Faits d'actualité pour la culture générale de 2007/2008
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
LAÏCITE
Quatre élèves sikhs
interdits de lycée
| 05.09.2007 | 15:44
Les adolescents, qui respectent la tradition sikhe en portant le turban, sont priés d'ôter tout signe ostentatoire pour être acceptés en cours.
Un enfant sikh revendique son droit de porter le turban à l'école (sipa)
Quatre élèves d'origine sikhe, qui portent un sous-turban, n'ont pas été admis en cours depuis la rentrée au lycée Eugène-Delacroix de Drancy (Seine-Saint-Denis), a-t-on appris mercredi 5 septembre auprès de l'Inspection d'académie (IA).
Inscrits en classes de seconde (pour deux d'entre eux), en première et en terminale, ces quatre adolescents sont "accueillis à part" dans l'établissement où les professeurs "leur donnent du travail", a précisé l'inspecteur-adjoint Marc Bablet.
"Nous dialoguons avec les familles pour leur rappeler les possibilités de revenir à la norme (NDLR : en ôtant tout signe religieux dit ostensible) ou d'aller vers un établissement privé", a-t-il ajouté.
Jusqu'à présent, "cet établissement acceptait les élèves avec sous-turban", s'est étonné Kudrat Singh, porte-parole de l'association United Sikhs, qui dénonce un "durcissement" de l'administration. Trois cas avaient été portés à la connaissance de l'association.
L'IA confirme avoir voulu mettre fin à cette situation, indépendamment d'un changement de proviseur intervenu à la rentrée.
Un lycée pour les exclus pourrait bientôt ouvrir
Depuis la loi sur la laïcité de mars 2004, qui interdit les signes religieux dits "ostensibles", des élèves sont chaque année mis à l'écart en Seine-Saint-Denis et définitivement exclus s'ils persistent.
Dans ce département où vivent plusieurs milliers de sikhs, United Sikhs recense, depuis 2005, une quinzaine de jeunes "déscolarisés contre leur gré" de l'enseignement public, dont six cas d'exclusion (pour port de turban ou sous-turban) ayant donné lieu à des recours devant les tribunaux.
Seul le "chouchou" sikh ou rimaal, porté par les plus jeunes enfants, est toléré à l'école publique. Les problèmes se posent pour les adolescents et jeunes adultes dont les cheveux se sont allongés et qui respectent la tradition sikhe interdisant aux hommes de se couper les cheveux.
En réaction, une association a monté un projet de lycée à Bobigny destiné à accueillir, entre autres, les sikhs exclus. Le futur établissement, baptisé "Lycée européen des Cinq Etoiles" prévoit d'ouvrir le 17 septembre, sous réserve des dernières autorisations administratives.
"Ce lycée est une porte de sortie commode pour tout le monde, qui ne règle cependant en rien le problème de la dérive de la laïcité à laquelle on assiste", estime Kudrat Singh.
Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Quatre élèves sikhs
interdits de lycée
| 05.09.2007 | 15:44
Les adolescents, qui respectent la tradition sikhe en portant le turban, sont priés d'ôter tout signe ostentatoire pour être acceptés en cours.
Un enfant sikh revendique son droit de porter le turban à l'école (sipa)
Quatre élèves d'origine sikhe, qui portent un sous-turban, n'ont pas été admis en cours depuis la rentrée au lycée Eugène-Delacroix de Drancy (Seine-Saint-Denis), a-t-on appris mercredi 5 septembre auprès de l'Inspection d'académie (IA).
Inscrits en classes de seconde (pour deux d'entre eux), en première et en terminale, ces quatre adolescents sont "accueillis à part" dans l'établissement où les professeurs "leur donnent du travail", a précisé l'inspecteur-adjoint Marc Bablet.
"Nous dialoguons avec les familles pour leur rappeler les possibilités de revenir à la norme (NDLR : en ôtant tout signe religieux dit ostensible) ou d'aller vers un établissement privé", a-t-il ajouté.
Jusqu'à présent, "cet établissement acceptait les élèves avec sous-turban", s'est étonné Kudrat Singh, porte-parole de l'association United Sikhs, qui dénonce un "durcissement" de l'administration. Trois cas avaient été portés à la connaissance de l'association.
L'IA confirme avoir voulu mettre fin à cette situation, indépendamment d'un changement de proviseur intervenu à la rentrée.
Un lycée pour les exclus pourrait bientôt ouvrir
Depuis la loi sur la laïcité de mars 2004, qui interdit les signes religieux dits "ostensibles", des élèves sont chaque année mis à l'écart en Seine-Saint-Denis et définitivement exclus s'ils persistent.
Dans ce département où vivent plusieurs milliers de sikhs, United Sikhs recense, depuis 2005, une quinzaine de jeunes "déscolarisés contre leur gré" de l'enseignement public, dont six cas d'exclusion (pour port de turban ou sous-turban) ayant donné lieu à des recours devant les tribunaux.
Seul le "chouchou" sikh ou rimaal, porté par les plus jeunes enfants, est toléré à l'école publique. Les problèmes se posent pour les adolescents et jeunes adultes dont les cheveux se sont allongés et qui respectent la tradition sikhe interdisant aux hommes de se couper les cheveux.
En réaction, une association a monté un projet de lycée à Bobigny destiné à accueillir, entre autres, les sikhs exclus. Le futur établissement, baptisé "Lycée européen des Cinq Etoiles" prévoit d'ouvrir le 17 septembre, sous réserve des dernières autorisations administratives.
"Ce lycée est une porte de sortie commode pour tout le monde, qui ne règle cependant en rien le problème de la dérive de la laïcité à laquelle on assiste", estime Kudrat Singh.
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Courage à tous et à toutes !
dernière ligne droite, on y croit tous ! No stress que de la motivation !!!
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INTERDICTION DE FUMER
3 Français sur 4
ne changeront pas leurs habitudes
| 04.09.2007 | 17:55
C'est ce que montrent les résultats d'un sondage de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes).
L'interdiction de fumer dans les lieux de convivialité, qui entrera en vigueur le 1er janvier 2008, ne changera pas les habitudes des Français selon un sondage (Reuters)
Trois Français sur quatre (72%) iront aussi souvent au restaurant après l'entrée en vigueur au 1er janvier 2008 de l'interdiction de fumer, et un sur cinq (19%) ira même plus souvent, selon un sondage de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes), rendue publique mardi 4 septembre.
Quatre Français sur cinq (79%) sont "tout à fait ou plutôt favorables" à l'interdiction totale de fumer dans les restaurants, 3 sur 4 (71%) dans les cafés-bars-pubs, et 2 sur 3 (67%) dans les discothèques, selon cette enquête.
18% des jeunes iront plus souvent en boîte
73% iront aussi souvent dans les cafés et 18% iront plus souvent. En ce qui concerne les discothèques, 82% ne changeront rien à leurs habitudes et 12% iront plus souvent. Chez les jeunes, 18% déclarent qu'ils iront plus souvent.
L'interdiction de fumer dans les lieux publics couverts est appliquée en France depuis le 1er février dernier, à l'exception des lieux de convivialité qui bénéficient d'un sursis jusqu'au 1er janvier prochain.
L'enquête de l'Inpes a été réalisée par téléphone auprès de 1.104 Français issus d'un échantillon national représentatif: 796 personnes âgées de 15 à 64 ans les 27 et 28 juillet et 308 personnes âgées de 15 à 34 ans les 20 et 21 juillet. Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
3 Français sur 4
ne changeront pas leurs habitudes
| 04.09.2007 | 17:55
C'est ce que montrent les résultats d'un sondage de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes).
L'interdiction de fumer dans les lieux de convivialité, qui entrera en vigueur le 1er janvier 2008, ne changera pas les habitudes des Français selon un sondage (Reuters)
Trois Français sur quatre (72%) iront aussi souvent au restaurant après l'entrée en vigueur au 1er janvier 2008 de l'interdiction de fumer, et un sur cinq (19%) ira même plus souvent, selon un sondage de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes), rendue publique mardi 4 septembre.
Quatre Français sur cinq (79%) sont "tout à fait ou plutôt favorables" à l'interdiction totale de fumer dans les restaurants, 3 sur 4 (71%) dans les cafés-bars-pubs, et 2 sur 3 (67%) dans les discothèques, selon cette enquête.
18% des jeunes iront plus souvent en boîte
73% iront aussi souvent dans les cafés et 18% iront plus souvent. En ce qui concerne les discothèques, 82% ne changeront rien à leurs habitudes et 12% iront plus souvent. Chez les jeunes, 18% déclarent qu'ils iront plus souvent.
L'interdiction de fumer dans les lieux publics couverts est appliquée en France depuis le 1er février dernier, à l'exception des lieux de convivialité qui bénéficient d'un sursis jusqu'au 1er janvier prochain.
L'enquête de l'Inpes a été réalisée par téléphone auprès de 1.104 Français issus d'un échantillon national représentatif: 796 personnes âgées de 15 à 64 ans les 27 et 28 juillet et 308 personnes âgées de 15 à 34 ans les 20 et 21 juillet. Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Salut !
J'ai édité 2 fois le même sujet. Je n'arrive pas à supprimer le doublon.
Sorry !Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Mortalité maternelle et infantile : 10,5 millions de morts par an… pratiquement tous évitables !
Chaque année plus de 500 000 femmes meurent en couches. Et plus de 10 millions d'enfants n'atteignent pas l'âge de 5 ans. Principalement en Afrique, en Asie centrale et méridionale. C'est pour mettre un terme à cette hécatombe qu'est né Le Partenariat pour la Santé de la Mère, du Nouveau-né et de l'Enfant (PMNCH).
Réunis récemment à Dar es Salaam en Tanzanie, les membres de ce nouveau partenariat mondial sont des représentants de gouvernements, des agences de l'ONU, d'ONG. Mais également des professionnels de santé, des donateurs publics ou privés, des fondations et institutions universitaires et de recherche…
Leur mission est claire : oeuvrer pour la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). Autrement dit réduire la mortalité infantile des deux tiers et la mortalité maternelle des trois quart d'ici 2015. La tâche est rude… Elle exige une coordination entre les différents partenaires et agences qui interviennent sur le terrain.
C'est la raison pour laquelle le PMNCH a vu le jour. « La santé maternelle est un problème complexe nécessitant une série de compétences et aucun des partenaires n'est en mesure d'en venir à bout tout seul », explique le Dr Luc de Bernis, du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) et membre du nouveau Partenariat. « Le PMNCH va nous aider à organiser un plaidoyer et à harmoniser les messages afin que tous les partenaires travaillent dans le même but ». Il y a urgence. Chaque minute dans le monde, une femme meurt en donnant la vie…Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Chaque année plus de 500 000 femmes meurent en couches. Et plus de 10 millions d'enfants n'atteignent pas l'âge de 5 ans. Principalement en Afrique, en Asie centrale et méridionale. C'est pour mettre un terme à cette hécatombe qu'est né Le Partenariat pour la Santé de la Mère, du Nouveau-né et de l'Enfant (PMNCH).
Réunis récemment à Dar es Salaam en Tanzanie, les membres de ce nouveau partenariat mondial sont des représentants de gouvernements, des agences de l'ONU, d'ONG. Mais également des professionnels de santé, des donateurs publics ou privés, des fondations et institutions universitaires et de recherche…
Leur mission est claire : oeuvrer pour la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). Autrement dit réduire la mortalité infantile des deux tiers et la mortalité maternelle des trois quart d'ici 2015. La tâche est rude… Elle exige une coordination entre les différents partenaires et agences qui interviennent sur le terrain.
C'est la raison pour laquelle le PMNCH a vu le jour. « La santé maternelle est un problème complexe nécessitant une série de compétences et aucun des partenaires n'est en mesure d'en venir à bout tout seul », explique le Dr Luc de Bernis, du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) et membre du nouveau Partenariat. « Le PMNCH va nous aider à organiser un plaidoyer et à harmoniser les messages afin que tous les partenaires travaillent dans le même but ». Il y a urgence. Chaque minute dans le monde, une femme meurt en donnant la vie…Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le soleil est nouveau tous les jours.
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« Non » aux acides gras trans
Le Bureau européen des Unions de Consommateurs (BEUC) a demandé à la Commission européenne que soit mentionnée la teneur en acides gras trans des produits alimentaires. Ces derniers sont porteurs de risques cardio-vasculaires. Viennoiseries, biscuits, chips, margarines et certaines huiles en regorgent.
Le BEUC rappelle ainsi que ces acides gras « se forment lors du processus d'hydrogénation des huiles végétales, (dans) lequel de l'hydrogène est ajouté pour rendre ces dernières plus solides ». Une technique très répandue chez les industriels, qui augmente ainsi la durée de conservation de leurs produits. Ce processus leur donne également une forme, une texture voire un goût plus attrayants.
« Mais à quel prix ? » s'interroge le BEUC. Car si les acides gras permettent à faible coût de préserver la fraîcheur de ces produits, ils obstruent surtout… nos artères ! Ils augmentent par conséquent les risques cardio-vasculaires. Confrontés à cette « bombe à retardement », plusieurs pays ont décidé de limiter voire d'interdire le recours à ces substances.
C'est le cas du Canada, de l'Etat de New York aux Etats-Unis ou du Danemark. Ce dernier pays aurait d'ailleurs connu « une diminution de 20% de la mortalité due à des maladies cardiaques depuis leur interdiction » en 2003. Partant, le BEUC interpelle la Commission européenne « pour qu'elle interdise ou du moins étiquette clairement (les acides gras trans), pour permettre aux consommateurs de faire un choix éclairé ».Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le Bureau européen des Unions de Consommateurs (BEUC) a demandé à la Commission européenne que soit mentionnée la teneur en acides gras trans des produits alimentaires. Ces derniers sont porteurs de risques cardio-vasculaires. Viennoiseries, biscuits, chips, margarines et certaines huiles en regorgent.
Le BEUC rappelle ainsi que ces acides gras « se forment lors du processus d'hydrogénation des huiles végétales, (dans) lequel de l'hydrogène est ajouté pour rendre ces dernières plus solides ». Une technique très répandue chez les industriels, qui augmente ainsi la durée de conservation de leurs produits. Ce processus leur donne également une forme, une texture voire un goût plus attrayants.
« Mais à quel prix ? » s'interroge le BEUC. Car si les acides gras permettent à faible coût de préserver la fraîcheur de ces produits, ils obstruent surtout… nos artères ! Ils augmentent par conséquent les risques cardio-vasculaires. Confrontés à cette « bombe à retardement », plusieurs pays ont décidé de limiter voire d'interdire le recours à ces substances.
C'est le cas du Canada, de l'Etat de New York aux Etats-Unis ou du Danemark. Ce dernier pays aurait d'ailleurs connu « une diminution de 20% de la mortalité due à des maladies cardiaques depuis leur interdiction » en 2003. Partant, le BEUC interpelle la Commission européenne « pour qu'elle interdise ou du moins étiquette clairement (les acides gras trans), pour permettre aux consommateurs de faire un choix éclairé ».Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Risques de l'alcool: les eurodéputés renoncent à exiger des règles communes d'étiquetage
STRASBOURG (AFP) - Les eurodéputés ont renoncé mercredi à demander des règles communes d'étiquetage sur les risques de l'alcool, préférant exiger de la Commission européenne qu'une étude sur l'efficacité de ces méthodes soit publiée d'ici fin 2009.
Le texte original du rapport exigeait de Bruxelles la préparation d'ici au 1er janvier 2010 d'une directive prescrivant l'apposition de mises en garde pour la santé sur les boissons alcoolisées, ou à défaut d'expliquer pourquoi la Commission ne la jugeait pas nécessaire, contrairement au tabac.
Mais le paragraphe litigieux a été remplacé par un amendement demandant que Bruxelles publie d'ici fin 2009 une "étude comparative de l'impact et de l'efficacité des différents moyens d'information et de communication, notamment l'étiquetage et la publicité".
Une alliance entre conservateurs et socialistes a permis l'adoption de cet amendement à une écrasante majorité (534 voix contre 136 et 21 abstentions).
Les eurodéputés relèvent au passage que "les différences entre les règles nationales d'étiquetage ont de sensibles répercussions sur le marché intérieur de l'UE", car certains pays, comme la France, ont introduit de tels avertissements sur les étiquettes de boissons alcoolisées.
"Le Parlement a cédé au lobby de l'alcool et envoie un mauvais signal en matière de lutte contre les méfaits de l'alcool dans toute l'Europe", s'est emportée l'écologiste allemande Hiltrud Breyer.
La conservatrice allemande Renate Sommer s'est au contraire réjouie du vote.
"Ces avertissements sont de toutes façons sans aucun effet, et ils sont très controversés", a-t-elle estimé.
Les eurodéputés estiment cependant que les femmes comme les hommes devraient être mieux informés sur les risques liés à la consommation d'alcool pendant une grossesse, de même que les hommes devraient l'être "sur les liens qui existent entre l'alcool et l'impuissance".
En matière de sécurité routière -- l'alcool serait à l'origine de 17.000 morts par an sur les routes de l'UE --, les députés se prononcent en faveur de "l'adoption sur le plan européen d'un taux d'alcoolémie aussi proche que possible de 0 g/l" pour les conducteurs, en particulier pour les jeunes et les professionnels.
Ce domaine n'est cependant pas de la compétence de l'UE, mais des Etats membres.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
STRASBOURG (AFP) - Les eurodéputés ont renoncé mercredi à demander des règles communes d'étiquetage sur les risques de l'alcool, préférant exiger de la Commission européenne qu'une étude sur l'efficacité de ces méthodes soit publiée d'ici fin 2009.
Le texte original du rapport exigeait de Bruxelles la préparation d'ici au 1er janvier 2010 d'une directive prescrivant l'apposition de mises en garde pour la santé sur les boissons alcoolisées, ou à défaut d'expliquer pourquoi la Commission ne la jugeait pas nécessaire, contrairement au tabac.
Mais le paragraphe litigieux a été remplacé par un amendement demandant que Bruxelles publie d'ici fin 2009 une "étude comparative de l'impact et de l'efficacité des différents moyens d'information et de communication, notamment l'étiquetage et la publicité".
Une alliance entre conservateurs et socialistes a permis l'adoption de cet amendement à une écrasante majorité (534 voix contre 136 et 21 abstentions).
Les eurodéputés relèvent au passage que "les différences entre les règles nationales d'étiquetage ont de sensibles répercussions sur le marché intérieur de l'UE", car certains pays, comme la France, ont introduit de tels avertissements sur les étiquettes de boissons alcoolisées.
"Le Parlement a cédé au lobby de l'alcool et envoie un mauvais signal en matière de lutte contre les méfaits de l'alcool dans toute l'Europe", s'est emportée l'écologiste allemande Hiltrud Breyer.
La conservatrice allemande Renate Sommer s'est au contraire réjouie du vote.
"Ces avertissements sont de toutes façons sans aucun effet, et ils sont très controversés", a-t-elle estimé.
Les eurodéputés estiment cependant que les femmes comme les hommes devraient être mieux informés sur les risques liés à la consommation d'alcool pendant une grossesse, de même que les hommes devraient l'être "sur les liens qui existent entre l'alcool et l'impuissance".
En matière de sécurité routière -- l'alcool serait à l'origine de 17.000 morts par an sur les routes de l'UE --, les députés se prononcent en faveur de "l'adoption sur le plan européen d'un taux d'alcoolémie aussi proche que possible de 0 g/l" pour les conducteurs, en particulier pour les jeunes et les professionnels.
Ce domaine n'est cependant pas de la compétence de l'UE, mais des Etats membres.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Le Dossier médical personnel ne serait généralisé au plus tôt qu'en 2010
PARIS (AFP) - Le Dossier médical personnel (DMP), un outil informatique destiné à améliorer la coordination des soins qui devait initialement voir le jour cette année, ne devrait finalement être expérimenté qu'en 2008-2009, ce qui entraînerait une généralisation au plus tôt en 2010.
La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, qui avait jugé, lors de son entrée au gouvernement, que ce chantier était "au point mort", écarte une généralisation à compter de l'année prochaine, et n'évoque, pour les deux prochaines années, que des expérimentations.
"Il s'agit d'être réaliste en termes de calendrier, et de ne pas reproduire les erreurs de ces dernières années au cours desquelles des annonces trop précoces ont été faites", prévient-elle, mercredi dans Les Echos.
Un rapport d'audit doit être remis par l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) et l'Inspection générale des finances (IGF) en octobre. "J'attendrai les résultats de cette mission pour m'avancer sur les délais, mais une démarche expérimentale pourrait cependant être menée sur 2008-2009", ajoute la ministre.
Ce calendrier d'expérimentation entraînerait de facto une généralisation seulement à partir de 2010, voire 2011 ou 2012, selon une source gouvernementale.
La réforme de l'assurance maladie de 2004 prévoyait que chaque assuré social dispose d'un dossier médical personnel informatisé centralisant toutes les informations médicales le concernant.
Cet outil, présenté comme la pierre angulaire de la réforme, devait initialement être mis en place en juillet 2007. Mais le gouvernement de Dominique de Villepin avait annoncé, en mars, son report à 2008.
Le projet a en effet rencontré plusieurs embûches depuis 2004 : annulation d'un appel d'offres pour choisir l'hébergeur informatique de référence du DMP, doutes de la Commission nationale informatique et libertés (Cnil) sur la "confidentialité" des informations.
Son coût avait été évalué à 1,2 md d'EUR sur 5 ans et il devrait générer, une fois monté en charge, un milliard d'EUR d'économies directes pour la "Sécu" et un milliard d'EUR d'économies indirectes.
Devant ce retard, le Conseil national de l'Ordre des pharmaciens (Cnop) a lancé un Dossier pharmaceutique qui devrait pour sa part être généralisé d'ici 2010 et permettra de recenser les prescriptions de médicaments de chaque patient et éviter les interactions médicamenteuses.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
PARIS (AFP) - Le Dossier médical personnel (DMP), un outil informatique destiné à améliorer la coordination des soins qui devait initialement voir le jour cette année, ne devrait finalement être expérimenté qu'en 2008-2009, ce qui entraînerait une généralisation au plus tôt en 2010.
La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, qui avait jugé, lors de son entrée au gouvernement, que ce chantier était "au point mort", écarte une généralisation à compter de l'année prochaine, et n'évoque, pour les deux prochaines années, que des expérimentations.
"Il s'agit d'être réaliste en termes de calendrier, et de ne pas reproduire les erreurs de ces dernières années au cours desquelles des annonces trop précoces ont été faites", prévient-elle, mercredi dans Les Echos.
Un rapport d'audit doit être remis par l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) et l'Inspection générale des finances (IGF) en octobre. "J'attendrai les résultats de cette mission pour m'avancer sur les délais, mais une démarche expérimentale pourrait cependant être menée sur 2008-2009", ajoute la ministre.
Ce calendrier d'expérimentation entraînerait de facto une généralisation seulement à partir de 2010, voire 2011 ou 2012, selon une source gouvernementale.
La réforme de l'assurance maladie de 2004 prévoyait que chaque assuré social dispose d'un dossier médical personnel informatisé centralisant toutes les informations médicales le concernant.
Cet outil, présenté comme la pierre angulaire de la réforme, devait initialement être mis en place en juillet 2007. Mais le gouvernement de Dominique de Villepin avait annoncé, en mars, son report à 2008.
Le projet a en effet rencontré plusieurs embûches depuis 2004 : annulation d'un appel d'offres pour choisir l'hébergeur informatique de référence du DMP, doutes de la Commission nationale informatique et libertés (Cnil) sur la "confidentialité" des informations.
Son coût avait été évalué à 1,2 md d'EUR sur 5 ans et il devrait générer, une fois monté en charge, un milliard d'EUR d'économies directes pour la "Sécu" et un milliard d'EUR d'économies indirectes.
Devant ce retard, le Conseil national de l'Ordre des pharmaciens (Cnop) a lancé un Dossier pharmaceutique qui devrait pour sa part être généralisé d'ici 2010 et permettra de recenser les prescriptions de médicaments de chaque patient et éviter les interactions médicamenteuses.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Financement de la dépendance: les associations du handicap posent des jalons
PARIS (AFP) - A la veille de discussions sur la création d'une 5ème branche de la protection sociale destinée à financer la dépendance, des représentants du secteur du handicap chiffrent leurs besoins à 117.000 places nouvelles sur cinq ans, pour un coût de plus de 10 milliards d'euros.
Cette analyse très fouillée, secteur par secteur, des besoins des quelque 6 millions de personnes handicapées en France a été réalisée par la Fegapei (associations gestionnaires d'établissements et services), qui l'a présentée à la presse mercredi.
S'il paraît élevé - on compte actuellement 370.000 places en établissements et services - le nombre de 117.000 places supplémentaires nécessaires (70.000 pour adultes et 47.500 pour enfants) "doit correspondre à la réalité", a confirmé à l'AFP Jean-Marie Barbier, président de l'APF (association des paralysés de France).
Les besoins se font sentir surtout, a souligné le directeur général de la Fegapei, Philippe Calmette, dans la prise en charge des autistes (24.000 places nécessaires) et polyhandicapés, de l'hébergement des travailleurs handicapés et des handicapés mentaux vieillissants.
"La durée de vie des handicapés tend à rejoindre celle des personnes ordinaires, c'est une bonne chose mais cela génère des besoins nouveaux", fait remarquer Philippe Calmette.
L'accompagnement des tout petits est aussi très insuffisant, dit-il, chiffrant à quelque 13.500 le nombre d'enfants handicapés mentaux de moins de six ans qui ont besoin d'accompagnement. Il rappelle que 80% des femmes qui ont un enfant handicapé cessent leur activité professionnelle.
"Plus l'accompagnement intervient tôt, plus l'adaptation à la vie sociale est facilitée, il ne faut pas rater ce moment-là", dit-il.
Le total des créations de places demandées représenterait un coût de fonctionnement de 4,4 milliards d'euros et d'investissement de 6,2 milliards.
Le financement par une 5ème branche de la protection sociale, souhaitée par l'ensemble des acteurs de la dépendance et dont la création a été confiée par Nicolas Sarkozy à Xavier Bertrand, ministre de la Solidarité, devrait faire appel à la solidarité nationale, défendent les associations.
La Fegapei, l'APF ou les Apajh (associations pour adultes et jeunes handicapés) sont favorables à une augmentation de la CSG, "la solution la plus juste puisque cela touche tout le monde", souligne Jean-Marie Barbier (APF).
Mais les associations veulent aussi, au-delà du financement, parler "équité" dans l'accompagnement des personnes handicapées.
"Le financement, les tarifs, le niveau de la prestation compensatoire du handicap doivent être garanties par une structure unique (la CNSA, Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie) pour corriger les inégalités entre départements et entre établissements", estime Philippe Calmette.
Selon lui, le financement d'un accompagnement d'une personne handicapée aujourd'hui peut varier du simple au triple.
"Il faut partir du besoin des personnes, alors qu'aujourd'hui, on donne une enveloppe et on dit : vous aurez tant de personnes à suivre", constate de son côté Jean-Marie Barbier.
Xavier Bertrand avait annoncé en juin qu'il réunirait "à l'automne" les acteurs du dossier de la dépendance pour discuter de la création d'un 5ème risque. Au ministère de la Solidarité, on indiquait mercredi qu'aucun calendrier n'était encore fixé.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
PARIS (AFP) - A la veille de discussions sur la création d'une 5ème branche de la protection sociale destinée à financer la dépendance, des représentants du secteur du handicap chiffrent leurs besoins à 117.000 places nouvelles sur cinq ans, pour un coût de plus de 10 milliards d'euros.
Cette analyse très fouillée, secteur par secteur, des besoins des quelque 6 millions de personnes handicapées en France a été réalisée par la Fegapei (associations gestionnaires d'établissements et services), qui l'a présentée à la presse mercredi.
S'il paraît élevé - on compte actuellement 370.000 places en établissements et services - le nombre de 117.000 places supplémentaires nécessaires (70.000 pour adultes et 47.500 pour enfants) "doit correspondre à la réalité", a confirmé à l'AFP Jean-Marie Barbier, président de l'APF (association des paralysés de France).
Les besoins se font sentir surtout, a souligné le directeur général de la Fegapei, Philippe Calmette, dans la prise en charge des autistes (24.000 places nécessaires) et polyhandicapés, de l'hébergement des travailleurs handicapés et des handicapés mentaux vieillissants.
"La durée de vie des handicapés tend à rejoindre celle des personnes ordinaires, c'est une bonne chose mais cela génère des besoins nouveaux", fait remarquer Philippe Calmette.
L'accompagnement des tout petits est aussi très insuffisant, dit-il, chiffrant à quelque 13.500 le nombre d'enfants handicapés mentaux de moins de six ans qui ont besoin d'accompagnement. Il rappelle que 80% des femmes qui ont un enfant handicapé cessent leur activité professionnelle.
"Plus l'accompagnement intervient tôt, plus l'adaptation à la vie sociale est facilitée, il ne faut pas rater ce moment-là", dit-il.
Le total des créations de places demandées représenterait un coût de fonctionnement de 4,4 milliards d'euros et d'investissement de 6,2 milliards.
Le financement par une 5ème branche de la protection sociale, souhaitée par l'ensemble des acteurs de la dépendance et dont la création a été confiée par Nicolas Sarkozy à Xavier Bertrand, ministre de la Solidarité, devrait faire appel à la solidarité nationale, défendent les associations.
La Fegapei, l'APF ou les Apajh (associations pour adultes et jeunes handicapés) sont favorables à une augmentation de la CSG, "la solution la plus juste puisque cela touche tout le monde", souligne Jean-Marie Barbier (APF).
Mais les associations veulent aussi, au-delà du financement, parler "équité" dans l'accompagnement des personnes handicapées.
"Le financement, les tarifs, le niveau de la prestation compensatoire du handicap doivent être garanties par une structure unique (la CNSA, Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie) pour corriger les inégalités entre départements et entre établissements", estime Philippe Calmette.
Selon lui, le financement d'un accompagnement d'une personne handicapée aujourd'hui peut varier du simple au triple.
"Il faut partir du besoin des personnes, alors qu'aujourd'hui, on donne une enveloppe et on dit : vous aurez tant de personnes à suivre", constate de son côté Jean-Marie Barbier.
Xavier Bertrand avait annoncé en juin qu'il réunirait "à l'automne" les acteurs du dossier de la dépendance pour discuter de la création d'un 5ème risque. Au ministère de la Solidarité, on indiquait mercredi qu'aucun calendrier n'était encore fixé.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Plus de 160 cas de chikungunya recensés en Italie
ROME (AFP) - Plus de 160 cas confirmés de chikungunya ont été recensés en Italie et une trentaine d'autres sont encore en cours de vérification, a indiqué mercredi à l'AFP le professeur Antonio Cassone, virologue de l'Institut supérieur de la santé (ISS).
"Nous avons environ 160 cas confirmés de chikungunya dans la région de Ravenne", dans le nord de l'Italie, "et une trentaine de cas dans des communes limitrophes de cette zone", a déclaré M. Cassone. Le bilan précédent faisait état de plus de 100 cas.
"Sur la trentaine de cas à confirmer, certaines personnes ont été infectées en transitant dans la zone de Ravenne, tandis que nous ignorons encore l'origine de la contamination pour les autres", a-t-il indiqué.
Ces cas de transmission locale de chikungunya recensés dans le nord-est de l'Italie constituent une "première mondiale" hors de la zone intertropicale, selon un expert français dans le journal professionnel le Quotidien du Médecin.
"La souche responsable est très probablement la souche africaine partie du Kenya en juin 2004", selon le Pr Antoine Flahault, coordonnateur de la cellule française de recherche sur le chikungunya. Il relève que l'épidémie qui était confinée dans l'océan Indien s'étend et juge ce phénomène "inquiétant, sans être alarmant". "Partie d'Inde où elle a fait plus d'un million de victimes (...) dont plusieurs milliers de morts, elle a atteint l'Indonésie, la Malaisie, le Sri Lanka, les Maldives, avec à chaque fois la même souche. Cela montre que la souche s'adapte, un peu comme cela s'est produit avec la dengue", poursuit-il.
Le chikungunya (nom qui signifie "marcher courbé" en swahili) peut se manifester 4 à 7 jours après la piqûre infectante, par l'apparition soudaine d'une fièvre élevée associée à des douleurs articulaires qui peuvent persister plusieurs semaines et s'avérer parfois invalidantes.
Selon le professeur Cassone, l'épidémie de chikungunya dans la région de Ravenne qui a débuté à la mi-août est due "à une densité très, très élevée des moustiques" dans cette zone, qui favorise la transmission.
"Les moustiques vecteurs de cette maladie sont présents depuis des années en Italie. Nous savons tous que la hausse des températures et de l'humidité rend le climat plus tropical et favorise la prolifération des moustiques", estime-t-il sans aller jusqu'à établir un lien direct entre les moustiques porteurs du virus et le réchauffement climatique.
L'expert a catégoriquement exclu que l'"Aedes albopictus", connu comme le moustique-tigre, et qui transmet le chikungunya, puisse également transmettre le paludisme, cette maladie se servant d'"un vecteur totalement différent".
"La possibilité de la transmission de la dengue en revanche existe, même si elle est faible, cette maladie utilisant un vecteur semblable à l'aedes albopictus", a ajouté le professeur Cassone.
La situation dans la région de Ravenne est désormais sous contrôle, a affirmé l'expert, soulignant que "toutes les mesures ont été mises en oeuvre pour contrôler et réduire drastiquement le nombre de moustiques".Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ROME (AFP) - Plus de 160 cas confirmés de chikungunya ont été recensés en Italie et une trentaine d'autres sont encore en cours de vérification, a indiqué mercredi à l'AFP le professeur Antonio Cassone, virologue de l'Institut supérieur de la santé (ISS).
"Nous avons environ 160 cas confirmés de chikungunya dans la région de Ravenne", dans le nord de l'Italie, "et une trentaine de cas dans des communes limitrophes de cette zone", a déclaré M. Cassone. Le bilan précédent faisait état de plus de 100 cas.
"Sur la trentaine de cas à confirmer, certaines personnes ont été infectées en transitant dans la zone de Ravenne, tandis que nous ignorons encore l'origine de la contamination pour les autres", a-t-il indiqué.
Ces cas de transmission locale de chikungunya recensés dans le nord-est de l'Italie constituent une "première mondiale" hors de la zone intertropicale, selon un expert français dans le journal professionnel le Quotidien du Médecin.
"La souche responsable est très probablement la souche africaine partie du Kenya en juin 2004", selon le Pr Antoine Flahault, coordonnateur de la cellule française de recherche sur le chikungunya. Il relève que l'épidémie qui était confinée dans l'océan Indien s'étend et juge ce phénomène "inquiétant, sans être alarmant". "Partie d'Inde où elle a fait plus d'un million de victimes (...) dont plusieurs milliers de morts, elle a atteint l'Indonésie, la Malaisie, le Sri Lanka, les Maldives, avec à chaque fois la même souche. Cela montre que la souche s'adapte, un peu comme cela s'est produit avec la dengue", poursuit-il.
Le chikungunya (nom qui signifie "marcher courbé" en swahili) peut se manifester 4 à 7 jours après la piqûre infectante, par l'apparition soudaine d'une fièvre élevée associée à des douleurs articulaires qui peuvent persister plusieurs semaines et s'avérer parfois invalidantes.
Selon le professeur Cassone, l'épidémie de chikungunya dans la région de Ravenne qui a débuté à la mi-août est due "à une densité très, très élevée des moustiques" dans cette zone, qui favorise la transmission.
"Les moustiques vecteurs de cette maladie sont présents depuis des années en Italie. Nous savons tous que la hausse des températures et de l'humidité rend le climat plus tropical et favorise la prolifération des moustiques", estime-t-il sans aller jusqu'à établir un lien direct entre les moustiques porteurs du virus et le réchauffement climatique.
L'expert a catégoriquement exclu que l'"Aedes albopictus", connu comme le moustique-tigre, et qui transmet le chikungunya, puisse également transmettre le paludisme, cette maladie se servant d'"un vecteur totalement différent".
"La possibilité de la transmission de la dengue en revanche existe, même si elle est faible, cette maladie utilisant un vecteur semblable à l'aedes albopictus", a ajouté le professeur Cassone.
La situation dans la région de Ravenne est désormais sous contrôle, a affirmé l'expert, soulignant que "toutes les mesures ont été mises en oeuvre pour contrôler et réduire drastiquement le nombre de moustiques".Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Sandrine Bonnaire demande à Nicolas Sarkozy des lieux de vie pour les autistes
PARIS - Sandrine Bonnaire a demandé mercredi à Nicolas Sarkozy la création de lieux de vie pour les personnes autistes lors d'un rendez-vous à l'Elysée.
L'actrice, dont le film-documentaire sur sa soeur autiste, "Elle s'appelle Sabine", a été primé au Festival de Cannes 2007, avait demandé à rencontrer le président pour le sensibiliser à ce problème de prise en charge des quelque 100.000 personnes autistes. Elle a fait parvenir à Nicolas Sarkozy son film.
"Ce sont des personnes qui ne guériront pas, qui peuvent aller mieux s'il y a une meilleure prise en charge, avec des gens formés, des éducateurs spécialisés et surtout des lieux qui ne ressemblent pas aux hôpitaux", a expliqué Sandrine Bonnaire.
Or, beaucoup de centres pour autistes "ne sont pas médicalisés". "Ces centres-là ne sont pas valables pour des gens comme ma soeur qui sont en crise parfois et ont besoin d'un soutien hospitalier", a poursuivi l'interprète de "A nos amours" et "La cérémonie".
Joseph Desbrosse, créateur de la structure qui accueille Sabine Bonnaire et président du groupement national des Instituts régionaux du travail social, a insisté sur la nécessité de créer des petites unités comme la sienne -qui compte cinq résidents et deux éducateurs- pour faciliter l'intégration des handicapés. "Si nous sommes en petites unités, la population autour accepte plus facilement le handicap parce qu'il ne les éclabousse pas en pleine figure", a-t-il fait valoir.
Nicolas Sarkozy a promis de transmettre le dossier au ministre de la Solidarité Xavier Bertrand. APÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
PARIS - Sandrine Bonnaire a demandé mercredi à Nicolas Sarkozy la création de lieux de vie pour les personnes autistes lors d'un rendez-vous à l'Elysée.
L'actrice, dont le film-documentaire sur sa soeur autiste, "Elle s'appelle Sabine", a été primé au Festival de Cannes 2007, avait demandé à rencontrer le président pour le sensibiliser à ce problème de prise en charge des quelque 100.000 personnes autistes. Elle a fait parvenir à Nicolas Sarkozy son film.
"Ce sont des personnes qui ne guériront pas, qui peuvent aller mieux s'il y a une meilleure prise en charge, avec des gens formés, des éducateurs spécialisés et surtout des lieux qui ne ressemblent pas aux hôpitaux", a expliqué Sandrine Bonnaire.
Or, beaucoup de centres pour autistes "ne sont pas médicalisés". "Ces centres-là ne sont pas valables pour des gens comme ma soeur qui sont en crise parfois et ont besoin d'un soutien hospitalier", a poursuivi l'interprète de "A nos amours" et "La cérémonie".
Joseph Desbrosse, créateur de la structure qui accueille Sabine Bonnaire et président du groupement national des Instituts régionaux du travail social, a insisté sur la nécessité de créer des petites unités comme la sienne -qui compte cinq résidents et deux éducateurs- pour faciliter l'intégration des handicapés. "Si nous sommes en petites unités, la population autour accepte plus facilement le handicap parce qu'il ne les éclabousse pas en pleine figure", a-t-il fait valoir.
Nicolas Sarkozy a promis de transmettre le dossier au ministre de la Solidarité Xavier Bertrand. APÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Alerte sanitaire: pêche aux coques ouverte en retard dans le Pas-de-Calais
LILLE (AFP) - La pêche aux coques sur la plage Sainte-Cécile de Camiers (Pas-de-Calais), près du Touquet, suspendue depuis mardi en raison d'une présence trop importante de bactéries fécales, sera finalement ouverte aux professionnels jeudi, a-t-on appris mercredi de sources concordantes.
Une nouvelle analyse sur un prélèvement pris lundi "a révélé des résultats conformes aux normes européennes", a-t-on précisé au laboratoire de l'Ifremer de Boulogne-sur-Mer, soulignant que la pêche serait donc ouverte à partir de jeudi, soit deux jours après la date intialement prévue.
Une précédente analyse sur un prélèvement datant du 28 août avait révélé une présence de bactéries coliformes supérieure aux normes autorisées, a-t-on déclaré de même source.
Les 345 pêcheurs professionnels possédant un permis autorisant la pêche dans le Pas-de-Calais et la Somme pourront la commencer jeudi. Mais elle reste interdite aux particuliers, les coquillages ramassés devant encore être traités pour être consommables de façon totalement sûre, a rappelé Eamon Mangan, administrateur des Affaires maritimes à Boulogne-sur-Mer.
Chaque pêcheur est autorisé à ramasser 180 kg de coquillages par jour, cinq jours par semaine pendant trois semaines.
Aucune compensation pour les pêcheurs, dont certains viennent de Bretagne, n'était pour l'instant prévue, après le retard pris pour l'ouverture de la pêche, selon M. Mangan. "Vous savez, une fois que la pêche est terminée ici (à Sainte-Cécile), il y a tout ce qu'il faut pour les pêcheurs de coques en Baie de Somme", a-t-il ajouté.
"Notre but est de satisfaire les pêcheurs, mais il y a eu une alerte sanitaire, nous avons respecté le principe de précaution", a-t-il conclu.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
LILLE (AFP) - La pêche aux coques sur la plage Sainte-Cécile de Camiers (Pas-de-Calais), près du Touquet, suspendue depuis mardi en raison d'une présence trop importante de bactéries fécales, sera finalement ouverte aux professionnels jeudi, a-t-on appris mercredi de sources concordantes.
Une nouvelle analyse sur un prélèvement pris lundi "a révélé des résultats conformes aux normes européennes", a-t-on précisé au laboratoire de l'Ifremer de Boulogne-sur-Mer, soulignant que la pêche serait donc ouverte à partir de jeudi, soit deux jours après la date intialement prévue.
Une précédente analyse sur un prélèvement datant du 28 août avait révélé une présence de bactéries coliformes supérieure aux normes autorisées, a-t-on déclaré de même source.
Les 345 pêcheurs professionnels possédant un permis autorisant la pêche dans le Pas-de-Calais et la Somme pourront la commencer jeudi. Mais elle reste interdite aux particuliers, les coquillages ramassés devant encore être traités pour être consommables de façon totalement sûre, a rappelé Eamon Mangan, administrateur des Affaires maritimes à Boulogne-sur-Mer.
Chaque pêcheur est autorisé à ramasser 180 kg de coquillages par jour, cinq jours par semaine pendant trois semaines.
Aucune compensation pour les pêcheurs, dont certains viennent de Bretagne, n'était pour l'instant prévue, après le retard pris pour l'ouverture de la pêche, selon M. Mangan. "Vous savez, une fois que la pêche est terminée ici (à Sainte-Cécile), il y a tout ce qu'il faut pour les pêcheurs de coques en Baie de Somme", a-t-il ajouté.
"Notre but est de satisfaire les pêcheurs, mais il y a eu une alerte sanitaire, nous avons respecté le principe de précaution", a-t-il conclu.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Eric Besson prône un dialogue approfondi sur la "TVA sociale"
PARIS (Reuters) - Eric Besson s'est déclaré mercredi plutôt favorable à l'instauration d'une "TVA sociale" mais a souligné qu'elle ne pourrait être mise en oeuvre qu'au terme d'une large concertation sociale.
Le secrétaire d'Etat à la Prospective et à l'Evaluation des politiques publiques a précisé qu'il remettrait son rapport au Premier ministre la semaine prochaine et laissé entendre qu'une réflexion sur le sujet prendrait du temps.
Plusieurs médias avancent mercredi que, faute de conjoncture favorable, la discussion sur le rapport Besson ou d'autres rédigés par des parlementaires pourrait être repoussée au-delà des élections municipales de mars 2008.
"J'insiste très lourdement sur l'exigence absolue de dialogue social, pas pour esquiver quoi que ce soit, mais on ne change pas un système de protection sociale qui a soixante ans simplement en quelques rapports", a dit Eric Besson sur la chaîne Public Sénat.
Il a souligné qu'une telle décision ne pouvait pas être "prise à la légère." "A ma connaissance, le président de la République et le Premier ministre n'ont pas tranché, on verra", a-t-il dit.
Eric Besson a souligné que la "TVA sociale" n'était pas le seule mesure susceptible de permettre d'établir le financement de la protection sociale en "pesant mois sur les salaires en allégeant le coût du travail."
Jean Arthuis, président UDF de la commission des Finances du Sénat, s'est cependant inquiété d'un possible enterrement à terme du rapport Besson.
"Je suis un peu étonné par cet art de gouverner qui consiste en effet à multiplier les commissions, à attendre les rapports d'expert et quand ils arrivent, et même quelquefois avant même qu'ils aient été rendus publics le gouvernement tranche et ne met pas en application les préconisations", a-t-il dit sur RTL.
LE PS EPINGLE LA CACOPHONIE
"Ce qui me paraît le plus grave, c'est qu'on ne permet pas à l'opinion publique de se saisir du dossier et de faire vivre un débat très large", a ajouté Jean Arthuis, qui est l'un des défenseurs de la "TVA sociale."
Dans un communiqué, le Parti socialiste a rappelé son opposition à la "TVA sociale", mesure "socialement injuste, économiquement dangereuse et moralement condamnable".
Le PS estime qu'Eric Besson "dit tout haut ce que le gouvernement s'efforce de taire, quitte à se faire contredire ensuite par l'entourage de N. Sarkozy qui entretient cyniquement cette cacophonie pour déterminer jusqu'où elle peut aller".
La "TVA sociale" envisagée par le gouvernement consiste à augmenter la taxe sur la valeur ajoutée tout en baissant les cotisations sociales patronales.
L'objectif recherché par le gouvernement est d'abaisser le coût du travail tout en diversifiant les sources de financement de la protection sociale.
"Je suis rentré dans cette question de façon neutre, je n'avais pas d'idée préconçue. A titre personnel, j'en ressors plutôt favorable", avait déclaré dans la matinée Eric Besson sur
RTL.
"J'ai eu le sentiment, après avoir regardé les expériences étrangères - l'Allemagne, le Danemark -, que ce serait plutôt bon pour la compétitivité et plutôt bon pour l'emploi", a-t-il ajouté.
Pour Eric Besson, le succès de la mise en place d'une telle mesure dépend de trois conditions : que les entreprises "jouent le jeu" en répercutant dans leurs prix la baisse des cotisations sociales, que "les perspectives économiques internationales soient bonnes" et que l'accord ait fait l'objet d'un dialogue approfondi avec les partenaires sociaux.
"Le président et le Premier veulent qu'il y ait une concertation très large sur l'avenir du financement de la protection sociale", a-t-il insisté.
"Notre système de financement de la protection sociale basé essentiellement sur les salaires date du lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Là, on réfléchit sur les 20 ans ou les 30 ans qui viennent, je pense que ça vaut le coup de prendre le temps d'une concertation qui soit très approfondie."Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
PARIS (Reuters) - Eric Besson s'est déclaré mercredi plutôt favorable à l'instauration d'une "TVA sociale" mais a souligné qu'elle ne pourrait être mise en oeuvre qu'au terme d'une large concertation sociale.
Le secrétaire d'Etat à la Prospective et à l'Evaluation des politiques publiques a précisé qu'il remettrait son rapport au Premier ministre la semaine prochaine et laissé entendre qu'une réflexion sur le sujet prendrait du temps.
Plusieurs médias avancent mercredi que, faute de conjoncture favorable, la discussion sur le rapport Besson ou d'autres rédigés par des parlementaires pourrait être repoussée au-delà des élections municipales de mars 2008.
"J'insiste très lourdement sur l'exigence absolue de dialogue social, pas pour esquiver quoi que ce soit, mais on ne change pas un système de protection sociale qui a soixante ans simplement en quelques rapports", a dit Eric Besson sur la chaîne Public Sénat.
Il a souligné qu'une telle décision ne pouvait pas être "prise à la légère." "A ma connaissance, le président de la République et le Premier ministre n'ont pas tranché, on verra", a-t-il dit.
Eric Besson a souligné que la "TVA sociale" n'était pas le seule mesure susceptible de permettre d'établir le financement de la protection sociale en "pesant mois sur les salaires en allégeant le coût du travail."
Jean Arthuis, président UDF de la commission des Finances du Sénat, s'est cependant inquiété d'un possible enterrement à terme du rapport Besson.
"Je suis un peu étonné par cet art de gouverner qui consiste en effet à multiplier les commissions, à attendre les rapports d'expert et quand ils arrivent, et même quelquefois avant même qu'ils aient été rendus publics le gouvernement tranche et ne met pas en application les préconisations", a-t-il dit sur RTL.
LE PS EPINGLE LA CACOPHONIE
"Ce qui me paraît le plus grave, c'est qu'on ne permet pas à l'opinion publique de se saisir du dossier et de faire vivre un débat très large", a ajouté Jean Arthuis, qui est l'un des défenseurs de la "TVA sociale."
Dans un communiqué, le Parti socialiste a rappelé son opposition à la "TVA sociale", mesure "socialement injuste, économiquement dangereuse et moralement condamnable".
Le PS estime qu'Eric Besson "dit tout haut ce que le gouvernement s'efforce de taire, quitte à se faire contredire ensuite par l'entourage de N. Sarkozy qui entretient cyniquement cette cacophonie pour déterminer jusqu'où elle peut aller".
La "TVA sociale" envisagée par le gouvernement consiste à augmenter la taxe sur la valeur ajoutée tout en baissant les cotisations sociales patronales.
L'objectif recherché par le gouvernement est d'abaisser le coût du travail tout en diversifiant les sources de financement de la protection sociale.
"Je suis rentré dans cette question de façon neutre, je n'avais pas d'idée préconçue. A titre personnel, j'en ressors plutôt favorable", avait déclaré dans la matinée Eric Besson sur
RTL.
"J'ai eu le sentiment, après avoir regardé les expériences étrangères - l'Allemagne, le Danemark -, que ce serait plutôt bon pour la compétitivité et plutôt bon pour l'emploi", a-t-il ajouté.
Pour Eric Besson, le succès de la mise en place d'une telle mesure dépend de trois conditions : que les entreprises "jouent le jeu" en répercutant dans leurs prix la baisse des cotisations sociales, que "les perspectives économiques internationales soient bonnes" et que l'accord ait fait l'objet d'un dialogue approfondi avec les partenaires sociaux.
"Le président et le Premier veulent qu'il y ait une concertation très large sur l'avenir du financement de la protection sociale", a-t-il insisté.
"Notre système de financement de la protection sociale basé essentiellement sur les salaires date du lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Là, on réfléchit sur les 20 ans ou les 30 ans qui viennent, je pense que ça vaut le coup de prendre le temps d'une concertation qui soit très approfondie."Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Italie: un voyageur contaminé à l'origine de l'épidémie de chikungunya
ROME (AFP) - Un voyageur étranger venu d'Inde, porteur du virus du chikungunya, serait à l'origine de l'épidémie qui a touché plus de 160 personnes dans le nord-est de l'Italie, une transmission locale qui constitue une "première mondiale" hors des tropiques, selon des experts.
"La possible source d'infection" serait un voyageur venu d'une région du monde touchée par une épidémie de chikungunya en visite à Castiglione, un des deux bourgs dans le nord de l'Italie touchés par l'épidémie, le 23 juin, a indiqué l'Institut supérieur de la santé italien (ISS) dans un communiqué mercredi.
Selon l'agence Ansa, l'homme venait d'une zone de l'Inde touchée par le virus et, ignorant qu'il était contaminé, il a rendu visite à des amis à Castiglione.
Il a été piqué par un moustique, à qui il a transmis le virus, permettant ensuite la propagation de la maladie en Italie.
"Dix jours plus tard, le 4 juillet, le premier cas de chikungunya était constaté à Castiglione", ajoute le texte.
Pour l'expert français Antoine Flahault, interrogé dans le journal professionnel le Quotidien du Médecin, ces cas de transmission locale ("autochtone") de chikungunya recensés en Italie constituent une "première mondiale" hors de la zone intertropicale.
"La souche responsable est très probablement la souche africaine partie du Kenya en juin 2004", selon le Pr Flahault, coordonnateur de la cellule française de recherche sur le chikungunya. Il a relevé que l'épidémie qui était confinée dans l'océan Indien s'étendait, jugeant ce phénomène "inquiétant sans être alarmant".
"Des maladies autrefois dites tropicales sont devenues beaucoup plus universelles", a souligné le Pr Flahault.
Plus de 160 cas confirmés de chikungunya ont été recensés en Italie et une trentaine d'autres sont encore en cours de vérification, a indiqué le virologue Antonio Cassone, directeur du département des maladies infectieuses à l'ISS.
"Nous avons environ 160 cas confirmés de chikungunya dans la région de Ravenne", dans le nord-est de l'Italie, "et une trentaine de cas dans des communes limitrophes de cette zone", a-t-il précisé. Un précédent bilan avait fait état de plus de 100 cas.
"Sur la trentaine de cas à confirmer, certaines personnes ont été infectées en transitant dans la zone de Ravenne, tandis que nous ignorons encore l'origine de la contamination pour les autres", a-t-il indiqué.
Le premier malade a été enregistré début juillet et l'épidémie, due "à une densité très, très élevée des moustiques" dans cette zone, selon M. Cassone, a connu son apogée vers la mi-août.
La maladie, qui ne se transmet pas directement d'homme à homme, se traduit par une forte fièvre (plus de 39°C), des éruptions cutanées, des courbatures dans les articulations, souvent celles des doigts et des genoux, obligeant le malade à se déplacer courbé, d'où le nom chikungunya ("celui qui marche courbé" en swahili).
L'expert de l'ISS a catégoriquement exclu que l'"Aedes albopictus", connu comme le moustique-tigre, et qui transmet le chikungunya, puisse également transmettre le paludisme, cette maladie se servant d'"un vecteur totalement différent".
"La possibilité de la transmission de la dengue en revanche existe, même si elle est faible, cette maladie utilisant un vecteur semblable à l'Aedes albopictus", a conclu le Pr Cassone.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ROME (AFP) - Un voyageur étranger venu d'Inde, porteur du virus du chikungunya, serait à l'origine de l'épidémie qui a touché plus de 160 personnes dans le nord-est de l'Italie, une transmission locale qui constitue une "première mondiale" hors des tropiques, selon des experts.
"La possible source d'infection" serait un voyageur venu d'une région du monde touchée par une épidémie de chikungunya en visite à Castiglione, un des deux bourgs dans le nord de l'Italie touchés par l'épidémie, le 23 juin, a indiqué l'Institut supérieur de la santé italien (ISS) dans un communiqué mercredi.
Selon l'agence Ansa, l'homme venait d'une zone de l'Inde touchée par le virus et, ignorant qu'il était contaminé, il a rendu visite à des amis à Castiglione.
Il a été piqué par un moustique, à qui il a transmis le virus, permettant ensuite la propagation de la maladie en Italie.
"Dix jours plus tard, le 4 juillet, le premier cas de chikungunya était constaté à Castiglione", ajoute le texte.
Pour l'expert français Antoine Flahault, interrogé dans le journal professionnel le Quotidien du Médecin, ces cas de transmission locale ("autochtone") de chikungunya recensés en Italie constituent une "première mondiale" hors de la zone intertropicale.
"La souche responsable est très probablement la souche africaine partie du Kenya en juin 2004", selon le Pr Flahault, coordonnateur de la cellule française de recherche sur le chikungunya. Il a relevé que l'épidémie qui était confinée dans l'océan Indien s'étendait, jugeant ce phénomène "inquiétant sans être alarmant".
"Des maladies autrefois dites tropicales sont devenues beaucoup plus universelles", a souligné le Pr Flahault.
Plus de 160 cas confirmés de chikungunya ont été recensés en Italie et une trentaine d'autres sont encore en cours de vérification, a indiqué le virologue Antonio Cassone, directeur du département des maladies infectieuses à l'ISS.
"Nous avons environ 160 cas confirmés de chikungunya dans la région de Ravenne", dans le nord-est de l'Italie, "et une trentaine de cas dans des communes limitrophes de cette zone", a-t-il précisé. Un précédent bilan avait fait état de plus de 100 cas.
"Sur la trentaine de cas à confirmer, certaines personnes ont été infectées en transitant dans la zone de Ravenne, tandis que nous ignorons encore l'origine de la contamination pour les autres", a-t-il indiqué.
Le premier malade a été enregistré début juillet et l'épidémie, due "à une densité très, très élevée des moustiques" dans cette zone, selon M. Cassone, a connu son apogée vers la mi-août.
La maladie, qui ne se transmet pas directement d'homme à homme, se traduit par une forte fièvre (plus de 39°C), des éruptions cutanées, des courbatures dans les articulations, souvent celles des doigts et des genoux, obligeant le malade à se déplacer courbé, d'où le nom chikungunya ("celui qui marche courbé" en swahili).
L'expert de l'ISS a catégoriquement exclu que l'"Aedes albopictus", connu comme le moustique-tigre, et qui transmet le chikungunya, puisse également transmettre le paludisme, cette maladie se servant d'"un vecteur totalement différent".
"La possibilité de la transmission de la dengue en revanche existe, même si elle est faible, cette maladie utilisant un vecteur semblable à l'Aedes albopictus", a conclu le Pr Cassone.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Et pourquoi pas un peu de charbon dans votre lit ?
Par Destination Santé Destination Sante - il y a 2 heures 35 minutes
Avez-vous déjà imaginé passer une nuit… sur du charbon ? Figurez-vous que c'est désormais possible, avec l'arrivée sur le marché d'un matelas renfermant du charbon actif végétal mélangé à du latex naturel. Ce dernier absorberait les germes et la sueur. A la bonne heure !
Comme chacun sait nous transpirons tous pendant notre sommeil. Nous transpirons énormément, même. Pour vous donner une idée du phénomène, sachez qu'en dix ans le lit conjugal doit absorber pas moins de 3 000 litres de sueur !
Température trop élevée, bouffées de chaleur dues à des troubles endocriniens ou à la ménopause… les raisons de ce véritable « lâcher d'eau » sont nombreuses. Si l'on prend cet aspect des choses en considération, cette nouvelle génération de matelas au charbon actif végétal ne pourra pas faire de mal. Mis à part à votre porte-monnaie. La bête est en effet « offerte » à 1 317 euros pour un petit matelas de 140 x 190 cm. Et pour ceux qui veulent vraiment s'y mettre, sachez que des oreillers sont également disponibles à 76 euros pièce. Bonne nuit…Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par Destination Santé Destination Sante - il y a 2 heures 35 minutes
Avez-vous déjà imaginé passer une nuit… sur du charbon ? Figurez-vous que c'est désormais possible, avec l'arrivée sur le marché d'un matelas renfermant du charbon actif végétal mélangé à du latex naturel. Ce dernier absorberait les germes et la sueur. A la bonne heure !
Comme chacun sait nous transpirons tous pendant notre sommeil. Nous transpirons énormément, même. Pour vous donner une idée du phénomène, sachez qu'en dix ans le lit conjugal doit absorber pas moins de 3 000 litres de sueur !
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Tout savoir sur les addictions en… 17 langues !
Par Destination Santé Destination Sante - il y a 34 minutes
Le premier portail européen sur les addictions est né. Il vient d'être lancé par ELISAD, l'association européenne des centres d'information et de documentation sur l'alcool et les drogues. Il est disponible donc, en pas moins de 17 langues !
Pour le découvrir, rendez-vous à l'adresse www.addictionsinfo.eu. Ce portail est aussi bien destiné aux professionnels de santé qu'au grand public. Ce dernier aura ainsi « accès à des sites dont l'information est authentifiée et validée » souligne l'INPES. La pertinence, la fiabilité et la qualité de l'information des sites mentionnés y est en effet régulièrement évaluée.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par Destination Santé Destination Sante - il y a 34 minutes
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