TFE : Rôle propre et douleur post-op
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TFE : Rôle propre et douleur post-op
Bonjour à tous !
J'aurais besoin de quelques conseils afin de savoir quels concepts je dois développer dans mon TFE. Ma question de départ étant : " En quoi le rôle propre de l’infirmière peut participer à une meilleure prise en charge de la douleur post-opératoire immédiate lors d’interventions programmés chez l’adulte ? "
Pour l'instant j'ai développé le concept de douleur, de rôle propre et d'anxiété.
Si vous avez quelques idées je suis preneuse !
merci d'avanceÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: TFE : Rôle propre et douleur post-op
cette question a t elle été acceptée par ta guidante ?Clara_03 a écrit : " En quoi le rôle propre de l’infirmière peut participer à une meilleure prise en charge de la douleur post-opératoire immédiate lors d’interventions programmés chez l’adulte ? "
un role qui particpe ? cela me fait bizarre car c'est l infirmiere qui prend en charge la douleur parce que cela fait parti entre autre de son role propre
art R 4311-2 Les soins infirmiers , préventifs, curatifs, [...]ils ont pour objet [...] de participer à la pévention, à l'évaluation et au soulagement de la douleur[...
Art R 4311 CSP 3 relèvent du role propre [...]il ( l inf) identifie Les besoins de la personne? pose un diagnostic infirmier, formule les objectifs de soins, met en oeuvre les actions appropriés...
la concept de la douleur
evaluation de la douleur post operatoire-utilisation de l'echelle de la douleur appropriée
role propre et demarche de soins art R 4311-6
application des protocoles douleurs art r 4311-7 ( role sur prescription et protocole medic)al
donc le role propre ne suffit pas dans la prise en charge de la douleur
enfin, tu demandais conseil, je n'ai fait que des remarques...Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Oui ma question a été validée ... enfin merci quand même pour tes remarques ! en fait ma situation de départ parle d'une patiente en post op qui est douloureuse est pour laquelle l'ide répond : "je peux rien vous donner comme antalgique pour le moment" et s"en va. (en résumé).
Mon questionnement est parti du fait que souvent les IDE négligent leur rôle propre dans ces situations (évaluation de la douleur, relation d'aide ...).
Voilà j'espère que j'ai été plus claire.
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Mon questionnement est parti du fait que souvent les IDE négligent leur rôle propre dans ces situations (évaluation de la douleur, relation d'aide ...).
Voilà j'espère que j'ai été plus claire.

L'évaluation de la douleur est extrêmement subjectif: la même douleur pourra être vécu comme très forte par un patient et comme très supportable par un autre( il y a de nombreuses études sur le sujet , tu as du en parler dans le concept de douleur). La relation d'aide en post-op ne soulagera pas le patient, sa douleur est d'abord physique. Mais je te dirais à titre personnel que lorsque je me retrouve dans la situation qui te sert de départ, j'explique au patient pourquoi je ne peux pas lui apporter d'antalgiques dans l'immédiat. Généralement, ils comprennent bien le risque de surdosage. Sinon, si la douleur me paraît bien réelle et que je vois que le patient ne pourra pas tenir, j'appelle l'anesthésiste (c'est heureusement assez rare car ils connaissent bien les interventions et les traitements nécessaires à calmer le patient)Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
je te conseille de lire le " guide d'orientation" douleur de la direction de l hospitalisation et de l 'organisation des soins, ministere de la sante et des personnes handicapées
"organiser la lutte contre la douleurs dans les etablissements de santé"
tout particulièrement la fiche 1 "l information de la personne soignée"Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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- cristolienne
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Bonsoir,
Je travaille en SSPI depuis décembre 2007. SSPI rime avec prise en charge de la douleur en post op immédiat. Sincèrement, j'explique clairement au patient que si tous les antalgiques prescrits sont passés, il va falloir patienter, qu'ils vont faire effet... après t'as quand même un risque de surdosage. Comme il a été dit précedement, il le comprenne assez bien.
il est vrai que j'essaie au mieux de leur assurer un certain confort, je les réinstalle, j'évalue régulièrement leur EVA, je leur demande si leur douleur a diminuer depuis que j'ai passé les antalgiques... c'est pas évident à gérer lorsqu'un patient à mal et que malheureusement on ne peut rien lui donner de plus contre ça, donc je rassure, j'explique, je suis présente et je surveille.....voilà!
Bon courage pour ton TFE et si t'as besoin n'hésite pas!
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Je travaille en SSPI depuis décembre 2007. SSPI rime avec prise en charge de la douleur en post op immédiat. Sincèrement, j'explique clairement au patient que si tous les antalgiques prescrits sont passés, il va falloir patienter, qu'ils vont faire effet... après t'as quand même un risque de surdosage. Comme il a été dit précedement, il le comprenne assez bien.
il est vrai que j'essaie au mieux de leur assurer un certain confort, je les réinstalle, j'évalue régulièrement leur EVA, je leur demande si leur douleur a diminuer depuis que j'ai passé les antalgiques... c'est pas évident à gérer lorsqu'un patient à mal et que malheureusement on ne peut rien lui donner de plus contre ça, donc je rassure, j'explique, je suis présente et je surveille.....voilà!
Bon courage pour ton TFE et si t'as besoin n'hésite pas!

IDE réveilleuse !!!
vive le diprivan et l'hypno !!!
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Là, je suis d'accord avec toi !!coco 84 a écrit :L'évaluation de la douleur est extrêmement subjectif: la même douleur pourra être vécu comme très forte par un patient et comme très supportable par un autre( il y a de nombreuses études sur le sujet , tu as du en parler dans le concept de douleur).
Là, je ne le suis plus...coco 84 a écrit :La relation d'aide en post-op ne soulagera pas le patient, sa douleur est d'abord physique.
Qu'est-ce qui te permet d'affirmer que la douleur principale est physique ??
Ok, le geste chirurgical est invasif et douloureux, mais dans le cas d'un patient qui vient de subir une exérèse quelle qu'elle soit, pour ensuite faire analyser tout ça en ana-path et savoir s'il s'agit d'un cancer ou non, la composante morale de la douleur ne doit pas être négligée... et la relation d'aide ou simplement prendre le temps de communiquer avec ton patient peut s'avérer utile... non ??
Euh... et essayer de trouver des positions antalgiques avec le patient, proposer d'autres alternatives que les médicaments ??coco 84 a écrit :Mais je te dirais à titre personnel que lorsque je me retrouve dans la situation qui te sert de départ, j'explique au patient pourquoi je ne peux pas lui apporter d'antalgiques dans l'immédiat. Généralement, ils comprennent bien le risque de surdosage. Sinon, si la douleur me paraît bien réelle et que je vois que le patient ne pourra pas tenir, j'appelle l'anesthésiste (c'est heureusement assez rare car ils connaissent bien les interventions et les traitements nécessaires à calmer le patient)
Je ne suis pas un adepte fanatique des médecines dites douces ou paralèlles, mais il me semble que dans notre profession on se réfugie trop souvent derrière la prescription médicale pour définir notre rôle et savoir ce que l'on peut faire ou non....
La question de départ de Clara_03 porte sur le rôle propre de l'IDE : et bien hormis l'administration (et la surveillance) des antalgiques selon les prescriptions médicales, nous pouvons contribuer à atténuer cette douleur post-op...
Effectivement, le rôle propre ne suffit pas à l'IDE pour la PEC de la douleur, mais on se doit d'y penser pour complèter les prescriptions médicales...Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Economies de climatisation dans nos services : d'un côté, mettez ceux qui nous pompent l'air, de l'autre ceux qui brassent de l'air pour rien !
STOP au langage SMS sur les forums !!!
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quand je parlais du post-op, je parlais du retour de bloc.
Dans les jours qui suivent, la relation d'aide est essentielle ( pour info, je travaille en chir viscérale et je suis souvent confronté à la néccésité de la relation d'aide par exemple pour aider les patients à accepter leur stomie)
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Dans les jours qui suivent, la relation d'aide est essentielle ( pour info, je travaille en chir viscérale et je suis souvent confronté à la néccésité de la relation d'aide par exemple pour aider les patients à accepter leur stomie)

Je parlais aussi du post-op immédiat... et la relation d'aide peut y jouer un rôle important dans certains cas je pense... ainsi que notre rôle propre en dehors des prescriptions médicamenteuses....
Je bosse aussi en chir viscérale et suis confronté aux mêmes soucis que toi en terme d'acceptation de la stomie et de modification de l'image corporelle et je te rejoins complètement sur l'importance de la relation d'aide dans cette phase d'acceptation... souvent trop courte à mon goût car je trouve que les patients sortent bien vite...Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Je bosse aussi en chir viscérale et suis confronté aux mêmes soucis que toi en terme d'acceptation de la stomie et de modification de l'image corporelle et je te rejoins complètement sur l'importance de la relation d'aide dans cette phase d'acceptation... souvent trop courte à mon goût car je trouve que les patients sortent bien vite...Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Salut Clara, il semblerait que nous ayons choisis le même sujet... En effet je pense que le rôle propre renforce le rôle sur PM. Dans le cadre de la lutte contre la douleur à l'hopital, on nous demande de dispenser des soins de qualité...Qu'est ce que ca veut dire? Que représente pour moi un soin de qualité, et est ce que je me le représente comme toi? Je pense que tu as du découvrir que nous avons une grande marge d'actions en tant qu'IDE dans cette lutte, contrairement aux PM qui peuvent être parfois inefficace ou incomplète. Au fait si ca peut t'aider, penche toi un peu sur l'hypnose Ericksonienne qui entraine une hypoanalgésie chez la personne soignée, technique alternative qui entre pleinement dans notre rôle propre si on prends le tps de faire la formation... Désolé pour ces idées en vrac mais il y trop à dire !!!Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
diplôme en vue
Bonjour à tous !
Toujours dans le cadre de mon TFE (cf sujet) je suis à la recherche d'IDE qui pourraient répondre à mon questionnaire !
1) Constatez vous souvent des patients douloureux en post op ?
2) Existe t'il des protocoles dans votre service ?
3) Selon vous qu'est ce qui peut engendrer ou majorer cette douleur ?
4) Quels types de soins mettez vous en place dans le cadre de votre rôle propre ?
5) Quels moyens utilisez vous pour l'évaluation ? Quelles difficultés rencontrez vous ?
6) Comment définiriez vous la "relation de soin" en post op immédiat ?
5) L'anxiété est elle fréquente en post op ?
Merci beaucoup !
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Toujours dans le cadre de mon TFE (cf sujet) je suis à la recherche d'IDE qui pourraient répondre à mon questionnaire !
1) Constatez vous souvent des patients douloureux en post op ?
2) Existe t'il des protocoles dans votre service ?
3) Selon vous qu'est ce qui peut engendrer ou majorer cette douleur ?
4) Quels types de soins mettez vous en place dans le cadre de votre rôle propre ?
5) Quels moyens utilisez vous pour l'évaluation ? Quelles difficultés rencontrez vous ?
6) Comment définiriez vous la "relation de soin" en post op immédiat ?
5) L'anxiété est elle fréquente en post op ?
Merci beaucoup !

Bonjour Clara !
Travaillant en SSPI depuis 1 an, voici les réponses que je peux apporter à ton questionnaire (encore une fois, ça reste perso) :
1) Les douleurs en post-op sont quasi-quotidiennes et souvent plusieurs fois par jour.
2) Oui, il existe des protocoles antalgiques dans la mise en place de PSE et de PCA
3) L'anesthésie est un élément indissociable de la douleur post-op (par ex, j'ai pu constaté que d'un anesthésiste à l'autre, les patients avaient plus ou moins mal)
4) La relation de soin est limitée et variable selon le rythme de travail de la journée. Anoté que les patients ne restent généralement que quelques heures en SSPI.
5) On trouve de l'anxiété en post op, en particulier chez les 1re fois et chez les enfants (donc pour ce type de population, c'est assez courant) mais la plupart des patients sont plutôt "détendus" de voir qu'ils sont en SSPI et que l'opération s'est bien passée.
Voila, c'est synthétique mais je pense que ça y répond, au moins à peu près ...Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Travaillant en SSPI depuis 1 an, voici les réponses que je peux apporter à ton questionnaire (encore une fois, ça reste perso) :
1) Les douleurs en post-op sont quasi-quotidiennes et souvent plusieurs fois par jour.
2) Oui, il existe des protocoles antalgiques dans la mise en place de PSE et de PCA
3) L'anesthésie est un élément indissociable de la douleur post-op (par ex, j'ai pu constaté que d'un anesthésiste à l'autre, les patients avaient plus ou moins mal)
4) La relation de soin est limitée et variable selon le rythme de travail de la journée. Anoté que les patients ne restent généralement que quelques heures en SSPI.
5) On trouve de l'anxiété en post op, en particulier chez les 1re fois et chez les enfants (donc pour ce type de population, c'est assez courant) mais la plupart des patients sont plutôt "détendus" de voir qu'ils sont en SSPI et que l'opération s'est bien passée.
Voila, c'est synthétique mais je pense que ça y répond, au moins à peu près ...Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Ne perd jamais le fil qui t'a conduit à faire ce métier !
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Quand j'écris qu'il faut un emploi à plein temps pour corriger les erreurs sur ces forums...
Définition de la douleur selon l'IASP (International association for the study of pain, association internationale pour l'étude de la douleur) : expérience sensorielle et émotionnelle désagréable liée à des lésions tissulaires réelles ou potentielles ou décrites en des termes évoquant de telles lésions.
2) La relation d'aide a toujours un intérêt. Sans doutes avez-vous déjà entendu cette expression "Guérir parfois, soulager souvent, écouter toujours". La compassion, étymologiquement "souffrir avec", peut avoir à elle seule un effet sur l'acceptation de la douleur, et donc améliorer son vécu. L'information aussi.
-l'antalgique a été passé et il va faire effet ; ça montre un problème d'anticipation de la douleur ; si c'est un cas qui se présente souvent, il faut évoquer le problème et chercher des solutions (est-ce que, pendant l'opération, l'équipe anesthésique anticipe sur la douleur postopératoire...) ;
-on a tout passé et ça ne marche pas ; parmi ces patients, un bon nombre s'améliorerait si on modifiait le traitement.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
La douleur est subjective par définition.coco 84 a écrit :L'évaluation de la douleur est extrêmement subjectif
Définition de la douleur selon l'IASP (International association for the study of pain, association internationale pour l'étude de la douleur) : expérience sensorielle et émotionnelle désagréable liée à des lésions tissulaires réelles ou potentielles ou décrites en des termes évoquant de telles lésions.
Il n'existe pas d'outil objectif d'évaluation de la douleur. On ne peut donc définir "la même douleur", et je serais très étonné que vous puissiez citer des études sur ce sujet.coco 84 a écrit :la même douleur pourra être vécu comme très forte par un patient et comme très supportable par un autre( il y a de nombreuses études sur le sujet
1) Il existe plusieurs moyens non médicamenteux de lutte contre la douleur. Par exemple, aider le patient à se placer dans une position qui le soulage. Je vous laisse en chercher d'autres.coco 84 a écrit :La relation d'aide en post-op ne soulagera pas le patient, sa douleur est d'abord physique.
2) La relation d'aide a toujours un intérêt. Sans doutes avez-vous déjà entendu cette expression "Guérir parfois, soulager souvent, écouter toujours". La compassion, étymologiquement "souffrir avec", peut avoir à elle seule un effet sur l'acceptation de la douleur, et donc améliorer son vécu. L'information aussi.
Il existe peut-être une autre éventualité : prévenir le médecin que le patient est toujours douloureux malgré le traitement, et lui demander quoi faire pour améliorer la situation.coco 84 a écrit :[...] lorsque je me retrouve dans la situation qui te sert de départ, j'explique au patient pourquoi je ne peux pas lui apporter d'antalgiques dans l'immédiat.
Donc pour que le patient soit considéré comme douloureux, il faut qu'il ait votre accord. C'est en complète contradiction avec toutes les façons actuelles de considérer la douleur. Mais ça collerait bien avec ce qu'on apprenait il y a vingt-cinq ans.coco 84 a écrit :Sinon, si la douleur me paraît bien réelle et que je vois que le patient ne pourra pas tenir, j'appelle l'anesthésiste
Il peut y avoir plusieurs situations dans ce que vous décrivez :cristolienne a écrit :Je travaille en SSPI depuis décembre 2007. [...] j'explique clairement au patient que si tous les antalgiques prescrits sont passés, il va falloir patienter, qu'ils vont faire effet...
-l'antalgique a été passé et il va faire effet ; ça montre un problème d'anticipation de la douleur ; si c'est un cas qui se présente souvent, il faut évoquer le problème et chercher des solutions (est-ce que, pendant l'opération, l'équipe anesthésique anticipe sur la douleur postopératoire...) ;
-on a tout passé et ça ne marche pas ; parmi ces patients, un bon nombre s'améliorerait si on modifiait le traitement.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Salut ! Il manque à mon avis à ton "questionnaire" une question permettant de définir le type de service du répondant. Les situations et possibilités d'action ne sont notamment pas les mêmes en SSPI et en unité d'hospi...Clara_03 a écrit :Toujours dans le cadre de mon TFE (cf sujet) je suis à la recherche d'IDE qui pourraient répondre à mon questionnaire !
D'autre part, je suis surpris par l'absence de question sur une éventuelle efficacité des actions mises en oeuvre.
Ceci étant dit :
En ce qui concerne mes réponses, elles entrent dans le cadre d'une pratique de SSPI.
Oui. Une très grande majorité de patients exprime à un moment ou à un autre de leur séjour en salle de réveil une douleur non nulle. Ces douleurs vont de "légère" à "insupportable".1) Constatez vous souvent des patients douloureux en post op ?
Oui. Sur prescription :2) Existe t'il des protocoles dans votre service ?
-titration morphine ou nalbuphine
-1g de paracetamol 2h après celui fait per-op
-démarrage du nefopam (ACUPAN) avant retour en chambre
entre autres...
En vrac :3) Selon vous qu'est ce qui peut engendrer ou majorer cette douleur ?
L'acte chirurgical, la dlr pré-existante, un état anxieux, l'alitement prolongé sur un brancard, un scope qui tombe sur la tête, une complication...
Ecouter, montrer qu'on a entendu la plainte, évaluer l'intensité, expliquer les actions mises en oeuvre, installer confortablement, réchauffer4) Quels types de soins mettez vous en place dans le cadre de votre rôle propre ?
Echelle Numérique Simple pour les adultes (auto-évaluation verbale de 0 à 10)5) Quels moyens utilisez vous pour l'évaluation ? Quelles difficultés rencontrez vous ?
Echelle CHEOPS pour les enfants.
Difficulté principale concerne les personnes incapables de donner un chiffre car elles ne comprennent pas le système. On passe alors à :"Votre douleur est légère, moyenne, forte, très forte ?" Ce à quoi ils répondent invariablement "Assez forte" ou encore "J'ai mal". Et là on n'est pas plus avancé.
Je ne la définirais pas. La "relation de soin" est pour moi un obscur charabia ifsiesque.6) Comment définiriez vous la "relation de soin" en post op immédiat ?
Difficile à dire. En SSPI, j'aurais tendance à dire que non, les patients étant encore partiellement sous l'effet de l'anesthésie.5) L'anxiété est elle fréquente en post op ?
Bon courage.
