patient en fin de vie

Le forum des étudiants en soins infirmiers

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lilliath
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Message par lilliath »

j'ai côtoyé la mort et l'ai regardée en face, brutale, soudaine, sale, quotidienne, vieille, jeune..

avec toutes les composantes dramatiques et aggravantes q'une situation de guerre peut comporter..

suis-je pour autant "blindé"? que nenni! et bien heureusement! "blindé" pourquoi?, pour prouver quoi ?pour fuir quoi? non!la mort d'un être humain n'est jamais "rien"!et ce quels que soient le lieu ou les circonstances! je me dirige vers le métier d'ide et suis bien content de ma sensibilité toute préservée!

mes larmes ont coulées et ma gorge s'est serrée, aussi bien face à la mort d'inconnus, devant la détresse des familles (maison de retraite), que devant le décès de proches..

et je souhaite qu'il en soit toujours ainsi, tout comme j'espère profondément ne pas avoir assez de mains pour serrer celles qui se tendront vers moi quand l'instant de mon dernier souffle sera proche.



+1000 ;)Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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belissaya
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c'est une honte

Message par belissaya »

salut tout le monde,
eh oui ce que la cadre et l'ide ont fait est honteux. Pas de doute. Elles sont tombées dans la routine du métier ou quoi!
Oui des morts on en verra beaucoup mais ce n'est pas une raison. Si on a choisit ce métier c'est parce ce que l'on a du respect pour la vie et encore plus pour ceux qui la quitte. Désolais de ma colère mais je sens ton impuissance en tant que stagiaire de ne pouvoir agir face à cela.
Courage ma belle, ton diplome approche et après tu pourra transmettre ta bonne pratique de l'accompagnement du mourant.
BYEÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
3 ème année
bisous à tous les ESI d'ici et d'ailleurs
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hatsumi
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Message par hatsumi »

J'ai déjà vu des choses choquantes en stage mais là c'est pire que tout....
Fermer la porte et laisser le patient
:choque:
Cette situation ne m'est jamais arrivée en général quand un des patients du service est en fin de vie au contraire on en parle en transmission, on passe assez souvent dans sa chambre, on continue de lui parler, on fait en sorte qu'il sente une présence en lui caressant la main, en le rassurant,...on laisse la porte ouverte.
Ton attitude est saine, la sensibilité peut être un fardeau quand on est ide mais elle est indispensable pour pouvoir soigner l'autre.
Quand j'ai affaire à des situations où je trouve qu'on manque de respect à un patient par exemple et que je sais que le dialogue ne mènera à rien avec l'ide, je lui fait tout de même comprendre mon point de vue sans être trop directe ou agressive et en général soit l'ide est génée ++ et se justifie soit elle sourit d'un air de dire "tu verras dans 10 ans si tu seras pas comme moi"
Et après dès que je peux je retourne dans la chambre pour excuser l'attitude de ma collègue auprès du patient, je sais que ce n'est pas à moi de le faire mais sinon rien ne serait fait.
Pour le cas du patient en fin de vie, si l'ide n'est pas sensible à mes remarques ou propositions, je pense que je serais retournée dans la chambre quand même, discrètement....Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
esi 3ème année, dernière ligne droite... ça passe vite et tant mieux!
Ilamaga
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Message par Ilamaga »

toxicgirl a écrit :La cadre dit qu'il faut s'habituer à la mort .. ? Je pense qu'avec le temps, on s'endurcit, oui. Mais je pense qu'une personne un tant soit peu "humaine" ne pourra jamais s'habituer à la mort d'une personne.

Je trouve tout ça choquant, comment des gens dépourvus d'humanité peuvent- ils prendre soin des patients ?
En fait, c'est très humain comme comportement, de fermer la porte en attendant que ça se passe...

Sinon, personnellement, je n'ai pas le sentiment de m'endurcir en usp. Mais la mort devient quelque chose de normal, oui. On va tous y passer, ne l'oubliez pas. C'est terriblement banal, de mourir. Ça n'empêche pas d'avoir des affects, une certaine sensibilité et de vouloir faire un bon accompagnement!Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
toxicgirl
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Message par toxicgirl »

Ah bon ?
Votre remarque était- elle ironique ?Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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titifilosofecelimene
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Message par titifilosofecelimene »

"Quand j'ai affaire à des situations où je trouve qu'on manque de respect à un patient par exemple et que je sais que le dialogue ne mènera à rien avec l'ide, je lui fait tout de même comprendre mon point de vue sans être trop directe ou agressive et en général soit l'ide est génée ++ et se justifie soit elle sourit d'un air de dire "tu verras dans 10 ans si tu seras pas comme moi"

moi ça été ni l'un ni l'autre c'est que réellement elle ne voyait pas pourquoi je serai allée je cite "perdre mon temps" dans la chambre alors qu'il y a "d'autres patients dont il faut s'occuper" (et l'IDE sert à quoi alors?). Elle n'envisageait pas que je me sois juste assise près de lui pour lui tenir la main. Pour elle c'est tout simplement une perte de temps. "et en plus, on le fait jamais" a-t-elle ajouté comme si ça justifiait son discours....

J'avais jamais entendu un discours pareil. Et franchement les ESI futurs IDE j'espère que personne d'autre n'entendra jamais de telles paroles qui sont inhumaines. Je pense que je me rappellerai de ce jour pendant longtemps !Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par toxicgirl »

Mais, il y a une chose que je ne comprends pas, pourquoi n'es- tu pas tout de même allée t'occuper de ce patient ?
Je veux dire, rien ne t'empêchait de te "faufiler" dans sa chambre.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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titifilosofecelimene
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Message par titifilosofecelimene »

je ne tiens pas à m'étendre trop sur le sujet car je vais rapidement entrer dans le jugement. J'y allais bien de temps en temps, mais en coup de vent, même pas le temps de faire un soin de bouche juste pour voir comment ça allait... le problème, c'est que j'avais une demi douzaine d'autres patients à gérer, dont des retours de bloc.
pitié ne me demandez pas où était l'IDE, tout ce que jpeux vous dire, c'est que j'étais seule avec l'ASD....

donc je m'en suis quand même occupée, mais pas autant que y'aurait eu besoin, et en cachette sous couvert de l'ASD... bizarre de se cacher pour travailler non ?Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par toxicgirl »

Oui, je comprends :clin:
Tu as fait ce que tu as pu, quel dommage de devoir en arriver là .. (se "cacher").Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Philou06
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Message par Philou06 »

Je ne peux m'empècher de vous redonner ici l'intervention d'Y. Gineste en 98 à la Grande Motte. Pardon pour ceux qui connaissent déjà , c'est surtout pour ceux qui ne connaissent pas ...

I HAVE A DREAM

Texte de la communication de Yves Gineste au congrès d'ergothérapie et de médecine physique de La Grande Motte, 1998. Philosophie de l'humanitude.

"On ne voit bien qu'avec le Coeur" disait le petit Prince dans le désert.

I HAVE A DREAM
Martin Luther King, 28 août 1963.

J'ai fait un rêve,
et dans ce rêve, j'étais seul sur un lit de malade, seul dans ma souffrance, ma crasse, et ma misère. On a frappé à la porte, et attendu ma réponse. Un homme est alors entré, et ses yeux étaient profonds, comme s'ils portaient une connaissance que mon état m'empêchait de comprendre.
Lentement, il s'est approché, et son regard ne me quittait pas. Il s'est assis à mes cotés, et de sa voix chaude et douce, il m'a longuement parlé, il m'a dit:
"Je suis un soignant.”
Je suis un professionnel, je suis payé pour exercer mon métier, mais cela ne doit rien changer entre nous, si ce n'est que tu es mon client et que comme tel, tu peux attendre de moi un service, que je dois accomplir dans le cadre de mes compétences. Mais avoir un client ne signifie pas faire du clientélisme, ce que parfois le livret d'accueil fait, en présentant la seule chambre bien équipée du service et en oubliant de montrer la vétusté des sanitaires.
Non, moi, je sais que tu es mon client, mais aussi que la société m'a chargé de m'occuper de toi. Et que je dois aussi suivre les règles de cette France, ou tous les comportements, tous les règlements, tous les décrets, toutes les lois doivent obéir à ce qui fait de nous des citoyens d'une république démocratique, le bloc constitutionnel. Je sais aussi que le bloc constitutionnel est composé de 2 éléments, la constitution et les principes généraux des droits de l'homme. Et que l'article 1 me dit : Tous les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité".
Il m'a dit : "tu es donc libre, et tu es mon égal, et si tu veux nous serons frères sur le chemin que nous suivrons ensemble".
J'ai pensé alors aux blouses qui m'avaient pris livraison de moi, la veille, presque sans bonjour, j'ai pensé à l'infirmière qui était rentrée sans frapper, en tout cas sans attendre la réponse, me laissant nu pour m'injecter un produit dont j'ignore le but, dont je ne comprends pas le pourquoi, j'ai pensé à ces blouses blanches remplies de gens qui travaillaient avec mon corps, mais par-dessus moi, jamais méchantes, mais comme si je n'étais sur objet à toiletter, et eux des techniciens de surface.
J'ai pensé à ces médecins, qui lors de la visite, se parlant à mots couverts, n'ont répondu à mon angoisse que par des "ce n'est rien, ne vous faites pas de soucis, on s'occupe de tout". Alors que j'aurais aimé que l'on s'occupe de moi.
Il me dit aussi, gravement :
"J'ai travaillé dans un service de Réanimation, où les visites n'étaient autorisées que de 14 à 15 heures. Et j'ai vu un enfant mourir pendant que sa mère, rejetée dans la salle d'attente, à force d'être exclue, n'osait plus nous déranger. Mais nous déranger de quoi ? Avait- on le droit de voler le dernier regard, le dernier héritage ? J'ai honte de cela, et maintenant que je sais que la loi autorise la présence d'un parent près de son enfant, 24 heures sur 24, et ce quels que soient les soins pratiqués, je ne laisserai plus jamais les miens seuls".
Et les yeux du soignant me montraient sa vérité ; et quand il m'a dit cela, je l'ai cru, et j'ai eu moins froid.
Il a rajouté :
"Je vais prendre soin de toi. Pas te soigner, cela, personne ne peut le faire, il n'y a que toi. Car vois-tu, c'est ton vivant qui va t'aider, à quoi sert la prothèse si ton corps n'ordonne pas de calcification, à quoi sert le médicament si ton corps n'en veut pas.
J'ai connu des escarres énormes qui cicatrisaient quand d'autres se creusaient, avec les mêmes traitements. Je ne peux que prendre soin de toi. Avec toute ma compétence, mes savoirs et mes espoirs aussi. Il a rajouté : mais si tu dois guérir, c'est de toi que cela viendra. Pas de moi, je n'en ai pas le pouvoir".
Et étrangement, j'ai eu moins peur. Car en s'adressant à mon esprit comme à mon cœur, il me permettait de lutter avec nos forces réunies.
Il a dit aussi :
"Je sais que tu es une personne, un être humain. Et ce qui fait que tu as construit ton humanitude, c'est-à-dire ce qui te permet de te reconnaître comme faisant partie de l'humanité, c'est aussi ta verticalité.
L'homme est un animal debout, aussi, dès que nous le pourrons, je t'aiderai à te relever. Nous ne te ferons plus ta toilette au lit, mais debout. Et si tu le désires, je te doucherai tous les jours, comme à la maison. Comme tout le monde, ou presque, aujourd'hui. Et nous arrêterons ces toilettes d'un autre âge, ou l'on va chercher l'eau à la fontaine, comme nos grand-mères le faisaient.
L'homme est aussi un être de communication :
Il a développé le langage des mots. Je te parlerai, je t'écouterai. Mais c'est difficile, car sais-tu que l'on parle à un grabataire, dans les longs séjours, un peu moins de 2 minutes par 24 heures? Ne t'inquiètes pas, j'ai appris à accompagner mes gestes des mots qu'il faut, et oui, cela aussi s'apprend.
L'homme a aussi, a-t-il continué, développé un langage du corps, un langage du toucher qui s'adresse au plus profond de toi. Et tout en parlant ainsi, sa main courait sur la souffrance de corps, et chacun de ces gestes, chaque moment de son toucher était rempli de cette tendresse qu'il me semblait reconnaître, et qui m'apaisait".
Mais qui est tu donc, soignant, pour me parler si juste avec ton corps et tes mots ?
"Je ne suis que toi, et je te connais. Je sais que tu t'inscris dans l'espace et dans le temps.
Ton espace, c'est là ou tu vivais, avec les gens qui t'aiment, avec ce chien qui ne t'oubliera jamais. Chaque fois que cela est possible, cet espace viendra à toi, et je l'accueillerai, je l'organiserai.
Le temps, c'est ton passé, que j'ai appris, pardonne-moi, pour mieux te comprendre, pour mieux te parler tes mots.
Ton présent est notre présent, un temps de confiance ou tu m'apportes autant que je t'apporte.
Ton futur, nous en parlerons, si tu le veux. Et si dans ta souffrance tu me parles de ta mort, je t'écouterai, au lieu de fuir.
Je suis soignant parce que je veux écouter et vivre avec mes émotions, qui sont à la source de mon intelligence. On m'a appris mon métier en me demandant de respecter en respectant une "distance thérapeutique", qui soit disant devait me permettre de me protéger et de mieux soigner. Mais depuis j'ai compris qu'empêcher les émotions de vivre, c'est mourir un peu".
Et le discours de ce soignant est entré en résonance avec ce que je ressentais, dans ce rêve.
Rêve? Pas si sur, car j'ai parfois rencontré des soignants qui m'ont touché, ému par la qualité humaine des soins qu'ils prodiguaient.
Un soignant est un homme qui a gardé la mémoire de sa souffrance , et en mémoire, celle des autres.
Car un Homme sans mémoire est comme un arbre sans racine.
Yves gineste, La Grande Motte, octobre 1998

Alors que dire d'autre ? La mort fait partie de la vie et vouloir la fuir c'est ne pas vouloir regarder la vie en face. Oui il faut rester humain avec toute sa sensibilité, oui on pleurera tous un jour ou l'autre sur tel ou telm patient, sur tel ou tel cas difficile, sur telle famille touchée par la douleur de la perte d'un être cher ; oui et , si je puis dire : HEUREUSEMENT !!
Bizarrement en faisant des recherches sur l'humanitude ici sur inf.com, tous les sujets traitant de cela se trouvaient sur le forum des AS... est ce à dire que chez les esi ou IDE cela n'est pas d'actualité ?? que neni car à voir vos réactions, vos témoignages, je remarque que les ide aussi savent être humaines ... et vivent cette humanitude avec les patients. Alors oui la routine pourra venir nous ceuillir aprés quelques années de métiers mais ne la laissez pas s'emparer de votre humanité, de vos sentiments , de vos rires et de vos pleurs car cette partie vous est personnelle et ne doit jamais devenir routinière. :clin:Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Ilamaga
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Message par Ilamaga »

toxicgirl a écrit :Ah bon ?
Votre remarque était- elle ironique ?

Évidemment :lol:Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Claire36
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Message par Claire36 »

tout ce que j'ai pu lire me pose d'autre question :

pourquoi vouloir à tout prix que le malade décède avec quelqu'un à ses cotés ?

est ce pour le malade ou pour le soignant ?

ce ne sont que des questions, il y a surement des malades qui souhaitent mourir seul et qui ne peuvent peut être pas l'exprimer.

je travaille en long séjour, diplômée depuis avril, j'ai eu 3 DC.
sur les 3 il n' y en a qu'un seule ou j'étais présente et c'est celui que j'ai le plus mal vécu car tout le reste ( la douleur ; soufrance psy n'ont pas été pris en charge de façon satisfaisante a mon sens)
les 2 autres les personnes étaient seules ( dsl je n'ai pas pu rester ma matinée à leurs cotés) mais ils n'ont pas souffert.
Dc la présence d'un soignant est elle essentielle pour le confort et la dignité du patient lors de son DC ?Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par Philou06 »

Claire36 a écrit :tout ce que j'ai pu lire me pose d'autre question :

pourquoi vouloir à tout prix que le malade décède avec quelqu'un à ses cotés ?

est ce pour le malade ou pour le soignant ?

ce ne sont que des questions, il y a surement des malades qui souhaitent mourir seul et qui ne peuvent peut être pas l'exprimer.

je travaille en long séjour, diplômée depuis avril, j'ai eu 3 DC.
sur les 3 il n' y en a qu'un seule ou j'étais présente et c'est celui que j'ai le plus mal vécu car tout le reste ( la douleur ; soufrance psy n'ont pas été pris en charge de façon satisfaisante a mon sens)
les 2 autres les personnes étaient seules ( dsl je n'ai pas pu rester ma matinée à leurs cotés) mais ils n'ont pas souffert.
Dc la présence d'un soignant est elle essentielle pour le confort et la dignité du patient lors de son DC ?
oui l'accompagnement dans cette fin de vie est importante et lorsque cela est possible, il faut accompagner cette personne dans ce chemin. des maldes qui désirent mourir seul ?? je ne pense pas . et puis lorsque tu dis que les 2 autres malades sont mortes seules mais n'ont pas souffert... quand sais tu ? toute personne prés de la mort devrait avoir la présence d'une autre personne auprès d'elle ...Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par augusta »

je me répète mais tant pis.....Claire36.....lisez" la mort apaisée"....Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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kiki37
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Message par kiki37 »

:tchao:Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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