Faits d'actualité pour la culture générale de 2007/2008

Le forum de l'admission en IFSI

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Message par LOTUS07 »

Suicides : 12 000 par an en France

Par Destination Santé Destination Sante - Vendredi 7 septembre, 12h00

Environ 12 000 personnes se donnent la mort chaque année en France, soit un bilan deux fois plus lourd que celui des accidents de la route. La Journée mondiale de prévention du suicide, qui se déroule lundi, met une nouvelle fois l'accent sur ce problème majeur de santé publique.

Les tentatives quant à elles, seraient 10 à 12 fois plus nombreuses. D'après l'INSERM qui a publié en 2005, une expertise collective sur le sujet, il en surviendrait environ 160 000 par an en France. Soit une toutes les 3 minutes…

Mais comme le souligne l'Union nationale pour la Prévention du Suicide (UNPS), « il s'agit là d'une estimation minimum dans la mesure où les tentatives ne sont pas systématiquement recensées et où un certain nombre d'entre elles ne font pas l'objet d'une hospitalisation ».

Pour l'association, « les actions de prévention dans ce domaine sont difficiles à mettre en œuvre et restent encore peu développées. La prise en charge hospitalière tend toutefois à s'organiser ou à faire l'objet d'une réflexion spécifique ». C'est notamment le cas dans les services d'Urgences qui accueillent un grand nombre de victimes. Dont près de la moitié pour une récidive…Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par LOTUS07 »

Du curcuma contre la maladie d'Alzheimer ?

Par Destination Santé Destination Sante - Vendredi 7 septembre, 13h00

Des chercheurs américains ont isolé un composant chimique présent dans le curcuma (l'un des constituants de base du curry) qui aurait des effets bénéfiques chez les patients atteints d'Alzheimer. Le bisdemetmethoxycurcumin c'est son nom, détruirait en effet les plaques bêta-amyloïdes dont la présence signe la maladie.

En fait, cette substance « boosterait » certaines cellules immunitaires - les macrophages - qui à leur tour… « nettoieraient » les plaques amyloïdes. Pour en arriver à cette conclusion, les auteurs ont utilisé des échantillons de sang prélevés sur des patients souffrant de la maladie d'Alzheimer. Tout cela relève bien évidemment de la recherche fondamentale. D'autres travaux seront nécessaires pour confirmer, ou non, cette théorie.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par LOTUS07 »

Deux nouveaux cas de légionellose dans le Pas-de-Calais

Reuters - il y a 2 heures 48 minutes

LILLE (Reuters) - Deux nouveaux cas de légionellose ont été identifiés à Sallaumines et Hénin-Beaumont dans le Pas-de-Calais, annonce la préfecture du département, qui avait été frappé par une épidémie importante au début de l'année 2004.

Les deux personnes sont hospitalisées.

Trois autres cas avaient été recensés entre le 27 et le 30 août dernier, deux ont quitté l'hôpital.

18 personnes avaient trouvé la mort et 86 avaient été touchées par une épidémie de légionellose qui avait frappé le département du Pas-de-Calais entre novembre 2003 et janvier 2004.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par LOTUS07 »

La rage, ce n'est pas de « l'histoire ancienne »

Par Destination Santé Destination Sante - il y a 1 heure 56 minutes

Chaque année dans le monde, environ 55 000 personnes meurent de la rage, principalement en Afrique et en Asie. Un bilan rappelé à l'occasion de la première Journée mondiale de la Rage qui se déroule ce samedi 8 septembre 2007.

L'événement est une initiative de l'association Alliance for Rabies Control (ARC) et des Centers for Disease Control and Prevention (CDC) d'Atlanta qui souhaitent sensibiliser le grand public sur « les effets de cette maladie chez l'homme et l'animal ». Ils insistent sur le fait de « travailler ensemble pour que la rage soit de l'histoire ancienne ».

Car cette maladie reste plus que jamais une réalité. Outre la mortalité qui lui est associée, dix millions de personnes reçoivent chaque année, des injections de vaccin anti-rabique en Asie et en Afrique après avoir été mordues par un chien susceptible d'être enragé.

« En cas de morsure par un animal suspect, un vaccin doit être administré pour éviter la rage » explique l'OMS. « Il existe des vaccins sûrs et efficaces à administrer après une morsure, mais qui en raison de leur coût, ne sont encore que peu utilisés dans les pays en développement ».

Rappelons également qu'en France, environ 8 500 personnes consultent chaque année pour suspicion de rage (chiffres de 2006). Et l'Institut Pasteur -qui héberge le Centre national de Référence de la Rage- de préciser que « le nombre de traitements après expositions chez des voyageurs mordus en zone d'endémie a plus que doublé en 20 ans ». Quant au dernier cas de rage humaine acquise en France, il date tout de même de 1924.

Pour en savoir davantage sur le sujet et sur cette Journée : www.pasteur.fr/. Ou visitez le site (en anglais seulement) www.worldrabiesday.org/index_en.php. Et si vous devez voyager dans un pays situé en zone d'endémie, notez les conseils pratiques à suivre scrupuleusement : http://www.destinationsante.com/IMG/pdf ... pdf.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par LOTUS07 »

Fièvre aphteuse: un laboratoire public anglais sur la sellette

Par Par Loïc VENNIN AFP - il y a 1 heure 30 minutes

LONDRES (AFP) - Des manquements dans un laboratoire public ont probablement été à l'origine des cas de fièvre aphteuse qui ont réveillé début août en Grande-Bretagne le spectre de l'épizootie de 2001, a indiqué vendredi un rapport de l'Agence de veille sanitaire (HSE).

A l'issue d'une enquête commanditée par le gouvernement, l'Agence a identifié une série de négligences survenues dans un laboratoire "vieillissant" de l'Institut de la santé animale (IAH) de Pirbright, dans le Surrey (sud-est de l'Angleterre), à quelques kilomètres des exploitations où était réapparue la maladie.

Un conduit fuyait, le système d'évacuation des eaux de pluie était inadéquat et le contrôle des personnes et véhicules était défaillant, précise notamment le rapport de la HSE, rendu public avec d'autres enquêtes lors d'une conférence de presse.

Les enquêtes ne déterminent pas avec certitude ce qui s'est passé mais établissent une série d'hypothèses. Le virus pourrait en particulier avoir été présent dans le conduit qui relie une usine de production de vaccins du laboratoire pharmaceutique privé Merial Animal Health à l'IAH, établissement de recherche public.

Lors des inondations survenues le 20 juillet, le virus a pu sortir du conduit à cause des fuites, avant d'être propagé par des véhicules circulant dans la zone et de contaminer le bétail quelques kilomètres plus loin, selon le rapport.

Le ministre de l'Environnement Hilary Benn a estimé qu'il "ne saurait y avoir d'excuses pour le fait que le virus de la fièvre aphteuse s'est échappé" du site de Pirbright.

Il a toutefois annoncé que le comté du Surrey était désormais officiellement débarrassé du virus et que le gouvernement allait prendre "toutes les précautions possibles" pour éviter une nouvelle fuite. Le site de Pirbright sera entièrement modernisé, a-t-il également promis.

L'apparition des cas de fièvre aphteuse le 3 août avait provoqué l'abattage de près de six cents animaux, un boycott de l'Union européenne, aujourd'hui levé, et des centaines de millions de livres de pertes pour les éleveurs.

La résurgence de la maladie avait réveillé le spectre de l'épizootie de 2001, qui avait provoqué l'abattage de dix millions d'animaux et des pertes pour l'économie évaluées à huit milliards de livres environ (11,7 milliards d'euros.

"Il est dorénavant clair que l'origine des cas provient de Pirbright", a indiqué le directeur général de la HSE, Geoffrey Podger, disant cependant "impossible" de déterminer la "source exacte".

Le professeur Brian Spratt, auteur d'une enquête indépendante arrivant aux mêmes conclusions que celle de la HSE, a cependant précisé qu'"aucun problème" n'avait été décelé chez Merial. L'expert a en revanche évoqué "des preuves de complaisance en matière de sécurité à l'IAH".

Dès 2002, un rapport avait établi que l'IAH était "dans un piètre état", a ajouté le professeur, mais la modernisation n'a pas été effectuée pour des raisons financières.

Le site de Pirbright est partagé par le laboratoire privé Merial et son homologue public l'IAH, qui ont tous deux travaillé sur le virus au cours du mois de juillet. Mais Merial en a manipulé des quantités nettement plus importantes en vue de la production de vaccins, et les premiers soupçons s'étaient portés sur ce laboratoire privé.

Peter Kendall, président du Syndicat national des agriculteurs, a qualifié d'"injustifiables" les manquements à la sécurité, évoquant "la possibilité" d'une action judiciaire visant à obtenir des compensations pour les fermiers.

La responsable des services vétérinaires, Debby Reynolds, s'est félicitée de "l'éradication" de la maladie, annonçant la levée, samedi, de la zone de surveillance autour des exploitations qui étaient infectées.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Médecine à Grenoble: l'enseignement par DVD

Message par aneso81 »

Médecine à Grenoble: l'enseignement par DVD, facteur d'égalité des chances
AFP - Samedi 8 septembre, 11h10

GRENOBLE (AFP) - A la faculté de médecine de Grenoble, les étudiants de première année bénéficient gratuitement, depuis la rentrée 2006, de DVD des cours et de tutorat, une expérience qui a porté ses fruits et permis de rendre les prépas privées inutiles, selon ses promoteurs et des étudiants.


"Dans toutes les facs de médecine françaises, un boursier, qui est souvent un fils d'ouvrier, a six fois moins de chances de passer en deuxième année qu'un fils de cadre qui se paye une prépa privée à 2.000 euros. A Grenoble, à mentions égales au bac, les boursiers réussissent aussi bien que les fils de cadres grâce au système que nous avons mis en place", affirme le docteur Jean-Charles Coutures, consultant pour cette expérience.

Un délégué étudiant de troisième année, qui est aussi tuteur, Jean-Baptiste Kern, estime que "le système, en rendant les prépas privées inutiles, donne les mêmes chances à tous".

Cette nouvelle manière d'enseigner a été créée pour faire face à un afflux sans précédent d'étudiants en médecine, avec des amphis de 600 personnes surpeuplés et des étudiants redoublants perturbant les cours pour gêner les nouveaux, explique le doyen de la faculté, Bernard Sèle.

"Nous avons, bien sûr, reconduit l'expérience cette année en l'améliorant, avec des cours remaniés pour tenir compte des remarques des étudiants", ajoute-t-il.

Cette année, 1.383 étudiants sont inscrits en première année et ont reçu lors de leur inscription les DVD. Environ 170 devraient passer en deuxième année.

Le projet n'est pas simplement une distribution de cours en DVD, mais une nouvelle pédagogie qui fonctionne sur quatre semaines. La première, l'étudiant apprend les cours sur DVD. La deuxième, il pose des questions au professeur par internet. La troisième, au sein d'un groupe de 160 étudiants, il rencontre l'enseignant. La quatrième, il bénéficie d'un tutorat d'étudiants volontaires de 3e année, encadrés par des professeurs.

Selon M. Sèle, "l'exemple de Grenoble n'a pas encore été suivi mais, lors des réunions avec d'autres doyens de facultés de médecine, tout le monde m'interroge sur notre innovation. Beaucoup d'universités, comme celle de Tours, sont tentées mais il faut vaincre les réticences du monde enseignant qui se sent menacé par cette méthode alors que c'est un faux problème: on aura toujours besoin des enseignants".

Le doyen regrette de "ne pas avoir convaincu tous les étudiants qu'ils pouvaient se passer des prépas privées, car ces instituts ont recours à une publicité efficace".

Diego Lavalette, étudiant qui vient de passer en deuxième année, après avoir redoublé la première, apprécie le nouveau système: "les cours sont très bien faits et c'est un bon outil pour casser les prépas privées, qui ne servent plus à rien".

"Le seul problème est l'isolement social des étudiants", souligne Diego en précisant qu'"il y a plus de gens qui sont déprimés et ont abandonné en cours de route que les autres années".Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Hôpital de Saint-Affrique: "interruption" de l'activité de chirurgie lourde

PARIS (AFP) - La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, a demandé, vendredi, "l'interruption de l'activité de chirurgie lourde" de l'hôpital de Saint-Affrique (Aveyron) à l'issue d'une enquête menée par l'Igas qui "met en évidence des problèmes de sécurité dans la prise en charge".

La maternité et une activité chirurgicale sont maintenues, mais la chirurgie est recentrée sur une "prise en charge programmée, ambulatoire ou de courte durée -jusqu'à 48 heures d'hospitalisation", a indiqué le ministère dans un communiqué.

Le rapport de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) "a fait le bilan d'un an de fonctionnement de l'unité expérimentale de chirurgie" de l'établissement, explique le ministère.

Le ministère de la Santé avait décidé, le 19 juillet, "d'accélérer" cette enquête après que Le Parisien/Aujourd'hui en France eut fait état de "décès en série" dans cette unité expérimentale de l'établissement, qui avait reçu le soutien massif de la population locale alors qu'il était menacé de fermeture en 2003.

Le rapport, remis à Mme Bachelot, "met en évidence des problèmes de sécurité dans la prise en charge des patients opérés en chirurgie lourde", indique le ministère sans évoquer d'éventuels décès suspects ni donner d'exemple de dysfonctionnement au sein de l'établissement.

Selon lui, "ces problèmes sont liés à la structure même de cet hôpital de proximité, dont l'isolement des praticiens et le faible nombre d'actes réalisés ne permettent pas de garantir les bonnes pratiques en chirurgie lourde".

Mme Bachelot "a donc décidé d'interrompre l'activité de chirurgie lourde", relancée en 2005, pour deux ans et "sous conditions d'expérimentation".

"La fermeture totale de l'unité (de chirurgie) compromettrait la maternité, dont le bon fonctionnement nécessite une couverture chirurgicale", relève le ministère de la Santé.

L'activité chirurgicale sur le site est maintenue "à la condition qu'elle soit entourée de toutes les assurances nécessaires en matière de qualité et de sécurité vis-à-vis des patients pris en charge", poursuit le ministère.

Selon le ministère, l'hôpital va "renforcer son rôle d'établissement de proximité, en développant des activités chirurgicales de spécialité (ORL, stomatologie, ophtalmologie, chirurgie vasculaire)", ce qui devrait permettre de "couvrir 60 à 70% des besoins chirurgicaux de la population du bassin".

Le ministère ajoute que "des conventions seront passées entre l'hôpital de Saint-Affrique et les établissements partenaires, au premier rang desquels le CHU de Montpellier, de façon à lever l'isolement des équipes et permettre à toute la population du bassin d'avoir, dans des conditions de qualité et de sécurité confortées, la réponse à tous ses besoins sanitaires".Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Les Etats-Unis annoncent avoir éradiqué la rage canine

WASHINGTON (AFP) - Les Etats-Unis sont parvenus à éradiquer la rage canine après plusieurs décennies de vaccinations et de contrôles, ont indiqué vendredi les Centres fédéraux de contrôle et de prévention des maladies (CDC).

"L'élimination de la rage canine aux Etats-Unis représente l'un des grands succès de santé publique des 50 dernières années", a souligné le Dr Charles Rupprecht, le responsable du programme contre la rage aux CDC.

"Mais il reste encore beaucoup à faire pour prévenir et contrôler la rage dans le monde", a-t-il ajouté dans un communiqué publié sur le site des CDC, qui rappelle que la rage chez les humains, facilement évitable, provoque encore au moins 55.000 décès annuels dans le monde.

L'éradication de la rage canine aux Etats-Unis a pu été réalisée grâce à une campagne systématique de vaccination des chiens et de contrôles.

"Nous espérons que cette déclaration officielle d'éradication de la rage canine pourra s'étendre à l'ensemble des Amériques et ailleurs", a également dit le Dr Rupprecht.

Toutefois l'adoption de chiens dans des pays où la rage n'est pas contrôlée montre la fragilité de la situation aux Etats-Unis et la nécessité de mettre en place des campagnes mondiales de vaccination et de surveillance, a-t-il insisté.

"L'élimination de la rage canine ne signifie pas qu'il faut arrêter de vacciner les chiens aux Etats-Unis car la rage est très présente dans la nature et peut être transmise à des chiens par nombre d'animaux sauvages", a insisté le Dr Rupprecht.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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La radiothérapie, un compromis fragile entre efficacité et risques

PARIS (AFP) - La radiothérapie, qui concerne deux patients sur trois atteints d'un cancer, repose sur un compromis entre souci d'efficacité contre les cellules cancéreuses et nécessité de respecter les tissus sains, expliquent des spécialistes.

"Lorsque la tumeur nécessite une forte dose, et est très proche de tissus sains qui ne supportent pas la même dose, on a un conflit et un risque de complications", déclare Françoise Mornex, secrétaire générale de la Société française de radiothérapie oncologique (SFRO). Des risques normalement maîtrisés.

Comme d'autres spécialistes interrogés par l'AFP, le Pr Mornex insiste sur le fait que la radiothérapie reste, malgré les problèmes identifiés récemment, notamment à Epinal, "un traitement totalement justifié pour certains cancers".

"La radiothérapie constitue au côté de la chirurgie et de la chimiothérapie un des trois piliers essentiels du traitement des cancers", martèle le professeur Claude Maylin, du service de cancérologie-radiothérapie de l'hôpital Saint-Louis (AP-HP) à Paris.

Chaque année en France, 180.000 patients, sur les 280.000 personnes qui développent un cancer, sont traités par radiothérapie (associée ou non à la chirurgie et/ou à une chimiothérapie). Au regard de ce nombre, souligne Jean-Luc Godet, de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), cela reste "une activité qui a des bénéfices pour les patients".

"La radiothérapie, comme la chirurgie et la chimiothérapie sont des activités à risque", déclare M. Godet, soulignant que l'ASN, avec son système de déclaration obligatoire d'événement, "braque le projecteur sur cette activité alors qu'il n'y a pas les mêmes contraintes dans les autres disciplines".

Les spécialistes s'accordent pour constater que, grâce au développement de nouvelles technologies, plus performantes mais aussi plus complexes, la radiothérapie est aujourd'hui beaucoup plus précise qu'il y a 10 ans, avec l'objectif de cibler la tumeur au plus près pour permettre l'utilisation de doses plus élevées. Du coup, "on est un peu sur le fil du rasoir", relève M. Godet, "à la moindre erreur cela peut être catastrophique".

"Il faut rester dans une dose raisonnable, toujours avoir dans la mesure du possible une marge de sécurité et puis assurer la qualité du traitement en vérifiant au quotidien", souligne le Pr Mornex. "On a des moyens énormes", dit-elle, mais le corps humain impose ses limites.

Actuellement, les doses s'étalent de 30 grays environ pour guérir un séminome (type de cancer) du testicule à 70-75 grays pour certains cancers ORL, cancers de la prostate et cancers du poumon. "Des doses insuffisantes pour vaincre un certain nombre de cancers, d'où notre désir d'augmenter la dose au-delà de ces limites dans le cadre de la recherche clinique", indique-t-elle.

La radiothérapie en 3 dimensions permet en outre de cibler -et donc de réduire- l'irradiation, comme pour une "frappe chirurgicale", afin de ne rien irradier d'autre que les cellules cancéreuses.

"50% des cancers sont guéris avec le concours de la radiothérapie. Le prix à payer, c'est qu'une partie de la population soignée fait des complications", remarque le Pr Patrick Gourmelon, de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). Mais "un taux trop élevé de complications n'est pas acceptable", ajoute-t-il, préconisant un renforcement du nombre de physiciens pour contrôler des "machines de plus en plus complexes" et "un suivi au long cours des patients".Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Accident de radiothérapie d'Epinal: 300 nouveaux cas identifiés (PAPIER GENERAL)

NANCY, 7 sept 2007 (AFP) - Trois cents nouveaux cas de surirradiation ont été identifiés à l'hôpital d'Epinal, où avaient déjà été répertoriés plus de 400 patients surirradiés durant un traitement du cancer de la prostate entre 2001 et novembre 2006, ont indiqué vendredi les autorités sanitaires.

La ministre Roselyne Bachelot a demandé à ce que 300 patients ayant subi une surirradiation de 7% entre juillet 1999 et juillet 2000 à l'hôpital Jean Monnet d'Epinal "soient tous individuellement contactés et se voient proposer une consultation et un suivi médical", a indiqué le ministère de la Santé vendredi dans un communiqué.

Mais ce sont au total 4.500 personnes traitées à l'hôpital d'Epinal pour différents cancers qui ont reçu des surdoses, pour l'essentiel comprises entre 3,5 et 5%, depuis le dysfonctionnement de l'appareil en 1989, a indiqué le directeur de l'ARH-Lorraine, Jean-Yves Grall.

"L'affaire d'Epinal est plus grave que prévu", a reconnu vendredi la ministre de la Santé.

"J'ai constaté une erreur systématique de paramétrage d'un logiciel maison à partir de 1989", a expliqué lors d'une conférence de presse de l'Agence régionale de l'hospitalisation (ARH) de Lorraine à Nancy le radiophysicien Alain Noël, qui a servi d'expert dans cette affaire.

"On constate que cette erreur a pris fin en juillet 2000, sans rien qui permette d'expliquer ce qui a amené à en prendre conscience ou à la corriger", a poursuivi le radiophysicien.

Pour l'ensemble de ces nouveaux cas, cependant, "on est dans un niveau de doses très inférieur aux 24 patients très fortement sur-irradiés (dont cinq sont décédés, ndlr) et inférieur à la cohorte des 409 patients identifiés par la suite grâce au suivi", a estimé M. Grall.

Selon un bilan fourni en juillet par l'hôpital Jean Monnet d'Epinal, 409 patients ont été victimes d'une surirradiation de l'ordre de 8% entre 2000 et 2006 lors du traitement par radiothérapie de leur cancer de la prostate.

Vingt-quatre autres hommes, également traités pour un cancer de la prostate, avaient été victimes d'un surdosage bien plus fort, de l'ordre de 20%, entre mai 2004 et août 2005, parmi lesquels cinq sont décédés.

Ces premières surirradiations ont été provoquées par des défaillances à répétition dans l'utilisation du matériel de radiothérapie, selon un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas).

Les 4.500 surirradiés recensés vendredi relèvent d'un autre type d'erreur, qui n'a pas de lien avec la première affaire, selon Alain Noël.

L'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) a été chargé de piloter une évaluation des conséquences cliniques possibles pour ces patients.

Depuis l'affaire d'Epinal, le plus grave accident de radiothérapie recensé en France, des mesures ont été prises pour sécuriser la pratique de cette discipline, "indispensable pour la prise en charge de nombreux cancers", dont "la mise en place de la dosimétrie in vivo", qui permet de mesurer en temps réel la dose reçue par les patients, selon le ministère.

Le nombre de radiophysiciens doit être doublé en cinq ans et une "échelle de gravité des accidents" a été mise en place.

Deux juges du pôle santé publique de Paris ont été récemment désignés pour enquêter sur les accidents de radiothérapie de l'hôpital d'Epinal.

Cinquante-six plaintes avec constitution de parties civiles ont été déposées, et sept en plus vendredi, a-t-on indiqué de source judiciaire. Une association de victimes a également été récemment créée.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Soupçons de H5N1 en Bavière, abattage de 205.000 volailles

Reuters - Samedi 8 septembre, 15h52

BERLIN (Reuters) - Les autorités sanitaires allemandes ont entrepris l'abattage de 205.000 volailles dans deux exploitations bavaroises, à titre de précaution en raison d'une forte présomption de propagation de la souche H5N1 de la grippe aviaire.

L'opération doit s'échelonner sur plusieurs jours, jusqu'à la fin de la semaine à venir, et concerne les volailles de deux villes bavaroises, Trumling et Hofing.

Une souche a été identifiée en Allemagne, dans une autre ville de Bavière, le 25 août dernier, avec la découverte de plus de 400 canards morts porteurs du virus H5N1, hautement pathogène. La ferme où ces canards ont été retrouvés, à Wachenroth, a aussitôt été bouclée et les 160.000 volailles avaient été abattues.

Les deux exploitations à Trumling et Hofing étaient liées avec celle de Wachenroth. Des anticorps ont été découverts chez certaines volailles de ces deux fermes, laissant penser que le H5N1 y était déjà présent également, a déclaré Frank Pfeffer, porte-parole des autorités.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Une charte pour améliorer l'accueil des étudiants handicapés à l'université

Le gouvernement a présenté et signé avec les présidents d'université, mercredi 5 septembre, une charte "université-handicap" dont le but est de "rétablir l'égalité des chances entre étudiants valides et handicapés en renforçant l'autonomie de ces derniers".
Lors de la signature du texte, Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur, a annoncé un objectif de 1 000 étudiants en situation de handicap de plus par an, alors que près de 9 000 jeunes handicapés ont étudié à la faculté en 2006-2007, soit une augmentation, de 840 en un an, selon le ministère.
La charte, signée entre Valérie Pécresse, le ministre de la Solidarité Xavier Bertrand, la secrétaire d'Etat chargée de la solidarité Valérie Létard et le président de la Conférence des présidents d'université (CPU) Jean-Pierre Finance, prévoit notamment la création dans chaque établissement d'une structure dédiée à l'accueil des handicapés. Celle-ci repèrera les futurs étudiants en lien avec les enseignants référents dans les lycées, les suivra tout au long de l'année universitaire et nouera des liens avec les maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) pour mieux analyser leurs besoins.
Cette structure devra être située dans un lieu bien identifié et elle devra être animée par un "personnel compétent et formé".
Le texte, signé pour une durée de deux ans et renouvelable tacitement, prévoit aussi l'élaboration d'un projet de formation de l'étudiant handicapé, "ambitieux mais réaliste", qui s'accompagne d'un "bilan des acquis fonctionnels prenant en considération le cursus envisagé à l'entrée dans l'enseignement supérieur (maîtrise de la prise de notes en braille, de la déambulation, de l'utilisation de l'ordinateur avec ses outils adaptés, du français écrit...)".
Valérie Pécresse a par ailleurs évoqué la nécessité d'améliorer le passage entre secondaire et supérieur en permettant notamment au lycéen de conserver le matériel spécialisé fourni au lycée, et souligné le trop petit nombre de logements étudiants adaptés. Pour rappel, la loi du 11 février 2005 prévoit que les universités doivent être accessibles avant 2011, contre 2015 pour les autres locaux ouverts au public.
Environ quatre millions d'euros sont prévus dès la rentrée 2007 pour accompagner la mise en oeuvre de la charte, a déclaré Valérie Pécresse.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Forte hausse du nombre de nouvelles infections au sida

Message par aneso81 »

Forte hausse du nombre de nouvelles infections au sida en Chine

PEKIN (Reuters) - La Chine annonce 18.543 nouvelles infections au virus du sida au cours du premier semestre de l'année, soit presque le total de l'année 2006, rapportent les médias d'Etat.


La principale cause de contamination est l'injection de drogue, a précisé un responsable de la lutte contre le sida cité par l'agence Chine nouvelle.

Le pays comptait officiellement 214.300 cas de VIH/sida à la fin juillet, soit une augmentation de 5% par rapport au chiffre d'avril.

Les Nations unies estiment que le pays compte quelque 650.000 cas.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par LOTUS07 »

Un "plan climat" ambitieux pour Paris

PARIS (AFP) - Avec son futur "plan climat", qui doit être examiné par les élus parisiens début octobre, la Ville de Paris se fixe des objectifs ambitieux contre le réchauffement climatique et se veut "exemplaire sur son patrimoine".

Selon ce document, dont l'AFP a eu connaissance, sur son domaine de compétence directe, la Ville espère réduire en 2020 par rapport à 2004 de 30% les émissions de gaz à effet de serre et la consommation énergétique du parc municipal (véhicules, bâtiments publics, HLM, etc.).

Le plan vise aussi a atteindre 30% d'énergies renouvelables dans la consommation énergétique du parc municipal.

Sur l'ensemble du territoire parisien (habitants et entreprises), l'objectif est fixé à 25% de réduction des émissions de gaz à effet de serre, engagement plus contraignant que les objectifs européens (20%).

Ce "plan parisien de lutte contre le dérèglement climatique", qui devait être débattu en juillet, sera finalement examiné les 1er et 2 octobre au Conseil de Paris, alors que le gouvernement tiendra son "Grenelle de l'environnement" fin octobre. Il s'inscrit dans le cadre d'un "plan climat" national, rendu public par l'Etat en 2004.

Yves Contassot, adjoint (Verts) à l'Environnement et cheville ouvrière de ce plan voulu par le maire Bertrand Delanoë, parle d'un "très fort consensus au sein de l'exécutif" à la mairie, même s'il y aura encore "des micro-ajustements à la marge". "Il n'y aura aucune surenchère, ce plan est très bien, il a été amélioré", estime-t-il.

La Ville réclame des marges de manoeuvre à l'Etat, notamment sur la limitation thermique des bâtiments de la Ville: toutes les constructions neuves devraient respecter une norme de 50 KWh par an au m2 pour le chauffage et l'eau chaude sanitaire. Pour les bâtiments anciens à rénover, la norme serait de 80 KWh et une rénovation thermique des 3.000 équipements publics est prévue.

Alors que plus de 85% du bâti à Paris date d'avant 1975, le "plan climat" propose un "plan Marshall" du bâti ancien: rénover d'ici à 2020 un quart du parc social, soit 55.000 logements en commençant par les plus "énergivores", sur un total de 220.000 logements sociaux. Le gain serait de 220.000 tonnes équivalent CO2.

Pour les 100.000 immeubles privés qui devraient être réhabilités d'ici à 2050, il est proposé dans un premier temps de travailler sur 300 immeubles en 3 ans, avec des aides aux copropriétés pour un diagnostic énergétique et des travaux d'isolation subventionnés. Le recours au chauffage urbain et au gaz collectif est préconisé.

Côté transports, la Ville veut se doter massivement de véhicules hybrides et réduire de 10% en trois ans la flotte des automobiles municipales.

Le plan retient également un objectif de 15% en 2008, et 20% en 2010, de produits "bio" dans les cantines et restaurants administratifs, ainsi qu'une baisse de 15% en 2020 de la production de déchets.

La Ville souhaite que le gouvernement soit "moteur dans les négociations internationales pour intégrer le transport aérien dans le protocole post-Kyoto", et que ce mode de transport très polluant "soit soumis à une taxation". Par ailleurs, Paris développera un important programme de végétalisation.

Il est prévu qu'un bilan financier sera établi chaque année des investissements réalisés et des effets obtenus.

Ce texte sera envoyé dans les conseils d'arrondissement, avant d'être débattu en commission (majorité et opposition) et éventuellement amendé, puis soumis aux élus parisiens les 1er et 2 octobre.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par LOTUS07 »

Un timbre pour traiter la maniaco-dépression

Le timbre de scopolamine, utilisé jusqu'ici contre le mal de mer et plus généralement le mal des transports, pourrait représenter une alternative au lithium, le seul traitement du trouble bipolaire ou maniaco-dépression, un trouble de l'humeur caractérisé par l'alternance d'épisodes de dépression profonde et de manie.

La maniaco-dépression peut détruire un couple, une carrière, conduire les malades au suicide... Elle est si complexe que les chercheurs n'ont pas pu mettre au point de médicament spécifique depuis l'avènement du lithium, il y a plus d'un demi-siècle.

Cette maladie peut prendre des formes différentes et de sévérité variable, et frappe un Américain adulte sur 25 à un moment ou un autre de sa vie, selon une étude publiée en mai. Et si les traitements apportent une aide, elle est souvent de courte durée.

Ils permettent certes de réduire les symptômes mais ne sont pas assez efficaces, selon le Dr Husseini Manji, de l'Institut national de santé mentale: «Mes patients sont soulagés, mais ils ne vont pas vraiment bien».

Pendant les phases maniaques, «vous avez beaucoup d'énergie, et tout un tas d'idées géniales», explique Tamara, 26 ans. «Vous avez l'impression d'avoir les idées claires, vous avez réponse à tout pour tout le monde. Vous avez besoin de téléphoner à tous vos amis. Vous avez du mal à dormir».

Mais la manie peut aussi entraîner une très grande irritabilité. «C'est comme si toutes vos émotions étaient amplifiées», ajoute Tamara. Elle s'est battue, a eu un comportement agressif au volant, a pris de mauvaises décisions, a plagié l'article d'un collègue et s'est comportée de façon légère.

On peut même souffrir d'hallucinations et de mégalomanie, symptômes que Tamara a éprouvés. «J'étais sûre de pouvoir lire dans les pensées», se souvient-elle. «Je croyais que les gens disaient du mal de moi».

L'autre versant du trouble bipolaire, les épisodes dépressifs, peuvent durer une semaine, voire plus. Tamara voyait alors tout en noir. «Rien ne m'intéressait. Tout m'ennuyait... J'ai dormi pendant des jours et des jours». Au cours de sa dernière année d'université, des idées suicidaires l'ont poussée à aller consulter.

Actuellement, les médecins traitent la maniaco-dépression avec différents médicaments, notamment du lithium, des anti-épileptiques capables de stabiliser l'humeur, et des neuroleptiques. La psychothérapie améliore l'efficacité des traitements.

Mais les épisodes maniaques et dépressifs proviennent d'un trouble neurologique chronique sous-jacent. «Nous ne comprenons pas vraiment ce qu'il y a derrière cette maladie», déclare le Dr Gary Sachs, directeur du centre de recherche sur le trouble bipolaire à l'hôpital général de Harvard (Massachusetts). Une complexité qui a découragé la recherche sur d'éventuels nouveaux médicaments, note le docteur Manji.

C'est donc par hasard que Maura Furey et le Wayne Drevets ont découvert les vertus de la scopolamine, ce traitement du mal de mer et des transports. Depuis quelques années, ils en étudiaient les effets sur la mémoire et l'attention des personnes déprimées. La molécule était injectée par voie intraveineuse, à la recherche de la dose efficace. Mais ils ont remarqué que les patients commençaient à se sentir moins déprimés la nuit qui suivait l'injection, phénomène remarquable quand on sait que les traitements anti-dépresseurs mettent des semaines à agir.

Certains patients disaient ne pas avoir passé d'aussi bonne nuit depuis des années, et avoir ressenti une amélioration de leur dépression dès le lendemain, explique Wayne Drevets. Amélioration qui a persisté des semaines, voire des mois.

Ils ont donc rapidement orienté leurs recherches vers l'efficacité de ce traitement sur la dépression. Et en octobre 2006, ils ont publié des résultats intéressants, bien que préliminaires, avec un petit groupe de patients déprimés, dont certains maniaco-dépressifs.

À l'heure actuelle, Furey teste l'éfficacité du timbre de scopolamine, le même que celui utilisé dans le mal des transports, pour traiter une dépression bipolaire au même titre qu'une dépression classique.

Autre découverte fruit du hasard: en 2001, des patients maniaco-dépressifs ayant subi des scanners cérébraux lors d'une étude de la chimie du cerveau se sont soudain sentis mieux. Intrigués, des scientifiques ont étudié le phénomène: selon eux, les champs électriques produits par les scanners étaient probablement à l'origine de l'amélioration.

Les pistes sont nombreuses: les chercheurs se sont également penchés sur le riluzole, utilisé dans le traitement de la sclérose latérale amyoptrophique. Quant au tamoxifène, utilisé dans le traitement du cancer du sein, il pourrait soulager la manie.

Mais pour les scientifiques, la vraie clé du mystère de la maladie se trouve dans l'étude de l'ADN. Ces derniers mois, les journaux scientifiques ont commencé à publier les premiers résultats d'une révolution en matière d'analyse de l'ADN: la possibilité de scanner des génomes entiers en détail à la recherche de variants génétiques prédisposant à des maladies particulières. Des douzaines de ces variants seraient impliqués dans le trouble bipolaire.

Ce travail pourrait aider à faire la lumière sur les raisons biologiques sous-jacentes à la maniaco-dépression, et à lever ainsi certains de ses mystères.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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