Pleurer à l'oral
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Pleurer à l'oral
Bonjour,
je me présente, je suis Charlène, j'ai 21ans et cette année j'ai passé 2 concours, j'en ai eu un à l’écrit et je viens de passer l'oral jeudi 10/05/12.
J'ai pleurer pendant l'oral. Je vous explique...
J'ai un gros défaut : j'ai du mal à trouver les mots qui correspondent à mes idées, ce qui donne un discours lourd, maladroit et c'est pas cool à écouter.
Bref, mon sujet c'était UMUT THALA (le petit garçon né pour soigner son frère atteint d'une maladie grave) "le bébé du double espoir" auparavant "bébé-médicament". Il y avait un petit texte explicatif. J'ai construit mon plan sur l'axe points positifs, points négatifs. le problème c'est que je ne trouvait pas assez de point positifs pour équilibrer les points négatifs. Devant le Jury je me suis présentée en disant que si j'étais devants elles, c’était pour devenir infirmière. Ça a fait rire la cadre infirmière et détendu tout le monde (surtout moi). Je me suis dits que ça partait bien. Ensuite j'ai commencé à présenter mon sujet très scolairement, ce qui m'a perturbé et je tremblait des mains comme jamais, j'ai été obligée de poser ma feuille pour continuer. Une fois fini, la formatrice me demande de rajouter des points négatifs (c'est là ou je me rend compte que tous mes points négatifs n'en était qu'un). Panique dans ma tête, je prends 20 seconde pour réfléchir et sort un truc bidon, elle me dit non, c'est pas ça. Elle me redirige vers une phrase du texte et je réussi à comprendre et lui explique ce qu'elle voulait entendre. Me voilà rassurée, on passe alors à l'entretien.
La première question était une question classique : Pourquoi avoir choisi infirmier? (réponse que je connais sur le bout des doigts) je réussi à dire que c'est un métier proche des gens, que le coté humain est ce qui me plait le plus dans ce métier ainsi que le coté médical avec la prise en charge des pathologies et autres souffrances des patients. (évidement je l'ai moins bien dit là-bas). Donc j'enchaine en disant que c'est un métier à responsabilités et que moi ça me motive (j'ai du dire ça au moins quatre fois de façon différente) je marque une pause voyant que je trouve pas la suite, j'ai essayé de parlé du fait que le public est très vaste et la, ne trouvant plus l'appui visuel du jury (qui fronce les sourcils pour mieux comprendre) je me tais et baisse la tête pour retenir mes larmes sans qu'on me voit, trop tard on m'a vu la psychologue dit "non, non, non, ne pleurez pas vous étiez bien partie" on me propose verre d'eau et mouchoirs.
Là la formatrice me dit, "vous nous avez parlé des responsabilités du métier d'infirmier, apparemment c'est important pour vous alors dites nous quelles sont-elles? je lui réponds très maladroitement (toujours en pleurant) que on a la vie de gens entre nos mains et quand je veux insister sur le fait de prendre en compte la maladie mais aussi l'accompagnement, je ne trouve pas du tout les bons mots et m’arrête de parler. Sur quoi la formatrice reprends :"bon on va faire autrement, je vais vous poser des questions pour vous détendre". "Alors où habitez vous, Charlène? -je réponds, -vous avez un bac ... ?- je réponds en séchant mes larmes. elle me demande qui va financer ma formation je réponds mes parents et elle me dit donc vous habitez à Toulouse (le concours est à Albi) avec vos parents? je lui explique que non, j'habite avec ma sœur pour l'instant mais que j'ai prévu de déménager si j'étais reçu. là ça va mieux. Elle me dit y-a-t-il un déclic pour ce métier? un proche qui vous aurez donné envie de faire ce métier?Je lui explique très bien que ma mère est infirmière mais que quand j'étais petite je ne voulais surtout pas faire le métier de maman car ma mère vivait son métier comme un fardeau et s'en plaignait tout le temps. Le déclic s'est passé lors d'un été il y a deux ans (c'est là qu'elles apprennent que je suis animatrice)une colo avec des enfants en difficulté qui m'a fait me rendre compte que le métier d'infirmier me correspondait plus car je me suis senti utile et à l'aise face à ces enfants qui sont en demande affective. J'ai rajouté que je voulais aider les gens qui en on besoin en y rajoutant l'aspect médical du métier d'infirmier(je sais pas si c'était pertinent)... Là elle me pose la question à laquelle je n'étais pas préparé (j'ai répondu au feeling) Pourquoi ne pas avoir choisi de faire éducateur spécialisé? Je lui réponds que je me suis renseignée et que dans le métier d'éduc spé il manquait le coté traitement(tout ça en plus confus et répété au moins 3 fois) la psychologue me demande "Alors vous préférez le coté technique au coté psychologique ? Je lui réponds que non, que ce que je voulais dire c'est que le métier d'infirmier est plus complet à ce niveau là puisqu'il voit le patient dans ça globalité et pas que sur le plan émotionnel ou psychologique. Que moi j'aime justement allier les deux, le traitement et le soin. Sur quoi la formatrice reprends et me demande quelles sont les inconvénients du métier? je réponds les horaires pas stable et puis des fois pas cool (pas mieux dit), ...je réfléchi à nouveau... et puis la charge émotionnelle(et là rebelote je repleure car je me dit que je viens de leur montrer que c'est mon point faible) mais je leur dit (en pleurant ) ça ne me fait pas peur, je saurai y résister (sans expliquer ce que c'était que cette charge émotionnelle... bref je me calme un peu et elle me demande alors selon moi les qualités indispensable pour être infirmier et est-ce que je pense les avoir? je réponds de nouveau maladroitement que je pense avoir certaines qualités pour devenir infirmier mais que j'ai trois ans pour en développer d'autres alors ensuite j’énumère : "je suis patiente, responsable et et et?...je suis désolée je sais plus" mais j'en ai d'autre. Après j'essaie de reprendre en disant qu'un infirmier doit être compétent et connaitre son métier(là j'aurai pu me taire) je leurs dit que je suis désolée que ce n'est pas du tout ce que j'étais venu montrer, que je n’étais pas une pleurnicheuse et que d'habitude je me contrôle mieux mais que là c'est impressionnant alors elles me demandent pourquoi je pleure? je leur réponds que c'est la pression que je me suis mise car c'est une formation qui me tient à cœur de faire car c'est un métier qui me correspond et me plait. La psychologue me dit "oui, il y a aussi le fait d'avoir attendu, c'est pas simple de passer en dernier" sur quoi la formatrice "oui, les candidats qui passent en dernier son plus sensibles" la cadre s'adosse alors sur sa chaise et me dit "c'est la première fois que vous passez un oral?" je lui réponds que oui, elle continue en me demandant comment je me suis préparé, je lui dit que pour l'écrit j'ai acheté des livres et travaillé toute seule et pour l'oral j'ai deux amis dont un est déjà en IFSI qui m'ont entrainé et préparé le genre de question qu'on pourrais me poser. "vous n'avez donc pas fait de prépa?" moi : "si l'an dernier mais j'ai raté les écrits j'ai donc décider de me préparer seule et j'ai travaillé à Quick" là elles notent toutes les trois, je ne dis rien...
La formatrice me dit qu'il reste une minute, avez vous quelque chose d'autre à dire? je suis désolée car ça n'est pas moi, je ne suis pas comme ça, je me suis mis la pression toute seule "oui, vos amis devaint etre moi impressionnant que nous" je répond que l'enjeux est très important pour moi et je ne pensais pas etre si tendu. elle me libèrent en souriant et me disent de me reposer ...
Alors???? Pensez-vous que mon oral vaille moins que 10? est-ce que c'était vraiment une catastrophe??? répondez moi s'il vous plait! je me pose trop de questions!Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
je me présente, je suis Charlène, j'ai 21ans et cette année j'ai passé 2 concours, j'en ai eu un à l’écrit et je viens de passer l'oral jeudi 10/05/12.
J'ai pleurer pendant l'oral. Je vous explique...
J'ai un gros défaut : j'ai du mal à trouver les mots qui correspondent à mes idées, ce qui donne un discours lourd, maladroit et c'est pas cool à écouter.
Bref, mon sujet c'était UMUT THALA (le petit garçon né pour soigner son frère atteint d'une maladie grave) "le bébé du double espoir" auparavant "bébé-médicament". Il y avait un petit texte explicatif. J'ai construit mon plan sur l'axe points positifs, points négatifs. le problème c'est que je ne trouvait pas assez de point positifs pour équilibrer les points négatifs. Devant le Jury je me suis présentée en disant que si j'étais devants elles, c’était pour devenir infirmière. Ça a fait rire la cadre infirmière et détendu tout le monde (surtout moi). Je me suis dits que ça partait bien. Ensuite j'ai commencé à présenter mon sujet très scolairement, ce qui m'a perturbé et je tremblait des mains comme jamais, j'ai été obligée de poser ma feuille pour continuer. Une fois fini, la formatrice me demande de rajouter des points négatifs (c'est là ou je me rend compte que tous mes points négatifs n'en était qu'un). Panique dans ma tête, je prends 20 seconde pour réfléchir et sort un truc bidon, elle me dit non, c'est pas ça. Elle me redirige vers une phrase du texte et je réussi à comprendre et lui explique ce qu'elle voulait entendre. Me voilà rassurée, on passe alors à l'entretien.
La première question était une question classique : Pourquoi avoir choisi infirmier? (réponse que je connais sur le bout des doigts) je réussi à dire que c'est un métier proche des gens, que le coté humain est ce qui me plait le plus dans ce métier ainsi que le coté médical avec la prise en charge des pathologies et autres souffrances des patients. (évidement je l'ai moins bien dit là-bas). Donc j'enchaine en disant que c'est un métier à responsabilités et que moi ça me motive (j'ai du dire ça au moins quatre fois de façon différente) je marque une pause voyant que je trouve pas la suite, j'ai essayé de parlé du fait que le public est très vaste et la, ne trouvant plus l'appui visuel du jury (qui fronce les sourcils pour mieux comprendre) je me tais et baisse la tête pour retenir mes larmes sans qu'on me voit, trop tard on m'a vu la psychologue dit "non, non, non, ne pleurez pas vous étiez bien partie" on me propose verre d'eau et mouchoirs.
Là la formatrice me dit, "vous nous avez parlé des responsabilités du métier d'infirmier, apparemment c'est important pour vous alors dites nous quelles sont-elles? je lui réponds très maladroitement (toujours en pleurant) que on a la vie de gens entre nos mains et quand je veux insister sur le fait de prendre en compte la maladie mais aussi l'accompagnement, je ne trouve pas du tout les bons mots et m’arrête de parler. Sur quoi la formatrice reprends :"bon on va faire autrement, je vais vous poser des questions pour vous détendre". "Alors où habitez vous, Charlène? -je réponds, -vous avez un bac ... ?- je réponds en séchant mes larmes. elle me demande qui va financer ma formation je réponds mes parents et elle me dit donc vous habitez à Toulouse (le concours est à Albi) avec vos parents? je lui explique que non, j'habite avec ma sœur pour l'instant mais que j'ai prévu de déménager si j'étais reçu. là ça va mieux. Elle me dit y-a-t-il un déclic pour ce métier? un proche qui vous aurez donné envie de faire ce métier?Je lui explique très bien que ma mère est infirmière mais que quand j'étais petite je ne voulais surtout pas faire le métier de maman car ma mère vivait son métier comme un fardeau et s'en plaignait tout le temps. Le déclic s'est passé lors d'un été il y a deux ans (c'est là qu'elles apprennent que je suis animatrice)une colo avec des enfants en difficulté qui m'a fait me rendre compte que le métier d'infirmier me correspondait plus car je me suis senti utile et à l'aise face à ces enfants qui sont en demande affective. J'ai rajouté que je voulais aider les gens qui en on besoin en y rajoutant l'aspect médical du métier d'infirmier(je sais pas si c'était pertinent)... Là elle me pose la question à laquelle je n'étais pas préparé (j'ai répondu au feeling) Pourquoi ne pas avoir choisi de faire éducateur spécialisé? Je lui réponds que je me suis renseignée et que dans le métier d'éduc spé il manquait le coté traitement(tout ça en plus confus et répété au moins 3 fois) la psychologue me demande "Alors vous préférez le coté technique au coté psychologique ? Je lui réponds que non, que ce que je voulais dire c'est que le métier d'infirmier est plus complet à ce niveau là puisqu'il voit le patient dans ça globalité et pas que sur le plan émotionnel ou psychologique. Que moi j'aime justement allier les deux, le traitement et le soin. Sur quoi la formatrice reprends et me demande quelles sont les inconvénients du métier? je réponds les horaires pas stable et puis des fois pas cool (pas mieux dit), ...je réfléchi à nouveau... et puis la charge émotionnelle(et là rebelote je repleure car je me dit que je viens de leur montrer que c'est mon point faible) mais je leur dit (en pleurant ) ça ne me fait pas peur, je saurai y résister (sans expliquer ce que c'était que cette charge émotionnelle... bref je me calme un peu et elle me demande alors selon moi les qualités indispensable pour être infirmier et est-ce que je pense les avoir? je réponds de nouveau maladroitement que je pense avoir certaines qualités pour devenir infirmier mais que j'ai trois ans pour en développer d'autres alors ensuite j’énumère : "je suis patiente, responsable et et et?...je suis désolée je sais plus" mais j'en ai d'autre. Après j'essaie de reprendre en disant qu'un infirmier doit être compétent et connaitre son métier(là j'aurai pu me taire) je leurs dit que je suis désolée que ce n'est pas du tout ce que j'étais venu montrer, que je n’étais pas une pleurnicheuse et que d'habitude je me contrôle mieux mais que là c'est impressionnant alors elles me demandent pourquoi je pleure? je leur réponds que c'est la pression que je me suis mise car c'est une formation qui me tient à cœur de faire car c'est un métier qui me correspond et me plait. La psychologue me dit "oui, il y a aussi le fait d'avoir attendu, c'est pas simple de passer en dernier" sur quoi la formatrice "oui, les candidats qui passent en dernier son plus sensibles" la cadre s'adosse alors sur sa chaise et me dit "c'est la première fois que vous passez un oral?" je lui réponds que oui, elle continue en me demandant comment je me suis préparé, je lui dit que pour l'écrit j'ai acheté des livres et travaillé toute seule et pour l'oral j'ai deux amis dont un est déjà en IFSI qui m'ont entrainé et préparé le genre de question qu'on pourrais me poser. "vous n'avez donc pas fait de prépa?" moi : "si l'an dernier mais j'ai raté les écrits j'ai donc décider de me préparer seule et j'ai travaillé à Quick" là elles notent toutes les trois, je ne dis rien...
La formatrice me dit qu'il reste une minute, avez vous quelque chose d'autre à dire? je suis désolée car ça n'est pas moi, je ne suis pas comme ça, je me suis mis la pression toute seule "oui, vos amis devaint etre moi impressionnant que nous" je répond que l'enjeux est très important pour moi et je ne pensais pas etre si tendu. elle me libèrent en souriant et me disent de me reposer ...
Alors???? Pensez-vous que mon oral vaille moins que 10? est-ce que c'était vraiment une catastrophe??? répondez moi s'il vous plait! je me pose trop de questions!Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: Pleurer à l'oral
c'est difficile à dire, on y était pas.... mais rassure-toi, c'est arrivé que certains pleurent et sont admis quand-m^meZaléra a écrit :Bonjour,
je me présente, je suis Charlène, j'ai 21ans et cette année j'ai passé 2 concours, j'en ai eu un à l’écrit et je viens de passer l'oral jeudi 10/05/12.
J'ai pleurer pendant l'oral. Je vous explique...
J'ai un gros défaut : j'ai du mal à trouver les mots qui correspondent à mes idées, ce qui donne un discours lourd, maladroit et c'est pas cool à écouter.
Bref, mon sujet c'était UMUT THALA (le petit garçon né pour soigner son frère atteint d'une maladie grave) "le bébé du double espoir" auparavant "bébé-médicament". Il y avait un petit texte explicatif. J'ai construit mon plan sur l'axe points positifs, points négatifs. le problème c'est que je ne trouvait pas assez de point positifs pour équilibrer les points négatifs. Devant le Jury je me suis présentée en disant que si j'étais devants elles, c’était pour devenir infirmière. Ça a fait rire la cadre infirmière et détendu tout le monde (surtout moi). Je me suis dits que ça partait bien. Ensuite j'ai commencé à présenter mon sujet très scolairement, ce qui m'a perturbé et je tremblait des mains comme jamais, j'ai été obligée de poser ma feuille pour continuer. Une fois fini, la formatrice me demande de rajouter des points négatifs (c'est là ou je me rend compte que tous mes points négatifs n'en était qu'un). Panique dans ma tête, je prends 20 seconde pour réfléchir et sort un truc bidon, elle me dit non, c'est pas ça. Elle me redirige vers une phrase du texte et je réussi à comprendre et lui explique ce qu'elle voulait entendre. Me voilà rassurée, on passe alors à l'entretien.
La première question était une question classique : Pourquoi avoir choisi infirmier? (réponse que je connais sur le bout des doigts) je réussi à dire que c'est un métier proche des gens, que le coté humain est ce qui me plait le plus dans ce métier ainsi que le coté médical avec la prise en charge des pathologies et autres souffrances des patients. (évidement je l'ai moins bien dit là-bas). Donc j'enchaine en disant que c'est un métier à responsabilités et que moi ça me motive (j'ai du dire ça au moins quatre fois de façon différente) je marque une pause voyant que je trouve pas la suite, j'ai essayé de parlé du fait que le public est très vaste et la, ne trouvant plus l'appui visuel du jury (qui fronce les sourcils pour mieux comprendre) je me tais et baisse la tête pour retenir mes larmes sans qu'on me voit, trop tard on m'a vu la psychologue dit "non, non, non, ne pleurez pas vous étiez bien partie" on me propose verre d'eau et mouchoirs.
Là la formatrice me dit, "vous nous avez parlé des responsabilités du métier d'infirmier, apparemment c'est important pour vous alors dites nous quelles sont-elles? je lui réponds très maladroitement (toujours en pleurant) que on a la vie de gens entre nos mains et quand je veux insister sur le fait de prendre en compte la maladie mais aussi l'accompagnement, je ne trouve pas du tout les bons mots et m’arrête de parler. Sur quoi la formatrice reprends :"bon on va faire autrement, je vais vous poser des questions pour vous détendre". "Alors où habitez vous, Charlène? -je réponds, -vous avez un bac ... ?- je réponds en séchant mes larmes. elle me demande qui va financer ma formation je réponds mes parents et elle me dit donc vous habitez à Toulouse (le concours est à Albi) avec vos parents? je lui explique que non, j'habite avec ma sœur pour l'instant mais que j'ai prévu de déménager si j'étais reçu. là ça va mieux. Elle me dit y-a-t-il un déclic pour ce métier? un proche qui vous aurez donné envie de faire ce métier?Je lui explique très bien que ma mère est infirmière mais que quand j'étais petite je ne voulais surtout pas faire le métier de maman car ma mère vivait son métier comme un fardeau et s'en plaignait tout le temps. Le déclic s'est passé lors d'un été il y a deux ans (c'est là qu'elles apprennent que je suis animatrice)une colo avec des enfants en difficulté qui m'a fait me rendre compte que le métier d'infirmier me correspondait plus car je me suis senti utile et à l'aise face à ces enfants qui sont en demande affective. J'ai rajouté que je voulais aider les gens qui en on besoin en y rajoutant l'aspect médical du métier d'infirmier(je sais pas si c'était pertinent)... Là elle me pose la question à laquelle je n'étais pas préparé (j'ai répondu au feeling) Pourquoi ne pas avoir choisi de faire éducateur spécialisé? Je lui réponds que je me suis renseignée et que dans le métier d'éduc spé il manquait le coté traitement(tout ça en plus confus et répété au moins 3 fois) la psychologue me demande "Alors vous préférez le coté technique au coté psychologique ? Je lui réponds que non, que ce que je voulais dire c'est que le métier d'infirmier est plus complet à ce niveau là puisqu'il voit le patient dans ça globalité et pas que sur le plan émotionnel ou psychologique. Que moi j'aime justement allier les deux, le traitement et le soin. Sur quoi la formatrice reprends et me demande quelles sont les inconvénients du métier? je réponds les horaires pas stable et puis des fois pas cool (pas mieux dit), ...je réfléchi à nouveau... et puis la charge émotionnelle(et là rebelote je repleure car je me dit que je viens de leur montrer que c'est mon point faible) mais je leur dit (en pleurant ) ça ne me fait pas peur, je saurai y résister (sans expliquer ce que c'était que cette charge émotionnelle... bref je me calme un peu et elle me demande alors selon moi les qualités indispensable pour être infirmier et est-ce que je pense les avoir? je réponds de nouveau maladroitement que je pense avoir certaines qualités pour devenir infirmier mais que j'ai trois ans pour en développer d'autres alors ensuite j’énumère : "je suis patiente, responsable et et et?...je suis désolée je sais plus" mais j'en ai d'autre. Après j'essaie de reprendre en disant qu'un infirmier doit être compétent et connaitre son métier(là j'aurai pu me taire) je leurs dit que je suis désolée que ce n'est pas du tout ce que j'étais venu montrer, que je n’étais pas une pleurnicheuse et que d'habitude je me contrôle mieux mais que là c'est impressionnant alors elles me demandent pourquoi je pleure? je leur réponds que c'est la pression que je me suis mise car c'est une formation qui me tient à cœur de faire car c'est un métier qui me correspond et me plait. La psychologue me dit "oui, il y a aussi le fait d'avoir attendu, c'est pas simple de passer en dernier" sur quoi la formatrice "oui, les candidats qui passent en dernier son plus sensibles" la cadre s'adosse alors sur sa chaise et me dit "c'est la première fois que vous passez un oral?" je lui réponds que oui, elle continue en me demandant comment je me suis préparé, je lui dit que pour l'écrit j'ai acheté des livres et travaillé toute seule et pour l'oral j'ai deux amis dont un est déjà en IFSI qui m'ont entrainé et préparé le genre de question qu'on pourrais me poser. "vous n'avez donc pas fait de prépa?" moi : "si l'an dernier mais j'ai raté les écrits j'ai donc décider de me préparer seule et j'ai travaillé à Quick" là elles notent toutes les trois, je ne dis rien...
La formatrice me dit qu'il reste une minute, avez vous quelque chose d'autre à dire? je suis désolée car ça n'est pas moi, je ne suis pas comme ça, je me suis mis la pression toute seule "oui, vos amis devaint etre moi impressionnant que nous" je répond que l'enjeux est très important pour moi et je ne pensais pas etre si tendu. elle me libèrent en souriant et me disent de me reposer ...
Alors???? Pensez-vous que mon oral vaille moins que 10? est-ce que c'était vraiment une catastrophe??? répondez moi s'il vous plait! je me pose trop de questions!
, change-toi les idées, tu verras bien courage 
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Re: Pleurer à l'oral
C'est vrai que c'est difficile à dire , tu étais confuses et malhadroite cependant le jury a eu l'air de comprendre tes émotions et elles ne t'ont pas blamé sur le moment pour ça , elles ont justement essayer de te mettre en confiance et tu as quand même essayé de te sortir de là ! Elles t'on même dit que l'attente du passage faisait monter la pression et que les personnes qui passaient en dernier avaient beaucoup plus de pression , elle étaient donc compréhensive alors ne désespère pas et garde ton courage 
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Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.ESI 2011-2014 à l'AP-HP !!
Re: Pleurer à l'oral
merci cocodette et britten12,
Je commence à chercher des ifsi déficitaires au cas ou j'aurais au moins 10.
Je m'en veux d'avoir pleuré car je m'étais beaucoup préparée et j'ai l'impression d'avoir gaché ma chance...mais bon, c'est passé!Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Je commence à chercher des ifsi déficitaires au cas ou j'aurais au moins 10.
Je m'en veux d'avoir pleuré car je m'étais beaucoup préparée et j'ai l'impression d'avoir gaché ma chance...mais bon, c'est passé!Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: Pleurer à l'oral
Si ça peut te rassurer ^^ lors de mon premier oral j'ai fondu en larmes devant le jury . Ils m'ont dis pareil de pas pleurer que j'etais bien parti ...
Au final j'ai eu 18 ( pas assez pour entrer à l Ifsi cette année la mais bon :/ )
Donc ne t'inquiètes pas ça ne veut rien dire du tout le fait de pleurer ...
Bonne chance !!Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Au final j'ai eu 18 ( pas assez pour entrer à l Ifsi cette année la mais bon :/ )
Donc ne t'inquiètes pas ça ne veut rien dire du tout le fait de pleurer ...
Bonne chance !!Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: Pleurer à l'oral
On peut pas dire ce que pense un jury mais en tout cas, tu as très bien répondu, je trouve, tes réponses étaient très bien, clair, cohérente, vraiment rien à dire.
Ai confiance en toi, prend de l'assuranceÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Ai confiance en toi, prend de l'assuranceÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Parfois il vaut mieux ne rien dire et passer pour un crétin, plutôt que de l'ouvrir et ne plus laisser aucun doute à ce sujet.
Re: Pleurer à l'oral
Bon, me voilà de retour, et cela fait déjà trois mois que je suis entrée à l'école, grace à mon 17/20 à l'oral, comme quoi j'ai du les émouvoir ou je sais pas mais en tout cas c'est l'oral qui m'a sauvé car j'ai eu que 12 et 8 à l'écrit. En tout cas merci à vous car l'attente à été moins dure. 
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Re: Pleurer à l'oral
bravo ! alors tout est bien qui finit bien Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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