stages relation soignant-soigné
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stages relation soignant-soigné
bonsoir, quelles sont vos idées ou du moins votre philosophie concernant la relation soignant-soigné? Vous pouvez reprendre cette réflexion à partir de votre propre expérience (stages par exemple...).
merci....Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: stages relation soignant-soigné
bonsoir, cherche quelque chose sur l'humanitude dans un premier temps, peut être que ça t'aidera un peu.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI - IFSI Cahors
3 eme année
3 eme année
Re: stages relation soignant-soigné
voici mon oeuvre dite moi ce que vous en pensez!! merci
La relation entrepris avec le patient est essentielle au maintien et à la préservation de la vie de ce dernier. Le soignant se confronte sans cesse aux besoins primordiaux de l’autre et à sa dépendance. Les propres besoins du soignant peuvent être affectés, réduits afin de garantir la satisfaction des besoins de l’autre. L’impulsion de la violence est alors fréquente et normale. Pour ne pas céder à l’agressivité, l’ensemble des soignants coopèrent afin de dédramatiser le quotidien. La relation soignant-soigné repose avant tout sur des notions essentielles telles le respect et la tolérance. Prenons l’exemple suivant rencontré lors d’un stage en maison de retraite : « Madame D à 105 ans, elle est en fin de vie, son état est cependant stable malgré son grand âge est ses multiples pathologies qui la condamnent à ne plus pouvoir se lever, marcher, prendre seule ses repas… Son état de dépendance est totale néanmoins, elle comprend ce qu’on lui dit et possède un vocabulaire assez cohérent. Une aide-soignante entre dans la chambre pour les soins quotidiens. Sa façon de parler, l’intonation de sa voix, ou même la façon avec laquelle elle lui donne le repas sont à la limite de l’infantilisation… » Est-ce la relation idéale à instaurer avec la patiente ? La soignante a-t-elle compris que la patiente à qui elle s’adresse présente un vécu, une vision de la vie beaucoup plus développée que la sienne ? Faut-il lui rappeler que cette dernière aurait pu être sa propre grand-mère voir arrière-grand-mère ?
D’autant plus que compassion et empathie ne sont pas à négliger dans de telles circonstances. Bien sûr qu’il est impossible de se mettre à la place d’un patient en fin de vie ou encore d’une personne atteinte d’une maladie incurable. Bien sûr qu’il est impossible de connaître leur ressentit face à la situation, ni de savoir ce qu’ils éprouvent réellement. Cependant, comprendre, être à l’écoute, compatir relève de la faculté de tous. Aussi, je partage l’avis de Catherine Halpern lorsqu’elle dit que l’on ne peut réduire les soins à des gestes purement techniques car ils réclament attention et empathie. Le professionnel de santé n’est pas une machine ayant pour but d’exécuter les prescriptions loin de là ! Son rôle est aussi d’être à l’écoute de ses patients, de leur apporter un soutien psychologique dans ces moments difficiles. Bien que ce métier nécessite d’avoir pour compétence la qualité technique des gestes réalisés avec dextérité, il n’en faut pas moins négliger la qualité relationnelle qui est le cœur du soin.
De plus, si pour Descartes tout dérèglement relève de causes uniquement organiques et qu’il suffit de remplacer l’organe malade pour guérir un patient, Victor Von Weizsäcker voit les choses tout autrement. Selon lui, il est nécessaire de placer le sujet au centre de la praxis médicale ; alors que pendant très longtemps seule la pathologie était le centre d’intérêt du corps médical. Cela montre toute l’évolution de notre société actuelle où le sujet se trouve au centre des préoccupations. Tout soignant, qu’il soit infirmier, aide-soignant, médecin, se doit alors de réfléchir sur ces propres valeurs soignantes afin d’entreprendre une relation soignante, qui considère le patient en tant qu’être humain singulier, souffrant d’une pathologie.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
La relation entrepris avec le patient est essentielle au maintien et à la préservation de la vie de ce dernier. Le soignant se confronte sans cesse aux besoins primordiaux de l’autre et à sa dépendance. Les propres besoins du soignant peuvent être affectés, réduits afin de garantir la satisfaction des besoins de l’autre. L’impulsion de la violence est alors fréquente et normale. Pour ne pas céder à l’agressivité, l’ensemble des soignants coopèrent afin de dédramatiser le quotidien. La relation soignant-soigné repose avant tout sur des notions essentielles telles le respect et la tolérance. Prenons l’exemple suivant rencontré lors d’un stage en maison de retraite : « Madame D à 105 ans, elle est en fin de vie, son état est cependant stable malgré son grand âge est ses multiples pathologies qui la condamnent à ne plus pouvoir se lever, marcher, prendre seule ses repas… Son état de dépendance est totale néanmoins, elle comprend ce qu’on lui dit et possède un vocabulaire assez cohérent. Une aide-soignante entre dans la chambre pour les soins quotidiens. Sa façon de parler, l’intonation de sa voix, ou même la façon avec laquelle elle lui donne le repas sont à la limite de l’infantilisation… » Est-ce la relation idéale à instaurer avec la patiente ? La soignante a-t-elle compris que la patiente à qui elle s’adresse présente un vécu, une vision de la vie beaucoup plus développée que la sienne ? Faut-il lui rappeler que cette dernière aurait pu être sa propre grand-mère voir arrière-grand-mère ?
D’autant plus que compassion et empathie ne sont pas à négliger dans de telles circonstances. Bien sûr qu’il est impossible de se mettre à la place d’un patient en fin de vie ou encore d’une personne atteinte d’une maladie incurable. Bien sûr qu’il est impossible de connaître leur ressentit face à la situation, ni de savoir ce qu’ils éprouvent réellement. Cependant, comprendre, être à l’écoute, compatir relève de la faculté de tous. Aussi, je partage l’avis de Catherine Halpern lorsqu’elle dit que l’on ne peut réduire les soins à des gestes purement techniques car ils réclament attention et empathie. Le professionnel de santé n’est pas une machine ayant pour but d’exécuter les prescriptions loin de là ! Son rôle est aussi d’être à l’écoute de ses patients, de leur apporter un soutien psychologique dans ces moments difficiles. Bien que ce métier nécessite d’avoir pour compétence la qualité technique des gestes réalisés avec dextérité, il n’en faut pas moins négliger la qualité relationnelle qui est le cœur du soin.
De plus, si pour Descartes tout dérèglement relève de causes uniquement organiques et qu’il suffit de remplacer l’organe malade pour guérir un patient, Victor Von Weizsäcker voit les choses tout autrement. Selon lui, il est nécessaire de placer le sujet au centre de la praxis médicale ; alors que pendant très longtemps seule la pathologie était le centre d’intérêt du corps médical. Cela montre toute l’évolution de notre société actuelle où le sujet se trouve au centre des préoccupations. Tout soignant, qu’il soit infirmier, aide-soignant, médecin, se doit alors de réfléchir sur ces propres valeurs soignantes afin d’entreprendre une relation soignante, qui considère le patient en tant qu’être humain singulier, souffrant d’une pathologie.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: stages relation soignant-soigné
jean-yves a écrit :voici mon oeuvre dite moi ce que vous en pensez!! merci
La relation entrepris avec le patient est essentielle au maintien et à la préservation de la vie de ce dernier. Le soignant se confronte sans cesse aux besoins primordiaux de l’autre et à sa dépendance. Les propres besoins du soignant peuvent être affectés, réduits afin de garantir la satisfaction des besoins de l’autre. L’impulsion de la violence est alors fréquente et normale. Pour ne pas céder à l’agressivité, l’ensemble des soignants coopèrent afin de dédramatiser le quotidien. La relation soignant-soigné repose avant tout sur des notions essentielles telles le respect et la tolérance. Prenons l’exemple suivant rencontré lors d’un stage en maison de retraite : « Madame D à 105 ans, elle est en fin de vie, son état est cependant stable malgré son grand âge est ses multiples pathologies qui la condamnent à ne plus pouvoir se lever, marcher, prendre seule ses repas… Son état de dépendance est totale néanmoins, elle comprend ce qu’on lui dit et possède un vocabulaire assez cohérent. Une aide-soignante entre dans la chambre pour les soins quotidiens. Sa façon de parler, l’intonation de sa voix, ou même la façon avec laquelle elle lui donne le repas sont à la limite de l’infantilisation… » Est-ce la relation idéale à instaurer avec la patiente ? La soignante a-t-elle compris que la patiente à qui elle s’adresse présente un vécu, une vision de la vie beaucoup plus développée que la sienne ? Faut-il lui rappeler que cette dernière aurait pu être sa propre grand-mère voir arrière-grand-mère ?
D’autant plus que compassion et empathie ne sont pas à négliger dans de telles circonstances. Bien sûr qu’il est impossible de se mettre à la place d’un patient en fin de vie ou encore d’une personne atteinte d’une maladie incurable. Bien sûr qu’il est impossible de connaître leur ressentit face à la situation, ni de savoir ce qu’ils éprouvent réellement. Cependant, comprendre, être à l’écoute, compatir relève de la faculté de tous. Aussi, je partage l’avis de Catherine Halpern lorsqu’elle dit que l’on ne peut réduire les soins à des gestes purement techniques car ils réclament attention et empathie. Le professionnel de santé n’est pas une machine ayant pour but d’exécuter les prescriptions loin de là ! Son rôle est aussi d’être à l’écoute de ses patients, de leur apporter un soutien psychologique dans ces moments difficiles. Bien que ce métier nécessite d’avoir pour compétence la qualité technique des gestes réalisés avec dextérité, il n’en faut pas moins négliger la qualité relationnelle qui est le cœur du soin.
De plus, si pour Descartes tout dérèglement relève de causes uniquement organiques et qu’il suffit de remplacer l’organe malade pour guérir un patient, Victor Von Weizsäcker voit les choses tout autrement. Selon lui, il est nécessaire de placer le sujet au centre de la praxis médicale ; alors que pendant très longtemps seule la pathologie était le centre d’intérêt du corps médical. Cela montre toute l’évolution de notre société actuelle où le sujet se trouve au centre des préoccupations. Tout soignant, qu’il soit infirmier, aide-soignant, médecin, se doit alors de réfléchir sur ces propres valeurs soignantes afin d’entreprendre une relation soignante, qui considère le patient en tant qu’être humain singulier, souffrant d’une pathologie.
La relation entreprise avec le patient est essentielle au maintien et à la préservation de la vie de ce dernier. : la relation à mon avis est neccessaire et contribue à rendre la vie de l'autre plus harmonieuse mais ça ne la préserve pas. imagine ton patient avec lequel tu entres en relation : la communication verbale doit etre adaptée, en osmose avec lui ( il ne doit pas se sentir dominé par rapport au soignant le dominant) c'est être professionnel : tu ne dois pas rabaisser le patient, tu es là pour lui : pour l'accompagner dans ses moments difficiles.. "preserver" ne doit pas être le mot que tu veux employer peut être... la suite de mon analyse un peu plus tard mais dis moi ce que tu penses de ça déjà. merciÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI - IFSI Cahors
3 eme année
3 eme année
Re: stages relation soignant-soigné
De plus, si pour Descartes tout dérèglement relève de causes uniquement organiques et qu’il suffit de remplacer l’organe malade pour guérir un patient, Victor Von Weizsäcker voit les choses tout autrement. Selon lui, il est nécessaire de placer le sujet au centre de la praxis médicale ; alors que pendant très longtemps seule la pathologie était le centre d’intérêt du corps médical. Cela montre toute l’évolution de notre société actuelle où le sujet se trouve au centre des préoccupations. Tout soignant, qu’il soit infirmier, aide-soignant, médecin, se doit alors de réfléchir sur ces propres valeurs soignantes afin d’entreprendre une relation soignante, qui considère le patient en tant qu’être humain singulier, souffrant d’une pathologie.
Ton oeuvre .... un bon copier coller d'un article de cadre de santé .....Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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