :HOMOPHOBIE
Laurent Gerra critiqué par le Centre gai et lesbien
NOUVELOBS.COM | 22.07.2007 | 11:16
L'association a écrit au CSA après que l'humoriste a déclaré à propos de l'opération Vélib à Paris : "Ca va devenir la capitale de la pédale".
[...]




IDE en cancéro à Marseille!
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IDE depuis le 26/11/10 ~Projet pro : IADE~ -_-"
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bonjour didoune023 très bonne question tu veux savoir quel fait garder en mémoire pour le concours 2008 ? je pense jusqu'à la fin de l'année mais je ne suis pô sur du tout si quelqu'un peut nous donner une information s'il vousplait il y a quelqu'un dans cette boitedidoune023 a écrit :Escusez moi d'interompre ce flot d'information mais je voulais savoir jusqu'a a peut près quel date falait remonté (sesion 2008)
Merci d'avance.
Bises



Dans 3 mois l'écrit sera fait ... on y croit enfin j'y crois
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23/07/2007 ASH
Loi DALO : publication du décret sur la domiciliation
En application de la loi du 5 mars 2007 instituant un droit au logement opposable (DALO), le décret relatif à la domiciliation des personnes sans domicile stable a été publié, dimanche 22 juillet, au Journal officiel.
Ce texte modifie le code de l'action sociale et des familles en précisant les conditions d'exercice du droit à la domiciliation des sans-abri, soit auprès d'un centre communal ou intercommunal d'action sociale (CCAS ou CIAS), soit auprès d'un organisme agréé à cet effet.
L'élection de domicile "est accordée pour une durée d'un an", indique le décret du 20 juillet, en ajoutant que l'attestation délivrée au demandeur mentionne "notamment le nom et l'adresse de l'organisme, la date de l'élection de domicile, sa durée de validité et, le cas échéant, l'énumération des prestations sociales pour lesquelles cette attestation peut être utilisée".
Les demandes de domiciliation (élection et renouvellement) sont suivies d'un entretien avec l'intéressé, au cours duquel il est informé de ses droits et obligations en la matière.
"L'organisme qui assure la domiciliation y met fin lorsque l'intéressé ne s'est pas présenté pendant plus de trois mois consécutifs, sauf si cette absence est justifiée par des raisons professionnelles ou de santé", souligne encore le décret, l'organisme tenant à jour, pour ce faire, un enregistrement des visites.
La loi soumet également les organismes visés à un cahier des charges qui fixe les obligations auxquelles ils doivent satisfaire, à savoir, entre autres, adresser chaque année un rapport d'activité au préfet, informer une fois par mois les départements et organismes de sécurité sociale concernés des décisions d'attribution et de retrait de domicile, adresser au plus tard trois mois avant l'expiration de l'agrément une demande de renouvellement, ou encore recevoir la correspondance destinée aux personnes domiciliées et la mettre à leur disposition.
Peuvent être agréés aux fins de recevoir les déclarations d'élection de domicile les organismes à but non lucratif qui mènent des actions contre l'exclusion ou pour l'accès aux soins, les établissements et services sociaux et médico-sociaux, les organismes d'aide aux personnes âgées ainsi que les centres d'accueil des demandeurs d'asile (CADA).
Lorsqu'il s'agit d'associations, elles doivent justifier d'activités dans ces domaines depuis au moins un an à la date de la demande d'agrément.
Décret n° 2007-1124 du 20 juillet 2007 relatif à la domiciliation des personnes sans domicile stable, publié au J.O. du 22 juillet.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Loi DALO : publication du décret sur la domiciliation
En application de la loi du 5 mars 2007 instituant un droit au logement opposable (DALO), le décret relatif à la domiciliation des personnes sans domicile stable a été publié, dimanche 22 juillet, au Journal officiel.
Ce texte modifie le code de l'action sociale et des familles en précisant les conditions d'exercice du droit à la domiciliation des sans-abri, soit auprès d'un centre communal ou intercommunal d'action sociale (CCAS ou CIAS), soit auprès d'un organisme agréé à cet effet.
L'élection de domicile "est accordée pour une durée d'un an", indique le décret du 20 juillet, en ajoutant que l'attestation délivrée au demandeur mentionne "notamment le nom et l'adresse de l'organisme, la date de l'élection de domicile, sa durée de validité et, le cas échéant, l'énumération des prestations sociales pour lesquelles cette attestation peut être utilisée".
Les demandes de domiciliation (élection et renouvellement) sont suivies d'un entretien avec l'intéressé, au cours duquel il est informé de ses droits et obligations en la matière.
"L'organisme qui assure la domiciliation y met fin lorsque l'intéressé ne s'est pas présenté pendant plus de trois mois consécutifs, sauf si cette absence est justifiée par des raisons professionnelles ou de santé", souligne encore le décret, l'organisme tenant à jour, pour ce faire, un enregistrement des visites.
La loi soumet également les organismes visés à un cahier des charges qui fixe les obligations auxquelles ils doivent satisfaire, à savoir, entre autres, adresser chaque année un rapport d'activité au préfet, informer une fois par mois les départements et organismes de sécurité sociale concernés des décisions d'attribution et de retrait de domicile, adresser au plus tard trois mois avant l'expiration de l'agrément une demande de renouvellement, ou encore recevoir la correspondance destinée aux personnes domiciliées et la mettre à leur disposition.
Peuvent être agréés aux fins de recevoir les déclarations d'élection de domicile les organismes à but non lucratif qui mènent des actions contre l'exclusion ou pour l'accès aux soins, les établissements et services sociaux et médico-sociaux, les organismes d'aide aux personnes âgées ainsi que les centres d'accueil des demandeurs d'asile (CADA).
Lorsqu'il s'agit d'associations, elles doivent justifier d'activités dans ces domaines depuis au moins un an à la date de la demande d'agrément.
Décret n° 2007-1124 du 20 juillet 2007 relatif à la domiciliation des personnes sans domicile stable, publié au J.O. du 22 juillet.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Héraclite d'Ephèse
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Alors je dirais que lire ce post et l'ancien serait suffisant(soit 1 à 2 ans en arrière).ratouille a écrit :bonjour didoune023 très bonne question tu veux savoir quel fait garder en mémoire pour le concours 2008 ? je pense jusqu'à la fin de l'année mais je ne suis pô sur du tout si quelqu'un peut nous donner une information s'il vousplait il y a quelqu'un dans cette boitedidoune023 a écrit :Escusez moi d'interompre ce flot d'information mais je voulais savoir jusqu'a a peut près quel date falait remonté (sesion 2008)
Merci d'avance.
Bises![]()
![]()
Pour vous faire gagner du temps j'ai fait une synthèse (de 300 pages tout de meme...)sur Word des articles de l'ancien post que j'avais créé pour la session du Printemps 2007, si vous la voulez envoyez moi votre adresse email par MP

En mode reconversion totale PDT_028
Reçue en Juillet 2007 PDT_002 Après 1 an d'attente ma demande de financement a enfin été acceptée PDT_020 ESI Promo 2008-2011 PDT_039
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je met a votre disposition mes fiches perso que j avais fait pour les écrits de cg et les oraux! si ca vous interresse laisser moi votre mail par mp et je vous les enverraiÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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"on est cerné par les cons... c'est vrai, mais on ne se rend pas compte à quel point" coluche
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LEMONDE.FR avec AFP et AP | 23.07.07 | 20h45 • Mis à jour le 23.07.07 | 20h45
Une nouvelle génération de médicaments contre le sida, appelés inhibiteurs d'intégrase, sera au centre des préoccupations de la réunion de la Société internationale du sida (IAS), qui réunit cinq milliers d'experts à Sydney, en Australie, depuis dimanche.
"Les inhibiteurs d'intégrase sont des médicaments particulièrement puissants et je pense qu'on va recommencer à parler d'éradication", a déclaré David Cooper, coprésident de la conférence et directeur de l'Institut national australien de recherche épidémiologique sur le sida. Ce traitement permet d'inhiber l'enzyme propre au VIH, l'intégrase, qui intègre l'ADN transcrit du virus dans l'ADN humain. Les inhibiteurs d'intégrase sont encore plus puissants et ont moins d'effets secondaires que les antirétroviraux jusqu'alors utilisés.
Personne n'avait plus reparlé d'éradiquer la maladie depuis l'apparition, dans le milieu des années 1990, des traitements à base d'antirétroviraux, finalement déclarés toxiques.
40 MILLIONS DE MALADES
Néanmoins, malgré les progrès de la recherche, l'accès des pays en développement aux médicaments laisse encore à désirer. Anthony Fauci, directeur de l'Institut national américain des maladies infectieuses, a indiqué qu'actuellement, environ deux millions de personnes étaient traitées avec des antirétroviraux dans les pays en développement, mais que l'objectif était de multiplier ce chiffre par quatre. "Nous ne soignons encore qu'environ 28 % des personnes qui ont besoin d'un traitement", a-t-il rappelé. En 2001, seules 300 000 personnes étaient soignées.
Par ailleurs, ces pays doivent aussi avoir accès à la nouvelle génération de médicaments, qu'il s'agisse d'antirétroviraux ou d'inhibiteurs. Selon le docteur Brian Gazzard, président de l'association britannique contre le sida, l'accès des pays en développement aux médicaments reste un objectif primordial dans la mesure où, en Afrique et en Asie, le sida ne cesse de progresser.
Quarante millions de personnes vivent dans le monde avec le virus du sida qui a déjà faits plus de 25 millions de morts.

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LEMONDE.FR avec AFP | 23.07.07 | 19h40 • Mis à jour le 23.07.07 | 19h52
Un juge de Rome a acquitté, lundi 23 juillet, le médecin qui avait débranché à sa demande le respirateur d'un Italien atteint de dystrophie musculaire. Le juge Zaira Secchi a acquitté Mario Riccio, médecin-anesthésiste à Crémone (Nord) du chef d'accusation d'"homicide avec consentement".
Le 20 décembre 2006, le médecin avait accepté de provoquer la mort de Piergiorgio Welby, âgé de 60 ans et entièrement paralysé, qui réclamait le droit de mourir. Il avait débranché le respirateur qui le maintenait en vie depuis 1997. La commission disciplinaire de l'ordre des médecins de Crémone avait disculpé le médecin en février, concluant que son comportement avait été "irréprochable d'un point de vue déontologique".
Le parquet de Rome, qui avait ouvert une enquête judiciaire, avait également demandé en juin le classement de l'affaire, mais le magistrat chargé des audiences préliminaires avait refusé et demandé des poursuites pour "homicide avec consentement".
UN GESTE QUI "TROUVE SA JUSTIFICATION DANS LA CONSTITUTION"
Le juge romain a finalement suivi le réquisitoire du parquet, qui recommandait l'acquittement de l'accusé en considérant que le geste du médecin "trouve sa justification dans la Constitution et les dispositions internationales intégrées à l'ordre juridique italien" qui interdisent l'acharnement thérapeutique, selon la procureure Francesca Loy.
Le cas de Piergiorgio Welby avait provoqué une immense émotion en Italie. Le diocèse de Rome, dont le chef est le cardinal Ruini, un des hommes les plus proches du pape, avait refusé à sa famille qu'il ait droit à des obsèques religieuses. Mais l'affaire avait également mis en lumière le vide juridique existant dans la Péninsule pour refuser un traitement médical, un droit pourtant reconnu par la Constitution italienne.

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Ariane Lacoursière - La Presse - lundi 23 juillet 2007
Certains polluants contenus dans les peintures, les produits cosmétiques et les détergents favorisent l'obésité. Selon deux nouvelles études américaines, les mères qui sont en contact avec ces substances durant leur grossesse mettent au monde des bébés possédant plus de cellules graisseuses que la normale. Toute leur vie, ces enfants auront tendance à prendre du poids plus facilement que les autres.
Selon les scientifiques américains Retha Newbold et Bruce Blumberg, les toxines contenues dans plusieurs produits de la vie courante sont en partie responsables de l'épidémie d'obésité qui touche présentement l'Amérique du Nord. Les deux chercheurs ont dévoilé les surprenants résultats de leurs études lors du congrès international de toxicologie qui avait lieu cette semaine à Montréal.
Pendant plusieurs mois, les Drs Newbold et Blumberg ont étudiés les effets des oestrogènes et des phtalates sur la santé. Ces éléments entrent dans la composition du plastique et de plusieurs objets utilisés quotidiennement. «Ces perturbateurs endocriniens se retrouvent partout. Par exemple, le tissu qui recouvre certains meubles en contient. Les pyjamas pour enfants, les boîtes de conserve, les pesticides, les vernis à ongles... C'est partout», affirme le Dr Bernard Robaire, professeur au département de pharmacologie de l'université McGill.
Au cours de leurs recherches, les Drs Newbold et Blumberg ont constaté que les petits des animaux de laboratoire exposés à ces substances avaient beaucoup plus de cellules graisseuses que la normale. «On voulait vérifier si l'exposition à des substances chimiques qu'on trouve dans l'environnement peut modifier le mécanisme de régulation du poids. On a conclu que oui», affirme la Dre Retha Newbold dans la présentation de sa recherche.
Pour le Dr Blumberg, il est fascinant de voir que des substances absorbées à l'étape embryonnaire ont des effets durant toute la vie. «Les produits chimiques reprogramment les embryons de façon qu'ils deviennent toujours plus gros, et ce, même si le corps n'est plus exposé à un haut taux de toxines», affirme-t-il.
Quelqu'un qui naît avec plus de cellules graisseuses aura plus de difficulté à conserver son poids au cours de sa vie, explique le Dr Daniel Cyr, professeur à l'Institut national de recherche scientifique (INRS). «Alors que les États-unis sont aux prises avec une épidémie d'obésité, les résultats de ces recherches sont intéressants», commente-t-il.
Un facteur aggravant
Attention toutefois: les produits toxiques n'expliquent pas à eux seuls tous les problèmes d'obésité. «Les principaux facteurs qui contribuent à la prise de poids restent la mauvaise alimentation et le manque d'exercice, dit Mme Newbold. Mais les produits toxiques pourraient être un facteur aggravant.»
Pour ralentir l'apparition de l'obésité, devrait-on éliminer complètement les phtalates et les oestrogènes des produits de consommation courante? Il ne faut pas se rendre si loin, estime le Dr Robaire. «Ces perturbateurs endocriniens ne sont pas directement nocifs pour l'être humain. Il ne faut donc pas s'affoler. Mais plus les recherches avancent, et plus on note leurs effets à long terme sur la santé. Il faut pousser encore plus loin nos études, pour déterminer précisément à partir de quelle quantité ils sont dommageables», affirme le Dr Robaire.
En attendant, «la population devrait simplement retenir que tout, dans sa forme extrême, est mauvais», dit le Dr Robaire. Plutôt que de bannir les boîtes de conserve et les vernis à ongles de leur maison, les femmes enceintes devraient éviter les abus.

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Le Sénat tire la sonnette d’alarme sur les comptes de la Sécu
Alors que le débat d'orientation budgétaire pour 2008 doit avoir lieu ce mardi, le Sénat donne une leçon au gouvernement sur les comptes de la Sécurité sociale. Pour réduire le déficit de 12 milliards d’euros annoncé début juillet, la commission des Affaires sociales préconise de relever de 0,2 point la contribution sur l’ensemble des revenus (CRDS), la portant à 0,7%.
Réouverture de la Cades
Aux termes d'un rapport d'Alain Vasselle (UMP) qu'elle a approuvé, la commission juge en effet «indispensable de poser la question d'une réouverture de la Cades (Caisse d'amortissement de la dette sociale) afin de lui transférer le stock de déficits des quatre branches accumulé ces dernières années». Et ce pour ne pas reporter «le coût de la dette sur les générations futures».
Cependant, «cette réouverture n'aura de sens que si des réformes structurelles, permettant un retour durable à l'équilibre comptable des quatre branches, sont conçues et menées à leur terme», estime la commission.
Accélérer la réforme Fillon
Pour ce qui est des retraites, le rapport estime nécessaire de revoir les modalités pratiques de la retraite anticipée pour carrières longues, dont le franc succès (400.000 salariés en ont bénéficié) est en partie à l’origine du déficit de la branche vieillesse (4,7 milliards d’euros). Le sénateur Alain Vasselle estime par ailleurs qu’il faut accélérer la réforme Fillon de 2003, dont le bilan doit être tiré en 2008, et «écarter la perspective d’une hausse des cotisations» pour «privilégier la poursuite de l’augmentation progressive de la durée d’activité».
Côté maladie, le rapport se contente de rappeler la nécessité de mieux associer l’assurance-maladie à la gestion des dépenses hospitalières et de revoir la prise en charge des affections de longues durées.
«Insuffisance dramatique» des recettes fiscales
En attendant, la commission a souligné «l'insuffisance dramatique» des recettes fiscales devant compenser à la Sécurité sociale le coût des allègements de cotisations sur les bas salaires. Selon elle, «la différence entre les recettes affectées et le coût des exonérations atteint d'ores et déjà 850 millions d'euros et devrait encore être aggravée par la défiscalisation des heures supplémentaires prévue dans le projet de loi en faveur du travail, de l'emploi et du pouvoir d'achat».
Pierre Andrieu AFP/Archives ¦ Le système de formation professionnelle connaît "des dysfonctionnements inacceptables", dénonce une mission d'information du Sénat dans un rapport publié mercredi, qui propose de créer un compte épargne formation qui suivrait les salariés du début à la fin de leur vie active.
Mardi 24 Juillet 2007 - Mise à jour : 08h23Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Alors que le débat d'orientation budgétaire pour 2008 doit avoir lieu ce mardi, le Sénat donne une leçon au gouvernement sur les comptes de la Sécurité sociale. Pour réduire le déficit de 12 milliards d’euros annoncé début juillet, la commission des Affaires sociales préconise de relever de 0,2 point la contribution sur l’ensemble des revenus (CRDS), la portant à 0,7%.
Réouverture de la Cades
Aux termes d'un rapport d'Alain Vasselle (UMP) qu'elle a approuvé, la commission juge en effet «indispensable de poser la question d'une réouverture de la Cades (Caisse d'amortissement de la dette sociale) afin de lui transférer le stock de déficits des quatre branches accumulé ces dernières années». Et ce pour ne pas reporter «le coût de la dette sur les générations futures».
Cependant, «cette réouverture n'aura de sens que si des réformes structurelles, permettant un retour durable à l'équilibre comptable des quatre branches, sont conçues et menées à leur terme», estime la commission.
Accélérer la réforme Fillon
Pour ce qui est des retraites, le rapport estime nécessaire de revoir les modalités pratiques de la retraite anticipée pour carrières longues, dont le franc succès (400.000 salariés en ont bénéficié) est en partie à l’origine du déficit de la branche vieillesse (4,7 milliards d’euros). Le sénateur Alain Vasselle estime par ailleurs qu’il faut accélérer la réforme Fillon de 2003, dont le bilan doit être tiré en 2008, et «écarter la perspective d’une hausse des cotisations» pour «privilégier la poursuite de l’augmentation progressive de la durée d’activité».
Côté maladie, le rapport se contente de rappeler la nécessité de mieux associer l’assurance-maladie à la gestion des dépenses hospitalières et de revoir la prise en charge des affections de longues durées.
«Insuffisance dramatique» des recettes fiscales
En attendant, la commission a souligné «l'insuffisance dramatique» des recettes fiscales devant compenser à la Sécurité sociale le coût des allègements de cotisations sur les bas salaires. Selon elle, «la différence entre les recettes affectées et le coût des exonérations atteint d'ores et déjà 850 millions d'euros et devrait encore être aggravée par la défiscalisation des heures supplémentaires prévue dans le projet de loi en faveur du travail, de l'emploi et du pouvoir d'achat».
Pierre Andrieu AFP/Archives ¦ Le système de formation professionnelle connaît "des dysfonctionnements inacceptables", dénonce une mission d'information du Sénat dans un rapport publié mercredi, qui propose de créer un compte épargne formation qui suivrait les salariés du début à la fin de leur vie active.
Mardi 24 Juillet 2007 - Mise à jour : 08h23Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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