Entraînement culture générale 2013
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: Entraînement culture générale 2013
En effet Céline... le nouveau topic a bien évidemment beaucoup plus la cote. Je propose à tout le monde, alors de ne poster qu'une question par texte (soit la 2eme, soit la 3eme) car avec trois questions, on ne s'en sort pas.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.cece38000 a écrit :salut salut ,
c est vrais que c est le desert ici![]()
demain je proposerai un exo si je trouve ça dans le bouquin
Concours Nancy Laxou Automne 2012
Concours APHP Automne 2012
Concours APHP Automne 2012
Re: Entraînement culture générale 2013
ok pour eviter d en rajouter je vais utiliser colmme article celui proposer pour le resumé comme ça sa reste dans les types de sujet proposé.
LES MALADIES CHRONIQUES, POURQUOI ELLES VONT TOUT CHANGER
(Article 4) Viva magazine [01.06.12] Anne-Marie Thomazeau
Les maladies chroniques concernent aujourd’hui un français sur quatre. Et demain, sans doute plus encore… Leur prise en charge va révolutionner la pratique des professionnels de la santé et tout notre système de soins. Sommes-nous prêts ?
Les 15 millions de malades chroniques (diabétiques, cardiaques, asthmatiques…) seraient-ils responsables du trou de la Sécurité sociale ? Faut-il revoir le système de prise en charge des affections de longue durée (Ald), qui couvre 9 millions d’entre eux à 100 % ? C’est ce que pensent certains experts et politiques libéraux, qui préconisent de le démanteler car ils le jugent « trop généreux ».
Dans les faits, si les maladies chroniques coûtent cher, ce n’est ni parce que les malades abusent ni parce que notre système de protection sociale est trop dispendieux. Les renoncements aux soins pour raisons financières, qui ne cessent de croître, en témoignent. C’est plutôt l’organisation de notre système de soins que les maladies chroniques mettent à l’épreuve. Conçu à l’origine pour soigner les maladies infectieuses, organisé autour du spécialiste et de l’hôpital, il ne répond plus aux besoins de malades qui nécessitent une prise en charge pluridisciplinaire, médicale mais aussi sociale, axée sur l’éducation, la prévention et l’accompagnement, avec un réseau de professionnels de la santé qui se relaient autour d’eux et utilisent les nouvelles technologies. Symbole ? Là où le français n’a qu’un verbe (soigner) l’anglais en a deux : cure, « soigner », « guérir » et care, « prendre soin », « s’occuper », « se soucier »…
Avec les maladies chroniques, tout ou presque est à réinventer, et en premier lieu le rôle et la place du médecin dans le système de soins, son mode d’intervention et, bien sûr, de rémunération. Car, dans la prise en charge des maladies chroniques, le paiement du médecin à l’acte devient inadapté. Sur le terrain, comme à Toulouse, à Saint-Etienne ou en Franche-Comté, des professionnels innovent et expérimentent de nouvelles pratiques de soins, de prévention ou de rémunération. Si elles devaient faire leurs preuves, elles pourraient être amenées à se développer, à se modéliser. La mutualité, premier acteur médico-social du pays, a bien sûr un rôle majeur à jouer dans ce grand enjeu sanitaire et social. Un véritable défi, qui, pour le Pr André Grimaldi, diabétologue à la Pitié-Salpêtrière, aura pour mérite d’apprendre au corps médical l’humilité et le travail en partenariat.
Avec les maladies chroniques, c’est la fin d’une médecine solitaire qui s’annonce, et l’émergence de pratiques en équipes, solidaires, plus respectueuses du malade et de son parcours de vie. On ne peut que s’en féliciter.
je propose deux question à vous de choisir :
1/ degager l'idée principale du paragraphe bleu, et faire resortire la problematique.
2/ expliquer en 10/15 lingnes la phrase rouge.
j espere que sa ira premiere fois que je propose un exo de ce style hesitais pas a dire s il faut le modifier.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
LES MALADIES CHRONIQUES, POURQUOI ELLES VONT TOUT CHANGER
(Article 4) Viva magazine [01.06.12] Anne-Marie Thomazeau
Les maladies chroniques concernent aujourd’hui un français sur quatre. Et demain, sans doute plus encore… Leur prise en charge va révolutionner la pratique des professionnels de la santé et tout notre système de soins. Sommes-nous prêts ?
Les 15 millions de malades chroniques (diabétiques, cardiaques, asthmatiques…) seraient-ils responsables du trou de la Sécurité sociale ? Faut-il revoir le système de prise en charge des affections de longue durée (Ald), qui couvre 9 millions d’entre eux à 100 % ? C’est ce que pensent certains experts et politiques libéraux, qui préconisent de le démanteler car ils le jugent « trop généreux ».
Dans les faits, si les maladies chroniques coûtent cher, ce n’est ni parce que les malades abusent ni parce que notre système de protection sociale est trop dispendieux. Les renoncements aux soins pour raisons financières, qui ne cessent de croître, en témoignent. C’est plutôt l’organisation de notre système de soins que les maladies chroniques mettent à l’épreuve. Conçu à l’origine pour soigner les maladies infectieuses, organisé autour du spécialiste et de l’hôpital, il ne répond plus aux besoins de malades qui nécessitent une prise en charge pluridisciplinaire, médicale mais aussi sociale, axée sur l’éducation, la prévention et l’accompagnement, avec un réseau de professionnels de la santé qui se relaient autour d’eux et utilisent les nouvelles technologies. Symbole ? Là où le français n’a qu’un verbe (soigner) l’anglais en a deux : cure, « soigner », « guérir » et care, « prendre soin », « s’occuper », « se soucier »…
Avec les maladies chroniques, tout ou presque est à réinventer, et en premier lieu le rôle et la place du médecin dans le système de soins, son mode d’intervention et, bien sûr, de rémunération. Car, dans la prise en charge des maladies chroniques, le paiement du médecin à l’acte devient inadapté. Sur le terrain, comme à Toulouse, à Saint-Etienne ou en Franche-Comté, des professionnels innovent et expérimentent de nouvelles pratiques de soins, de prévention ou de rémunération. Si elles devaient faire leurs preuves, elles pourraient être amenées à se développer, à se modéliser. La mutualité, premier acteur médico-social du pays, a bien sûr un rôle majeur à jouer dans ce grand enjeu sanitaire et social. Un véritable défi, qui, pour le Pr André Grimaldi, diabétologue à la Pitié-Salpêtrière, aura pour mérite d’apprendre au corps médical l’humilité et le travail en partenariat.
Avec les maladies chroniques, c’est la fin d’une médecine solitaire qui s’annonce, et l’émergence de pratiques en équipes, solidaires, plus respectueuses du malade et de son parcours de vie. On ne peut que s’en féliciter.
je propose deux question à vous de choisir :
1/ degager l'idée principale du paragraphe bleu, et faire resortire la problematique.
2/ expliquer en 10/15 lingnes la phrase rouge.
j espere que sa ira premiere fois que je propose un exo de ce style hesitais pas a dire s il faut le modifier.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
assistante dentaire en reconversion, rentrée en prépa en octobre, en route pour le concour en 2013!!!
- chachadu83
- Régulier
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- Inscription : 07 mai 2011 19:13
Re: Entraînement culture générale 2013
bonjour,
j arrive un peu en retard sur le forum.
j' ai traité la question 2 sur commenter le taux de fécondité en France.. et posterai une fois terminer la 3
. En tout cas, très bonne idée d entrainement pour le concours pour se mettre en condition d examen 
2) Le taux de fécondité est la proportion en moyenne qu'une femme à d'enfant dans un pays par ménage. On constate de nos jours qu'il atteint en France env 2.1, ce qui démarque la France de ces voisins européens. On peut donc se demander comment peut t on expliquer ce phénomène?
Tout d'abord, les aides proposées par certains organismes comme les prestations reçues par la CAF, permettent aux françaises un complément de revenu.
De plus, la législation en vigueur peut par la présence du congé maternité ou du système de santé de mieux se préparer à la naissance de l'enfant à venir, mais aussi
une prise en charge médical pouvant pallier d'éventuel contraintes médicales survenu durant la grossesse.
D'autre part, la femme peut être plus sereine pour procréer ou élever son futur enfant, et décider par la présence d'un congé parental de participer à son éducation tout en ayant des prestations compensatoires de revenu afin de limiter le manque de moyen.
En définitive, le taux élevé de fécondité en France peut s' expliquer par les aides perçues, le législations en vigueur et les alternatives psychologiques et physiques que peut ressentir la femme française en abordant la questions. ( 25 L sur papier souvent demandé aux concours)
Voila ma rédaction si çà peut aider certain pour structurer les idées
, je viens de voir dans la correction proposé que l'idée sur la religion chrétienne est un bon argument aussi, je l ai pas mis pour rester fidèle à ma rédaction de départ.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
j arrive un peu en retard sur le forum.
j' ai traité la question 2 sur commenter le taux de fécondité en France.. et posterai une fois terminer la 3


2) Le taux de fécondité est la proportion en moyenne qu'une femme à d'enfant dans un pays par ménage. On constate de nos jours qu'il atteint en France env 2.1, ce qui démarque la France de ces voisins européens. On peut donc se demander comment peut t on expliquer ce phénomène?
Tout d'abord, les aides proposées par certains organismes comme les prestations reçues par la CAF, permettent aux françaises un complément de revenu.
De plus, la législation en vigueur peut par la présence du congé maternité ou du système de santé de mieux se préparer à la naissance de l'enfant à venir, mais aussi
une prise en charge médical pouvant pallier d'éventuel contraintes médicales survenu durant la grossesse.
D'autre part, la femme peut être plus sereine pour procréer ou élever son futur enfant, et décider par la présence d'un congé parental de participer à son éducation tout en ayant des prestations compensatoires de revenu afin de limiter le manque de moyen.
En définitive, le taux élevé de fécondité en France peut s' expliquer par les aides perçues, le législations en vigueur et les alternatives psychologiques et physiques que peut ressentir la femme française en abordant la questions. ( 25 L sur papier souvent demandé aux concours)
Voila ma rédaction si çà peut aider certain pour structurer les idées

esi 2013-21016 enfin 

- chachadu83
- Régulier
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- Inscription : 07 mai 2011 19:13
comme promis, j'ai traité la question 3 ( j avoue que niveau idée à la seconde partie sur les dangers d'une population qui se renouvelle pas dans les pevd, j étais pas trop inspiré
)
Le taux de fécondité est la proportion en moyenne qu'une femme à d'enfants par ménage. De nos jours, les pays en voie de développement (pevd) ont ce taux élevé 5,9 enfants par femmes pour la région de Kanugu, mais aussi un taux de mortalité important. On peut donc ce demander quel impact peut avoir cette surpopulation et les conséquences du renouvellement de celle- ci ?
Tout d'abord, le manque alimentaire souvent présent dans les PEVD peuvent accroitre le pb de malnutrition et de besoin en nourriture.
D' autre part, l'absence de moyen sanitaire que dispose ces pays pour se soigner peut élever les pbs d’hygiène et de sante et la propagation des maladies par contact.
De ce fait, la population reste " vieillissante" est aura du mal à se renouveller.
Ainsi, ce phénomène peut engendrer le déclin d'une population active nécessaire pour le développement économique du pays.
De plus, l économie étant moins performantes, le niveau de vie baisse et peut avoir des conséquences sociales et sanitaires plus importantes sur l'ensemble de la population.
En définitive, la surpopulation dans les pevd a des impacts alimentaires, sanitaire et un fort taux de mortalité des jeunes, ce qui peut mettre à mal les ressources et le renouvellement de la population.
NB : pour sisi 97,j ai jeté un coup d œil sur tes résumer, ils sont simples et concis dc bien
c est peu être pour çà que les gens ne disent rien
Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.

Le taux de fécondité est la proportion en moyenne qu'une femme à d'enfants par ménage. De nos jours, les pays en voie de développement (pevd) ont ce taux élevé 5,9 enfants par femmes pour la région de Kanugu, mais aussi un taux de mortalité important. On peut donc ce demander quel impact peut avoir cette surpopulation et les conséquences du renouvellement de celle- ci ?
Tout d'abord, le manque alimentaire souvent présent dans les PEVD peuvent accroitre le pb de malnutrition et de besoin en nourriture.
D' autre part, l'absence de moyen sanitaire que dispose ces pays pour se soigner peut élever les pbs d’hygiène et de sante et la propagation des maladies par contact.
De ce fait, la population reste " vieillissante" est aura du mal à se renouveller.
Ainsi, ce phénomène peut engendrer le déclin d'une population active nécessaire pour le développement économique du pays.
De plus, l économie étant moins performantes, le niveau de vie baisse et peut avoir des conséquences sociales et sanitaires plus importantes sur l'ensemble de la population.
En définitive, la surpopulation dans les pevd a des impacts alimentaires, sanitaire et un fort taux de mortalité des jeunes, ce qui peut mettre à mal les ressources et le renouvellement de la population.
NB : pour sisi 97,j ai jeté un coup d œil sur tes résumer, ils sont simples et concis dc bien


esi 2013-21016 enfin 

- angelito94
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- Inscription : 24 août 2011 11:32
Re: Entraînement culture générale 2013
Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.angelito94 a écrit :Exercice 4 partie 1/2: (Questions de résumé,synthèse, étude de texte) Proposition de réponse .
PROTECTION DE L'ENFANCE : AVRIL 2012
Prévenir les conduites suicidaires précoces
Le « suicide » des enfants, rare et complexe, est désormais reconnu par l’Etat. Associations et professionnels réclament des mesures.
En 2009, selon l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), 37 enfants âgés de moins de 14 ans se sont suicidés. A ce sujet tabou, le plus souvent relégué aux pages des faits divers, Boris Cyrulnik a consacré un livre (*). En mettant en lumière cet acte, qui serait à l'origine de 3,8 % des décès chez les 5-14 ans, le neuropsychiatre, reprenant un rapport commandé par le secrétariat d'Etat chargé de la Jeunesse, pourrait impulser une dynamique de prévention inédite.
En l'absence de données épidémiologiques précises - chez les 5-12 ans, seuls les suicides « aboutis » sont comptabilisés -, l'ampleur du phénomène reste incertaine. « Au sein de nos urgences pédiatriques, 10 % des 250 tentatives de suicide enregistrées entre 2007 et 2010 concernaient des enfants de 8 à 11 ans », explique le docteur Richard Delorme, pédopsychiatre à l'hôpital Robert-Debré, à Paris. Un chiffre à relativiser, étant donné la forte proportion d'enfants pris en charge par l'établissement. Néanmoins, le praticien souligne « l'augmentation de la prévalence [des tentatives de suicide] chez les adolescents ces quatre dernières années. [...] Difficile d'imaginer qu'il n'en soit pas de même chez les plus jeunes ».
Mécanismes mal connus
A l'association Phare enfants-parents, qui propose aux familles un soutien téléphonique et des groupes de parole, la question est soulevée depuis deux ans. « En 2011, 24 % des appels reçus concernaient des moins de 15 ans. Et, parmi eux, 10 % étaient âgés de moins de 10 ans, indique Joanna de Lagarde, responsable du service écoute. Parfois, un parent nous appelle, désemparé, après que son enfant a saisi un couteau à la suite d'une dispute. »
Si le caractère suicidaire de telles conduites fait débat, les professionnels de santé s'accordent sur un point : lorsqu'un enfant tente de se tuer, la violence des moyens généralement employés (pendaison, strangulation, défenestration, etc.) révèle un désir de mort moins « mentalisé », plus pulsionnel, et donc plus difficile à repérer. Dans son rapport, Boris Cyrulnik affirme d'ailleurs que certains décès considérés comme accidentels cachent une pulsion suicidaire.
S'il maîtrise encore mal les mécanismes du suicide chez l'enfant, le corps médical est armé pour pallier le mal-être, qui en constitue l'une des principales causes. « Tout tourne autour des notions d'attachement et de sécurité intérieure », explique le psychiatre Jean-Jacques Chavagnat, président du Groupement d'études et de prévention du suicide (GEPS) et responsable d'une unité d'hospitalisation mère-bébé au CH Henri-Laborit, à Poitiers.
Vulnérabilité
La prise en compte des problématiques familiales est déterminante. « Il a été montré qu'une mère dépressive et un père absent ou aux attitudes disqualifiantes peuvent entraîner des manifestations névrotiques, poursuit Jean-Jacques Chavagnat. En une dizaine de séances, nous pouvons améliorer les choses, grâce à la parole, voire à un traitement. » Le problème réside davantage dans la prévention et la détection de ces souffrances. Des missions qui incombent à l'ensemble des acteurs du monde de l'enfance, professionnels ou non.
Dans cette logique, Boris Cyrulnik formule plusieurs propositions. « La petite enfance est un moment déterminant, non pas du suicide, mais de l'acquisition d'une vulnérabilité émotionnelle. » D'où l'importance de la formation - selon le neuropsychiatre, très « disparate » - des puériculteurs, psychologues, infirmiers, éducateurs et auxiliaires. Et d'appeler à la création d'une « université de la petite enfance », une proposition soutenue par les infirmières puéricultrices (lire l'encadré ci-contre). L'accent est également mis sur l'école primaire qui, contrairement au collège, ne propose aucune action de prévention du suicide.
Rappelant que « l'enseignant ne peut pas tout faire », Boris Cyrulnik insiste sur l'importance des « structures périscolaires éducatives » et recommande de retarder « la notation stigmatisante ». Enfin, « l'engagement affectif, familial et culturel constitue la plus efficace protection contre le désir de mourir, à condition que la société organise les institutions et les lieux de rencontre où vont se tisser les liens. »
Cinq mois après la publication du rapport, le suicide des enfants figure dans le Programme national d'actions contre le suicide 2011-2014, qui prévoit « un guide pour le repérage de la souffrance psychique et des troubles du développement chez l'enfant et l'adolescent à destination des professionnels du soin et de l'action sociale non médecins ». Quant au plan Psychiatrie et santé mentale 2011-2015, il instaure, pour les médecins, des formations « au repérage précoce des signes de souffrance psychique et des troubles du développement ». Et sur le terrain, l'Etat ne manque pas de relais. « A la demande du ministère de la Santé, nous répertorions tous les formateurs actifs, en lien avec les agences régionales de santé [ARS] », explique le président du GEPS, qui envisage par ailleurs de mener des actions de prévention dans les écoles. De son côté, Phare enfants-parents oriente « les parents vers des structures d'aide proches de chez eux, tout en leur donnant, d'abord, la possibilité de discuter », explique Joanna de Lagarde.
D'autres obstacles restent cependant à franchir. « Le programme national contre le suicide ne va pas suffisamment loin concernant le milieu scolaire : il faut expliquer aux enfants comment agir lorsqu'un camarade exprime son mal-être », estime Thérèse Hannier, présidente de l'Union nationale pour la prévention du suicide (UNPS), qui préconise « un site Internet permettant aux enseignants de repérer les signes suicidaires. »
Lettre aux candidats
Selon Richard Delorme, il est urgent de créer un observatoire et une unité de soins propres : « Aucun lieu en France n'accueille spécifiquement les petits, contrairement aux adolescents et aux adultes. » La balle est désormais dans le camp politique, à qui il revient, dans un premier temps, de coordonner les actions existantes. En février, Phare enfants-parents a publié une lettre aux candidats à l'élection présidentielle, les sommant de « prendre position pour une politique ambitieuse de prévention du suicide chez les jeunes ».
Antoine Lannuze
Source : http://www.gazette-sante-social.fr/juri ... -8515.html
Questions :
1) Présentez le sujet.
Article publié en avril 2012 sur le site gazette santé social.fr et écrite par antoine lannuze.
2) Quel est le thème du sujet ?
Protection de l'enfance sur le suicide.
3) Résumez le sujet à 1/4 de son contenu.
D'après l'Inserm en 2009, 37 enfants se sont suicidés. Pour la première fois un neuropsychiatre Boris Cyrnulink s'appuyant sur un rapport demandé par le secrétariat d'Etat chargé de la jeunesse, pourrait promouvoir un élan de prévention des suicides chez les 5-14ans.
D'après les professionnels de santé et l'association phare-parent, le point commun à ce phénomène est le caractère impulsif de la tentative ce qui rend le repérage difficile, cependant les spécialistes ont les moyens de soulager certaines des causes principales comme le manque d'estime de soit, et le mal être sociale.
Les solution serraient d'après eux de détecter le plus tôt les douleurs psychiques de l'enfant tout d'abord en prenant compte du contexte familiale qui peut être un indicateur important (parents dépressifs), mais aussi en formant tout les professionnels en contact avec les enfants (université de la petite enfance) et pas seulement les professeurs mais aussi les structures périscolaires. De plus ils insistent sur le fait permettre aux familles de remplir leur rôle de protection affective (institutions , structures, organisations).
Désormais ce phénomène fait parti du programme national d'actions contre le suicide (2011-2014) et du plan Psychiatrie et santé mentale (2011-2015) tout deux reprenant certaines mesures citées auparavant.
Mais les professionnels le trouve incomplet et demande une meilleur sensibilisation des élèves à l'école primaire ainsi que la création d' observatoire et de service de soins dédiés aux petits enfants , ainsi dans une lettre aux candidats a la présidentielle l'association phare-parent leur somme de donner leurs avis sur le sujet.
ESI 2013-2016 SAINT-ANTOINE AP HP
S1: Chir ortho post op
S2: psychiatrie / IDE scolaire
1ére année validée 60/60ects
S3 : Onco-hémato pédiatrique
S1: Chir ortho post op
S2: psychiatrie / IDE scolaire
1ére année validée 60/60ects
S3 : Onco-hémato pédiatrique
Re: Entraînement culture générale 2013
Angélito,
Je propose qu'on finisse tout de même les exercices proposés pour ensuite revenir à ton planning.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Je propose qu'on finisse tout de même les exercices proposés pour ensuite revenir à ton planning.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Concours Nancy Laxou Automne 2012
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Re: Entraînement culture générale 2013
Voici ma proposition pour la questions 2 " Le planning familial en Ouganda"
Question 2: La France a un des taux de fécondité le plus élevé en Europe. Commentez sur les raisons de ce phénomène ainsi que la/les politiques familiale(s) menées depuis des années. (5 points)
On dit que la France est championne d’Europe en termes de fécondité. En effet, la France est récemment passée à plus de 2 enfants par femme ; ceci étant le seuil de renouvellement démographique. Qu’est ce qui a donc permis d’atteindre ce niveau ?
Depuis la fin de la grande guerre, les gouvernements successifs ont mis en place une politique pour encourager les familles nombreuses, grâce, surtout à des moyens financiers et matériaux.
Tout d’abord, en termes d’encouragement financier, il y a les prestations d’accueil du jeune enfant (PAJE) qui est une somme versée après la naissance d’un enfant. Ensuite, il y a des allocations d’entretien de l’enfant versées tous les mois par la Caisse d’allocation familiales. De plus, il y a un allégement de l’impôt sur le revenu. Cet allègement augmentant avec le nombre d’enfants à charge.
Enfin, de nombreux autres avantages sont disponibles tels qu’une carte de réduction sur la SNCF ou des bons de vacances permettant aux enfants de pratiquer une activité extrascolaire à moindre cout.
En deuxième lieu, il y a la mise en place de nombreux moyens de garde d’enfants : Crèches municipales, école maternelle, assistantes maternelle… Ces derniers permettant aux femmes de fonder une famille, tout en s’épanouissant professionnellement.
En somme, la France contrairement à de nombreux autres pays européens a rendu le concept de famille financièrement et socialement intéressant. D’ailleurs, le financement des retraites repose sur le concept de redistribution des actifs vers les retraités. Il est donc dans tout l’intérêt pour les le pays de garder un équilibre démographique.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Question 2: La France a un des taux de fécondité le plus élevé en Europe. Commentez sur les raisons de ce phénomène ainsi que la/les politiques familiale(s) menées depuis des années. (5 points)
On dit que la France est championne d’Europe en termes de fécondité. En effet, la France est récemment passée à plus de 2 enfants par femme ; ceci étant le seuil de renouvellement démographique. Qu’est ce qui a donc permis d’atteindre ce niveau ?
Depuis la fin de la grande guerre, les gouvernements successifs ont mis en place une politique pour encourager les familles nombreuses, grâce, surtout à des moyens financiers et matériaux.
Tout d’abord, en termes d’encouragement financier, il y a les prestations d’accueil du jeune enfant (PAJE) qui est une somme versée après la naissance d’un enfant. Ensuite, il y a des allocations d’entretien de l’enfant versées tous les mois par la Caisse d’allocation familiales. De plus, il y a un allégement de l’impôt sur le revenu. Cet allègement augmentant avec le nombre d’enfants à charge.
Enfin, de nombreux autres avantages sont disponibles tels qu’une carte de réduction sur la SNCF ou des bons de vacances permettant aux enfants de pratiquer une activité extrascolaire à moindre cout.
En deuxième lieu, il y a la mise en place de nombreux moyens de garde d’enfants : Crèches municipales, école maternelle, assistantes maternelle… Ces derniers permettant aux femmes de fonder une famille, tout en s’épanouissant professionnellement.
En somme, la France contrairement à de nombreux autres pays européens a rendu le concept de famille financièrement et socialement intéressant. D’ailleurs, le financement des retraites repose sur le concept de redistribution des actifs vers les retraités. Il est donc dans tout l’intérêt pour les le pays de garder un équilibre démographique.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Entraînement culture générale 2013
Question 3
D’après vos connaissances, Argumentez dans un premier temps sur les problèmes de surpopulation dans les Pays en voie de développement et dans un deuxième temps les dangers d’une population qui ne se renouvelle pas dans la majorité des Pays développés. ( 6 points)
Il est certain que les deux extrêmes démographiques ont des répercussions néfastes sur une société. D’un coté, un pays avec un taux d’accroissement naturel top élevé présentera des problèmes futurs de surpopulation et de l’autre, la population ne sera pas replacée.
Dans un premier temps, nous allons voir les problèmes de surpopulation dans les pays en voie de développement (PEVD) et leurs conséquences. Puis, dans un deuxième temps, nous analyserons les problèmes d’une population dans les pays développés (PD) qui ne se renouvellent pas.
Premièrement, dans les PEVD, une surpopulation peut créer des tensions au niveau des infrastructures en place. En effet, une pénurie de logements ainsi qu’un manque de ressources telles qu’eau potable et nourriture. De plus, le pays n’a pas forcément les moyens financiers pour subvenir aux besoins de cette population jeune. (e.g. manque d’institutions et formateurs dans les écoles).
Ensuite, dans les pays développés, le non remplacement de la population crée un vieillissement de la population. De plus il y a aura un ralenti économique (e.g. moins de consommateurs). En outre, il y aura moins d’actifs en proportion au nombre de retraités, ce qui risque de déséquilibrer les comptes de l’Etat (surtout les pays ou se sont les actifs qui financent directement les retraites). De surcroit, il y a un risque de désertification du pays, puisque il y aura moins de gens pour remplir les campagnes (e.g. La fédération russe a une population qui baisse, ce qui n’aide pas à remplir ce vaste territoire).
En somme, l’équilibre démographique est essentiel à long terme. Il est donc essentiel aux gouvernements d’instaurer une politique démographique adaptée. En effet la Chine a lutté contre la surpopulation dès les années 70 en instaurant la politique d’un enfant par couple. D’ailleurs, cette dernière a porté ses fruits puisque le taux d’accroissement dans ce pays s’est depuis stabilisé.
Enfin, de nombreux pays développés tentent de contrer la baisse de population en incitant l’immigration. En effet, c’est le cas du Canada qui encourage activement l’immigration. Certes, ces pays pratiquent tout de même en politique d’immigration choisie.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
D’après vos connaissances, Argumentez dans un premier temps sur les problèmes de surpopulation dans les Pays en voie de développement et dans un deuxième temps les dangers d’une population qui ne se renouvelle pas dans la majorité des Pays développés. ( 6 points)
Il est certain que les deux extrêmes démographiques ont des répercussions néfastes sur une société. D’un coté, un pays avec un taux d’accroissement naturel top élevé présentera des problèmes futurs de surpopulation et de l’autre, la population ne sera pas replacée.
Dans un premier temps, nous allons voir les problèmes de surpopulation dans les pays en voie de développement (PEVD) et leurs conséquences. Puis, dans un deuxième temps, nous analyserons les problèmes d’une population dans les pays développés (PD) qui ne se renouvellent pas.
Premièrement, dans les PEVD, une surpopulation peut créer des tensions au niveau des infrastructures en place. En effet, une pénurie de logements ainsi qu’un manque de ressources telles qu’eau potable et nourriture. De plus, le pays n’a pas forcément les moyens financiers pour subvenir aux besoins de cette population jeune. (e.g. manque d’institutions et formateurs dans les écoles).
Ensuite, dans les pays développés, le non remplacement de la population crée un vieillissement de la population. De plus il y a aura un ralenti économique (e.g. moins de consommateurs). En outre, il y aura moins d’actifs en proportion au nombre de retraités, ce qui risque de déséquilibrer les comptes de l’Etat (surtout les pays ou se sont les actifs qui financent directement les retraites). De surcroit, il y a un risque de désertification du pays, puisque il y aura moins de gens pour remplir les campagnes (e.g. La fédération russe a une population qui baisse, ce qui n’aide pas à remplir ce vaste territoire).
En somme, l’équilibre démographique est essentiel à long terme. Il est donc essentiel aux gouvernements d’instaurer une politique démographique adaptée. En effet la Chine a lutté contre la surpopulation dès les années 70 en instaurant la politique d’un enfant par couple. D’ailleurs, cette dernière a porté ses fruits puisque le taux d’accroissement dans ce pays s’est depuis stabilisé.
Enfin, de nombreux pays développés tentent de contrer la baisse de population en incitant l’immigration. En effet, c’est le cas du Canada qui encourage activement l’immigration. Certes, ces pays pratiquent tout de même en politique d’immigration choisie.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Entraînement culture générale 2013
....Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Dernière modification par A2N0D0I1 le 26 sept. 2012 13:38, modifié 1 fois.
Re: Entraînement culture générale 2013
A2N0D0I1 Rien à dire franchement! tu as bien saisi le thème, c'est court, concis et clair. Le compte est bon!Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.A2N0D0I1 a écrit : Mesdames messieurs, Voici un peu de publicité http://www.infirmiers.com/forum/chiffre ... 43-15.html
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Re: Entraînement culture générale 2013
je me joint a vous
petite question pratique: lorsqu'on a la question: presenter le sujet il faut juste dire le titre, souce et date?? (j'ai vu ca lors de la correction du premier exo)Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.

petite question pratique: lorsqu'on a la question: presenter le sujet il faut juste dire le titre, souce et date?? (j'ai vu ca lors de la correction du premier exo)Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: Entraînement culture générale 2013
Moi aussi je me joint à vous !!
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Re: Entraînement culture générale 2013
On va faire renaître ce topic.
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Re: Entraînement culture générale 2013
sujet tombé en Auvergne
Contre la fausse révolution verte
Nourrir bientôt neuf milliards de personnes, c'est le plus grand défi du XXI ème siècle. On en parle beaucoup. On agit moins. Une poignée de gouvernements, dans les pays du Sud, comme des centaines d'ONG, tentent de conduire des réalisations concrètes. La meilleure idée du moment, affichée timidement par la FAO, est sans doute d'appuyer les petites exploitations agricoles de taille familiale : elles peuvent, avec efficacité, réduire localement l'insécurité alimentaire.
Et voici qu'on veut lancer à grande échelle, la nouvelle révolution verte. Nous crions casse-cou ! Rappelons-nous la première révolution verte, partie d'Inde dans les années 1960, avec l'idée de nourrir les milliards de bouches nouvelles qui s'annonçaient : la population mondiale allait en effet être multipliée par trois en cinquante ans. On avait pour cela trouver la solution ! Après la Seconde Guerre mondiale, une immense industrie américaine de fabrication d'explosifs s'était reconvertie dans la production d'engrais et de pesticides, à partir d'une ressource limitée, pensait-on alors : le pétrole. Avec ces instants magiques, on allait décupler les rendements et sauver des hommes.
Il y eut de bons résultats. Malgré la croissance de la demande, les famines comme les prix alimentaires furent à peu près stabilisés. Ainsi s'écrivit une page importante et positive de l'histoire du monde.
Mais cette pétroagriculture allait déboucher sur des catastrophes. Au premier chef, des désastres humains : Bhopal, qui vit périr des milliers de personnes, fabriquait force fertilisants, le DDT et d'autres pesticides de l'époque se révélèrent nocifs pour la santé humaine et animale ; par dizaines de millions, des paysans tombèrent dans la dépendance, esclaves des marchands d'engrais et de semences, modifiés ou non : on sait les vagues de suicides qui frappent les campagnes indiennes.
Dans le même temps, la monoculture effaçait les exploitations diversifiées et imposait des produits uniformes. La biodiversité, sur terre comme dans les eaux, a subi des dommages irreversibles.
Parallèlement, les modèles alimentaires s'alignaient, au moins dans les villes du Sud et de l'Asie, sur le schéma occidental : de plus en plus de viande, un appel massif de blé, d'immenses besoins en eau. L'alimentation animale se dévoyait, provoquant des désastres sanitaires, dégradant les écosystèmes de la Thaïlande à la Bretagne, accélérant la déforestation du Brésil à l'Indonésie, pour alimenter les usines à bétail. Un peu partout, les sols fertilisés filent alors vers la mer. Et au fond des campagnes, 600 millions de ruraux demeurent gravement malnutris.
La FAO recconaît l'echec : "Nous sommes maintenant conscients d'avoir payé cher le gain de productivité dû à la révolution verte". Sur le plan agricole et après quarante années "d'une agriculture qui ne peut produire sans détruire", selon Pierre Rabhi, la planète est en moins bon état qu'en 1950. Elle est plus que jamais dépendante d'une ressource, le pétrole, appelée à se raréfier.
Alors, une nouvelle révolution surfant sur la croissance verte, nouveau mot d'ordre pour l'économie mondiale, ça sonne bien, mais de quoi parle-t-on ? Un greenwashing de façade avec, dans les faits, la même domination des grandes industries, amplifieraient la catastrophe : écoulement forcé des semences transgéniques et des intrants chimiques - tant que le pétrole - diffusion de modèles alimentaires insoutenables, déshumanisation de l'agriculture, épuisement des sols.
Le poids des bailleurs de fonds publics s'affaiblit, faute d'argent. Des fondations prennent la relève, animées par des esprits généreux, tesls que Kofi Annan ou Bill Gates. Malheureusement, ces fondations affichent leurs complicités avec les multinationales de l'éagrochimie... Messieurs les grands mécènes, ouvrez les yeux, cassez ces alliances !
Vous le savez bien : d'autres voies peuvent nourrir le monde. Elles ne sont pas révolutionnaires ; elles marquent le retour à des modèles de bon sens, dont, sans appel au pétrole ou aux OGM, on sait aujourd'hui augmenter les rendements.
De telles pistes permettent, sans appel à la chimie, une relocalisation et une intensification des productions. Cet exploitant du Bas-Congo formé par Agrisud est fier de montrer qu'avec les engrais organiques, le paillage et les biopesticides, ses cultures sont deux fois plus productives que celles traitées, comme il l'avait toujours fait, à coups d'intrants industriels. Ceci n'est ni folklore ni artisanat : il y a dans ces bonnes pratiques d'immenses progrès possibles de productivité. Elles se développent sans tambour ni trompette.
Halte au feu ! Ce feu mortifère qui stimule les multinationales avides de débouchés. Comme le dit Olivier de Schutter, rapporteur spécial de l'ONU sur le droit à l'alimentation, "l'agroécologie peut mieux garantir la sécurité alimentaire du monde sur le long terme". Il faut aller vite en ce sens, sans attendre que l'épuisement du pétrole ne nous force, de toute manière, à revenir à la raison.
Stéphane Hessel et Robert Lion, Le Monde, 7 décembre 2010
Questions:
1. Expliquez dans le titre le choix de l'expression: "Fausse révolution verte". Dégagez la problématique. /4
2. En une vingtaine de lignes, développez les trois idées principales de ce texte. Expliquez le passage en caractères gras. /6
3. En une vingtaine de lignes et en vous aidant du texte et de vos connaissances, répondez à la question: quelles sont les nouvelles voies qui peuvent nourrir le monde? Qu'en pensez-vous? /6
Dans le texte, il n'y a pas de passage en gras, juste une ligne en itallique, je pense que c'est cette phrase là qu'il faut expliquer donc c'est celle là que je vous mets en gras mais je suis pas sûre à 100%
A vous de jouerÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Contre la fausse révolution verte
Nourrir bientôt neuf milliards de personnes, c'est le plus grand défi du XXI ème siècle. On en parle beaucoup. On agit moins. Une poignée de gouvernements, dans les pays du Sud, comme des centaines d'ONG, tentent de conduire des réalisations concrètes. La meilleure idée du moment, affichée timidement par la FAO, est sans doute d'appuyer les petites exploitations agricoles de taille familiale : elles peuvent, avec efficacité, réduire localement l'insécurité alimentaire.
Et voici qu'on veut lancer à grande échelle, la nouvelle révolution verte. Nous crions casse-cou ! Rappelons-nous la première révolution verte, partie d'Inde dans les années 1960, avec l'idée de nourrir les milliards de bouches nouvelles qui s'annonçaient : la population mondiale allait en effet être multipliée par trois en cinquante ans. On avait pour cela trouver la solution ! Après la Seconde Guerre mondiale, une immense industrie américaine de fabrication d'explosifs s'était reconvertie dans la production d'engrais et de pesticides, à partir d'une ressource limitée, pensait-on alors : le pétrole. Avec ces instants magiques, on allait décupler les rendements et sauver des hommes.
Il y eut de bons résultats. Malgré la croissance de la demande, les famines comme les prix alimentaires furent à peu près stabilisés. Ainsi s'écrivit une page importante et positive de l'histoire du monde.
Mais cette pétroagriculture allait déboucher sur des catastrophes. Au premier chef, des désastres humains : Bhopal, qui vit périr des milliers de personnes, fabriquait force fertilisants, le DDT et d'autres pesticides de l'époque se révélèrent nocifs pour la santé humaine et animale ; par dizaines de millions, des paysans tombèrent dans la dépendance, esclaves des marchands d'engrais et de semences, modifiés ou non : on sait les vagues de suicides qui frappent les campagnes indiennes.
Dans le même temps, la monoculture effaçait les exploitations diversifiées et imposait des produits uniformes. La biodiversité, sur terre comme dans les eaux, a subi des dommages irreversibles.
Parallèlement, les modèles alimentaires s'alignaient, au moins dans les villes du Sud et de l'Asie, sur le schéma occidental : de plus en plus de viande, un appel massif de blé, d'immenses besoins en eau. L'alimentation animale se dévoyait, provoquant des désastres sanitaires, dégradant les écosystèmes de la Thaïlande à la Bretagne, accélérant la déforestation du Brésil à l'Indonésie, pour alimenter les usines à bétail. Un peu partout, les sols fertilisés filent alors vers la mer. Et au fond des campagnes, 600 millions de ruraux demeurent gravement malnutris.
La FAO recconaît l'echec : "Nous sommes maintenant conscients d'avoir payé cher le gain de productivité dû à la révolution verte". Sur le plan agricole et après quarante années "d'une agriculture qui ne peut produire sans détruire", selon Pierre Rabhi, la planète est en moins bon état qu'en 1950. Elle est plus que jamais dépendante d'une ressource, le pétrole, appelée à se raréfier.
Alors, une nouvelle révolution surfant sur la croissance verte, nouveau mot d'ordre pour l'économie mondiale, ça sonne bien, mais de quoi parle-t-on ? Un greenwashing de façade avec, dans les faits, la même domination des grandes industries, amplifieraient la catastrophe : écoulement forcé des semences transgéniques et des intrants chimiques - tant que le pétrole - diffusion de modèles alimentaires insoutenables, déshumanisation de l'agriculture, épuisement des sols.
Le poids des bailleurs de fonds publics s'affaiblit, faute d'argent. Des fondations prennent la relève, animées par des esprits généreux, tesls que Kofi Annan ou Bill Gates. Malheureusement, ces fondations affichent leurs complicités avec les multinationales de l'éagrochimie... Messieurs les grands mécènes, ouvrez les yeux, cassez ces alliances !
Vous le savez bien : d'autres voies peuvent nourrir le monde. Elles ne sont pas révolutionnaires ; elles marquent le retour à des modèles de bon sens, dont, sans appel au pétrole ou aux OGM, on sait aujourd'hui augmenter les rendements.
De telles pistes permettent, sans appel à la chimie, une relocalisation et une intensification des productions. Cet exploitant du Bas-Congo formé par Agrisud est fier de montrer qu'avec les engrais organiques, le paillage et les biopesticides, ses cultures sont deux fois plus productives que celles traitées, comme il l'avait toujours fait, à coups d'intrants industriels. Ceci n'est ni folklore ni artisanat : il y a dans ces bonnes pratiques d'immenses progrès possibles de productivité. Elles se développent sans tambour ni trompette.
Halte au feu ! Ce feu mortifère qui stimule les multinationales avides de débouchés. Comme le dit Olivier de Schutter, rapporteur spécial de l'ONU sur le droit à l'alimentation, "l'agroécologie peut mieux garantir la sécurité alimentaire du monde sur le long terme". Il faut aller vite en ce sens, sans attendre que l'épuisement du pétrole ne nous force, de toute manière, à revenir à la raison.
Stéphane Hessel et Robert Lion, Le Monde, 7 décembre 2010
Questions:
1. Expliquez dans le titre le choix de l'expression: "Fausse révolution verte". Dégagez la problématique. /4
2. En une vingtaine de lignes, développez les trois idées principales de ce texte. Expliquez le passage en caractères gras. /6
3. En une vingtaine de lignes et en vous aidant du texte et de vos connaissances, répondez à la question: quelles sont les nouvelles voies qui peuvent nourrir le monde? Qu'en pensez-vous? /6
Dans le texte, il n'y a pas de passage en gras, juste une ligne en itallique, je pense que c'est cette phrase là qu'il faut expliquer donc c'est celle là que je vous mets en gras mais je suis pas sûre à 100%
A vous de jouerÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Entraînement culture générale 2013
Bonjour je suis nouvelle sur le forum et je me lance pour la premiere fois
Question 1 : Le terme de "fausse revolution verte" employé dans le titre du texte fait référence à la premiere "revolution verte" des années 1960 censée résoudre la problématique de l'epoque a savoir : nourrir la population mondiale qui allait être multipliée par 3 en 50 ans. Pour cela des engrais ont été utilisés massivement et ont effectivement stabilisé la famine et le prix alimentaire mais cette "révolution verte" ou "révolution agricole" a entrainé des suicides massifs chez les petits producteurs indiens, des desastres sanitaires et des repercutions sur l'ecosysteme et la biodiversité. On a produit en detruisant c'est là tout le sens de ce que veut nous communiquer l'auteur.
(Question 2 et 3 à venir )Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.

Question 1 : Le terme de "fausse revolution verte" employé dans le titre du texte fait référence à la premiere "revolution verte" des années 1960 censée résoudre la problématique de l'epoque a savoir : nourrir la population mondiale qui allait être multipliée par 3 en 50 ans. Pour cela des engrais ont été utilisés massivement et ont effectivement stabilisé la famine et le prix alimentaire mais cette "révolution verte" ou "révolution agricole" a entrainé des suicides massifs chez les petits producteurs indiens, des desastres sanitaires et des repercutions sur l'ecosysteme et la biodiversité. On a produit en detruisant c'est là tout le sens de ce que veut nous communiquer l'auteur.
(Question 2 et 3 à venir )Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.