Faits d'actualité pour la culture générale de 2007/2008
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
L'hôpital va recruter 200.000 personnes dans les 5 ans
(source : AFP, 19 février)
Des spots télévisés au ton décalé, un site internet ludique: une campagne d'information lancée mardi par le gouvernement vise à attirer les 15-20 ans vers les métiers d'un secteur hospitalier à l'image ternie, où 200.000 postes seront à pourvoir dans les cinq ans.
"200.000 emplois seront à pourvoir dans les cinq ans à venir à l'hôpital", a fait valoir devant la presse la ministre de la Santé Roselyne Bachelot, qui a vanté des métiers diversifiés, "plus de 150", "qui donnent du sens à la vie" et qui "offrent des passerelles" et "des perspectives de carrière".
Ces prévisions de recrutement correspondent aux départs prévus en retraite.
La campagne du gouvernement se décline en deux spots TV: l'un met en scène un homme qui se casse une jambe dans son salon et parvient à la remettre en place tout seul, sous les yeux de sa femme, pas du tout surprise.
"Si c'était aussi simple, l'hôpital ne recruterait pas": cette phrase ponctue le clip, qui renvoie vers un site internet (www.lhopitalabesoindevous.fr) où sont décrites les professions de l'hôpital.
Selon Mme Bachelot, les jeunes qui s'interrogent sur leur future carrière "ont une image fausse de l'hôpital": "il ne faut pas forcément faire de longues études pour y travailler", a-t-elle dit.
Les formations d'aide-soignant ou d'ambulancier sont accessibles sans le bac. Des métiers liés à la comptabilité, à la gestion, à la maintenance du matériel ou encore à l'alimentation sont également présents à l'hôpital.
La ministre a rappelé qu'un nouveau mode de recrutement, le Pacte, permettait depuis 2005 l'accès à la fonction publique, notamment hospitalière, aux jeunes défavorisés.
Elle a également insisté sur la possibilité de valider les acquis de l'expérience en prenant l'exemple d'une infirmière qui peut devenir puéricultrice, puis cadre de santé.
Le métier d'infirmier fait partie de ceux où les besoins sont les plus importants: 94.000 départs à la retraite sont prévus d'ici 2015.
Avec la sophistication croissante des matériels, l'hôpital a aussi besoin de compétences nouvelles. "L'hôpital s'est technicisé et la formation des personnels n'a pas toujours suivi", a expliqué sur BFM-TV Jean de Kervasdoué, professeur en économie de la santé.
Après l'accident des irradiés d'Epinal, la ministre avait d'ailleurs annoncé en juin son intention de doubler en cinq ans le nombre de radiophysiciens en le portant de 300 à 600.
Sur la question des rémunérations, la directrice de l'hospitalisation et de l'organisation des soins (Dhos), Annie Podeur a estimé que l'hôpital "n'a pas à rougir" face au privé, les rémunérations devant "s'apprécier tout au long d'une carrière" et pas seulement à l'embauche.
La campagne d'information du gouvernement intervient dans un contexte morose. Les grèves récentes des agents hospitaliers et des urgentistes ont mis au jour des préoccupations sur les conditions de travail.
"Des indicateurs comme les chiffres des maladies professionnelles ou des arrêts-maladie, sont au rouge", affirme à l'AFP Nadine Prigent, de la CGT-Santé, premier syndicat de la fonction publique hospitalière.
Mais, estime-t-elle, "il n'y a pas de crise de vocation, si les jeunes ne viennent pas, c'est que les formations sont de vrais parcours du combattant".
"L'hôpital, même s'il remplit sa mission, est aujourd'hui en difficulté", reconnaît Gérard Vincent, délégué général de la Fédération hospitalière de France (FHF), citant notamment les difficultés budgétaires. Avant de nuancer: la situation de ceux qui y travaillent "n'est pas si mauvaise que cela".Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
(source : AFP, 19 février)
Des spots télévisés au ton décalé, un site internet ludique: une campagne d'information lancée mardi par le gouvernement vise à attirer les 15-20 ans vers les métiers d'un secteur hospitalier à l'image ternie, où 200.000 postes seront à pourvoir dans les cinq ans.
"200.000 emplois seront à pourvoir dans les cinq ans à venir à l'hôpital", a fait valoir devant la presse la ministre de la Santé Roselyne Bachelot, qui a vanté des métiers diversifiés, "plus de 150", "qui donnent du sens à la vie" et qui "offrent des passerelles" et "des perspectives de carrière".
Ces prévisions de recrutement correspondent aux départs prévus en retraite.
La campagne du gouvernement se décline en deux spots TV: l'un met en scène un homme qui se casse une jambe dans son salon et parvient à la remettre en place tout seul, sous les yeux de sa femme, pas du tout surprise.
"Si c'était aussi simple, l'hôpital ne recruterait pas": cette phrase ponctue le clip, qui renvoie vers un site internet (www.lhopitalabesoindevous.fr) où sont décrites les professions de l'hôpital.
Selon Mme Bachelot, les jeunes qui s'interrogent sur leur future carrière "ont une image fausse de l'hôpital": "il ne faut pas forcément faire de longues études pour y travailler", a-t-elle dit.
Les formations d'aide-soignant ou d'ambulancier sont accessibles sans le bac. Des métiers liés à la comptabilité, à la gestion, à la maintenance du matériel ou encore à l'alimentation sont également présents à l'hôpital.
La ministre a rappelé qu'un nouveau mode de recrutement, le Pacte, permettait depuis 2005 l'accès à la fonction publique, notamment hospitalière, aux jeunes défavorisés.
Elle a également insisté sur la possibilité de valider les acquis de l'expérience en prenant l'exemple d'une infirmière qui peut devenir puéricultrice, puis cadre de santé.
Le métier d'infirmier fait partie de ceux où les besoins sont les plus importants: 94.000 départs à la retraite sont prévus d'ici 2015.
Avec la sophistication croissante des matériels, l'hôpital a aussi besoin de compétences nouvelles. "L'hôpital s'est technicisé et la formation des personnels n'a pas toujours suivi", a expliqué sur BFM-TV Jean de Kervasdoué, professeur en économie de la santé.
Après l'accident des irradiés d'Epinal, la ministre avait d'ailleurs annoncé en juin son intention de doubler en cinq ans le nombre de radiophysiciens en le portant de 300 à 600.
Sur la question des rémunérations, la directrice de l'hospitalisation et de l'organisation des soins (Dhos), Annie Podeur a estimé que l'hôpital "n'a pas à rougir" face au privé, les rémunérations devant "s'apprécier tout au long d'une carrière" et pas seulement à l'embauche.
La campagne d'information du gouvernement intervient dans un contexte morose. Les grèves récentes des agents hospitaliers et des urgentistes ont mis au jour des préoccupations sur les conditions de travail.
"Des indicateurs comme les chiffres des maladies professionnelles ou des arrêts-maladie, sont au rouge", affirme à l'AFP Nadine Prigent, de la CGT-Santé, premier syndicat de la fonction publique hospitalière.
Mais, estime-t-elle, "il n'y a pas de crise de vocation, si les jeunes ne viennent pas, c'est que les formations sont de vrais parcours du combattant".
"L'hôpital, même s'il remplit sa mission, est aujourd'hui en difficulté", reconnaît Gérard Vincent, délégué général de la Fédération hospitalière de France (FHF), citant notamment les difficultés budgétaires. Avant de nuancer: la situation de ceux qui y travaillent "n'est pas si mauvaise que cela".Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Dernière modification par Mich83l le 19 févr. 2008 21:18, modifié 1 fois.
Concours 2008 CRF Ollioules le 5 Avril à 7 heures du matin, HAHAHA Hum.. :'(
Baisse du nombre de cancers du sein en France
(source : AFP, 19 février)
La baisse du nombre de nouveaux cas de cancers du sein observée en France en 2005-2006, après l'effrondrement du recours aux traitements hormonaux de la ménopause, pourrait encore diminuer grâce à la prévention et notamment à des changements de mode de vie.
Comme dans tous les pays à revenus élevés, le nombre de nouveaux cas de cancer du sein (incidence) a considérablement augmenté ces trente dernières années, même si la mortalité reste relativement stable (autour de 10.000 décès/an en France) du fait des progrès des traitements et du dépistage par mammographie entre 50 et 74 ans, remarque l'Académie de Médecine qui vient de d'émettre des recommandations de prévention et un rapport sur le même thème.
Les femmes se voient ainsi conseiller d'éviter l'excès de boisson (plus de deux verres de vin par jour), la sédentarité, l'obésité après la ménopause.
Autre facteur favorisant le risque de ce cancer féminin : l'âge tardif des grossesses. "En France l'âge moyen pour le 1er enfant est passé de 24 ans en 1970 à 28-29 ans depuis 2001 et n'a aucune tendance à baisser", notent les professeurs Henri Rochefort et Jacques Rouësse, auteurs de ces deux documents de l'académie.
"Les femmes doivent être informées du bénéfice d'une première grossesse avant 25 ans", soulignent-ils
Mais "comment faciliter l'effet protecteur des premières grossesses précoces", s'interrogent-ils. Il suggère d'encourager les femmes à avoir leurs enfants plus tôt "par une meilleure politique familiale (allocations familiales dès le premier enfant, crèches...) pour abaisser l'incidence des cancers du sein.
"Il pourrait être socialement plus facile d'encourager les femmes à allaiter leur enfant au sein (si possible pendant au moins six mois)" ajoutent-ils en évoquant, outre les bénéfices de l'allaitement pour l'enfant, "la protection pour la femme, maintenant démontrée par l'épidémiologie".
L'académie de médecine prend également position en faveur d'une prévention médicamenteuse (avec le tamoxifène et le raloxifène) pour les femmes ménopausées à très haut risque de faire un cancer du sein, par exemple en raison de mutations génétiques, et plaide pour un feu vert, à ce sujet, de l'agence du médicament (Afssaps).
La baisse de l'incidence des cancers du sein en 2005 et en 2006, publiée dans le Bulletin du Cancer de janvier, qui s'expliquerait par "la diminution massive et simultanée" des traitements hormonaux de la ménopause (THM), est également observée dans d'autres pays comme les Etats-Unis.
En France, ces traitements hormonaux (THM) ont, entre 2000 et 2006, diminué de 62 % alors que le nombre de dépistages mammographies organisés augmentait de 335 %, relèvent dans le Bulletin du Cancer, les auteurs.
Aux Etats-Unis, cette incidence a baissé de 12% en 2003, soit assez rapidement après la chute de 50% des prescriptions hormonales de la ménopause, note l'académie.
En 2002, une vaste étude américaine (Women's Health Initiative - WHI) avait montré que le THS entraînait une augmentation du risque de cancer du sein et ne protégeait pas du risque de crise cardiaque contrairement à ce qui se racontait dans les milieux médicaux.
Le THM expose également "à une augmentation du risque d'accident vasculaire cérébral (risque de paralysie, de décès...)" et à "une augmentation du risque de cancer de l'ovaire", a récemment rappelé l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps).
Des millions de femmes dans le monde ont à la suite de telles alertes renoncé à ce genre de traitement souvent pris pendant de nombreuses années.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
(source : AFP, 19 février)
La baisse du nombre de nouveaux cas de cancers du sein observée en France en 2005-2006, après l'effrondrement du recours aux traitements hormonaux de la ménopause, pourrait encore diminuer grâce à la prévention et notamment à des changements de mode de vie.
Comme dans tous les pays à revenus élevés, le nombre de nouveaux cas de cancer du sein (incidence) a considérablement augmenté ces trente dernières années, même si la mortalité reste relativement stable (autour de 10.000 décès/an en France) du fait des progrès des traitements et du dépistage par mammographie entre 50 et 74 ans, remarque l'Académie de Médecine qui vient de d'émettre des recommandations de prévention et un rapport sur le même thème.
Les femmes se voient ainsi conseiller d'éviter l'excès de boisson (plus de deux verres de vin par jour), la sédentarité, l'obésité après la ménopause.
Autre facteur favorisant le risque de ce cancer féminin : l'âge tardif des grossesses. "En France l'âge moyen pour le 1er enfant est passé de 24 ans en 1970 à 28-29 ans depuis 2001 et n'a aucune tendance à baisser", notent les professeurs Henri Rochefort et Jacques Rouësse, auteurs de ces deux documents de l'académie.
"Les femmes doivent être informées du bénéfice d'une première grossesse avant 25 ans", soulignent-ils
Mais "comment faciliter l'effet protecteur des premières grossesses précoces", s'interrogent-ils. Il suggère d'encourager les femmes à avoir leurs enfants plus tôt "par une meilleure politique familiale (allocations familiales dès le premier enfant, crèches...) pour abaisser l'incidence des cancers du sein.
"Il pourrait être socialement plus facile d'encourager les femmes à allaiter leur enfant au sein (si possible pendant au moins six mois)" ajoutent-ils en évoquant, outre les bénéfices de l'allaitement pour l'enfant, "la protection pour la femme, maintenant démontrée par l'épidémiologie".
L'académie de médecine prend également position en faveur d'une prévention médicamenteuse (avec le tamoxifène et le raloxifène) pour les femmes ménopausées à très haut risque de faire un cancer du sein, par exemple en raison de mutations génétiques, et plaide pour un feu vert, à ce sujet, de l'agence du médicament (Afssaps).
La baisse de l'incidence des cancers du sein en 2005 et en 2006, publiée dans le Bulletin du Cancer de janvier, qui s'expliquerait par "la diminution massive et simultanée" des traitements hormonaux de la ménopause (THM), est également observée dans d'autres pays comme les Etats-Unis.
En France, ces traitements hormonaux (THM) ont, entre 2000 et 2006, diminué de 62 % alors que le nombre de dépistages mammographies organisés augmentait de 335 %, relèvent dans le Bulletin du Cancer, les auteurs.
Aux Etats-Unis, cette incidence a baissé de 12% en 2003, soit assez rapidement après la chute de 50% des prescriptions hormonales de la ménopause, note l'académie.
En 2002, une vaste étude américaine (Women's Health Initiative - WHI) avait montré que le THS entraînait une augmentation du risque de cancer du sein et ne protégeait pas du risque de crise cardiaque contrairement à ce qui se racontait dans les milieux médicaux.
Le THM expose également "à une augmentation du risque d'accident vasculaire cérébral (risque de paralysie, de décès...)" et à "une augmentation du risque de cancer de l'ovaire", a récemment rappelé l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps).
Des millions de femmes dans le monde ont à la suite de telles alertes renoncé à ce genre de traitement souvent pris pendant de nombreuses années.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Concours 2008 CRF Ollioules le 5 Avril à 7 heures du matin, HAHAHA Hum.. :'(
Piercing et tatouage désormais encadrés
AFP/Asif Hassan
Devant la fréquence en progression des incidents consécutifs aux piercings et tatouages, l'activité est réglementée
Les salons de tatouage et de piercing devront être déclarés et leurs personnels formés, indique un décret paru mercredi au Journal Officiel.
L'Académie nationale de médecine évalue le nombre de studios de tatouage à plus de 1.000 et la fréquence des perçages (ou piercings) à 100.000 par an (sur la base d'une étude de 1998).
Dressant un inventaire détaillé des complications possibles (septicémie, hépatites, allergies, complications dentaires...), de ces gestes "réalisés sans aucun contrôle médical", l'Académie estime "indispensable que des conditions de sécurité identiques à celles d'un acte médico-chirurgical" soient assurées. Notamment pour certaines localisations (zone cartilagineuse de l'oreille, nez, bouche et langue, mamelon, organes génitaux).
Le décret signé du Premier ministre François Fillon, de la ministre de la Santé Roselyne Bachelot et de la ministre de la Justice Rachida Dati, stipule que les personnes pratiquant le "tatouage par effraction cutanée et perçage" devront déclarer cette activité au préfet du département et être formées par des organismes habilités, déterminés par un arrêté du ministre de la Santé.
Dans ce cadre, perçage (piercing) et tatouage sont interdits aux mineurs sans le consentement écrit d'une personne titulaire de l'autorité parentale ou de son tuteur.
Le matériel, traversant ou en contact avec la peau ou la muqueuse du client, est "soit à usage unique, soit stérilisé avant chaque utilisation". Les déchets sont assimilés à des déchets de soins à risques infectieux, ils doivent donc respecter les mêmes règles d'élimination.
Les produits de tatouage (encres...) doivent respecter certaines conditions ainsi que les tiges de perçage (présence de nickel, allergisant). Pour le perçage du pavillon de l'oreille et de l'aile du nez, le bijou et son support doivent être "fournis stériles dans un emballage hermétique qui en garantit la stérilité jusqu'à son utilisation". Les numéros de lots et les noms des fabricants doivent notamment être indiqués afin d'assurer leur traçabilité.
Les clients devront être informés des risques auxquels ils s'exposent et des précautions à prendre. Des sanctions sont prévues en cas d'infraction (contraventions de 5e classe: 1500 euros maximum) avec renforcement des peines en cas de récidive.
Publié le 20/02 à 10:22
Risques avec des tatouages au henné
L'été dernier, l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé avait mis en garde les consommateurs contre les tatouages temporaires noirs à base de henné, à l'origine de cas d'allergies cutanées potentiellement graves.
Depuis 3 ans, des cas d'eczéma de contact survenant quelques jours à quelques semaines après l'application de ces tatouages éphémères contenant une substance illégalement ajoutée, la paraphénylènediamine (PPD) qui leur confère leur couleur noire.
Pour les cosmétiques, la PPD est autorisée dans les teintures capillaires, à une concentration de 6% maximum. Elle sert aussi à colorer des textiles notamment. Or selon une enquête de la direction générale de la concurrence de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) durant l'été 2005, des produits de tatouage temporaire à base de henné contenaient de la PPD à des concentrations allant jusqu'à 26%.
"Compte tenu du caractère récent de ce dispositif, ces chiffres sont vraisemblablement en dessous du nombre réel de cas d'eczémas constatés", qui "peuvent entraîner des réactions violentes, nécessitant parfois une intervention médicale urgente voire une hospitalisation", souligne l'Afssaps.
Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
AFP/Asif Hassan
Devant la fréquence en progression des incidents consécutifs aux piercings et tatouages, l'activité est réglementée
Les salons de tatouage et de piercing devront être déclarés et leurs personnels formés, indique un décret paru mercredi au Journal Officiel.
L'Académie nationale de médecine évalue le nombre de studios de tatouage à plus de 1.000 et la fréquence des perçages (ou piercings) à 100.000 par an (sur la base d'une étude de 1998).
Dressant un inventaire détaillé des complications possibles (septicémie, hépatites, allergies, complications dentaires...), de ces gestes "réalisés sans aucun contrôle médical", l'Académie estime "indispensable que des conditions de sécurité identiques à celles d'un acte médico-chirurgical" soient assurées. Notamment pour certaines localisations (zone cartilagineuse de l'oreille, nez, bouche et langue, mamelon, organes génitaux).
Le décret signé du Premier ministre François Fillon, de la ministre de la Santé Roselyne Bachelot et de la ministre de la Justice Rachida Dati, stipule que les personnes pratiquant le "tatouage par effraction cutanée et perçage" devront déclarer cette activité au préfet du département et être formées par des organismes habilités, déterminés par un arrêté du ministre de la Santé.
Dans ce cadre, perçage (piercing) et tatouage sont interdits aux mineurs sans le consentement écrit d'une personne titulaire de l'autorité parentale ou de son tuteur.
Le matériel, traversant ou en contact avec la peau ou la muqueuse du client, est "soit à usage unique, soit stérilisé avant chaque utilisation". Les déchets sont assimilés à des déchets de soins à risques infectieux, ils doivent donc respecter les mêmes règles d'élimination.
Les produits de tatouage (encres...) doivent respecter certaines conditions ainsi que les tiges de perçage (présence de nickel, allergisant). Pour le perçage du pavillon de l'oreille et de l'aile du nez, le bijou et son support doivent être "fournis stériles dans un emballage hermétique qui en garantit la stérilité jusqu'à son utilisation". Les numéros de lots et les noms des fabricants doivent notamment être indiqués afin d'assurer leur traçabilité.
Les clients devront être informés des risques auxquels ils s'exposent et des précautions à prendre. Des sanctions sont prévues en cas d'infraction (contraventions de 5e classe: 1500 euros maximum) avec renforcement des peines en cas de récidive.
Publié le 20/02 à 10:22
Risques avec des tatouages au henné
L'été dernier, l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé avait mis en garde les consommateurs contre les tatouages temporaires noirs à base de henné, à l'origine de cas d'allergies cutanées potentiellement graves.
Depuis 3 ans, des cas d'eczéma de contact survenant quelques jours à quelques semaines après l'application de ces tatouages éphémères contenant une substance illégalement ajoutée, la paraphénylènediamine (PPD) qui leur confère leur couleur noire.
Pour les cosmétiques, la PPD est autorisée dans les teintures capillaires, à une concentration de 6% maximum. Elle sert aussi à colorer des textiles notamment. Or selon une enquête de la direction générale de la concurrence de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) durant l'été 2005, des produits de tatouage temporaire à base de henné contenaient de la PPD à des concentrations allant jusqu'à 26%.
"Compte tenu du caractère récent de ce dispositif, ces chiffres sont vraisemblablement en dessous du nombre réel de cas d'eczémas constatés", qui "peuvent entraîner des réactions violentes, nécessitant parfois une intervention médicale urgente voire une hospitalisation", souligne l'Afssaps.
Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Courage à tous et à toutes !
dernière ligne droite, on y croit tous ! No stress que de la motivation !!!
dernière ligne droite, on y croit tous ! No stress que de la motivation !!!
Grippe aviaire : le défi de la logistique
[ 20/02/08 ]
En cas d'épidémie de grippe aviaire, les médecins généralistes devront soigner, en France, plus de 20 millions de malades en quelques semaines.
Selon de nombreux experts, le plan antipandémie français est un des plus complets qui soient.
Ce sera un bazar indescriptible », dit l'un. « Nous avons des stocks de médicaments et un plan d'action national », répond l'autre. Que se passerait-il si une crise sanitaire majeure comme une épidémie de grippe aviaire humanisée se déclarait en France ? L'opinion des médecins qui seront en première ligne diffère sensiblement de celle des experts du ministère de la Santé. « Si la pandémie se déclare, il faudra aller vite pour distribuer les médicaments, supprimer toute la paperasserie et demander à la Sécurité sociale de se calmer », indique le docteur Jean-Marie Cohen, coordinateur national du réseau d'observation de la grippe (GROG). A ce discours de terrain, la délégation interministérielle à la lutte contre la grippe aviaire (Dilga) répond par une formule elliptique qui laisse perplexe : « Chaque citoyen doit s'informer et se préparer aux comportements collectifs et individuels qui seront recommandés en situation de pandémie. »
Selon de nombreux experts, le plan antipandémie français est un des plus complets qui soient. Sur le papier, tout est prévu. Des stocks stratégiques de médicaments (antiviraux) et d'équipements de protection (masques) ont été constitués, des doses de vaccins (prépandémique et pandémique) ont été commandées et une organisation quasi militaire chapeautée par un état-major de crise a été mise en place. Près de 300 mesures sont listées dans le plan « pandémie grippale ». Le site Web du ministère de la Santé (*) contient de nombreuses informations sur l'évolution du virus H5N1 chez les oiseaux et les humains et il devrait bientôt s'enrichir d'une section pratique destinée au grand public (« mon quotidien en pandémie »).
La perception du risque dans la population reste pourtant assez faible. Du côté des entreprises, seuls quelques grands groupes ont anticipé une situation qui demeure hypothétique. Chez les médecins généralistes, la situation s'est améliorée, mais la connaissance des mesures à prendre reste floue. « La moitié des médecins sait que quelque chose existe », résume Bruno Lina, directeur du laboratoire de virologie des Hospices civils de Lyon qui fait partie des experts nationaux.
Comportement de la population
Ce plan est une grande nouveauté dans l'histoire sanitaire de l'humanité. « Pour la première fois, il est possible de se préparer à une pandémie sans que l'on sache si son impact sera plus proche de celui de la grippe espagnole que de celui de la grippe de Hong Kong », résume Bruno Lina. « Si le virus pandémique est peu virulent, le plan paraîtra surdimensionné. Si c'est une épidémie de type tsunami, il sera sans doute insuffisant », ajoute Jean-Marie Cohen. L'un des premiers objectifs est sans ambiguïté : assurer la continuité de l'Etat sur l'ensemble du territoire. Les exemples récents de catastrophe naturelle (comme l'ouragan Katrina en Louisiane) ont montré les risques liés à une désorganisation de la vie économique (approvisionnements, sûreté des installations, maintien de l'ordre public...).
Mais, en fait, nombre de paramètres sont totalement imprévisibles : le comportement de la population soumise à un stress sans équivalent dans l'histoire récente du pays, la solidité de la chaîne de soins chargée de contrôler l'épidémie, l'efficacité réelle des médicaments utilisés en attendant la mise au point du vaccin, la gestion des priorités sanitaires, la protection des « forces vives » du pays, les soins aux personnes seules, le fonctionnement des structures en mode dégradé (à cause de l'absentéisme). « Il s'agit de déterminer à froid, les comportements et les mesures qu'il conviendra d'appliquer à chaud lorsque l'irrationnel risque de dicter des choix inappropriés », estime Bruno Lina. « Une pandémie est plus un problème politique que sanitaire », confirme Jean-Marie Cohen. Un autre facteur est difficile à évaluer : les éventuels transferts de population entre pays voisins bénéficiant de niveaux de protection différents. « Les positions des pays ne sont pas cohérentes en Europe », redoute Dominique Tricard de la Dilga.
Si l'épidémie éclate, le premier message à faire passer à la population paraîtra très étrange : « Surtout n'allez pas aux urgences. » Les hôpitaux ne sont pas prévus pour gérer ces affluences et il faudra donc trier les malades à l'entrée (dans des tentes) et définir des zones de haute et basse densité virale (HDV et BDV). On table sur 3.400 hospitalisations par semaine en début d'épidémie et probablement 65.000 au moment du pic dont 15 % en réanimation (dont 50 % en ventilation assistée). Dans « l'idéal », l'hôpital ne devrait accueillir que les formes graves.
Il s'agira en fait de lisser les effets de l'épidémie dans le temps et dans l'espace. « En cas d'épidémie, une salle d'attente est le meilleur moyen pour être contaminé », précise Jean-Marie Cohen. Pour éviter ces concentrations humaines, le département de la Haute-Loire a décidé de mettre en place des « salles d'attente ambulantes » qui iront voir les malades chez eux. Le Val-de-Marne envisage une approche de soins par îlot avec des médecins faisant le tour des immeubles.
L'inconnue des médicaments
La distribution des antiviraux actuellement stockés dans les régions militaires est un des points clefs du processus. Ils seront donnés gratuitement, mais selon une logique administrative qui paraît contraire à l'exigence de rapidité. « La délivrance aux malades des médicaments et des masques chirurgicaux est assurée dans le respect de la réglementation en vigueur par les pharmacies d'officine, sur ordonnance du médecin traitant ou en cas de nécessité impérieuse, par un réseau de délivrance spécifique sous la responsabilité de l'Etat », indique le document de la Dilga. Le plan précise également que les pharmacies seront « approvisionnées au moins quotidiennement, de sorte que le stock d'antiviraux et de masques détenu par chaque pharmacie reste limité ». Une chose est sûre si l'épidémie éclate, il y aura des foules angoissées partout : dans les cabinets médicaux, à la porte des pharmacies et dans les hôpitaux. Les services d'urgence seront en surchauffe pendant plusieurs semaines, avec un risque accru d'erreurs dues au surmenage. D'autant que, pendant ce temps-là, les autres maladies continueront d'exister.
La fuite vers des pays apparemment plus tranquilles ne sera pas forcément une bonne idée. « Un avion est un endroit clos idéal pour être contaminé », rappelle Jean-Marc Cohen. Selon lui, se réfugier aux Seychelles ne sera pas non plus une solution, compte tenu de la qualité du système de soins et de la disponibilité des médicaments. Selon cet expert de la santé publique, quelques mesures simples d'hygiène personnelle sont très efficaces pour contrer le H5N1 et devraient être généralisées. « Il faudrait que les gens arrêtent impérativement de cracher. Ce serait bien si les footballeurs pouvaient donner l'exemple. »
ALAIN PEREZÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
[ 20/02/08 ]
En cas d'épidémie de grippe aviaire, les médecins généralistes devront soigner, en France, plus de 20 millions de malades en quelques semaines.
Selon de nombreux experts, le plan antipandémie français est un des plus complets qui soient.
Ce sera un bazar indescriptible », dit l'un. « Nous avons des stocks de médicaments et un plan d'action national », répond l'autre. Que se passerait-il si une crise sanitaire majeure comme une épidémie de grippe aviaire humanisée se déclarait en France ? L'opinion des médecins qui seront en première ligne diffère sensiblement de celle des experts du ministère de la Santé. « Si la pandémie se déclare, il faudra aller vite pour distribuer les médicaments, supprimer toute la paperasserie et demander à la Sécurité sociale de se calmer », indique le docteur Jean-Marie Cohen, coordinateur national du réseau d'observation de la grippe (GROG). A ce discours de terrain, la délégation interministérielle à la lutte contre la grippe aviaire (Dilga) répond par une formule elliptique qui laisse perplexe : « Chaque citoyen doit s'informer et se préparer aux comportements collectifs et individuels qui seront recommandés en situation de pandémie. »
Selon de nombreux experts, le plan antipandémie français est un des plus complets qui soient. Sur le papier, tout est prévu. Des stocks stratégiques de médicaments (antiviraux) et d'équipements de protection (masques) ont été constitués, des doses de vaccins (prépandémique et pandémique) ont été commandées et une organisation quasi militaire chapeautée par un état-major de crise a été mise en place. Près de 300 mesures sont listées dans le plan « pandémie grippale ». Le site Web du ministère de la Santé (*) contient de nombreuses informations sur l'évolution du virus H5N1 chez les oiseaux et les humains et il devrait bientôt s'enrichir d'une section pratique destinée au grand public (« mon quotidien en pandémie »).
La perception du risque dans la population reste pourtant assez faible. Du côté des entreprises, seuls quelques grands groupes ont anticipé une situation qui demeure hypothétique. Chez les médecins généralistes, la situation s'est améliorée, mais la connaissance des mesures à prendre reste floue. « La moitié des médecins sait que quelque chose existe », résume Bruno Lina, directeur du laboratoire de virologie des Hospices civils de Lyon qui fait partie des experts nationaux.
Comportement de la population
Ce plan est une grande nouveauté dans l'histoire sanitaire de l'humanité. « Pour la première fois, il est possible de se préparer à une pandémie sans que l'on sache si son impact sera plus proche de celui de la grippe espagnole que de celui de la grippe de Hong Kong », résume Bruno Lina. « Si le virus pandémique est peu virulent, le plan paraîtra surdimensionné. Si c'est une épidémie de type tsunami, il sera sans doute insuffisant », ajoute Jean-Marie Cohen. L'un des premiers objectifs est sans ambiguïté : assurer la continuité de l'Etat sur l'ensemble du territoire. Les exemples récents de catastrophe naturelle (comme l'ouragan Katrina en Louisiane) ont montré les risques liés à une désorganisation de la vie économique (approvisionnements, sûreté des installations, maintien de l'ordre public...).
Mais, en fait, nombre de paramètres sont totalement imprévisibles : le comportement de la population soumise à un stress sans équivalent dans l'histoire récente du pays, la solidité de la chaîne de soins chargée de contrôler l'épidémie, l'efficacité réelle des médicaments utilisés en attendant la mise au point du vaccin, la gestion des priorités sanitaires, la protection des « forces vives » du pays, les soins aux personnes seules, le fonctionnement des structures en mode dégradé (à cause de l'absentéisme). « Il s'agit de déterminer à froid, les comportements et les mesures qu'il conviendra d'appliquer à chaud lorsque l'irrationnel risque de dicter des choix inappropriés », estime Bruno Lina. « Une pandémie est plus un problème politique que sanitaire », confirme Jean-Marie Cohen. Un autre facteur est difficile à évaluer : les éventuels transferts de population entre pays voisins bénéficiant de niveaux de protection différents. « Les positions des pays ne sont pas cohérentes en Europe », redoute Dominique Tricard de la Dilga.
Si l'épidémie éclate, le premier message à faire passer à la population paraîtra très étrange : « Surtout n'allez pas aux urgences. » Les hôpitaux ne sont pas prévus pour gérer ces affluences et il faudra donc trier les malades à l'entrée (dans des tentes) et définir des zones de haute et basse densité virale (HDV et BDV). On table sur 3.400 hospitalisations par semaine en début d'épidémie et probablement 65.000 au moment du pic dont 15 % en réanimation (dont 50 % en ventilation assistée). Dans « l'idéal », l'hôpital ne devrait accueillir que les formes graves.
Il s'agira en fait de lisser les effets de l'épidémie dans le temps et dans l'espace. « En cas d'épidémie, une salle d'attente est le meilleur moyen pour être contaminé », précise Jean-Marie Cohen. Pour éviter ces concentrations humaines, le département de la Haute-Loire a décidé de mettre en place des « salles d'attente ambulantes » qui iront voir les malades chez eux. Le Val-de-Marne envisage une approche de soins par îlot avec des médecins faisant le tour des immeubles.
L'inconnue des médicaments
La distribution des antiviraux actuellement stockés dans les régions militaires est un des points clefs du processus. Ils seront donnés gratuitement, mais selon une logique administrative qui paraît contraire à l'exigence de rapidité. « La délivrance aux malades des médicaments et des masques chirurgicaux est assurée dans le respect de la réglementation en vigueur par les pharmacies d'officine, sur ordonnance du médecin traitant ou en cas de nécessité impérieuse, par un réseau de délivrance spécifique sous la responsabilité de l'Etat », indique le document de la Dilga. Le plan précise également que les pharmacies seront « approvisionnées au moins quotidiennement, de sorte que le stock d'antiviraux et de masques détenu par chaque pharmacie reste limité ». Une chose est sûre si l'épidémie éclate, il y aura des foules angoissées partout : dans les cabinets médicaux, à la porte des pharmacies et dans les hôpitaux. Les services d'urgence seront en surchauffe pendant plusieurs semaines, avec un risque accru d'erreurs dues au surmenage. D'autant que, pendant ce temps-là, les autres maladies continueront d'exister.
La fuite vers des pays apparemment plus tranquilles ne sera pas forcément une bonne idée. « Un avion est un endroit clos idéal pour être contaminé », rappelle Jean-Marc Cohen. Selon lui, se réfugier aux Seychelles ne sera pas non plus une solution, compte tenu de la qualité du système de soins et de la disponibilité des médicaments. Selon cet expert de la santé publique, quelques mesures simples d'hygiène personnelle sont très efficaces pour contrer le H5N1 et devraient être généralisées. « Il faudrait que les gens arrêtent impérativement de cracher. Ce serait bien si les footballeurs pouvaient donner l'exemple. »
ALAIN PEREZÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Courage à tous et à toutes !
dernière ligne droite, on y croit tous ! No stress que de la motivation !!!
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Pour plus d'un tiers des Français, l'alimentation doit avant tout être un plaisir
Pour 42,1% des Français, l'alimentation représente avant tout une nécessité qui répond à un besoin physiologique révèle une étude du Crédoc (Centre de Recherche pour l'Etude et l'Observation des ...
Pour 42,1% des Français, l'alimentation représente avant tout une nécessité qui répond à un besoin physiologique révèle une étude du Crédoc (Centre de Recherche pour l'Etude et l'Observation des Conditions de Vie). 27% des sondés estiment également que les pouvoirs publics devraient "encadrer les prix de première nécessité pour permettre à tous de se nourrir". Les consommateurs n'en oublient pas les dimensions de plaisir (36,3%) et de santé (21,6%) liées à l'alimentation.
Pour plus d'un tiers des Français (36,3%), "l'alimentation doit avant tout être un plaisir". Avant de se prononcer sur la qualité d'un produit, 97% d'entre eux se réfèrent en premier lieu au "goût" qu'il peut avoir. Suivent son apparence et son prix pour respectivement 89% des répondants. "Cette recherche d'esthétique est une tendance qui se développe dans l'ensemble des secteurs de la consommation" analyse le Crédoc.
L'étude du Crédoc souligne également "l'augmentation régulière de la sensibilité des consommateurs à l'importance du bien-manger pour leur santé", en raison notamment de la diffusion des messages nutritionnels du Programme National Nutrition Santé. Ainsi 68,3% des consommateurs disent être prêts à payer un produit plus cher s'il présente "un avantage santé". Pour 77% d'entre eux, ce critère permet "plutôt" et "beaucoup" de se faire une idée sur la qualité d'un produit alimentaire. Ils étaient 53% à partager cet avis en 2006.
Progressivement, "il semblerait que le plaisir de manger ces produits s'est effacé par rapport à leur bénéfice sur la santé" décrypte le Crédoc. Une situation dénoncée lundi 18 février par l'Association des Diététiciens de langue française (Adlf). Dans un communiqué, Florence Rossi, présidente de l'association estime que l'"on ne mange plus pour se nourrir, ni pour le plaisir, mais pour se soigner". L'Adlf, tout en jugeant "louables" les intentions du PNNS, constate "des dérives d'interprétation des repères de consommation", qui "risquent d'augmenter la fréquence des troubles du comportement alimentaire".
Site : www.credoc.fr
Relaxnews - le 20/02/2008 - 00h00Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Pour 42,1% des Français, l'alimentation représente avant tout une nécessité qui répond à un besoin physiologique révèle une étude du Crédoc (Centre de Recherche pour l'Etude et l'Observation des ...
Pour 42,1% des Français, l'alimentation représente avant tout une nécessité qui répond à un besoin physiologique révèle une étude du Crédoc (Centre de Recherche pour l'Etude et l'Observation des Conditions de Vie). 27% des sondés estiment également que les pouvoirs publics devraient "encadrer les prix de première nécessité pour permettre à tous de se nourrir". Les consommateurs n'en oublient pas les dimensions de plaisir (36,3%) et de santé (21,6%) liées à l'alimentation.
Pour plus d'un tiers des Français (36,3%), "l'alimentation doit avant tout être un plaisir". Avant de se prononcer sur la qualité d'un produit, 97% d'entre eux se réfèrent en premier lieu au "goût" qu'il peut avoir. Suivent son apparence et son prix pour respectivement 89% des répondants. "Cette recherche d'esthétique est une tendance qui se développe dans l'ensemble des secteurs de la consommation" analyse le Crédoc.
L'étude du Crédoc souligne également "l'augmentation régulière de la sensibilité des consommateurs à l'importance du bien-manger pour leur santé", en raison notamment de la diffusion des messages nutritionnels du Programme National Nutrition Santé. Ainsi 68,3% des consommateurs disent être prêts à payer un produit plus cher s'il présente "un avantage santé". Pour 77% d'entre eux, ce critère permet "plutôt" et "beaucoup" de se faire une idée sur la qualité d'un produit alimentaire. Ils étaient 53% à partager cet avis en 2006.
Progressivement, "il semblerait que le plaisir de manger ces produits s'est effacé par rapport à leur bénéfice sur la santé" décrypte le Crédoc. Une situation dénoncée lundi 18 février par l'Association des Diététiciens de langue française (Adlf). Dans un communiqué, Florence Rossi, présidente de l'association estime que l'"on ne mange plus pour se nourrir, ni pour le plaisir, mais pour se soigner". L'Adlf, tout en jugeant "louables" les intentions du PNNS, constate "des dérives d'interprétation des repères de consommation", qui "risquent d'augmenter la fréquence des troubles du comportement alimentaire".
Site : www.credoc.fr
Relaxnews - le 20/02/2008 - 00h00Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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SECTES
La directrice de cabinet de Sarkozy dément les propos que lui prête VSD
NOUVELOBS.COM | 20.02.2008 | 14:54
Emmanuelle Mignon, la directrice de cabinet de Nicolas Sarkozy, considère selon l'hebdomadaire que "la liste établie en 1995 est scandaleuse" et qu'"on peut s'interroger" sur la menace représentée par la Scientologie.
Emmanuelle Mignon, la directrice de cabinet de Nicolas Sarkozy (Sipa)
"Je n'ai jamais tenu les propos qui me sont prêtés par l'hebdomadaire VSD, selon lesquels 'les sectes seraient un non-problème en France'", a affirmé, mercredi 20 février, la directrice de cabinet de Nicolas Sarkozy, Emmanuelle Mignon, dans un communiqué.
"Interrogée de manière informelle sur les positions du président de la République dans ce domaine, j'ai rappelé la position constante de Nicolas Sarkozy sur ce sujet", explique-t-elle dans son communiqué.
"Soit ces mouvements et ces groupes troublent l'ordre public et abusent de la faiblesse psychologique des personnes, et dans ce cas ils doivent être poursuivis et sanctionnés -les moyens de rendre plus efficaces ces poursuites sont d'ailleurs à l'étude. Soit ils ne troublent pas l'ordre public et respectent les personnes, et ils doivent alors pouvoir exister normalement conformément au principe de la liberté de conscience", résume-t-elle.
"Scandaleuse"
Selon l'hebdomadaire "VSD" paraissant mercredi, cette proche du chef de l'Etat a affirmé que "la lutte contre les sectes a longtemps permis de dissimuler les vrais sujets. Mais, en France, les sectes sont un non-problème". "La liste établie en 1995 est scandaleuse", ajoute-t-elle, évoquant la liste des "mouvements sectaires" mise au point alors par la Commission parlementaire d'enquête sur les sectes. "Quant à la Scientologie, je ne les connais pas, mais on peut s'interroger", poursuit-elle selon "VSD". "Ou bien c'est une dangereuse organisation et on l'interdit, ou alors ils ne représentent pas de menace particulière pour l'ordre public et ils ont le droit d'exister en paix". Les rapports parlementaires français considèrent que l'Eglise de Scientologie est une secte. La scientologie bénéficie toutefois du statut de religion dans d'autres pays, notamment aux Etats-Unis.
La Miviludes bientôt rattachée à l'Intérieur
Emmanuelle Mignon indique, selon VSD que le gouvernement compte "transformer" la Miviludes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires), instituée auprès du Premier ministre, "en quelque chose de plus efficace et en finir avec le bla-bla". "A part publier des rapports annuels, la Miviludes ne fait rien", accuse-t-elle.
Selon la directrice de cabinet du président, "l'idée serait de rattacher ce nouvel organisme au ministère de l'Intérieur, afin de collaborer plus étroitement avec les services de police. Le reste doit relever de la justice".
"Assurer la liberté de croyance de tous"
Michèle Alliot-Marie, la ministre de l'Intérieur chargée des Cultes, a relancé le débat sur les sectes début février. Elle a notamment mis en cause le fonctionnement de la Miviludes, au moment où celle-ci est précisément l'objet de critiques de mouvements comme la Scientologie.
Dans un entretien au Parisien, la ministre confiait vouloir "décomplexer la lutte contre des dérives sectaires" et "assurer la liberté de croyance de tous".
Plusieurs associations, dont l'Unadfi (Union nationale des associations de défense des familles et de l'individu), s'étaient déclarées "émues et indignées" par ces déclarations.
L'église de Scientologie s'est dite la semaine dernière victime de "violations de la loi de 1905" sur la séparation des Eglises et de l'Etat et a demandé que ses membres bénéficient de la liberté de conscience reconnue dans la Constitution.
"La croyance diffuse des valeurs"
La Miviludes doit présenter son rapport 2007 à François Fillon début avril, a indiqué l'organisme samedi, précisant que c'est au chef du gouvernement qu'il revient de décider de rendre public ce rapport ou non.
Un document de travail, issu d'une réunion commune du conseil d'orientation et du comité exécutif de la Miviludes tenue le 7 février, a été transmis vendredi aux différents ministères concernés (Intérieur, Justice, Santé...).
Emmanuelle Mignon souligne par ailleurs que Nicolas Sarkozy est le premier président français à avoir dit que "la question spirituelle doit jouer un rôle dans la société".
"La quête de sens n'a sûrement jamais été aussi importante qu'aujourd'hui. La croyance diffuse des valeurs, et tout ce qui diffuse des valeurs est positif", assure-t-elle. Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
La directrice de cabinet de Sarkozy dément les propos que lui prête VSD
NOUVELOBS.COM | 20.02.2008 | 14:54
Emmanuelle Mignon, la directrice de cabinet de Nicolas Sarkozy, considère selon l'hebdomadaire que "la liste établie en 1995 est scandaleuse" et qu'"on peut s'interroger" sur la menace représentée par la Scientologie.
Emmanuelle Mignon, la directrice de cabinet de Nicolas Sarkozy (Sipa)
"Je n'ai jamais tenu les propos qui me sont prêtés par l'hebdomadaire VSD, selon lesquels 'les sectes seraient un non-problème en France'", a affirmé, mercredi 20 février, la directrice de cabinet de Nicolas Sarkozy, Emmanuelle Mignon, dans un communiqué.
"Interrogée de manière informelle sur les positions du président de la République dans ce domaine, j'ai rappelé la position constante de Nicolas Sarkozy sur ce sujet", explique-t-elle dans son communiqué.
"Soit ces mouvements et ces groupes troublent l'ordre public et abusent de la faiblesse psychologique des personnes, et dans ce cas ils doivent être poursuivis et sanctionnés -les moyens de rendre plus efficaces ces poursuites sont d'ailleurs à l'étude. Soit ils ne troublent pas l'ordre public et respectent les personnes, et ils doivent alors pouvoir exister normalement conformément au principe de la liberté de conscience", résume-t-elle.
"Scandaleuse"
Selon l'hebdomadaire "VSD" paraissant mercredi, cette proche du chef de l'Etat a affirmé que "la lutte contre les sectes a longtemps permis de dissimuler les vrais sujets. Mais, en France, les sectes sont un non-problème". "La liste établie en 1995 est scandaleuse", ajoute-t-elle, évoquant la liste des "mouvements sectaires" mise au point alors par la Commission parlementaire d'enquête sur les sectes. "Quant à la Scientologie, je ne les connais pas, mais on peut s'interroger", poursuit-elle selon "VSD". "Ou bien c'est une dangereuse organisation et on l'interdit, ou alors ils ne représentent pas de menace particulière pour l'ordre public et ils ont le droit d'exister en paix". Les rapports parlementaires français considèrent que l'Eglise de Scientologie est une secte. La scientologie bénéficie toutefois du statut de religion dans d'autres pays, notamment aux Etats-Unis.
La Miviludes bientôt rattachée à l'Intérieur
Emmanuelle Mignon indique, selon VSD que le gouvernement compte "transformer" la Miviludes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires), instituée auprès du Premier ministre, "en quelque chose de plus efficace et en finir avec le bla-bla". "A part publier des rapports annuels, la Miviludes ne fait rien", accuse-t-elle.
Selon la directrice de cabinet du président, "l'idée serait de rattacher ce nouvel organisme au ministère de l'Intérieur, afin de collaborer plus étroitement avec les services de police. Le reste doit relever de la justice".
"Assurer la liberté de croyance de tous"
Michèle Alliot-Marie, la ministre de l'Intérieur chargée des Cultes, a relancé le débat sur les sectes début février. Elle a notamment mis en cause le fonctionnement de la Miviludes, au moment où celle-ci est précisément l'objet de critiques de mouvements comme la Scientologie.
Dans un entretien au Parisien, la ministre confiait vouloir "décomplexer la lutte contre des dérives sectaires" et "assurer la liberté de croyance de tous".
Plusieurs associations, dont l'Unadfi (Union nationale des associations de défense des familles et de l'individu), s'étaient déclarées "émues et indignées" par ces déclarations.
L'église de Scientologie s'est dite la semaine dernière victime de "violations de la loi de 1905" sur la séparation des Eglises et de l'Etat et a demandé que ses membres bénéficient de la liberté de conscience reconnue dans la Constitution.
"La croyance diffuse des valeurs"
La Miviludes doit présenter son rapport 2007 à François Fillon début avril, a indiqué l'organisme samedi, précisant que c'est au chef du gouvernement qu'il revient de décider de rendre public ce rapport ou non.
Un document de travail, issu d'une réunion commune du conseil d'orientation et du comité exécutif de la Miviludes tenue le 7 février, a été transmis vendredi aux différents ministères concernés (Intérieur, Justice, Santé...).
Emmanuelle Mignon souligne par ailleurs que Nicolas Sarkozy est le premier président français à avoir dit que "la question spirituelle doit jouer un rôle dans la société".
"La quête de sens n'a sûrement jamais été aussi importante qu'aujourd'hui. La croyance diffuse des valeurs, et tout ce qui diffuse des valeurs est positif", assure-t-elle. Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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NUISANCES
Un actif sur deux gêné par le bruit au travail
NOUVELOBS.COM | 19.02.2008 | 12:12
Les désagréments d'ordre mécanique sont les plus gênants (58%), suivis des voix, du téléphone et de la musique (34%), puis de la circulation automobile (13%).
(Reuters)
Un actif français sur deux se déclare gêné par le bruit au travail, selon un sondage Ipsos, apprend-on ce mardi 19 février. 17% des actifs se disent gênés très fréquemment, 14% souvent et 20% parfois.
Parmi les personnes interrogées ayant été confrontées au bruit au travail, 20% disent avoir eu l'occasion de s'en plaindre auprès de leur hiérarchie ou employeur.
Parmi les actifs gênés par le bruit, 61% le sont fréquemment ou souvent.
Les catégories sociales les plus touchées sont les agriculteurs (71% fréquemment ou souvent) et les ouvriers (70%). Les secteurs d'activité les plus affectés sont l'industrie et la construction, où 68% des actifs sont gênés fréquemment ou souvent, ainsi que les commerces (60%). Les entreprises de 200 salariés et plus connaissent les plus importants dérangements, 68% de leurs employés gênés par le bruit l'étant fréquemment ou souvent.
Bruits mécaniques
Les bruits d'ordre mécanique sont les plus gênants (58%) aux yeux des personnes sondées, suivis des voix, téléphone et musique (34%) et des désagréments causés par la circulation automobile (13%). Les ateliers, garages et chantiers sont donc particulièrement exposés.
Sur l'ensemble des actifs gênés par les nuisances sonores au travail, la moitié se plaint de répercussions sur sa santé. Il s'ensuit pour 58% d'entre eux une modification du comportement (énervement, nervosité...) une baisse de l'audition (sifflement, bourdonnement) pour 36% et de la santé en général (maux de tête, perte de sommeil, angoisse) pour 29%.
Seuls 4 actifs sur 10 disent avoir à disposition des protections auditives. Parmi eux, une très large part les utilise: 43% systématiquement et 39% parfois.
43% des actifs peuvent bénéficier d'un dépistage auditif dans le cadre de leur visite médicale annuelle. Ils sont même 62% dans l'industrie et la construction, secteur où les salariés se sentent par ailleurs suffisamment informés (à 68%) sur les conséquences du bruit au travail sur la santé.
Sondage réalisé pour l'association Journée nationale de l'audition et le groupe de retraite complémentaire et de prévoyance Médéric par téléphone entre le 30 novembre et le 16 décembre 2007, auprès d'un échantillon représentatif de 1.613 personnes âgées de 18 ans et plus, exerçant une activité professionnelle. Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Un actif sur deux gêné par le bruit au travail
NOUVELOBS.COM | 19.02.2008 | 12:12
Les désagréments d'ordre mécanique sont les plus gênants (58%), suivis des voix, du téléphone et de la musique (34%), puis de la circulation automobile (13%).
(Reuters)
Un actif français sur deux se déclare gêné par le bruit au travail, selon un sondage Ipsos, apprend-on ce mardi 19 février. 17% des actifs se disent gênés très fréquemment, 14% souvent et 20% parfois.
Parmi les personnes interrogées ayant été confrontées au bruit au travail, 20% disent avoir eu l'occasion de s'en plaindre auprès de leur hiérarchie ou employeur.
Parmi les actifs gênés par le bruit, 61% le sont fréquemment ou souvent.
Les catégories sociales les plus touchées sont les agriculteurs (71% fréquemment ou souvent) et les ouvriers (70%). Les secteurs d'activité les plus affectés sont l'industrie et la construction, où 68% des actifs sont gênés fréquemment ou souvent, ainsi que les commerces (60%). Les entreprises de 200 salariés et plus connaissent les plus importants dérangements, 68% de leurs employés gênés par le bruit l'étant fréquemment ou souvent.
Bruits mécaniques
Les bruits d'ordre mécanique sont les plus gênants (58%) aux yeux des personnes sondées, suivis des voix, téléphone et musique (34%) et des désagréments causés par la circulation automobile (13%). Les ateliers, garages et chantiers sont donc particulièrement exposés.
Sur l'ensemble des actifs gênés par les nuisances sonores au travail, la moitié se plaint de répercussions sur sa santé. Il s'ensuit pour 58% d'entre eux une modification du comportement (énervement, nervosité...) une baisse de l'audition (sifflement, bourdonnement) pour 36% et de la santé en général (maux de tête, perte de sommeil, angoisse) pour 29%.
Seuls 4 actifs sur 10 disent avoir à disposition des protections auditives. Parmi eux, une très large part les utilise: 43% systématiquement et 39% parfois.
43% des actifs peuvent bénéficier d'un dépistage auditif dans le cadre de leur visite médicale annuelle. Ils sont même 62% dans l'industrie et la construction, secteur où les salariés se sentent par ailleurs suffisamment informés (à 68%) sur les conséquences du bruit au travail sur la santé.
Sondage réalisé pour l'association Journée nationale de l'audition et le groupe de retraite complémentaire et de prévoyance Médéric par téléphone entre le 30 novembre et le 16 décembre 2007, auprès d'un échantillon représentatif de 1.613 personnes âgées de 18 ans et plus, exerçant une activité professionnelle. Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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PARIS (AFP) - Le nombre de nouveaux cas annuels de cancer a considérablement augmenté ces 25 dernières années en France, mais le risque de mortalité due à cette maladie diminue, selon les dernières données présentées jeudi par l'Institut de veille sanitaire (InVS).
En 2005, le nombre de nouveaux cas est estimé à 320.000 (180.000 chez les hommes, 140.000 chez les femmes). Depuis 1980, la fréquence de survenue du cancer a ainsi quasiment doublé chez l'homme (+93%) et fortement augmenté chez la femme (+84%).
Cette hausse est attribuée en partie à la poussée démographique (pour 25%) et au vieillissement (20%), la majorité des cancers survenant chez les sujets âgés, mais aussi pour plus de moitié à l'augmentation du risque.
Les résultats sont issus de la base de données de plus de 600.000 cas de cancers diagnostiqués entre 1975 et 2003 par les registres français de cancer (réseau Francim).
Depuis 1980, la mortalité par cancer a augmenté de 13% (146.000 décès en 2005 selon les projections), soit une hausse bien inférieure à celle que pouvait laisser prévoir l'évolution démographique.
Le risque de mortalité par cancer a ainsi diminué globalement de 24% en 25 ans. "C'est la première fois qu'on a une diminution considérable de la mortalité, et la baisse s'accentue ces dernières années", a constaté le président du réseau Francim, Guy Launoy, lors d'une conférence de presse.
Cette divergence des courbes de mortalité et d'incidence, s'explique, outre l'amélioration de la prise en charge, par l'évolution des types de cancers: les tumeurs les plus agressives (oesophage, estomac, voies aérodigestives supérieures) ont chuté chez l'homme, en lien avec la diminution de la consommation d'alcool et de tabac.
"Les Français fument moins, boivent moins : la prévention, ça marche", a commenté Dominique Maraninchi, président de l'Institut national du cancer.
Dans le même temps, ont augmenté les cancers pouvant être diagnostiqués plus précocement, comme les cancers du sein et de la prostate.
A lui seul, le cancer de la prostate représente 70% des cas supplémentaires survenus depuis 1980 chez l'homme. Il est en 2005 le plus fréquent de tous les cancers (62.245 nouveaux cas, 9.202 décès).
Pour le Pr Launoy, cette augmentation est due essentiellement au développement du dépistage par dosage du PSA (antigène spécifique prostatique), une pratique très largement répandue en France, alors que son efficacité sur la mortalité n'a pas été démontrée. Se pose selon les spécialistes la question du risque de "sur-diagnostic" pour un cancer d'évolution lente.
Chez la femme, le cancer du sein représente la moitié des cas supplémentaires depuis 1980, et demeure le plus fréquent (49.814 nouveaux cas et 11.201 décès estimés pour 2005).
L'InVS souligne que les données analysées s'arrêtant à 2003, elles "ne permettent pas d'apprécier une éventuelle diminution de l'incidence", observée pour 2005-2006 par l'Assurance maladie et attribuée à la chute du recours aux traitements hormonaux de la ménopause. Mais les spécialistes s'attendent à une diminution.
Avec 26.624 décès en 2005, le cancer du poumon reste le plus meurtrier, touchant majoritairement les hommes (78% des 31.000 cas). Mais la mortalité diminue chez l'homme, alors qu'elle "augmente de manière inquiétante" chez la femme (+4,2% par an depuis 2000), en lien avec l'évolution du tabagisme. Il est devenu le 3e cancer le plus fréquent chez la femme (après le cancer du sein et le cancer colorectal), devant le cancer du l'utérus.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
En 2005, le nombre de nouveaux cas est estimé à 320.000 (180.000 chez les hommes, 140.000 chez les femmes). Depuis 1980, la fréquence de survenue du cancer a ainsi quasiment doublé chez l'homme (+93%) et fortement augmenté chez la femme (+84%).
Cette hausse est attribuée en partie à la poussée démographique (pour 25%) et au vieillissement (20%), la majorité des cancers survenant chez les sujets âgés, mais aussi pour plus de moitié à l'augmentation du risque.
Les résultats sont issus de la base de données de plus de 600.000 cas de cancers diagnostiqués entre 1975 et 2003 par les registres français de cancer (réseau Francim).
Depuis 1980, la mortalité par cancer a augmenté de 13% (146.000 décès en 2005 selon les projections), soit une hausse bien inférieure à celle que pouvait laisser prévoir l'évolution démographique.
Le risque de mortalité par cancer a ainsi diminué globalement de 24% en 25 ans. "C'est la première fois qu'on a une diminution considérable de la mortalité, et la baisse s'accentue ces dernières années", a constaté le président du réseau Francim, Guy Launoy, lors d'une conférence de presse.
Cette divergence des courbes de mortalité et d'incidence, s'explique, outre l'amélioration de la prise en charge, par l'évolution des types de cancers: les tumeurs les plus agressives (oesophage, estomac, voies aérodigestives supérieures) ont chuté chez l'homme, en lien avec la diminution de la consommation d'alcool et de tabac.
"Les Français fument moins, boivent moins : la prévention, ça marche", a commenté Dominique Maraninchi, président de l'Institut national du cancer.
Dans le même temps, ont augmenté les cancers pouvant être diagnostiqués plus précocement, comme les cancers du sein et de la prostate.
A lui seul, le cancer de la prostate représente 70% des cas supplémentaires survenus depuis 1980 chez l'homme. Il est en 2005 le plus fréquent de tous les cancers (62.245 nouveaux cas, 9.202 décès).
Pour le Pr Launoy, cette augmentation est due essentiellement au développement du dépistage par dosage du PSA (antigène spécifique prostatique), une pratique très largement répandue en France, alors que son efficacité sur la mortalité n'a pas été démontrée. Se pose selon les spécialistes la question du risque de "sur-diagnostic" pour un cancer d'évolution lente.
Chez la femme, le cancer du sein représente la moitié des cas supplémentaires depuis 1980, et demeure le plus fréquent (49.814 nouveaux cas et 11.201 décès estimés pour 2005).
L'InVS souligne que les données analysées s'arrêtant à 2003, elles "ne permettent pas d'apprécier une éventuelle diminution de l'incidence", observée pour 2005-2006 par l'Assurance maladie et attribuée à la chute du recours aux traitements hormonaux de la ménopause. Mais les spécialistes s'attendent à une diminution.
Avec 26.624 décès en 2005, le cancer du poumon reste le plus meurtrier, touchant majoritairement les hommes (78% des 31.000 cas). Mais la mortalité diminue chez l'homme, alors qu'elle "augmente de manière inquiétante" chez la femme (+4,2% par an depuis 2000), en lien avec l'évolution du tabagisme. Il est devenu le 3e cancer le plus fréquent chez la femme (après le cancer du sein et le cancer colorectal), devant le cancer du l'utérus.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
« Nous sommes éduqués à croire et non à savoir. La croyance peut-être manipulée.
Seul le savoir est dangereux. »
Sous fifre au fouet du Chef ^^
ESI 2008-2011 à Provins
Seul le savoir est dangereux. »
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ESI 2008-2011 à Provins

Coucou Dowbette !
Merci pour tes explications. Tu as bien fait de m'eclairer car j'etais carrément à côté
@bientotÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Merci pour tes explications. Tu as bien fait de m'eclairer car j'etais carrément à côté

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Courage à tous et à toutes !
dernière ligne droite, on y croit tous ! No stress que de la motivation !!!
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vendredi 22 février 2008, mis à jour à 08:10
Polémique
Sectes: Fillon calme le jeu
LEXPRESS.fr
Après la polémique suscitée par les propos d'une conseillère de Nicolas Sarkozy sur la scientologie, le Premier ministre affirme: "la dérive sectaire doit être combattue".
François Fillon a déclaré que "la dérive sectaire" devait être combattue en France, au coeur de la polémique suscitée par la directrice de cabinet de Nicolas Sarkozy, Emmanuelle Mignon, qui aurait déclaré à VSD que les sectes étaient "un non-problème".
Invité du journal de 20 heures de France 2, le Premier ministre a souhaité que la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Milivudes) soit renforcée, saluant son "travail très important".
"La dérive sectaire doit être combattue. La France est un pays de libertés - chacun a le droit de penser ce qu'il veut, la liberté de conscience, la laïcité c'est justement ça -, mais le rôle de l'Etat, c'est de protéger les familles, c'est de protéger les plus faibles", a-t-il déclaré.
"Non seulement rien ne change, mais la mission interministérielle qui a été mise en place, qui est auprès du Premier ministre et qui restera auprès du Premier ministre, je souhaite qu'elle soit renforcée et qu'elle puisse régulièrement actualiser la liste des associations ou des organisations qui sont considérées comme sectaires", a-t-il poursuivi.
La liste des mouvements considérés comme sectaires en France date de 1995.
"Pour moi, ce qui est important, c'est la détresse des familles lorsque des membres sont pris en main par une secte qui les prive souvent de leurs moyens d'existence, de leur liberté, de leur liberté de conscience", a souligné le Premier ministre.
"Le rôle de la puissance publique, c'est de les protéger, c'est de les combattre, c'est de les traduire devant la justice quand il y a lieu de le faire", a-t-il ajouté.
"Le président de la République a dit de la façon la plus claire qui soit que la politique française, s'agissant des sectes, ne changerait pas. Je vous dis la même chose ce soir", a-t-il martelé.
François Fillon a noté qu'Emmanuelle Mignon avait démenti les propos que lui prête l'hebdomadaire VSD et s'est refusé à commenter la surexposition médiatique des conseillers de l'Elysée, dont il avait pu s'irriter par le passé.
"Je n'ai pas de conseils à donner aux conseillers de la République. C'est au président de la République de gérer ses conseillers", a-t-il dit.[/color]Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Polémique
Sectes: Fillon calme le jeu
LEXPRESS.fr
Après la polémique suscitée par les propos d'une conseillère de Nicolas Sarkozy sur la scientologie, le Premier ministre affirme: "la dérive sectaire doit être combattue".
François Fillon a déclaré que "la dérive sectaire" devait être combattue en France, au coeur de la polémique suscitée par la directrice de cabinet de Nicolas Sarkozy, Emmanuelle Mignon, qui aurait déclaré à VSD que les sectes étaient "un non-problème".
Invité du journal de 20 heures de France 2, le Premier ministre a souhaité que la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Milivudes) soit renforcée, saluant son "travail très important".
"La dérive sectaire doit être combattue. La France est un pays de libertés - chacun a le droit de penser ce qu'il veut, la liberté de conscience, la laïcité c'est justement ça -, mais le rôle de l'Etat, c'est de protéger les familles, c'est de protéger les plus faibles", a-t-il déclaré.
"Non seulement rien ne change, mais la mission interministérielle qui a été mise en place, qui est auprès du Premier ministre et qui restera auprès du Premier ministre, je souhaite qu'elle soit renforcée et qu'elle puisse régulièrement actualiser la liste des associations ou des organisations qui sont considérées comme sectaires", a-t-il poursuivi.
La liste des mouvements considérés comme sectaires en France date de 1995.
"Pour moi, ce qui est important, c'est la détresse des familles lorsque des membres sont pris en main par une secte qui les prive souvent de leurs moyens d'existence, de leur liberté, de leur liberté de conscience", a souligné le Premier ministre.
"Le rôle de la puissance publique, c'est de les protéger, c'est de les combattre, c'est de les traduire devant la justice quand il y a lieu de le faire", a-t-il ajouté.
"Le président de la République a dit de la façon la plus claire qui soit que la politique française, s'agissant des sectes, ne changerait pas. Je vous dis la même chose ce soir", a-t-il martelé.
François Fillon a noté qu'Emmanuelle Mignon avait démenti les propos que lui prête l'hebdomadaire VSD et s'est refusé à commenter la surexposition médiatique des conseillers de l'Elysée, dont il avait pu s'irriter par le passé.
"Je n'ai pas de conseils à donner aux conseillers de la République. C'est au président de la République de gérer ses conseillers", a-t-il dit.[/color]Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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La rétention de sûreté est validée, mais encadrée
LE MONDE | 22.02.08 | 10h20 • Mis à jour le 22.02.08 | 10h20
Le Conseil constitutionnel a donné tort à tout le monde, jeudi 21 février, en rendant sa décision sur la rétention des criminels dangereux. Il récuse l'argument principal des députés et sénateurs socialistes qui l'avaient saisi, en estimant que le placement à vie des auteurs de crime, après leur peine de prison, dans un centre de rétention de sûreté, est possible, car il n'est ni une peine ni une sanction. Il valide la création des nouveaux "centres socio-médico-judiciaires" par la loi présentée par la garde des sceaux, Rachida Dati. Mais il en limite aussitôt la portée, en rendant la loi guère applicable avant quinze ans. Le Conseil constitutionnel sanctionne ainsi tous les efforts déployés par le gouvernement et la majorité pour permettre son application immédiate.
"Cette mesure de placement dans un centre de soins des criminels dangereux à la fin de leur peine constitue une avancée considérable", a expliqué Mme Dati. Le dispositif prévoit l'enfermement, à leur sortie de prison, de criminels condamnés à plus de quinze ans de réclusion (viol, homicide…) et considérés encore dangereux. A une condition : la cour d'assises devra avoir "expressément prévu" lors de son verdict que la personne pourra "faire l'objet à la fin de sa peine d'un réexamen de sa situation en vue d'une éventuelle rétention de sûreté".
Cette condition avait été imposée au gouvernement par le Conseil d'Etat. Elle écartait l'application immédiate de la loi. Le projet de loi présenté à l'Assemblée nationale ne prévoyait donc pas de dispositions rétroactives. Elles ont toutefois été réintroduites par amendement gouvernemental, sous la pression de l'Elysée, de députés UMP et d'associations de victimes.
Le Conseil constitutionnel a rappelé le principe de la non-rétroactivité de la loi pénale la plus dure : "Eu égard à sa nature privative de liberté, à la durée de cette privation, à son caractère renouvelable sans limite et au fait qu'elle est prononcée après une condamnation par une juridiction", la rétention de sûreté "ne saurait être appliquée à des personnes condamnées avant la publication de la loi ou faisant l'objet d'une condamnation postérieure à cette date pour des faits commis antérieurement".
Pour Dominique Rousseau, professeur de droit constitutionnel, "cela signifie que la mesure de sûreté ne peut être rétroactive, même si le Conseil se garde d'employer le mot".
"UNE PERPÉTUITÉ QUI N'EST PAS DÉPENDANTE D'UNE INFRACTION COMMISE"
Les membres du Conseil – qui siégeaient à huit, en l'absence de Jacques Chirac, Valéry Giscard d'Estaing et de Pierre Joxe – ont validé la loi en l'assortissant d'une réserve importante. Les juges qui placeront l'ancien détenu dans un centre de sûreté devront "vérifier que la personne condamnée a effectivement été mise en mesure de bénéficier, pendant l'exécution de sa peine, de la prise en charge et des soins adaptés au trouble de la personnalité dont elle souffre". Cette réserve pourrait devenir une arme importante pour les avocats des détenus si les soins psychiatriques ne s'améliorent pas dans les prisons.
Mme Dati a constaté que la loi ne pouvait plus s'appliquer "aux psychopathes qui ont été condamnés et qui sont actuellement détenus". Mais la garde des sceaux s'est félicité que "ces personnes pourraient être placées en rétention de sûreté si elles violent les obligations nouvelles imposées par la loi liées à la surveillance judiciaire à leur sortie de prison".
Car le Conseil constitutionnel a validé le principe de la "surveillance de sûreté" qui s'appliquera aux détenus qui sortiront de prison dès sa promulgation. Ces condamnés, qui sortiraient sous bracelet électronique mobile, avec l'obligation de pointer dans un commissariat ou de se soigner, seraient placés dans un centre de rétention de sûreté s'ils ne respectent pas ces mesures.
"Je suis satisfait que le texte ne soit pas rétroactif, mais on a inventé une perpétuité qui n'est pas dépendante d'une infraction commise", regrette le bâtonnier de Paris, Christian Charrière-Bournazel, qui avait déposé des observations avec les organisations d'avocats et l'Union syndicale des magistrats.
De l'autre côté, Jean-Pierre Escarfail, président de l'association pour la protection contre les agressions et crimes sexuels, note "un progrès par rapport à la situation actuelle", mais reste sceptique devant "une solution partielle, pratiquement sans application immédiate".
Alain SallesÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
LE MONDE | 22.02.08 | 10h20 • Mis à jour le 22.02.08 | 10h20
Le Conseil constitutionnel a donné tort à tout le monde, jeudi 21 février, en rendant sa décision sur la rétention des criminels dangereux. Il récuse l'argument principal des députés et sénateurs socialistes qui l'avaient saisi, en estimant que le placement à vie des auteurs de crime, après leur peine de prison, dans un centre de rétention de sûreté, est possible, car il n'est ni une peine ni une sanction. Il valide la création des nouveaux "centres socio-médico-judiciaires" par la loi présentée par la garde des sceaux, Rachida Dati. Mais il en limite aussitôt la portée, en rendant la loi guère applicable avant quinze ans. Le Conseil constitutionnel sanctionne ainsi tous les efforts déployés par le gouvernement et la majorité pour permettre son application immédiate.
"Cette mesure de placement dans un centre de soins des criminels dangereux à la fin de leur peine constitue une avancée considérable", a expliqué Mme Dati. Le dispositif prévoit l'enfermement, à leur sortie de prison, de criminels condamnés à plus de quinze ans de réclusion (viol, homicide…) et considérés encore dangereux. A une condition : la cour d'assises devra avoir "expressément prévu" lors de son verdict que la personne pourra "faire l'objet à la fin de sa peine d'un réexamen de sa situation en vue d'une éventuelle rétention de sûreté".
Cette condition avait été imposée au gouvernement par le Conseil d'Etat. Elle écartait l'application immédiate de la loi. Le projet de loi présenté à l'Assemblée nationale ne prévoyait donc pas de dispositions rétroactives. Elles ont toutefois été réintroduites par amendement gouvernemental, sous la pression de l'Elysée, de députés UMP et d'associations de victimes.
Le Conseil constitutionnel a rappelé le principe de la non-rétroactivité de la loi pénale la plus dure : "Eu égard à sa nature privative de liberté, à la durée de cette privation, à son caractère renouvelable sans limite et au fait qu'elle est prononcée après une condamnation par une juridiction", la rétention de sûreté "ne saurait être appliquée à des personnes condamnées avant la publication de la loi ou faisant l'objet d'une condamnation postérieure à cette date pour des faits commis antérieurement".
Pour Dominique Rousseau, professeur de droit constitutionnel, "cela signifie que la mesure de sûreté ne peut être rétroactive, même si le Conseil se garde d'employer le mot".
"UNE PERPÉTUITÉ QUI N'EST PAS DÉPENDANTE D'UNE INFRACTION COMMISE"
Les membres du Conseil – qui siégeaient à huit, en l'absence de Jacques Chirac, Valéry Giscard d'Estaing et de Pierre Joxe – ont validé la loi en l'assortissant d'une réserve importante. Les juges qui placeront l'ancien détenu dans un centre de sûreté devront "vérifier que la personne condamnée a effectivement été mise en mesure de bénéficier, pendant l'exécution de sa peine, de la prise en charge et des soins adaptés au trouble de la personnalité dont elle souffre". Cette réserve pourrait devenir une arme importante pour les avocats des détenus si les soins psychiatriques ne s'améliorent pas dans les prisons.
Mme Dati a constaté que la loi ne pouvait plus s'appliquer "aux psychopathes qui ont été condamnés et qui sont actuellement détenus". Mais la garde des sceaux s'est félicité que "ces personnes pourraient être placées en rétention de sûreté si elles violent les obligations nouvelles imposées par la loi liées à la surveillance judiciaire à leur sortie de prison".
Car le Conseil constitutionnel a validé le principe de la "surveillance de sûreté" qui s'appliquera aux détenus qui sortiront de prison dès sa promulgation. Ces condamnés, qui sortiraient sous bracelet électronique mobile, avec l'obligation de pointer dans un commissariat ou de se soigner, seraient placés dans un centre de rétention de sûreté s'ils ne respectent pas ces mesures.
"Je suis satisfait que le texte ne soit pas rétroactif, mais on a inventé une perpétuité qui n'est pas dépendante d'une infraction commise", regrette le bâtonnier de Paris, Christian Charrière-Bournazel, qui avait déposé des observations avec les organisations d'avocats et l'Union syndicale des magistrats.
De l'autre côté, Jean-Pierre Escarfail, président de l'association pour la protection contre les agressions et crimes sexuels, note "un progrès par rapport à la situation actuelle", mais reste sceptique devant "une solution partielle, pratiquement sans application immédiate".
Alain SallesÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
IDE depuis le 31 mai 2012 !

Un livre où je veux, quand je veux
LE MONDE | 21.02.08 | 15h34 • Mis à jour le 21.02.08 | 18h10
Le jour de son lancement sur le marché américain, le 19 novembre 2007, le Kindle, nouveau "livre électronique" de la société Amazon, a été épuisé en cinq heures et demie. "Nous avions totalement sous-estimé l'intérêt du public pour ce produit, reconnaît Ian Freed, vice-président d'Amazon chargé du Kindle, mais depuis trois mois, notre usine installée en Californie tourne à plein régime. Les clients s'inscrivent sur une liste d'attente, et reçoivent leur Kindle par la poste au bout de quelques semaines." Inutile de chercher un Kindle en boutique : Amazon, l'un des leaders mondiaux du commerce électronique, s'est réservé l'exclusivitéde la promotion et de la vente sur son site Internet. Le prix est de 399 dollars (274 euros).
Retranchés dans leur QG, un ancien hôpital datant de 1928 qui domine le port de Seattle, les dirigeants refusent de divulguer les chiffres de vente de la division Kindle, qui restera sans doute déficitaire pendant assez longtemps. Mais pas d'inquiétude : avec un chiffre d'affaires pour 2007 de 14,8 milliards de dollars, des bénéfices de 476 millions et six filiales prospères sur trois continents, Amazon a les moyens d'investir à long terme.
A lui seul, le nom de l'appareil révèle l'ambition de ses concepteurs : en anglais, kindle signifie "allumer ou attiser un feu". Les dirigeants d'Amazon semblent ainsi annoncer qu'ils vont mettre le feu au secteur de l'édition et de la presse - et peut-être faire partir en fumée tous les livres et journaux en papier.
Dès les débuts de l'Internet, des associations et des distributeurs commerciaux ont ouvert des sites de téléchargement de livres en version numérique, gratuits ou payants. Dans la foulée, des constructeurs informatiques se sont lancés dans la fabrication de livres électroniques, boîtiers de poche dotés d'un écran, d'un miniclavier, de boutons de commande pour tourner les "pages", et d'une mémoire pouvant contenir des centaines d'ouvrages. Ce marché a stagné pendant une décennie, mais aujourd'hui Amazon fait le pari que les consommateurs ont envie de transporter dans leur poche ou leur sac à main toute une bibliothèque - de la même façon qu'ils transportent partout des milliers de chansons dans leurs lecteurs MP3.
Le Kindle apporte des innovations décisives. L'écran, de 15 cm, a été conçu pour ressembler le plus possible à une feuille de papier imprimée : il est blanc mat et ne dégage aucune lumière. Le texte, affiché en noir, semble inerte. Pour obtenir ce résultat, Amazon utilise la technologie de l'"encre électronique" mise au point par des chercheurs du MIT de Boston et la société E-Ink. Le "papier" est une feuille de plastique recouverte d'électrodes. "L'encre" est composée de microcapsules remplies de particules blanches et noires, qui changent de couleur à volonté sous l'impulsion des électrodes.
D'autre part et surtout, le Kindle est un objet "communiquant". Grâce à un émetteur-récepteur intégré, il est connecté en permanence à un site, Amazon Kindle Books, pour pouvoir télécharger des textes n'importe où et n'importe quand. Au départ, les ingénieurs avaient songé à utiliser le Wi-Fi (Internet sans fil). A la réflexion, ils ont préféré une solution plus chère, mais plus pratique et mieux sécurisée : le Kindle est relié à Amazon via le nouveau réseau de téléphonie mobile à haut débit de la compagnie Sprint, qui couvre presque tout le territoire des Etats-Unis.
D'un clic, le client consulte le catalogue, puis télécharge l'ouvrage de son choix, qu'il soit dans un taxi, à la plage, dans une salle d'attente, au restaurant avec des amis, ou dans son lit au milieu de la nuit.
Mi-février, Amazon proposait un catalogue de près de cent mille livres numériques en tous genres. Un best-seller récent coûte 10 dollars, un roman datant de quelques années 8 dollars, un classique de la littérature américaine tombé dans le domaine public de 1 à 4 dollars, une pièce de Shakespeare 80 cents, la Critique de la raison pure, de Kant, 3,16 dollars. Si le client hésite, il peut télécharger gratuitement le premier chapitre de n'importe quel ouvrage. La communication avec le serveur est gratuite - plus exactement, elle est comprise dans le prix de l'ouvrage, Amazon ayant passé un contrat forfaitaire avec Sprint.
Aujourd'hui, le site Amazon.com vend de tout, mais à l'origine, il était spécialisé dans la vente de livres, et dans l'esprit du public, le livre reste son produit phare. En treize ans d'activité, il s'est imposé aux Etats-Unis et dans de nombreux pays comme l'un des principaux marchands de livres-papier au détail. Selon Ian Freed, c'est un avantage décisif : "Depuis 1995, date d'ouverture de notre site, nous cultivons des relations de travail étroites avec les éditeurs du monde entier. Ils nous connaissent bien, ils nous font confiance. Nous préparons le lancement de Kindle en partenariat avec eux depuis plus de trois ans."
Plus de 200 maisons d'édition américaines ont confié à Amazon des copies numériques de certains de leurs ouvrages, et ont signé des accords de partage des recettes. Au cours des négociations, la majorité d'entre elles a exigé que leurs livres soient cryptés et verrouillés, pour empêcher les copies illicites. Ces précautions sont sans doute illusoires : des pirates informatiques ont diffusé sur Internet des logiciels de déverrouillage pour tous les e-books existants. De toutes façons, n'importe qui peut scanner un livre, ou retaper le texte sur son ordinateur puis le diffuser sur Internet.
Les éditeurs américains semblent considérer le piratage comme un risque commercial acceptable. Le géant de l'édition Random House possède déjà plus de 6 000 titres en version numérique, et assure que ce nouveau secteur commence à être bénéficiaire. En tête des ventes, les romans d'amour à l'eau de rose, la science-fiction et les manuels de business. Random House a passé des accords de distribution avec les principales librairies en ligne - y compris celle de Sony, qui a sorti son propre livre électronique, le E-Reader.
Contrairement à certains autres e-books, le Kindle est lui-même verrouillé : il fonctionne grâce à des logiciels tenus secrets, et peut se connecter uniquement sur le site d'Amazon. Reste qu'il est le seul à proposer le téléchargement direct et automatique, sans passer par un ordinateur.
Jeff Bezos, 44 ans, fondateur et patron d'Amazon, cultive son image de visionnaire. Dans un entretien accordé en novembre 2007 à la chaîne de télévision PBS, il imagine l'avenir du livre en tant qu'objet manufacturé. Il commence par se référer au passé, rappelant que les hommes ont d'abord écrit sur des tablettes d'argile, puis des parchemins, avant d'inventer l'imprimerie... Moqueur, il suppose que les scribes travaillant jadis sur papyrus étaient sans doute persuadés que leur technique était parfaite et éternelle : "De la même façon, cela n'a aucun sens de croire que la technique consistant à imprimer nos livres sur un matériau fait à partir d'arbres morts soit l'étape ultime de l'évolution." Quant à l'avenir du catalogue de Kindle, pas de fausse modestie : "Un jour, nous posséderons la totalité des livres qui ont été imprimés, dans toutes les langues, y compris les livres épuisés."
Le Kindle va peut-être aussi devenir un kiosque à journaux. Son système de connexion permanente se prête parfaitement à la distribution de la presse écrite. Une équipe de commerciaux d'Amazon, qui parcourt l'Amérique et l'Europe pour démarcher les grands groupes de presse, a déjà signé des accords avec neuf journaux américains (dont le New York Times, leWall Street Journal et le Washington Post) et quatre européens : l'Irish Times, la Frankfurter Allgemeine, Les Echos et Le Monde. Pour un abonnement de 6 à 15 dollars par mois, le Kindle télécharge automatiquement le journal pendant la nuit, en une quinzaine de secondes. On peut aussi acheter un journal à l'unité, sans abonnement. Les articles du Monde s'affichent en texte courant, comme une page de livre, sans photos ni publicités. Le New York Times a commencé à introduire quelques photos. Le Kindle distribue aussi huit magazines américains : l'abonnement à Time ou à Fortune coûte 1,49 dollar par mois.
Amazon se tourne à présent vers les blogs publiés gratuitement sur Internet. De nombreux lecteurs semblent prêts à payer un forfait de 2 dollars par mois pour lire leur blog préféré sur un Kindle s'ils sont en déplacement, ou s'ils n'ont pas envie d'être assis devant leur ordinateur. Plus de 250 blogs ont déjà décidé de tenter l'expérience. Kindle représente pour eux un nouveau modèle économique, car jusqu'à présent leur seul revenu était la publicité.
Amazon vient aussi de lancer une plate-forme de mise en vente rapide et sans formalités de textes hors catalogue. Les vendeurs sont des écrivains débutants sans éditeur, et des petites maisons d'édition voulant tester sans risque un nouvel auteur. Pour toucher une clientèle plus exigeante, Kindle permet aussi de faire des recherches par mots-clés, de consulter un dictionnaire, d'écrire des annotations, et d'échanger des textes entre un Kindle et un ordinateur par courrier électronique.
Jeff Bezos réfléchit déjà à un futur Kindle en couleurs. Pour le long terme, Amazon s'intéresse à une technologie futuriste, développée par la société E-Ink : "l'écran souple", un livre électronique presque aussi mince qu'une feuille de papier, que l'on pourra ranger dans un classeur, plier dans sa poche - et même rouler comme un parchemin.
Yves Eude
Article paru dans l'édition du 22.02.08.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
LE MONDE | 21.02.08 | 15h34 • Mis à jour le 21.02.08 | 18h10
Le jour de son lancement sur le marché américain, le 19 novembre 2007, le Kindle, nouveau "livre électronique" de la société Amazon, a été épuisé en cinq heures et demie. "Nous avions totalement sous-estimé l'intérêt du public pour ce produit, reconnaît Ian Freed, vice-président d'Amazon chargé du Kindle, mais depuis trois mois, notre usine installée en Californie tourne à plein régime. Les clients s'inscrivent sur une liste d'attente, et reçoivent leur Kindle par la poste au bout de quelques semaines." Inutile de chercher un Kindle en boutique : Amazon, l'un des leaders mondiaux du commerce électronique, s'est réservé l'exclusivitéde la promotion et de la vente sur son site Internet. Le prix est de 399 dollars (274 euros).
Retranchés dans leur QG, un ancien hôpital datant de 1928 qui domine le port de Seattle, les dirigeants refusent de divulguer les chiffres de vente de la division Kindle, qui restera sans doute déficitaire pendant assez longtemps. Mais pas d'inquiétude : avec un chiffre d'affaires pour 2007 de 14,8 milliards de dollars, des bénéfices de 476 millions et six filiales prospères sur trois continents, Amazon a les moyens d'investir à long terme.
A lui seul, le nom de l'appareil révèle l'ambition de ses concepteurs : en anglais, kindle signifie "allumer ou attiser un feu". Les dirigeants d'Amazon semblent ainsi annoncer qu'ils vont mettre le feu au secteur de l'édition et de la presse - et peut-être faire partir en fumée tous les livres et journaux en papier.
Dès les débuts de l'Internet, des associations et des distributeurs commerciaux ont ouvert des sites de téléchargement de livres en version numérique, gratuits ou payants. Dans la foulée, des constructeurs informatiques se sont lancés dans la fabrication de livres électroniques, boîtiers de poche dotés d'un écran, d'un miniclavier, de boutons de commande pour tourner les "pages", et d'une mémoire pouvant contenir des centaines d'ouvrages. Ce marché a stagné pendant une décennie, mais aujourd'hui Amazon fait le pari que les consommateurs ont envie de transporter dans leur poche ou leur sac à main toute une bibliothèque - de la même façon qu'ils transportent partout des milliers de chansons dans leurs lecteurs MP3.
Le Kindle apporte des innovations décisives. L'écran, de 15 cm, a été conçu pour ressembler le plus possible à une feuille de papier imprimée : il est blanc mat et ne dégage aucune lumière. Le texte, affiché en noir, semble inerte. Pour obtenir ce résultat, Amazon utilise la technologie de l'"encre électronique" mise au point par des chercheurs du MIT de Boston et la société E-Ink. Le "papier" est une feuille de plastique recouverte d'électrodes. "L'encre" est composée de microcapsules remplies de particules blanches et noires, qui changent de couleur à volonté sous l'impulsion des électrodes.
D'autre part et surtout, le Kindle est un objet "communiquant". Grâce à un émetteur-récepteur intégré, il est connecté en permanence à un site, Amazon Kindle Books, pour pouvoir télécharger des textes n'importe où et n'importe quand. Au départ, les ingénieurs avaient songé à utiliser le Wi-Fi (Internet sans fil). A la réflexion, ils ont préféré une solution plus chère, mais plus pratique et mieux sécurisée : le Kindle est relié à Amazon via le nouveau réseau de téléphonie mobile à haut débit de la compagnie Sprint, qui couvre presque tout le territoire des Etats-Unis.
D'un clic, le client consulte le catalogue, puis télécharge l'ouvrage de son choix, qu'il soit dans un taxi, à la plage, dans une salle d'attente, au restaurant avec des amis, ou dans son lit au milieu de la nuit.
Mi-février, Amazon proposait un catalogue de près de cent mille livres numériques en tous genres. Un best-seller récent coûte 10 dollars, un roman datant de quelques années 8 dollars, un classique de la littérature américaine tombé dans le domaine public de 1 à 4 dollars, une pièce de Shakespeare 80 cents, la Critique de la raison pure, de Kant, 3,16 dollars. Si le client hésite, il peut télécharger gratuitement le premier chapitre de n'importe quel ouvrage. La communication avec le serveur est gratuite - plus exactement, elle est comprise dans le prix de l'ouvrage, Amazon ayant passé un contrat forfaitaire avec Sprint.
Aujourd'hui, le site Amazon.com vend de tout, mais à l'origine, il était spécialisé dans la vente de livres, et dans l'esprit du public, le livre reste son produit phare. En treize ans d'activité, il s'est imposé aux Etats-Unis et dans de nombreux pays comme l'un des principaux marchands de livres-papier au détail. Selon Ian Freed, c'est un avantage décisif : "Depuis 1995, date d'ouverture de notre site, nous cultivons des relations de travail étroites avec les éditeurs du monde entier. Ils nous connaissent bien, ils nous font confiance. Nous préparons le lancement de Kindle en partenariat avec eux depuis plus de trois ans."
Plus de 200 maisons d'édition américaines ont confié à Amazon des copies numériques de certains de leurs ouvrages, et ont signé des accords de partage des recettes. Au cours des négociations, la majorité d'entre elles a exigé que leurs livres soient cryptés et verrouillés, pour empêcher les copies illicites. Ces précautions sont sans doute illusoires : des pirates informatiques ont diffusé sur Internet des logiciels de déverrouillage pour tous les e-books existants. De toutes façons, n'importe qui peut scanner un livre, ou retaper le texte sur son ordinateur puis le diffuser sur Internet.
Les éditeurs américains semblent considérer le piratage comme un risque commercial acceptable. Le géant de l'édition Random House possède déjà plus de 6 000 titres en version numérique, et assure que ce nouveau secteur commence à être bénéficiaire. En tête des ventes, les romans d'amour à l'eau de rose, la science-fiction et les manuels de business. Random House a passé des accords de distribution avec les principales librairies en ligne - y compris celle de Sony, qui a sorti son propre livre électronique, le E-Reader.
Contrairement à certains autres e-books, le Kindle est lui-même verrouillé : il fonctionne grâce à des logiciels tenus secrets, et peut se connecter uniquement sur le site d'Amazon. Reste qu'il est le seul à proposer le téléchargement direct et automatique, sans passer par un ordinateur.
Jeff Bezos, 44 ans, fondateur et patron d'Amazon, cultive son image de visionnaire. Dans un entretien accordé en novembre 2007 à la chaîne de télévision PBS, il imagine l'avenir du livre en tant qu'objet manufacturé. Il commence par se référer au passé, rappelant que les hommes ont d'abord écrit sur des tablettes d'argile, puis des parchemins, avant d'inventer l'imprimerie... Moqueur, il suppose que les scribes travaillant jadis sur papyrus étaient sans doute persuadés que leur technique était parfaite et éternelle : "De la même façon, cela n'a aucun sens de croire que la technique consistant à imprimer nos livres sur un matériau fait à partir d'arbres morts soit l'étape ultime de l'évolution." Quant à l'avenir du catalogue de Kindle, pas de fausse modestie : "Un jour, nous posséderons la totalité des livres qui ont été imprimés, dans toutes les langues, y compris les livres épuisés."
Le Kindle va peut-être aussi devenir un kiosque à journaux. Son système de connexion permanente se prête parfaitement à la distribution de la presse écrite. Une équipe de commerciaux d'Amazon, qui parcourt l'Amérique et l'Europe pour démarcher les grands groupes de presse, a déjà signé des accords avec neuf journaux américains (dont le New York Times, leWall Street Journal et le Washington Post) et quatre européens : l'Irish Times, la Frankfurter Allgemeine, Les Echos et Le Monde. Pour un abonnement de 6 à 15 dollars par mois, le Kindle télécharge automatiquement le journal pendant la nuit, en une quinzaine de secondes. On peut aussi acheter un journal à l'unité, sans abonnement. Les articles du Monde s'affichent en texte courant, comme une page de livre, sans photos ni publicités. Le New York Times a commencé à introduire quelques photos. Le Kindle distribue aussi huit magazines américains : l'abonnement à Time ou à Fortune coûte 1,49 dollar par mois.
Amazon se tourne à présent vers les blogs publiés gratuitement sur Internet. De nombreux lecteurs semblent prêts à payer un forfait de 2 dollars par mois pour lire leur blog préféré sur un Kindle s'ils sont en déplacement, ou s'ils n'ont pas envie d'être assis devant leur ordinateur. Plus de 250 blogs ont déjà décidé de tenter l'expérience. Kindle représente pour eux un nouveau modèle économique, car jusqu'à présent leur seul revenu était la publicité.
Amazon vient aussi de lancer une plate-forme de mise en vente rapide et sans formalités de textes hors catalogue. Les vendeurs sont des écrivains débutants sans éditeur, et des petites maisons d'édition voulant tester sans risque un nouvel auteur. Pour toucher une clientèle plus exigeante, Kindle permet aussi de faire des recherches par mots-clés, de consulter un dictionnaire, d'écrire des annotations, et d'échanger des textes entre un Kindle et un ordinateur par courrier électronique.
Jeff Bezos réfléchit déjà à un futur Kindle en couleurs. Pour le long terme, Amazon s'intéresse à une technologie futuriste, développée par la société E-Ink : "l'écran souple", un livre électronique presque aussi mince qu'une feuille de papier, que l'on pourra ranger dans un classeur, plier dans sa poche - et même rouler comme un parchemin.
Yves Eude
Article paru dans l'édition du 22.02.08.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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- aneso81
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Obésité et cancers : des risques différents selon le sexe
[22 février 2008 - 12:21]
Le risque de certains cancers augmenterait en relation étroite avec… l’indice de masse corporelle (IMC). Certes, le lien entre obésité et cancers n’est pas nouveau. Mais des chercheurs britanniques sont parvenus à évaluer les risques avec une bonne précision, en fonction des variations de l’IMC. Et les résultats paraissent très différents, selon que l’on soit un homme ou une femme.
Le Dr Andrew Renehan et ses collègues de Manchester, ont croisé les résultats de 141 études publiées sur le sujet. Ils ont ainsi constitué une « cohorte » de plus de 280 000 cancereux.
Chez l’homme, ils montrent ainsi qu’une hausse de l’IMC de 5kg/m2 augmente les risques de cancers de l’œsophage (+52%), de la thyroïde (+33%) et du colon comme du rein (+24% chacun). Chez la femme en revanche l’endomètre et la vésicule biliaire sont principalement affectés, avec une élévation du risque de 59%. Viennent ensuite l’œsophage (+51%) et le rein (+34%). Pour Renehan, « ces observations épidémiologiques pourraient servir de base à de nouveaux travaux, pour explorer les mécanismes biologiques liant l’obésité à ces cancers ».Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
[22 février 2008 - 12:21]
Le risque de certains cancers augmenterait en relation étroite avec… l’indice de masse corporelle (IMC). Certes, le lien entre obésité et cancers n’est pas nouveau. Mais des chercheurs britanniques sont parvenus à évaluer les risques avec une bonne précision, en fonction des variations de l’IMC. Et les résultats paraissent très différents, selon que l’on soit un homme ou une femme.
Le Dr Andrew Renehan et ses collègues de Manchester, ont croisé les résultats de 141 études publiées sur le sujet. Ils ont ainsi constitué une « cohorte » de plus de 280 000 cancereux.
Chez l’homme, ils montrent ainsi qu’une hausse de l’IMC de 5kg/m2 augmente les risques de cancers de l’œsophage (+52%), de la thyroïde (+33%) et du colon comme du rein (+24% chacun). Chez la femme en revanche l’endomètre et la vésicule biliaire sont principalement affectés, avec une élévation du risque de 59%. Viennent ensuite l’œsophage (+51%) et le rein (+34%). Pour Renehan, « ces observations épidémiologiques pourraient servir de base à de nouveaux travaux, pour explorer les mécanismes biologiques liant l’obésité à ces cancers ».Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Puéricultrice
Vis un rêve éveillée
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Arrêts maladie: la Sécu va traquer les abus avec les employeurs
AFP - Jeudi 21 février, 19h37
PARIS (AFP) - Décidée à intensifier sa lutte anti-fraudes, la Sécurité sociale vise une nouvelle fois les arrêts maladie en expérimentant à partir de la fin mars la suspension des indemnités journalières de salariés en arrêt maladie en cas d'abus relevé par un médecin mandaté par l'employeur.
L'expérimentation, prévue dans la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2008, aura lieu à Amiens, Avignon, Vannes, Evreux, Reims, Nîmes et Carcassonne dans le cadre du régime général, a indiqué la Caisse nationale d'assurance maladie, confirmant une information du Figaro.
La Mutualité sociale agricole l'expérimentera à Paris, dans le Val-de-Marne en Gironde, dans le Finistère et les Côtes-d'Armor.
La Cnam vise ainsi principalement des régions affichant des dépenses élevées en la matière.
La possibilité pour les employeurs de mandater des médecins chez leurs salariés en arrêt maladie existe depuis 30 ans, mais selon la Cnam, seule une minorité d'employeurs en fait usage, recourant à des sociétés spécialisées.
L'expérimentation vise toutefois à mieux se coordonner avec les employeurs qui y ont recours.
Aujourd'hui, quand le médecin envoyé en contre-visite relève un abus, l'employeur qui l'a sollicité peut suspendre le complément d'indemnités qu'il verse à son salarié, et qui s'ajoute aux indemnités journalières de la Sécu (ces dernières s'élèvent en principe à 50% du salaire, avec un plafond).
"Mais nous n'en sommes pas systématiquement informés", relève-t-on à la Cnam, ajoutant que l'expérience, qui sera soumise à une évaluation fin 2009, permettra de croiser ces données avec celles du service médical des caisses (informations envoyées par le salarié ou obtenues par un contrôle de la Sécu).
En cas d'"avis défavorable" transmis à l'assurance maladie par un médecin mandaté par l'employeur, la Sécu pourra donc désormais suspendre les indemnités journalières qu'elle versait au salarié.
"A moins que l'on dispose d'informations spécifiques sur l'assuré", a précisé à l'AFP un cadre de la Cnam, citant le cas d'assurés ayant des affections longue durée. "Dans ce cas, nous ferons notre propre contrôle".
En cas de suspension de ses indemnités suite à une contre-visite de son employeur, l'assuré aura la possibilité de saisir le service médical de sa caisse pour contester la suspension.
La Cnam précise qu'elle "va travailler dans les semaines à venir, notamment avec les Ordres de médecins" pour s'assurer du sérieux et du respect de la déontologie par les sociétés qui proposent ces contre-visites.
Les indemnités journalières versées par le régime général ont représenté plus de 5 milliards d'euros en 2006 (leur volume a baissé depuis fin 2003, après une hausse importante entre 2000 et 2003). Un chiffre à mettre en rapport avec le total des dépenses annuelles de l'assurance maladie: autour de 140 milliards d'euros.
Le principal syndicat de médecins libéraux, la CSMF, avait dénoncé en octobre "la paranoïa de l'arrêt de travail", quand le projet d'expérimentation avait été dévoilé.
Jeudi, la Fnath (fédération des "accidentés de la vie" qui regroupe des personnes handicapées et accidentées) a qualifié cette mesure d'"inacceptable", estimant qu'elle "s'apparente à une privatisation du contrôle médical de la sécurité sociale".
Cette expérimentation s'inscrit dans une plus vaste offensive anti-fraudes entreprise par la Cnam, qui a selon elle permis permis d'économiser plus de 200 millions d'euros en 2006 et 2007, contre 13 millions en 2005.
En 2008, les contrôles seront aussi renforcés pour les transports sanitaires, les laboratoires d'analyse médicales et les établissements pour personnes âgées.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
AFP - Jeudi 21 février, 19h37
PARIS (AFP) - Décidée à intensifier sa lutte anti-fraudes, la Sécurité sociale vise une nouvelle fois les arrêts maladie en expérimentant à partir de la fin mars la suspension des indemnités journalières de salariés en arrêt maladie en cas d'abus relevé par un médecin mandaté par l'employeur.
L'expérimentation, prévue dans la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2008, aura lieu à Amiens, Avignon, Vannes, Evreux, Reims, Nîmes et Carcassonne dans le cadre du régime général, a indiqué la Caisse nationale d'assurance maladie, confirmant une information du Figaro.
La Mutualité sociale agricole l'expérimentera à Paris, dans le Val-de-Marne en Gironde, dans le Finistère et les Côtes-d'Armor.
La Cnam vise ainsi principalement des régions affichant des dépenses élevées en la matière.
La possibilité pour les employeurs de mandater des médecins chez leurs salariés en arrêt maladie existe depuis 30 ans, mais selon la Cnam, seule une minorité d'employeurs en fait usage, recourant à des sociétés spécialisées.
L'expérimentation vise toutefois à mieux se coordonner avec les employeurs qui y ont recours.
Aujourd'hui, quand le médecin envoyé en contre-visite relève un abus, l'employeur qui l'a sollicité peut suspendre le complément d'indemnités qu'il verse à son salarié, et qui s'ajoute aux indemnités journalières de la Sécu (ces dernières s'élèvent en principe à 50% du salaire, avec un plafond).
"Mais nous n'en sommes pas systématiquement informés", relève-t-on à la Cnam, ajoutant que l'expérience, qui sera soumise à une évaluation fin 2009, permettra de croiser ces données avec celles du service médical des caisses (informations envoyées par le salarié ou obtenues par un contrôle de la Sécu).
En cas d'"avis défavorable" transmis à l'assurance maladie par un médecin mandaté par l'employeur, la Sécu pourra donc désormais suspendre les indemnités journalières qu'elle versait au salarié.
"A moins que l'on dispose d'informations spécifiques sur l'assuré", a précisé à l'AFP un cadre de la Cnam, citant le cas d'assurés ayant des affections longue durée. "Dans ce cas, nous ferons notre propre contrôle".
En cas de suspension de ses indemnités suite à une contre-visite de son employeur, l'assuré aura la possibilité de saisir le service médical de sa caisse pour contester la suspension.
La Cnam précise qu'elle "va travailler dans les semaines à venir, notamment avec les Ordres de médecins" pour s'assurer du sérieux et du respect de la déontologie par les sociétés qui proposent ces contre-visites.
Les indemnités journalières versées par le régime général ont représenté plus de 5 milliards d'euros en 2006 (leur volume a baissé depuis fin 2003, après une hausse importante entre 2000 et 2003). Un chiffre à mettre en rapport avec le total des dépenses annuelles de l'assurance maladie: autour de 140 milliards d'euros.
Le principal syndicat de médecins libéraux, la CSMF, avait dénoncé en octobre "la paranoïa de l'arrêt de travail", quand le projet d'expérimentation avait été dévoilé.
Jeudi, la Fnath (fédération des "accidentés de la vie" qui regroupe des personnes handicapées et accidentées) a qualifié cette mesure d'"inacceptable", estimant qu'elle "s'apparente à une privatisation du contrôle médical de la sécurité sociale".
Cette expérimentation s'inscrit dans une plus vaste offensive anti-fraudes entreprise par la Cnam, qui a selon elle permis permis d'économiser plus de 200 millions d'euros en 2006 et 2007, contre 13 millions en 2005.
En 2008, les contrôles seront aussi renforcés pour les transports sanitaires, les laboratoires d'analyse médicales et les établissements pour personnes âgées.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Alcool, tabac, cannabis: un usage qui varie selon le sexe et surtout le milieu social
AFP - Jeudi 21 février, 11h03
PARIS (AFP) - Alcool, tabac, cannabis, médicaments psychotropes : la consommation de produits addictifs varie selon le sexe, mais aussi suivant l'âge, le niveau d'éducation et le milieu social, selon une étude de l'Insee rendue publique jeudi.
L'élévation dans l'échelle sociale s'accompagne notamment, chez les femmes, d'une augmentation de la consommation régulière d'alcool, au contraire des hommes, révèle l'Insee dans "Regards sur la parité".
Certains produits, comme l'alcool et le cannabis, sont plus consommés par les hommes, d'autres, comme les médicaments psychotropes, par les femmes, mais les modes de consommation s'avèrent moins liés au sexe qu'aux comportements sociaux des hommes et des femmes, souligne l'Insee.
Ainsi la consommation régulière d'alcool dépend du statut face à l'emploi, aussi bien pour les hommes que pour les femmes.
Pour les 18-25 ans, elle est associée à l'entrée dans le monde du travail, alors que pour les plus de 25 ans, le chômage aggrave le risque de consommer plus régulièrement, éventuellement jusqu'à l'ivresse, notamment chez les hommes.
Plus le niveau de diplôme et la catégorie sociale sont élevés, plus la consommation régulière d'alcool chez les hommes et les femmes se rapproche : en effet, les hommes boivent de moins en moins et les femmes augmentent leur consommation régulière.
Les femmes titulaires d'un diplôme supérieur au baccalauréat sont plus fréquemment ivres que les autres, alors que l'on n'observe pas ce phénomène chez les hommes.
Le tabagisme quotidien concerne, chez les adultes, surtout les milieux populaires et défavorisés, les chômeurs, et plus rarement les étudiants que les actifs du même âge.
La consommation de cannabis, chez les hommes comme chez les femmes, va de pair avec l'élévation du niveau d'instruction scolaire. Mais, alors que ceci est sensible dès le bac pour les femmes, il ne l'est qu'au niveau des études supérieures pour les hommes, et reste d'ampleur un peu plus modérée.
L'élévation du niveau d'éducation et surtout de la catégorie socio-professionnelle contribue à rapprocher les comportements d'usage du cannabis des hommes et des femmes.
La consommation de médicaments psychotropes reste surtout féminine. Mais si le chômage augmente très nettement le risque de consommation, ce risque est plus fort chez les hommes que chez les femmes.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
AFP - Jeudi 21 février, 11h03
PARIS (AFP) - Alcool, tabac, cannabis, médicaments psychotropes : la consommation de produits addictifs varie selon le sexe, mais aussi suivant l'âge, le niveau d'éducation et le milieu social, selon une étude de l'Insee rendue publique jeudi.
L'élévation dans l'échelle sociale s'accompagne notamment, chez les femmes, d'une augmentation de la consommation régulière d'alcool, au contraire des hommes, révèle l'Insee dans "Regards sur la parité".
Certains produits, comme l'alcool et le cannabis, sont plus consommés par les hommes, d'autres, comme les médicaments psychotropes, par les femmes, mais les modes de consommation s'avèrent moins liés au sexe qu'aux comportements sociaux des hommes et des femmes, souligne l'Insee.
Ainsi la consommation régulière d'alcool dépend du statut face à l'emploi, aussi bien pour les hommes que pour les femmes.
Pour les 18-25 ans, elle est associée à l'entrée dans le monde du travail, alors que pour les plus de 25 ans, le chômage aggrave le risque de consommer plus régulièrement, éventuellement jusqu'à l'ivresse, notamment chez les hommes.
Plus le niveau de diplôme et la catégorie sociale sont élevés, plus la consommation régulière d'alcool chez les hommes et les femmes se rapproche : en effet, les hommes boivent de moins en moins et les femmes augmentent leur consommation régulière.
Les femmes titulaires d'un diplôme supérieur au baccalauréat sont plus fréquemment ivres que les autres, alors que l'on n'observe pas ce phénomène chez les hommes.
Le tabagisme quotidien concerne, chez les adultes, surtout les milieux populaires et défavorisés, les chômeurs, et plus rarement les étudiants que les actifs du même âge.
La consommation de cannabis, chez les hommes comme chez les femmes, va de pair avec l'élévation du niveau d'instruction scolaire. Mais, alors que ceci est sensible dès le bac pour les femmes, il ne l'est qu'au niveau des études supérieures pour les hommes, et reste d'ampleur un peu plus modérée.
L'élévation du niveau d'éducation et surtout de la catégorie socio-professionnelle contribue à rapprocher les comportements d'usage du cannabis des hommes et des femmes.
La consommation de médicaments psychotropes reste surtout féminine. Mais si le chômage augmente très nettement le risque de consommation, ce risque est plus fort chez les hommes que chez les femmes.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.