Entrainement à la culture générale (Session 2010)
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: Entrainement à la culture générale (Session 2010)
Les jeux dangereux
Définition: deux grandes catégories de jeux dangereux, présents dans tous les lieux de vie des enfants, préadolescents et adolescents :
Les jeux d’asphyxie, par pendaison ou strangulation (jeu dit « du foulard », de la tomate, du sternum, de l’aérosol…). Ces jeux consistent à freiner l’irrigation sanguine du cerveau en comprimant une artère qui conduit le sang à la tête.
Les jeux d’attaque ou d’agression (jeu du bouc émissaire, de la mêlée, du pouilleux massacreur, de la canette, du taureau…). Il s’agit d’une violence physique gratuite menée par un groupe envers un enfant seul ou plusieurs enfants, membres ou non du groupe, consentants ou non.
Conséquences des jeux de non-oxygénation
La pression exercée sur la carotide, provoque une diminution brutale de l’oxygénation du cerveau. Les conséquences immédiates recherchées sont des sensations de type hallucinatoire. Mais elles peuvent être suivies de spasmes, de convulsions, voire d’une perte de connaissance.
Si les jeunes cherchent à retrouver ces sensations hors de la présence de copains en utilisant un lien pour comprimer la carotide, le décès est très probable, l’hypoxie cérébrale étant suffisante pour perdre connaissance : en l’absence de témoin susceptible de ranimer le jeune, la situation devient irréversible en 3 minutes.
Ces décès ne doivent pas être confondus avec un suicide, malgré les apparences.
même lorsque le jeu est pratiqué en présence de témoins et qu’il n’y a pas perte de connaissance, la privation d’oxygène n’est jamais anodine : les cellules qui ont été privées d’oxygène ont souffert et des séquelles cérébrales peuvent être observées : troubles visuels, troubles de la communication, perte de mémoire, incapacité à faire des gestes quotidiens comme manger, marcher, aller aux toilettes, etc.
Les signes qui alerte
-maux de tête
-irritabilité
-malaise
-signes extérieurs ( vêtements déchirés, joue rouge, traces sur le cou)
-comportement (ne veut plus se séparer d’un lien, une corde..)
Conséquences des jeux d’attaque
-graves traumatismes voire la mort immédiate ou plusieurs jours après l’événement, qu’elle soit liée aux sévices subis ou au stress qu’ils ont généré.
-des conséquences psychologiques importantes lorsque la victime a été prise au hasard à l’extérieur du groupe, le « jeu » vise également à dégrader l’image de la personne.
Pour l’auteur des faits, les sanctions pénales peuvent être particulièrement lourdes et handicaper son avenir (3 ans d'emprisonnement et 45 000euros d'amende)
En France, un million de jeunes de 7 à 17 ans pratiquent ces jeux
En 2007, la Fondation de France a financé pour l’association SOS Benjamin une étude TNS SOFRES sur l’impact des jeux dangereux dans la société française.
Statistiques
-Ils portent au moins 90 noms différents, qui vont du « jeu du foulard » au « happy slapping ».
-84 % des enfants interrogés sont en mesure de citer au moins l’un de ces noms et -13 % des enfants disant connaître ces jeux les considèrent sans danger.
-1 enfant sur 4 reconnaît qu’on lui a déjà proposé de jouer à un de ces jeux : plus de 2 millions d’enfants ont donc été sollicités.
Solutions:
-campagne de prévention par association, à la télé, dans les écoles..
-L’association SOS Benjamin a pour objectif
-de développer par tous les moyens la lutte contre ces jeux dangereux qui touchent enfants et adolescents.
-proposer principalement des actions de prévention.
-apporter également un soutien aux victimes en permettant aux parents éprouvés par le décès de leur enfant ou de graves traumatismes générés trouver un lieu de dialogue et d’échange pour briser le mur du silence qui les enferme trop souvent.
-Alerter son enfant sur les dangers de ses jeux, et de ne pas faire comme ses copains pour soi disant faire « partie du groupe »
Voilà, si vous avez autres choses à ajouter, dans solution aussi car je trouve que je n'en ai pas trouvé beaucoup.[/quote]
coucou je vous met un lien sur la brochure du ministere de l'education national
http://media.education.gouv.fr/file/51/6/5516.pdfÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Définition: deux grandes catégories de jeux dangereux, présents dans tous les lieux de vie des enfants, préadolescents et adolescents :


Conséquences des jeux de non-oxygénation
La pression exercée sur la carotide, provoque une diminution brutale de l’oxygénation du cerveau. Les conséquences immédiates recherchées sont des sensations de type hallucinatoire. Mais elles peuvent être suivies de spasmes, de convulsions, voire d’une perte de connaissance.
Si les jeunes cherchent à retrouver ces sensations hors de la présence de copains en utilisant un lien pour comprimer la carotide, le décès est très probable, l’hypoxie cérébrale étant suffisante pour perdre connaissance : en l’absence de témoin susceptible de ranimer le jeune, la situation devient irréversible en 3 minutes.


Les signes qui alerte
-maux de tête
-irritabilité
-malaise
-signes extérieurs ( vêtements déchirés, joue rouge, traces sur le cou)
-comportement (ne veut plus se séparer d’un lien, une corde..)
Conséquences des jeux d’attaque
-graves traumatismes voire la mort immédiate ou plusieurs jours après l’événement, qu’elle soit liée aux sévices subis ou au stress qu’ils ont généré.
-des conséquences psychologiques importantes lorsque la victime a été prise au hasard à l’extérieur du groupe, le « jeu » vise également à dégrader l’image de la personne.



Statistiques
-Ils portent au moins 90 noms différents, qui vont du « jeu du foulard » au « happy slapping ».
-84 % des enfants interrogés sont en mesure de citer au moins l’un de ces noms et -13 % des enfants disant connaître ces jeux les considèrent sans danger.
-1 enfant sur 4 reconnaît qu’on lui a déjà proposé de jouer à un de ces jeux : plus de 2 millions d’enfants ont donc été sollicités.
Solutions:
-campagne de prévention par association, à la télé, dans les écoles..
-L’association SOS Benjamin a pour objectif
-de développer par tous les moyens la lutte contre ces jeux dangereux qui touchent enfants et adolescents.
-proposer principalement des actions de prévention.
-apporter également un soutien aux victimes en permettant aux parents éprouvés par le décès de leur enfant ou de graves traumatismes générés trouver un lieu de dialogue et d’échange pour briser le mur du silence qui les enferme trop souvent.
-Alerter son enfant sur les dangers de ses jeux, et de ne pas faire comme ses copains pour soi disant faire « partie du groupe »
Voilà, si vous avez autres choses à ajouter, dans solution aussi car je trouve que je n'en ai pas trouvé beaucoup.[/quote]
coucou je vous met un lien sur la brochure du ministere de l'education national

qui ne tente rien n'a rien
- Misseliana
- Habitué
- Messages : 61
- Inscription : 15 nov. 2008 18:08
Re: Entrainement à la culture générale (Session 2010)
merci beaucoup franchement !
pour les fautes tu parles par rapport à la syntaxe, fautes d'orthographe?
sinon oui c'est vrai que j'ai un reel probleme de devellopement de mes idées...tu as une solution à ça?
merci
Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
pour les fautes tu parles par rapport à la syntaxe, fautes d'orthographe?
sinon oui c'est vrai que j'ai un reel probleme de devellopement de mes idées...tu as une solution à ça?
merci

Re: Entrainement à la culture générale (Session 2010)
je prepare une fiche sur la securité routiere est ce que ca interresse quelqu'un?Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
qui ne tente rien n'a rien
- naima13006
- Insatiable
- Messages : 385
- Inscription : 26 nov. 2009 00:00
Re: Entrainement à la culture générale (Session 2010)
super ta fiche molirose et merci !!
pour la fiche sur la sécurité routièreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.

pour la fiche sur la sécurité routièreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Ifas Martigues: admise
Ifas Croix Rouge Marseille: admise
EAS 2017/2018
Ifas Croix Rouge Marseille: admise
EAS 2017/2018
Re: Entrainement à la culture générale (Session 2010)
non desolée
je me suis un peu planté dans le poste sur les jeux dangeureux ce n'ai pas ma fiche je voulais juste rajouté le lien!!!
parcontre j'avance sur la securité routiere ca devrait vite arrivé
desolée encore pour ma petite erreur!!!
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parcontre j'avance sur la securité routiere ca devrait vite arrivé
desolée encore pour ma petite erreur!!!

qui ne tente rien n'a rien
Re: Entrainement à la culture générale (Session 2010)
coucou, alors voici la fiche conduite et cannabis
Les effets du cannabis sur la conduite :
-moins de capacité de controle d'une trajectoire
-des temps de decisions allongés
-des mécanismes d'attention et de vigilance en déficit
Conduire sous l'effet du cannabis induit donc des risques majeurs
-dans une situation d'urgence : freinage tardif ou inapproprié, difficulté à controler le vehicule et sa trajectoire
-en cas de conduite prolongée : perte de la vigilance et de l'attention
La consommation de cannabis entraine egalement une modification de la profondeur de champs visuel, exagerant la proximité des objets.
Plus il est consommé ou dosé, plus les dangers sur la route sont importants : c'est l'effets dose.
Le THC (tetrahydrocannabinol) est la principale molécule active du cannabis. C'est le THC qui est responsable des effets du cannabis sur l'organisme et notamment sur le systeme nerveux. Plus le joint est fortement dosé, ou plus il est dosé, plus la presence de THC est forte dans l'organisme et plus les risques sur la route sont importants.
Les effets du cannabis se font sentir environ un quart d'heure apres la consommation et ses effets persistent pendant plusieurs heures, variables selon l'individu et les dose consommées.
Enquete stupefiants et accidents mortels :
Le cannabis, c'est deux fois plus de risque d'etre responsable d'un accident mortel :
-sur la base de 6000 accidents mortels par an, le nombre de victimes imputables au cannabis est de 230 morts par an dont la moitié a moins de 25 ans.
-l'etude demontre pour la premiere fois l'existence d'un effet dose
Legislation
La loi du 3 fevrier 2003 a incriminé la conduite sous l'influence de stupefiants.
Contrairement à l'alcool, il n'existe aucune limite autorisée pour les stupefiants (cocaïne, heroïne,ecstasy, cannabis) : des qu'une analyse de sang detecte les traces d'un stupefiant, le conducteur est passible d'une peine de 2 ans de prison et de 4 500€ d'amende.
Si le conducteur se trouve egalement sous l'emprise d'un etat alcoolique, les peines sont portées à 3 ans de prison et 9 000€ d'amende.
Ces infractions entrainent un retrait de six points.
Le cannabis + l'acool c'est 14 fois plus de riques d'accidents.
La loi du 12 juin 2003 a prevu que les policiers retirent sur le champ le permis d'un conducteur positif, le prefet pouvant, a titre conservatoire, ordonner une suppression de 6 mois pour une prise de sang avec resultat positif.
Le dépistage :
Les tests de depistages de stupefiants sont basés sur des seuils de references fixes par arreté ministeriel à la suite de travaux reconnus internationnalement.
le depistage obligatoire :
-en cas d'accident mortel
-lorsque l'accident cause un dommage corporel, sil existe "une ou plusieurs raions plausibles de soupconner" que le conducteur à fait l'usage de stupéfiants.
Test urinaire et prise de sang :
Pour verifier si il y a eu consommation de cannabis on fait une analyse d'urine.
Afin de determiner si l'individu conduissait sous l'emprise du cannabis, il faut proceder a une prise de sang. en effet, le THC, n'est present dans le sang que quelques heures.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Les effets du cannabis sur la conduite :
-moins de capacité de controle d'une trajectoire
-des temps de decisions allongés
-des mécanismes d'attention et de vigilance en déficit
Conduire sous l'effet du cannabis induit donc des risques majeurs
-dans une situation d'urgence : freinage tardif ou inapproprié, difficulté à controler le vehicule et sa trajectoire
-en cas de conduite prolongée : perte de la vigilance et de l'attention
La consommation de cannabis entraine egalement une modification de la profondeur de champs visuel, exagerant la proximité des objets.
Plus il est consommé ou dosé, plus les dangers sur la route sont importants : c'est l'effets dose.
Le THC (tetrahydrocannabinol) est la principale molécule active du cannabis. C'est le THC qui est responsable des effets du cannabis sur l'organisme et notamment sur le systeme nerveux. Plus le joint est fortement dosé, ou plus il est dosé, plus la presence de THC est forte dans l'organisme et plus les risques sur la route sont importants.
Les effets du cannabis se font sentir environ un quart d'heure apres la consommation et ses effets persistent pendant plusieurs heures, variables selon l'individu et les dose consommées.
Enquete stupefiants et accidents mortels :
Le cannabis, c'est deux fois plus de risque d'etre responsable d'un accident mortel :
-sur la base de 6000 accidents mortels par an, le nombre de victimes imputables au cannabis est de 230 morts par an dont la moitié a moins de 25 ans.
-l'etude demontre pour la premiere fois l'existence d'un effet dose
Legislation
La loi du 3 fevrier 2003 a incriminé la conduite sous l'influence de stupefiants.
Contrairement à l'alcool, il n'existe aucune limite autorisée pour les stupefiants (cocaïne, heroïne,ecstasy, cannabis) : des qu'une analyse de sang detecte les traces d'un stupefiant, le conducteur est passible d'une peine de 2 ans de prison et de 4 500€ d'amende.
Si le conducteur se trouve egalement sous l'emprise d'un etat alcoolique, les peines sont portées à 3 ans de prison et 9 000€ d'amende.
Ces infractions entrainent un retrait de six points.
Le cannabis + l'acool c'est 14 fois plus de riques d'accidents.
La loi du 12 juin 2003 a prevu que les policiers retirent sur le champ le permis d'un conducteur positif, le prefet pouvant, a titre conservatoire, ordonner une suppression de 6 mois pour une prise de sang avec resultat positif.
Le dépistage :
Les tests de depistages de stupefiants sont basés sur des seuils de references fixes par arreté ministeriel à la suite de travaux reconnus internationnalement.
le depistage obligatoire :
-en cas d'accident mortel
-lorsque l'accident cause un dommage corporel, sil existe "une ou plusieurs raions plausibles de soupconner" que le conducteur à fait l'usage de stupéfiants.
Test urinaire et prise de sang :
Pour verifier si il y a eu consommation de cannabis on fait une analyse d'urine.
Afin de determiner si l'individu conduissait sous l'emprise du cannabis, il faut proceder a une prise de sang. en effet, le THC, n'est present dans le sang que quelques heures.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
qui ne tente rien n'a rien
Re: Entrainement à la culture générale (Session 2010)
Est ce quelqu'un a une fiche sur la précarité des étudiants svp?
Merci.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Merci.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.

S1 : EHPAD
S2 : Long séjour
Re: Entrainement à la culture générale (Session 2010)
bonjour je suis nouvelle et je vous remercie de ce sujet qui m'a bien aidé.
je vous apportema petite contribtion
DOSSIER HAITI
Haïti avant le séisme :
Victimes d'une instabilité politique chronique, de la misère économique et de catastrophes naturelles, les habitants sont régulièrement frappés par le malheur.
Le tremblement de terre qui a secoué mardi soir Haïti est malheureusement loin d'être la première catastrophe naturelle que connaît le pays. Toute une série de facteurs - politiques, économiques et environnementaux - font de l'île une proie facile pour ce genre d'événements dramatiques.
«Son extrême vulnérabilité face à ces événements résulte de niveaux de pauvreté élevés, d'une infrastructure inadaptée, d'un environnement dégradé et d'une série de gouvernements inefficaces confrontés à de graves problèmes fiscaux»
Une extrême pauvreté
A l'heure actuelle, Haïti est ainsi considéré comme le pays le plus pauvre des Amériques. Le taux de chômage atteint plus de 65% de la population active. 78 % de la population vit sous le seuil de pauvreté de deux dollars par jour et 54 % dans un état de pauvreté extrême (moins d'un dollar par jour).
Ouragans, tempêtes tropicales et inondationsv
2 ouragan en 1998 et 2004 tuent plus de 3000 personnes et 100 fois plus de sinistrés.
v En 2007, le sud de l'île est victime d'importantes inondations à la suite de pluies torrentielles.
v 2008, quatre ouragans ou tempêtes tropicales, font plus de 800 morts et environ 1 million de sinistrés, quelques 100 000 habitations détruites.
Le séisme
Le tremblement de terre de 2010 en Haïti d’une magnitude de 7,0 à 7,3 survenu le 12 janvier 2010, Son épicentre est situé approximativement à 25 km de Port-au-Prince, la capitale d’Haïti. Une douzaine de secousses secondaires de magnitude s’étalant entre 5,0 et 5,9 ont été enregistrées dans les heures qui ont suivi. Un second tremblement de terre d’une magnitude de 6,1 est survenu le 20 janvier 2010.
Le premier tremblement de terre a causé de nombreuses victimes, 230 000 morts, 300 000 blessés et 1,2 million de sans-abris. 211 rescapés ont été extraits des décombres par les équipes de secouristes venues du monde entier.
Les structures et l’organisation de l’État haïtien ont souffert de l’incident ; au bout de trois jours, l’état d’urgence a été déclaré sur l’ensemble du pays pour un mois.
De très nombreux bâtiments ont également été détruits, dont le palais national et la cathédrale Notre-Dame de Port-au-Prince (Pays pauvre, Haïti ne dispose pas de normes de construction formelles en matière de bâtiments.) Les survivants ne disposent pas ou peu d’eau potable, de nourriture et de médicaments. Jusqu’au 13 janvier, l’hôpital de campagne de l'armée de l'air argentine, installé dans le cadre de l’ONU depuis 2004, était le seul opérationnel sur place.
Le 20 janvier, un autre tremblement de terre, a été à nouveau ressenti ; en conséquence immédiate, un phénomène d’exode massif a été observé, par le port et la gare routière de Port-au-Prince.
L’organisation des secours
- Bilan
Le séisme a laissé praticable la seule piste de l’aéroport, mais la tour de contrôle a été détruite. Les premiers atterrissages ont donc été contrôlés depuis les aéroports de République dominicaine. Par la suite, une unité avancée des forces américaines a assuré le contrôle aérien depuis le tarmac de l’aéroport, avec des moyens de fortune. Moyens qui ont été renforcés le week-end du 16 janvier par une équipe de la FAA (Fédéral Aviation Administration), agence gouvernementale chargée des réglementations et des contrôles concernant l'aviation civile aux États-Unis, permettant de mettre fin à la ronde d’attente aérienne au dessus de l’aéroport de Port-au-Prince : l’aéroport est donc depuis la catastrophe de fait administré par l’armée américaine.
Les premiers jours suivant la catastrophe, les avions gros porteurs ne pouvaient atterrir sur la piste. Il fallait donc que leur contenu soit transbordé sur les terrains d’aviation de la République dominicaine, sur des avions de taille plus modeste, permettant leur acheminement via l’aéroport haïtien.
Même dans les semaines suivantes, la saturation de l'aéroport a posé problème : Selon l'unité "protection civile" de la Commission européenne, il y avait au 25 janvier « un retard de 7 jours pour les vols à l'arrivée. Et environ 1000 avions sont en attente ».
La saturation aérienne étant manifeste, le porte-avions américain USS Carl Vinson assure dans le golfe la rotation d’une quinzaine d’hélicoptères.
Le port est hors d’usage, et les quatre grues de levage sont inutilisables ; cette situation aggrave les problèmes logistiques rencontrés pour l’acheminement des matériels et des moyens humains de secours.
Sur place, la livraison de l’eau et des aliments de survie est elle-même difficile. La population haïtienne vit usuellement avec deux jours de nourriture d’avance dans les garde-manger ; ses lieux de vie détruits pour leur majorité, son dénuement est quasi total.
- Organisation internationale
Plusieurs pays, grandes sociétés mondiales et célébrités ont fait de nombreux dons pour aider le peuple haïtien. Ce sont aussi des centaines de milliers de micro-dons qui ont été faits.
Les secours s’organisent. UNICEF France débloque 300.000 euros de son fonds d’urgence, et l’ONU 10 millions de dollars. L’OMS apporte son appui au gouvernement haïtien pour l’aider à coordonner l’aide sanitaire internationale. Les 3.000 Casques Bleus et policiers des Nations Unies présents dans la région participent aux opérations de secours et ont déjà commencé à dégager les grandes artères de la capitale.
Le gouvernement français n’est pas en reste pour aider Haïti et les 1.400 ressortissants français présents sur le territoire : 36 militaires de l’escadron de gendarmerie mobile présents en Martinique ont été envoyés sur place. Des militaires de la Sécurité civile, et un peloton d’intervention de la Garde républicaine partiront très prochainement. Leurs missions, boucler l’accès aux zones dangereuses, participer aux opérations de sauvetage locales et localiser les compatriotes portés disparus. Un numéro d’urgence a été mis en place.
Les associations humanitaires assurent déjà le maximum sur place, et préparent les secours au départ de la France. La Croix-Rouge française installera dès que possible une première unité de traitement d’eau pour 40.000 personnes et distribuera des produits de première nécessité pour 20.000 personnes. Trois équipes de réponse aux urgences et leur matériel. Trois cellules de crise ont été mises en place en Martinique, en Guadeloupe et en Guyane où la communauté haïtienne est très importante.
Les équipes de MSF (Médecin Sans Frontière) fournissent les premiers soins sous tentes à des centaines de blessés. L’ONG prépare aussi l’envoi de 70 personnes, d’un hôpital de 100 lits (7 tentes), d’une unité chirurgicale avec deux blocs opératoires. Quant à l’association Médecins du Monde, elle affrète un charter de 40 tonnes de matériel logistique et médical, avec 10 professionnels de santé et logisticiens à son bord pour gérer les premiers secours.
L’après séisme
Un mois après le séisme, Haïti a déclaré trois jours de deuil national. Pourtant, la situation d’urgence est loin d’être terminée. Le dernier bilan officiel dénombre 217 000 victimes, 300 000 blessés graves mais aussi plus d’un million de personnes qui vivent dans la rue. Les camps restent très éparpillés. De nombreux déplacés ne disposent que de draps pour se protéger du froid et de la pluie.
“La première phase consistait à sauver des vies avec énormément d’opérations chirurgicales. Aujourd’hui, nous sommes entrés dans une phase d’urgence médicale, il faut augmenter les capacités de soins primaires et prodiguer des consultations de base à toute la population.” (coordinatrice d’urgence pour MSF). Pour cela, de nombreux locaux, militaires ou humanitaires organisent le fonctionnement des centres de santé.
Une pluie tropicale s’est abattue sur l’île. Dans six semaines, la saison des pluies apportera son lot de précipitations torrentielles, d’inondations et de glissements de terrain. Elle risque aussi d’empirer la situation sanitaire, jugée catastrophique par les ONG, avec un problème majeur : le nombre de lieux pour faire ses besoins. L’Unicef évalue à 18 000 le nombre de latrines nécessaires, seuls 5% sont en place. Les pluies risquent de drainer les excréments multipliant ainsi les risques épidémiques.”
Les humanitaires craignent ainsi un développement de la dengue ou de la malaria. “Les gens sont obligés de stocker l’eau dans des seaux ou des containers propices au développement de moustiques. De plus, les pluies risquent de créer des mares d’eau stagnante dans les décombres”
Problématique sanitaire
Inhumation des corps
Au 5e jour après le séisme, environ 70 000 corps avaient été inhumés, pour la plupart dans des fosses communes.
Ni les morgues ni les cimetières ne disposent d’une capacité suffisante permettant de gérer l’ampleur des pertes humaines enregistrées : dans un premier temps les corps extraits des décombres ont donc été regroupés en ville sur des places ou le long de la voirie. Une opposition aux procédés d’inhumation en fosse commune apparaît, cette pratique ne respectent pas la dignité des décédés, en effet la religion et le vaudou en Haïti sont très important et un rite funéraire est nécessaire.
Propagation d’infections
Une étude britannique laisse craindre qu’au sein d’une population affaiblie le paludisme ne se développe plus que d’ordinaire ; une propagation de la dysenterie, la rougeole, la tuberculose ou la grippe n’est pas non plus à exclure.
En mars 2009, l’UNICEF et l’OMS avaient effectué sur place une campagne de vaccination portant sur un million de personnes, mères et enfants ; vaccination contre la rougeole, les oreillons, la rubéole, la poliomyélite, la diphtérie, la coqueluche et le tétanos. Les bénéfices de cette campagne devraient être un facteur atténuant les épidémies liées à une infection de l’eau dans les camps de réfugiés.
Problématique sécuritaire
La catastrophe intervient dans un contexte d’affaiblissement récent de l’État haïtien. Les moyens de l’État pour faire face à l’évènement sont d’autant plus limités que Haïti figure à la 149e place (sur 182) dans l’indice de développement humain : il s’agit du pays le plus pauvre de l’hémisphère nord.
C’est la raison pour laquelle un important détachement de forces militaires a été déployé sur le terrain pour appuyer et sécuriser la délivrance de l’aide humanitaire et empêcher les débordements.
De surcroît, le pénitencier central de Port-au-Prince a subi des dommages et ses gardiens ont cessé leur surveillance, entraînant une libération de fait d’environ 3 000 détenus de droit commun dans la capitale dévastée, dont, semble-t-il des caïds des gangs. Des scènes de pillages montrant des malfrats équipés de machettes ont été diffusées dans les médias télévisés ; cette situation entraîne dans un premier temps la livraison des secours par hélicoptère, ce qui a occasionné des débuts d’émeutes, puis, pour les secouristes, à n’organiser la livraison de l’aide humanitaire que moyennant la sécurisation préalable de leur intervention.
Les secouristes internationaux rapportent avoir l’impression d’intervenir dans un climat d’émeute.
La reconstruction
les participants à une première réunion internationale sur la reconstruction de l'île estiment qu'Haïti a besoin de 10 milliards de dollars sur cinq ans pour se rétablir.
Pour que cette aide soit efficace, il faut "une convergence sur le plan international" et "une coordination interne" pour en assurer le contrôle, ce qui passe par le renforcement de l'autorité centrale en Haïti
Les participants à cette réunion ont également proposé d'évaluer l'impact économique du séisme et d'établir une liste des priorités dans l'île.
Conclusion
Haïti pays déjà dévasté par la pauvreté, les catastrophe naturelles ou les gouvernement essuie encore une catastrophe, l’aide d’urgence à eu du mal à s’organiser de par les dégats causés par le séisme.
Le climat et l’arrivée des pluies accrut les risques d’épidémie, le plus grand problème étant l’évacuation des déjections.
La destructions des locaux et habitations rend difficiles les soins par manque d’infrastructures et obligent des milliers de personnes à vivre a même le sol n’ayant que des tentes de fortune. Cette vie précaire, le manque d’eau , de nourriture et la peur de l’avenir fait monter un flux de violence et les émeutes n’arrangent pas l’action des secours.
Le doute s’installe quand à la reconstruction faut-il chapeauter Haïti ou le laisser prendre en main son destin en lui apportant juste l’aide qu’il demande, le débat à ce jour fait rage.
bon beaucoup de difficulté à manier la souris ça ne fait que remonter je ne comprend pas ce qui se passe alors désolée pour le manque de strucure du texte si quelqu'un arrive à l'édierter merci parce que moi je tape et je ne voit même pas ce que j'écrit alors je m'en excuse encore !!Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
je vous apportema petite contribtion
DOSSIER HAITI
Haïti avant le séisme :
Victimes d'une instabilité politique chronique, de la misère économique et de catastrophes naturelles, les habitants sont régulièrement frappés par le malheur.
Le tremblement de terre qui a secoué mardi soir Haïti est malheureusement loin d'être la première catastrophe naturelle que connaît le pays. Toute une série de facteurs - politiques, économiques et environnementaux - font de l'île une proie facile pour ce genre d'événements dramatiques.
«Son extrême vulnérabilité face à ces événements résulte de niveaux de pauvreté élevés, d'une infrastructure inadaptée, d'un environnement dégradé et d'une série de gouvernements inefficaces confrontés à de graves problèmes fiscaux»
Une extrême pauvreté
A l'heure actuelle, Haïti est ainsi considéré comme le pays le plus pauvre des Amériques. Le taux de chômage atteint plus de 65% de la population active. 78 % de la population vit sous le seuil de pauvreté de deux dollars par jour et 54 % dans un état de pauvreté extrême (moins d'un dollar par jour).
Ouragans, tempêtes tropicales et inondationsv
2 ouragan en 1998 et 2004 tuent plus de 3000 personnes et 100 fois plus de sinistrés.
v En 2007, le sud de l'île est victime d'importantes inondations à la suite de pluies torrentielles.
v 2008, quatre ouragans ou tempêtes tropicales, font plus de 800 morts et environ 1 million de sinistrés, quelques 100 000 habitations détruites.
Le séisme
Le tremblement de terre de 2010 en Haïti d’une magnitude de 7,0 à 7,3 survenu le 12 janvier 2010, Son épicentre est situé approximativement à 25 km de Port-au-Prince, la capitale d’Haïti. Une douzaine de secousses secondaires de magnitude s’étalant entre 5,0 et 5,9 ont été enregistrées dans les heures qui ont suivi. Un second tremblement de terre d’une magnitude de 6,1 est survenu le 20 janvier 2010.
Le premier tremblement de terre a causé de nombreuses victimes, 230 000 morts, 300 000 blessés et 1,2 million de sans-abris. 211 rescapés ont été extraits des décombres par les équipes de secouristes venues du monde entier.
Les structures et l’organisation de l’État haïtien ont souffert de l’incident ; au bout de trois jours, l’état d’urgence a été déclaré sur l’ensemble du pays pour un mois.
De très nombreux bâtiments ont également été détruits, dont le palais national et la cathédrale Notre-Dame de Port-au-Prince (Pays pauvre, Haïti ne dispose pas de normes de construction formelles en matière de bâtiments.) Les survivants ne disposent pas ou peu d’eau potable, de nourriture et de médicaments. Jusqu’au 13 janvier, l’hôpital de campagne de l'armée de l'air argentine, installé dans le cadre de l’ONU depuis 2004, était le seul opérationnel sur place.
Le 20 janvier, un autre tremblement de terre, a été à nouveau ressenti ; en conséquence immédiate, un phénomène d’exode massif a été observé, par le port et la gare routière de Port-au-Prince.
L’organisation des secours
- Bilan
Le séisme a laissé praticable la seule piste de l’aéroport, mais la tour de contrôle a été détruite. Les premiers atterrissages ont donc été contrôlés depuis les aéroports de République dominicaine. Par la suite, une unité avancée des forces américaines a assuré le contrôle aérien depuis le tarmac de l’aéroport, avec des moyens de fortune. Moyens qui ont été renforcés le week-end du 16 janvier par une équipe de la FAA (Fédéral Aviation Administration), agence gouvernementale chargée des réglementations et des contrôles concernant l'aviation civile aux États-Unis, permettant de mettre fin à la ronde d’attente aérienne au dessus de l’aéroport de Port-au-Prince : l’aéroport est donc depuis la catastrophe de fait administré par l’armée américaine.
Les premiers jours suivant la catastrophe, les avions gros porteurs ne pouvaient atterrir sur la piste. Il fallait donc que leur contenu soit transbordé sur les terrains d’aviation de la République dominicaine, sur des avions de taille plus modeste, permettant leur acheminement via l’aéroport haïtien.
Même dans les semaines suivantes, la saturation de l'aéroport a posé problème : Selon l'unité "protection civile" de la Commission européenne, il y avait au 25 janvier « un retard de 7 jours pour les vols à l'arrivée. Et environ 1000 avions sont en attente ».
La saturation aérienne étant manifeste, le porte-avions américain USS Carl Vinson assure dans le golfe la rotation d’une quinzaine d’hélicoptères.
Le port est hors d’usage, et les quatre grues de levage sont inutilisables ; cette situation aggrave les problèmes logistiques rencontrés pour l’acheminement des matériels et des moyens humains de secours.
Sur place, la livraison de l’eau et des aliments de survie est elle-même difficile. La population haïtienne vit usuellement avec deux jours de nourriture d’avance dans les garde-manger ; ses lieux de vie détruits pour leur majorité, son dénuement est quasi total.
- Organisation internationale
Plusieurs pays, grandes sociétés mondiales et célébrités ont fait de nombreux dons pour aider le peuple haïtien. Ce sont aussi des centaines de milliers de micro-dons qui ont été faits.
Les secours s’organisent. UNICEF France débloque 300.000 euros de son fonds d’urgence, et l’ONU 10 millions de dollars. L’OMS apporte son appui au gouvernement haïtien pour l’aider à coordonner l’aide sanitaire internationale. Les 3.000 Casques Bleus et policiers des Nations Unies présents dans la région participent aux opérations de secours et ont déjà commencé à dégager les grandes artères de la capitale.
Le gouvernement français n’est pas en reste pour aider Haïti et les 1.400 ressortissants français présents sur le territoire : 36 militaires de l’escadron de gendarmerie mobile présents en Martinique ont été envoyés sur place. Des militaires de la Sécurité civile, et un peloton d’intervention de la Garde républicaine partiront très prochainement. Leurs missions, boucler l’accès aux zones dangereuses, participer aux opérations de sauvetage locales et localiser les compatriotes portés disparus. Un numéro d’urgence a été mis en place.
Les associations humanitaires assurent déjà le maximum sur place, et préparent les secours au départ de la France. La Croix-Rouge française installera dès que possible une première unité de traitement d’eau pour 40.000 personnes et distribuera des produits de première nécessité pour 20.000 personnes. Trois équipes de réponse aux urgences et leur matériel. Trois cellules de crise ont été mises en place en Martinique, en Guadeloupe et en Guyane où la communauté haïtienne est très importante.
Les équipes de MSF (Médecin Sans Frontière) fournissent les premiers soins sous tentes à des centaines de blessés. L’ONG prépare aussi l’envoi de 70 personnes, d’un hôpital de 100 lits (7 tentes), d’une unité chirurgicale avec deux blocs opératoires. Quant à l’association Médecins du Monde, elle affrète un charter de 40 tonnes de matériel logistique et médical, avec 10 professionnels de santé et logisticiens à son bord pour gérer les premiers secours.
L’après séisme
Un mois après le séisme, Haïti a déclaré trois jours de deuil national. Pourtant, la situation d’urgence est loin d’être terminée. Le dernier bilan officiel dénombre 217 000 victimes, 300 000 blessés graves mais aussi plus d’un million de personnes qui vivent dans la rue. Les camps restent très éparpillés. De nombreux déplacés ne disposent que de draps pour se protéger du froid et de la pluie.
“La première phase consistait à sauver des vies avec énormément d’opérations chirurgicales. Aujourd’hui, nous sommes entrés dans une phase d’urgence médicale, il faut augmenter les capacités de soins primaires et prodiguer des consultations de base à toute la population.” (coordinatrice d’urgence pour MSF). Pour cela, de nombreux locaux, militaires ou humanitaires organisent le fonctionnement des centres de santé.
Une pluie tropicale s’est abattue sur l’île. Dans six semaines, la saison des pluies apportera son lot de précipitations torrentielles, d’inondations et de glissements de terrain. Elle risque aussi d’empirer la situation sanitaire, jugée catastrophique par les ONG, avec un problème majeur : le nombre de lieux pour faire ses besoins. L’Unicef évalue à 18 000 le nombre de latrines nécessaires, seuls 5% sont en place. Les pluies risquent de drainer les excréments multipliant ainsi les risques épidémiques.”
Les humanitaires craignent ainsi un développement de la dengue ou de la malaria. “Les gens sont obligés de stocker l’eau dans des seaux ou des containers propices au développement de moustiques. De plus, les pluies risquent de créer des mares d’eau stagnante dans les décombres”
Problématique sanitaire
Inhumation des corps
Au 5e jour après le séisme, environ 70 000 corps avaient été inhumés, pour la plupart dans des fosses communes.
Ni les morgues ni les cimetières ne disposent d’une capacité suffisante permettant de gérer l’ampleur des pertes humaines enregistrées : dans un premier temps les corps extraits des décombres ont donc été regroupés en ville sur des places ou le long de la voirie. Une opposition aux procédés d’inhumation en fosse commune apparaît, cette pratique ne respectent pas la dignité des décédés, en effet la religion et le vaudou en Haïti sont très important et un rite funéraire est nécessaire.
Propagation d’infections
Une étude britannique laisse craindre qu’au sein d’une population affaiblie le paludisme ne se développe plus que d’ordinaire ; une propagation de la dysenterie, la rougeole, la tuberculose ou la grippe n’est pas non plus à exclure.
En mars 2009, l’UNICEF et l’OMS avaient effectué sur place une campagne de vaccination portant sur un million de personnes, mères et enfants ; vaccination contre la rougeole, les oreillons, la rubéole, la poliomyélite, la diphtérie, la coqueluche et le tétanos. Les bénéfices de cette campagne devraient être un facteur atténuant les épidémies liées à une infection de l’eau dans les camps de réfugiés.
Problématique sécuritaire
La catastrophe intervient dans un contexte d’affaiblissement récent de l’État haïtien. Les moyens de l’État pour faire face à l’évènement sont d’autant plus limités que Haïti figure à la 149e place (sur 182) dans l’indice de développement humain : il s’agit du pays le plus pauvre de l’hémisphère nord.
C’est la raison pour laquelle un important détachement de forces militaires a été déployé sur le terrain pour appuyer et sécuriser la délivrance de l’aide humanitaire et empêcher les débordements.
De surcroît, le pénitencier central de Port-au-Prince a subi des dommages et ses gardiens ont cessé leur surveillance, entraînant une libération de fait d’environ 3 000 détenus de droit commun dans la capitale dévastée, dont, semble-t-il des caïds des gangs. Des scènes de pillages montrant des malfrats équipés de machettes ont été diffusées dans les médias télévisés ; cette situation entraîne dans un premier temps la livraison des secours par hélicoptère, ce qui a occasionné des débuts d’émeutes, puis, pour les secouristes, à n’organiser la livraison de l’aide humanitaire que moyennant la sécurisation préalable de leur intervention.
Les secouristes internationaux rapportent avoir l’impression d’intervenir dans un climat d’émeute.
La reconstruction
les participants à une première réunion internationale sur la reconstruction de l'île estiment qu'Haïti a besoin de 10 milliards de dollars sur cinq ans pour se rétablir.
Pour que cette aide soit efficace, il faut "une convergence sur le plan international" et "une coordination interne" pour en assurer le contrôle, ce qui passe par le renforcement de l'autorité centrale en Haïti
Les participants à cette réunion ont également proposé d'évaluer l'impact économique du séisme et d'établir une liste des priorités dans l'île.
Conclusion
Haïti pays déjà dévasté par la pauvreté, les catastrophe naturelles ou les gouvernement essuie encore une catastrophe, l’aide d’urgence à eu du mal à s’organiser de par les dégats causés par le séisme.
Le climat et l’arrivée des pluies accrut les risques d’épidémie, le plus grand problème étant l’évacuation des déjections.
La destructions des locaux et habitations rend difficiles les soins par manque d’infrastructures et obligent des milliers de personnes à vivre a même le sol n’ayant que des tentes de fortune. Cette vie précaire, le manque d’eau , de nourriture et la peur de l’avenir fait monter un flux de violence et les émeutes n’arrangent pas l’action des secours.
Le doute s’installe quand à la reconstruction faut-il chapeauter Haïti ou le laisser prendre en main son destin en lui apportant juste l’aide qu’il demande, le débat à ce jour fait rage.
bon beaucoup de difficulté à manier la souris ça ne fait que remonter je ne comprend pas ce qui se passe alors désolée pour le manque de strucure du texte si quelqu'un arrive à l'édierter merci parce que moi je tape et je ne voit même pas ce que j'écrit alors je m'en excuse encore !!Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
EIDE 2010/2013, « La suprême récompense du travail n'est pas ce qu'il vous permet de gagner, mais ce qu'il vous permet de devenir. »John Ruskin
- naima13006
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Re: Entrainement à la culture générale (Session 2010)
Salut à toutes, je souhaiterais savoir si cela vous dis de refaire de nouvelles fiches sur les thèmes suivant :
-Alzheimer
-Grippe A
-Don d'organe
-Obésité
-Violence à l'école
-Délinquance
car je trouve que ces thèmes sont beaucoup ressortis dans l'actualité.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
-Alzheimer
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Ifas Martigues: admise
Ifas Croix Rouge Marseille: admise
EAS 2017/2018
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- little shad
- Forcené
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Re: Entrainement à la culture générale (Session 2010)
super complète cette fiche sur haïti !Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
-
- Messages : 23
- Inscription : 23 janv. 2010 21:06
Re: Entrainement à la culture générale (Session 2010)
j ai commencé ma prepa aujourd hui , on a parlé vite fait du don d organe..
comme nous avons tous qq connaissances sur le sujet , j ai juste noté ce qui me parraissait essentiel
LE DON D ORGANE
dates :
_1869 premiere greffe (tissus) à Geneve
_1959 premiere greffe renale
_1967 premiere greffe cardiaque
_1972 premiere greffe du foie
_1981 premiere greffe pulmonaire
tout individu est presumé donner son accord pour des prelevements post mortem , a moins d'avoir fait part de son refus de son vivant ( d'ou l importance d en parler avant , afin d eviter aux familles cette douloureuse decision)
bien entendu , la famille peut refuser sauf si le donneur est inscrit sur le registre "donneur d organes".
Il existe , en parallelle un registre des refus depuis 1997 , il est consulté par les equipes avant tout prelevement ou demandes aux familles.
En france , il y a deja eu 30 000 transplantés depuis 1968
1980 : apparition de la CICLOSPORINE , (immunosuppresseur spécifique à la transplantation )
cette molecule a remplacé (dans la plus grande partie des cas) les coticoides , aux effets secondaires trop nombreux.
voila ,j ai pas mis plus sur ma fiche , car le reste , je le savais..
j espere que ca vous sera utile!!
good luck
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comme nous avons tous qq connaissances sur le sujet , j ai juste noté ce qui me parraissait essentiel
LE DON D ORGANE
dates :
_1869 premiere greffe (tissus) à Geneve
_1959 premiere greffe renale
_1967 premiere greffe cardiaque
_1972 premiere greffe du foie
_1981 premiere greffe pulmonaire
tout individu est presumé donner son accord pour des prelevements post mortem , a moins d'avoir fait part de son refus de son vivant ( d'ou l importance d en parler avant , afin d eviter aux familles cette douloureuse decision)
bien entendu , la famille peut refuser sauf si le donneur est inscrit sur le registre "donneur d organes".
Il existe , en parallelle un registre des refus depuis 1997 , il est consulté par les equipes avant tout prelevement ou demandes aux familles.
En france , il y a deja eu 30 000 transplantés depuis 1968
1980 : apparition de la CICLOSPORINE , (immunosuppresseur spécifique à la transplantation )
cette molecule a remplacé (dans la plus grande partie des cas) les coticoides , aux effets secondaires trop nombreux.
voila ,j ai pas mis plus sur ma fiche , car le reste , je le savais..
j espere que ca vous sera utile!!
good luck

concours 2010 , arles ,castelneau le lez, nimes hp et nimes croix rouge!!!!
Re: Entrainement à la culture générale (Session 2010)
avez vous fait un sujet sur la solidarité?Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
concours as oral le 17 mars
concours ide le 11 clermont non admissible
et 24 mars vichy
concours ide le 11 clermont non admissible
et 24 mars vichy
Re: Entrainement à la culture générale (Session 2010)
j'ai surfé un peu sur le net hier soir à propos de la solidarité et whou la la!!!
très très vaste le sujet... mis à part une définition je n'ai rien réussi à noter sur ma fiche !!!! quelqu'un a-il-quelque chose ?Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
très très vaste le sujet... mis à part une définition je n'ai rien réussi à noter sur ma fiche !!!! quelqu'un a-il-quelque chose ?Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
- Misseliana
- Habitué
- Messages : 61
- Inscription : 15 nov. 2008 18:08
Re: Entrainement à la culture générale (Session 2010)
coucou !
voila je voudrai savoir s'il est important d'apprendre par coeur les fiches dans les bouquins, les chiffres, les statistiques etc...
car j'ai beau essayé ca rentre pas
merciÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
voila je voudrai savoir s'il est important d'apprendre par coeur les fiches dans les bouquins, les chiffres, les statistiques etc...
car j'ai beau essayé ca rentre pas

merciÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: Entrainement à la culture générale (Session 2010)
moi j'ai essayé, au début j'apprenais l'intro pour chaque thème, des définitions et quelques chiffres mais maintenant çà ne rentre plus !!!aujourd'hui je me souviens tout peine de çà....Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.