actualité 2012-2013
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Re: actualité 2012-2013
La vague de froid a été meurtrière l'hiver dernier
Créé le 04-09-2012 à 08h17 - Mis à jour à 08h53
Par Le Nouvel Observateur avec AFP
Près de 6.000 décès supplémentaires ont été enregistrés en février-mars, en comparaison aux années précédentes.
Près de 6.000 décès supplémentaires ont été enregistrés en février-mars durant la vague de froid et les épidémies saisonnières, selon une estimation de l'Institut de veille sanitaire (InVS) qui ne donne toutefois pas encore d'explication officielle à cette surmortalité.
"Entre le 6 février et le 18 mars 2012, un excès de près de 6.000 décès (+13%) a été estimé, comparativement aux effectifs enregistrés les années précédentes", selon les données de l'InVS publiées mardi 4 septembre dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire.
La surmortalité touche plus particulièrement les personnes âgées de plus de 85 ans, avec 2.850 décès en excès (+18%) chez les personnes âgées de 85 à 94 ans et un millier de décès en excès (+31%) chez les personnes de 95 ans ou plus.
Les comparaisons ont été effectuées avec les années 2008, 2010 et 2011 et non avec l'année 2009 qui avait déjà connu un phénomène similaire, avec près de 6.000 décès excédentaires observés au cours des six premières semaines de l'année, également marquées par une vague de froid.
Une vague de froid "tout à fait exceptionnelle"
Selon Anne Fouillet, la statisticienne qui a dirigé l'étude, "la survenue concomitante de plusieurs facteurs (vague de froid et épidémies saisonnières, notamment grippale)" en février-mars dernier "peut, au moins en partie, expliquer ce phénomène, mais leur part respective dans cette augmentation reste à évaluer".
La France a connu du 1er au 13 février une vague de froid "tout à fait exceptionnelle" selon Météo France, la première aussi intense depuis janvier 1987. Elle avait frappé principalement le nord de la France, avec des températures chutant localement jusqu'à moins 18 degrés, mais le sud n'avait pas été épargné.
La période avait également été marquée par une épidémie de gastro-entérite suivie d'une épidémie de grippe saisonnière, qui a atteint un pic fin février-début mars.
Le sud de la France durement touché
La surmortalité a augmenté brutalement à partir du 6 février pour se stabiliser à un niveau élevé à la fin février, suivie d'une diminution en mars, précise l'InVS.
La quasi totalité des régions, à l'exception de la Corse, a enregistré des excès de décès variant de +8% en Alsace à +22% en PACA. Les régions les plus touchées se trouvaient majoritairement dans le sud de la France, alors qu'en 2009 le nord-ouest et la région Languedoc-Roussillon étaient les plus concernées.
Plusieurs pays européens ont observé des situations analogues à celle de la France au cours de la même période, avec une surmortalité d'intensité marquée en Espagne, Portugal, Suède et Belgique et plus modérée aux Pays-Bas, Suisse, Finlande, Hongrie, Irlande et Grèce.
Une surmortalité aux causes inconnues
Les 6.000 décès supplémentaires français ont été estimés à partir des données fournies par les 1.042 communes qui transmettent électroniquement les certificats de décès à l'Insee, mais cette estimation, basée sur 70% des décès enregistrés en France métropolitaine, ne permet pas de "quantifier avec exactitude l'excès total des décès", reconnaît l'étude.
Les chercheurs restent d'autant plus prudents sur les causes précises de la surmortalité qu'ils disposent pour l'instant d'informations sur les causes médicales de seulement 5% des décès.
"Nous ne sommes pas à ce stade en mesure d'établir une analyse fiable", reconnaît Anne Fouillet qui travaille pour le réseau de surveillance SurSaUD (surveillance sanitaire des urgences et des décès). Ce système a été mis en place après la canicule de 2003 qui avait entraîné 15.000 décès supplémentaires en France.
Des bases de données complètes sur les causes des décès de l'hiver dernier devraient être disponibles d'ici un an à un an et demi.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Créé le 04-09-2012 à 08h17 - Mis à jour à 08h53
Par Le Nouvel Observateur avec AFP
Près de 6.000 décès supplémentaires ont été enregistrés en février-mars, en comparaison aux années précédentes.
Près de 6.000 décès supplémentaires ont été enregistrés en février-mars durant la vague de froid et les épidémies saisonnières, selon une estimation de l'Institut de veille sanitaire (InVS) qui ne donne toutefois pas encore d'explication officielle à cette surmortalité.
"Entre le 6 février et le 18 mars 2012, un excès de près de 6.000 décès (+13%) a été estimé, comparativement aux effectifs enregistrés les années précédentes", selon les données de l'InVS publiées mardi 4 septembre dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire.
La surmortalité touche plus particulièrement les personnes âgées de plus de 85 ans, avec 2.850 décès en excès (+18%) chez les personnes âgées de 85 à 94 ans et un millier de décès en excès (+31%) chez les personnes de 95 ans ou plus.
Les comparaisons ont été effectuées avec les années 2008, 2010 et 2011 et non avec l'année 2009 qui avait déjà connu un phénomène similaire, avec près de 6.000 décès excédentaires observés au cours des six premières semaines de l'année, également marquées par une vague de froid.
Une vague de froid "tout à fait exceptionnelle"
Selon Anne Fouillet, la statisticienne qui a dirigé l'étude, "la survenue concomitante de plusieurs facteurs (vague de froid et épidémies saisonnières, notamment grippale)" en février-mars dernier "peut, au moins en partie, expliquer ce phénomène, mais leur part respective dans cette augmentation reste à évaluer".
La France a connu du 1er au 13 février une vague de froid "tout à fait exceptionnelle" selon Météo France, la première aussi intense depuis janvier 1987. Elle avait frappé principalement le nord de la France, avec des températures chutant localement jusqu'à moins 18 degrés, mais le sud n'avait pas été épargné.
La période avait également été marquée par une épidémie de gastro-entérite suivie d'une épidémie de grippe saisonnière, qui a atteint un pic fin février-début mars.
Le sud de la France durement touché
La surmortalité a augmenté brutalement à partir du 6 février pour se stabiliser à un niveau élevé à la fin février, suivie d'une diminution en mars, précise l'InVS.
La quasi totalité des régions, à l'exception de la Corse, a enregistré des excès de décès variant de +8% en Alsace à +22% en PACA. Les régions les plus touchées se trouvaient majoritairement dans le sud de la France, alors qu'en 2009 le nord-ouest et la région Languedoc-Roussillon étaient les plus concernées.
Plusieurs pays européens ont observé des situations analogues à celle de la France au cours de la même période, avec une surmortalité d'intensité marquée en Espagne, Portugal, Suède et Belgique et plus modérée aux Pays-Bas, Suisse, Finlande, Hongrie, Irlande et Grèce.
Une surmortalité aux causes inconnues
Les 6.000 décès supplémentaires français ont été estimés à partir des données fournies par les 1.042 communes qui transmettent électroniquement les certificats de décès à l'Insee, mais cette estimation, basée sur 70% des décès enregistrés en France métropolitaine, ne permet pas de "quantifier avec exactitude l'excès total des décès", reconnaît l'étude.
Les chercheurs restent d'autant plus prudents sur les causes précises de la surmortalité qu'ils disposent pour l'instant d'informations sur les causes médicales de seulement 5% des décès.
"Nous ne sommes pas à ce stade en mesure d'établir une analyse fiable", reconnaît Anne Fouillet qui travaille pour le réseau de surveillance SurSaUD (surveillance sanitaire des urgences et des décès). Ce système a été mis en place après la canicule de 2003 qui avait entraîné 15.000 décès supplémentaires en France.
Des bases de données complètes sur les causes des décès de l'hiver dernier devraient être disponibles d'ici un an à un an et demi.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: actualité 2012-2013
Santé des collégiens : ils mangent mieux, ont plus d'amis mais dorment moins
Le Monde.fr avec AFP | 04.09.2012
De plus en plus connectés, les jeunes de 11 à 15 ans ont un important réseau d'amis, dorment moins mais se nourrissent mieux, selon une vaste enquête rendue publique mardi 4 septembre 2012.
Si des points préoccupants subsistent comme la découverte de l'alcool, du tabac et du cannabis au collège, "le bilan est globalement positif", commente François Beck, responsable des enquêtes à l'Institut national de prévention de l'éducation pour la santé (Inpes) qui a collaboré à l'étude effectuée en 2010 auprès de 11 638 collégiens français.
Réalisé tous les 4 ans, sous l'égide de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), ce questionnaire permet de mesurer l'évolution des comportements santé des jeunes de 11 à 15 ans. Il fait partie d'une enquête beaucoup plus large réalisée simultanément dans 40 pays, principalement européens auxquels viennent s'ajouter les Etats-Unis et le Canada.
PLUS DE FRUITS ET LÉGUMES
Au rayon des bonnes nouvelles, figure la progression de la consommation des fruits et légumes qui place la France dans le peloton de tête des pays étudiés : 45 % des collégiens déclarent manger des légumes au moins une fois par jour, contre 42 % en 2006. Pour les fruits, la proportion passe de 31 % à 39 %.
Les collégiens sont devenus plus raisonnables avec les sucreries dont la consommation a baissé de 28 % à 24 %, même si celle des sodas reste stable. Mais la part d'ados prenant un petit déjeuner tous les jours reste "relativement faible" avec 58 % sans doute en raison des "horaires matinaux" de l'école et du "stress" scolaire.
Les jeunes Français sont désormais aussi accros à Internet et au téléphone portable que leurs congénères européens : à 15 ans, 68 % des filles et 50 % des garçons les utilisent quotidiennement.
"TROIS VÉRITABLES AMIS OU PLUS"
Mais alors que les adultes craignaient que les nouvelles technologies ne les isolent des autres, les collégiens déclarent avoir une vie amicale plus riche et plus variée qu'en 2006 : 93 % d'entre eux affirment avoir au moins trois véritables amis ou plus. Connectés constamment, ils éprouvent moins le besoin de sortir le soir (les garçons de 13 ans ne sont plus que 12 % en 2010 à passer du temps avec des amis en soirée contre 18 % en 2006).
Mais dans le même temps ils dorment de moins en moins, au grand dam des médecins, avec un temps de sommeil qui passe de 9 h 10 en classe de 6e à 8 h 08 en 3e. L'usage d'Internet le soir réduit le sommeil de 30 à 45 minutes : ceux qui utilisent un portable équipé d'Internet ne dorment plus que 7 h 59 contre 8 h 52 pour ceux qui lisent un livre avant de s'endormir.
Autre "phénomène préoccupant", selon Emmanuelle Godeau, chercheuse Inserm qui a coordonné l'enquête, moins d'un tiers des adolescents ont une activité physique quotidienne suffisante, ce qui place la France au 34e rang sur 40.
16 % DES ÉLÈVES DE 3e FUMENT RÉGULIÈREMENT
Les années de collège sont également les années des premiers contacts avec le tabac, l'alcool et le cannabis : leur usage augmente régulièrement de la 6e à la 3e. Un tiers des jeunes de 15 ans a déjà connu l'ivresse, dont 15 % au cours du mois écoulé, un chiffre élevé mais qui reste l'un des plus bas des pays étudiés.
Le tabagisme régulier s'installe progressivement pendant cette période, touchant 8 % des élèves de 4e et 16 % des élèves de 3e, tandis que la consommation régulière de cannabis touche 2 % des jeunes de 15 ans. En 3e, un collégien sur quatre déclare avoir expérimenté cette drogue au moins une fois.
Interrogée sur les enseignements de l'enquête, Mme Godeau relève qu'elle "permet de voir finement ce qui se passe entre 11 et 15 ans, et de savoir quand intervenir en termes de prévention". "Il est inutile, relève-t-elle, de faire une action en 6e lorsqu'on sait que 6 enfants sur 10 ont déjà bu de l'alcool ; c'est en primaire qu'il faut le faire".Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le Monde.fr avec AFP | 04.09.2012
De plus en plus connectés, les jeunes de 11 à 15 ans ont un important réseau d'amis, dorment moins mais se nourrissent mieux, selon une vaste enquête rendue publique mardi 4 septembre 2012.
Si des points préoccupants subsistent comme la découverte de l'alcool, du tabac et du cannabis au collège, "le bilan est globalement positif", commente François Beck, responsable des enquêtes à l'Institut national de prévention de l'éducation pour la santé (Inpes) qui a collaboré à l'étude effectuée en 2010 auprès de 11 638 collégiens français.
Réalisé tous les 4 ans, sous l'égide de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), ce questionnaire permet de mesurer l'évolution des comportements santé des jeunes de 11 à 15 ans. Il fait partie d'une enquête beaucoup plus large réalisée simultanément dans 40 pays, principalement européens auxquels viennent s'ajouter les Etats-Unis et le Canada.
PLUS DE FRUITS ET LÉGUMES
Au rayon des bonnes nouvelles, figure la progression de la consommation des fruits et légumes qui place la France dans le peloton de tête des pays étudiés : 45 % des collégiens déclarent manger des légumes au moins une fois par jour, contre 42 % en 2006. Pour les fruits, la proportion passe de 31 % à 39 %.
Les collégiens sont devenus plus raisonnables avec les sucreries dont la consommation a baissé de 28 % à 24 %, même si celle des sodas reste stable. Mais la part d'ados prenant un petit déjeuner tous les jours reste "relativement faible" avec 58 % sans doute en raison des "horaires matinaux" de l'école et du "stress" scolaire.
Les jeunes Français sont désormais aussi accros à Internet et au téléphone portable que leurs congénères européens : à 15 ans, 68 % des filles et 50 % des garçons les utilisent quotidiennement.
"TROIS VÉRITABLES AMIS OU PLUS"
Mais alors que les adultes craignaient que les nouvelles technologies ne les isolent des autres, les collégiens déclarent avoir une vie amicale plus riche et plus variée qu'en 2006 : 93 % d'entre eux affirment avoir au moins trois véritables amis ou plus. Connectés constamment, ils éprouvent moins le besoin de sortir le soir (les garçons de 13 ans ne sont plus que 12 % en 2010 à passer du temps avec des amis en soirée contre 18 % en 2006).
Mais dans le même temps ils dorment de moins en moins, au grand dam des médecins, avec un temps de sommeil qui passe de 9 h 10 en classe de 6e à 8 h 08 en 3e. L'usage d'Internet le soir réduit le sommeil de 30 à 45 minutes : ceux qui utilisent un portable équipé d'Internet ne dorment plus que 7 h 59 contre 8 h 52 pour ceux qui lisent un livre avant de s'endormir.
Autre "phénomène préoccupant", selon Emmanuelle Godeau, chercheuse Inserm qui a coordonné l'enquête, moins d'un tiers des adolescents ont une activité physique quotidienne suffisante, ce qui place la France au 34e rang sur 40.
16 % DES ÉLÈVES DE 3e FUMENT RÉGULIÈREMENT
Les années de collège sont également les années des premiers contacts avec le tabac, l'alcool et le cannabis : leur usage augmente régulièrement de la 6e à la 3e. Un tiers des jeunes de 15 ans a déjà connu l'ivresse, dont 15 % au cours du mois écoulé, un chiffre élevé mais qui reste l'un des plus bas des pays étudiés.
Le tabagisme régulier s'installe progressivement pendant cette période, touchant 8 % des élèves de 4e et 16 % des élèves de 3e, tandis que la consommation régulière de cannabis touche 2 % des jeunes de 15 ans. En 3e, un collégien sur quatre déclare avoir expérimenté cette drogue au moins une fois.
Interrogée sur les enseignements de l'enquête, Mme Godeau relève qu'elle "permet de voir finement ce qui se passe entre 11 et 15 ans, et de savoir quand intervenir en termes de prévention". "Il est inutile, relève-t-elle, de faire une action en 6e lorsqu'on sait que 6 enfants sur 10 ont déjà bu de l'alcool ; c'est en primaire qu'il faut le faire".Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Concours Nancy Laxou Automne 2012
Concours APHP Automne 2012
Concours APHP Automne 2012
Re: actualité 2012-2013
c'est bien mon petit maistre7Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.maistre7 a écrit :Santé des collégiens : ils mangent mieux, ont plus d'amis mais dorment moins
Le Monde.fr avec AFP | 04.09.2012
De plus en plus connectés, les jeunes de 11 à 15 ans ont un important réseau d'amis, dorment moins mais se nourrissent mieux, selon une vaste enquête rendue publique mardi 4 septembre 2012.
Si des points préoccupants subsistent comme la découverte de l'alcool, du tabac et du cannabis au collège, "le bilan est globalement positif", commente François Beck, responsable des enquêtes à l'Institut national de prévention de l'éducation pour la santé (Inpes) qui a collaboré à l'étude effectuée en 2010 auprès de 11 638 collégiens français.
Réalisé tous les 4 ans, sous l'égide de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), ce questionnaire permet de mesurer l'évolution des comportements santé des jeunes de 11 à 15 ans. Il fait partie d'une enquête beaucoup plus large réalisée simultanément dans 40 pays, principalement européens auxquels viennent s'ajouter les Etats-Unis et le Canada.
PLUS DE FRUITS ET LÉGUMES
Au rayon des bonnes nouvelles, figure la progression de la consommation des fruits et légumes qui place la France dans le peloton de tête des pays étudiés : 45 % des collégiens déclarent manger des légumes au moins une fois par jour, contre 42 % en 2006. Pour les fruits, la proportion passe de 31 % à 39 %.
Les collégiens sont devenus plus raisonnables avec les sucreries dont la consommation a baissé de 28 % à 24 %, même si celle des sodas reste stable. Mais la part d'ados prenant un petit déjeuner tous les jours reste "relativement faible" avec 58 % sans doute en raison des "horaires matinaux" de l'école et du "stress" scolaire.
Les jeunes Français sont désormais aussi accros à Internet et au téléphone portable que leurs congénères européens : à 15 ans, 68 % des filles et 50 % des garçons les utilisent quotidiennement.
"TROIS VÉRITABLES AMIS OU PLUS"
Mais alors que les adultes craignaient que les nouvelles technologies ne les isolent des autres, les collégiens déclarent avoir une vie amicale plus riche et plus variée qu'en 2006 : 93 % d'entre eux affirment avoir au moins trois véritables amis ou plus. Connectés constamment, ils éprouvent moins le besoin de sortir le soir (les garçons de 13 ans ne sont plus que 12 % en 2010 à passer du temps avec des amis en soirée contre 18 % en 2006).
Mais dans le même temps ils dorment de moins en moins, au grand dam des médecins, avec un temps de sommeil qui passe de 9 h 10 en classe de 6e à 8 h 08 en 3e. L'usage d'Internet le soir réduit le sommeil de 30 à 45 minutes : ceux qui utilisent un portable équipé d'Internet ne dorment plus que 7 h 59 contre 8 h 52 pour ceux qui lisent un livre avant de s'endormir.
Autre "phénomène préoccupant", selon Emmanuelle Godeau, chercheuse Inserm qui a coordonné l'enquête, moins d'un tiers des adolescents ont une activité physique quotidienne suffisante, ce qui place la France au 34e rang sur 40.
16 % DES ÉLÈVES DE 3e FUMENT RÉGULIÈREMENT
Les années de collège sont également les années des premiers contacts avec le tabac, l'alcool et le cannabis : leur usage augmente régulièrement de la 6e à la 3e. Un tiers des jeunes de 15 ans a déjà connu l'ivresse, dont 15 % au cours du mois écoulé, un chiffre élevé mais qui reste l'un des plus bas des pays étudiés.
Le tabagisme régulier s'installe progressivement pendant cette période, touchant 8 % des élèves de 4e et 16 % des élèves de 3e, tandis que la consommation régulière de cannabis touche 2 % des jeunes de 15 ans. En 3e, un collégien sur quatre déclare avoir expérimenté cette drogue au moins une fois.
Interrogée sur les enseignements de l'enquête, Mme Godeau relève qu'elle "permet de voir finement ce qui se passe entre 11 et 15 ans, et de savoir quand intervenir en termes de prévention". "Il est inutile, relève-t-elle, de faire une action en 6e lorsqu'on sait que 6 enfants sur 10 ont déjà bu de l'alcool ; c'est en primaire qu'il faut le faire".
Re: actualité 2012-2013
Hôpital public: une mission gouvernementale pour "redonner confiance"
publié le 04/09/2012 à 18:11, mis à jour à 18:11
PARIS, 4 sept 2012 - La ministre des Affaires sociales et de la Santé Marisol Touraine s'apprête à mettre en place une mission visant à rénover le dialogue social avec l'hôpital public, pour en améliorer le climat social, a-t-on appris mardi de sources syndicales.
De premières réunions auront lieu mercredi en bilatéral entre représentants du ministère et les syndicats représentatifs de personnels médicaux. Puis vendredi sera présentée la mission, qui sera présidée par Edouard Couty, ancien directeur des hôpitaux et conseiller maître honoraire à la Cour des comptes, selon les mêmes sources.
Du côté du ministère, on a simplement annoncé une conférence de presse vendredi, relative à un "pacte de confiance pour l'hôpital".
La mission devra avoir achevé ses travaux pour la fin de l'année. Elle auditionnera les représentants des syndicats.
Pour les non-médecins, ces syndicats sont les confédérations traditionnelles de salariés. Pour les médecins hospitaliers, sept organisations seront consultées.
Parmi elles, l'AMUF (Association des médecins urgentistes de France), qui, associée à la CGT, est arrivée en dernière position aux élections professionnelles de décembre 2011 (marquées par une très forte abstention de 70%).
Cette alliance syndicale est menée par deux médecins très médiatiques et qui réclament de grands changements au sein de l'hôpital public: les urgentistes Patrick Pelloux, président de l'AMUF et Christophe Prudhomme de la CGT.
Mais cette alliance n'a obtenu du ministère qu'une "représentativité partielle", à la suite, selon M. Pelloux, de pressions d'autres syndicats de blouses blanches.
Mme Touraine avait consacré à l'hôpital public son premier discours de ministre, le 22 mai dernier, reprenant une promesse de François Hollande de rétablir dans la loi la notion de service public hospitalier.
Au terme de la mission Couty et des dispositions qui seront prises par le gouvernement, "on verra si le changement, c'est maintenant", a commenté pour l'AFP Patrick PellouxÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
publié le 04/09/2012 à 18:11, mis à jour à 18:11
PARIS, 4 sept 2012 - La ministre des Affaires sociales et de la Santé Marisol Touraine s'apprête à mettre en place une mission visant à rénover le dialogue social avec l'hôpital public, pour en améliorer le climat social, a-t-on appris mardi de sources syndicales.
De premières réunions auront lieu mercredi en bilatéral entre représentants du ministère et les syndicats représentatifs de personnels médicaux. Puis vendredi sera présentée la mission, qui sera présidée par Edouard Couty, ancien directeur des hôpitaux et conseiller maître honoraire à la Cour des comptes, selon les mêmes sources.
Du côté du ministère, on a simplement annoncé une conférence de presse vendredi, relative à un "pacte de confiance pour l'hôpital".
La mission devra avoir achevé ses travaux pour la fin de l'année. Elle auditionnera les représentants des syndicats.
Pour les non-médecins, ces syndicats sont les confédérations traditionnelles de salariés. Pour les médecins hospitaliers, sept organisations seront consultées.
Parmi elles, l'AMUF (Association des médecins urgentistes de France), qui, associée à la CGT, est arrivée en dernière position aux élections professionnelles de décembre 2011 (marquées par une très forte abstention de 70%).
Cette alliance syndicale est menée par deux médecins très médiatiques et qui réclament de grands changements au sein de l'hôpital public: les urgentistes Patrick Pelloux, président de l'AMUF et Christophe Prudhomme de la CGT.
Mais cette alliance n'a obtenu du ministère qu'une "représentativité partielle", à la suite, selon M. Pelloux, de pressions d'autres syndicats de blouses blanches.
Mme Touraine avait consacré à l'hôpital public son premier discours de ministre, le 22 mai dernier, reprenant une promesse de François Hollande de rétablir dans la loi la notion de service public hospitalier.
Au terme de la mission Couty et des dispositions qui seront prises par le gouvernement, "on verra si le changement, c'est maintenant", a commenté pour l'AFP Patrick PellouxÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: actualité 2012-2013
Quand les souris retrouvent l'odorat !
Des chercheurs font pousser des cils olfactifs à des souris par thérapie génique.
ça sent le fromage
Publié le 4 septembre 2012
Des souris retrouvent l'odorat grâce à des chercheurs Crédit Flickr/Ruud Hein
Pauvres souris qui ne peuvent même plus reconnaître à l'odeur un bon comté affiné pendant plusieurs années d'un vulgaire gruyère. Mais tout cela, c'est terminé ! Une équipe internationale de chercheurs a en effet réussi à soigner les souris souffrant d'anosmie – une perte durable d'odorat – par thérapie génique. C'est l'absence de cils olfactifs, dû à un manque de la protéine IFT88, qui entraîne une perte d'odorat des adorables rongeurs. L'étude publiée dans Nature Medicine indique que les chercheurs ont alors utilisé un virus de rhume afin d'introduire le gène IFT88 chez les souris souffrant d'anosmie. Et là, miracle, les cils olfactifs se sont mis à pousser, mais ont aussi provoqué la réactivation des neurones liés à l'odorat. Miam, miam pour ces souris qui en retrouvant l'odorat ont également retrouvé l'envie de manger. La perte d'odorat entraîne en effet un manque d'appétit.
Les trouvailles de ces chercheurs ne s'arrêtent pas à l'odorat. En effet, les maladies provoquées par un défaut de cils, comme l'anosmie donc, peuvent toucher d'autres organes, les reins et les yeux notamment. La thérapie génique, qui a permis de faire repousser les cils olfactifs, pourrait donc être appliquée pour traiter des maladies congénitales graves liées à la rétine ou au rein.
Si ces recherches sont une bonne nouvelle pour nos amies les souris, elle ne font pas vraiment avancer en ce qui concerne les hommes. La thérapie génique pour restaurer l'odorat est encore un espoir lointain pour les êtres humains.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Des chercheurs font pousser des cils olfactifs à des souris par thérapie génique.
ça sent le fromage
Publié le 4 septembre 2012
Des souris retrouvent l'odorat grâce à des chercheurs Crédit Flickr/Ruud Hein
Pauvres souris qui ne peuvent même plus reconnaître à l'odeur un bon comté affiné pendant plusieurs années d'un vulgaire gruyère. Mais tout cela, c'est terminé ! Une équipe internationale de chercheurs a en effet réussi à soigner les souris souffrant d'anosmie – une perte durable d'odorat – par thérapie génique. C'est l'absence de cils olfactifs, dû à un manque de la protéine IFT88, qui entraîne une perte d'odorat des adorables rongeurs. L'étude publiée dans Nature Medicine indique que les chercheurs ont alors utilisé un virus de rhume afin d'introduire le gène IFT88 chez les souris souffrant d'anosmie. Et là, miracle, les cils olfactifs se sont mis à pousser, mais ont aussi provoqué la réactivation des neurones liés à l'odorat. Miam, miam pour ces souris qui en retrouvant l'odorat ont également retrouvé l'envie de manger. La perte d'odorat entraîne en effet un manque d'appétit.
Les trouvailles de ces chercheurs ne s'arrêtent pas à l'odorat. En effet, les maladies provoquées par un défaut de cils, comme l'anosmie donc, peuvent toucher d'autres organes, les reins et les yeux notamment. La thérapie génique, qui a permis de faire repousser les cils olfactifs, pourrait donc être appliquée pour traiter des maladies congénitales graves liées à la rétine ou au rein.
Si ces recherches sont une bonne nouvelle pour nos amies les souris, elle ne font pas vraiment avancer en ce qui concerne les hommes. La thérapie génique pour restaurer l'odorat est encore un espoir lointain pour les êtres humains.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: actualité 2012-2013
L’exposition prénatale aux PFC mènerait à l’obésité
Les femmes enceintes fortement exposées aux polluants domestiques entrant dans la catégorie des composants perfluorés (PFC), régulièrement détectés dans des matériaux tels qu’ustensiles de cuisine antiadhésifs, emballages de produits ou encore vêtements imperméables, présentent davantage de risques d’avoir un nouveau-né ayant une taille en dessous de la moyenne et souffrant de surpoids à partir du 20ème mois. Telle est la conclusion d’une étude réalisée par des scientifiques de l’Ecole de santé publique de l’Université d’Emory, aux Etats-Unis.
L’étude, parue le 30 août dernier dans la revue Environmental Health Perspectives, devrait alerter les futures mères sur certaines formes de pollution présentes dans leurs différents environnements. Au Royaume-Uni des chercheurs ont en effet mené des observation sur 447 petites filles et leur mère. Les auteurs des travaux ont ainsi fait le lien entre une exposition soutenue des femmes enceintes aux composants perfluorés (PFC), une taille plus petite que la moyenne chez les nourrissons puis un poids plus élevé qu’habituellement chez ces derniers dès le 20ème mois.
Pour arriver à cette suggestion pouvant expliquer une forme d’obésité infantile, les scientifiques ont mesuré le taux de PFC contenu dans les sang de l’ensemble des mères qui se sont portées volontaires pour l’expérience. Par ailleurs, les auteurs de l’étude mettent en garde les futures mamans employées dans des bureau : Les concentrations de PFC pourraient en effet être jusqu’à cinq fois plus importantes sur les lieux de travail, en comparaison avec le domicile.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Les femmes enceintes fortement exposées aux polluants domestiques entrant dans la catégorie des composants perfluorés (PFC), régulièrement détectés dans des matériaux tels qu’ustensiles de cuisine antiadhésifs, emballages de produits ou encore vêtements imperméables, présentent davantage de risques d’avoir un nouveau-né ayant une taille en dessous de la moyenne et souffrant de surpoids à partir du 20ème mois. Telle est la conclusion d’une étude réalisée par des scientifiques de l’Ecole de santé publique de l’Université d’Emory, aux Etats-Unis.
L’étude, parue le 30 août dernier dans la revue Environmental Health Perspectives, devrait alerter les futures mères sur certaines formes de pollution présentes dans leurs différents environnements. Au Royaume-Uni des chercheurs ont en effet mené des observation sur 447 petites filles et leur mère. Les auteurs des travaux ont ainsi fait le lien entre une exposition soutenue des femmes enceintes aux composants perfluorés (PFC), une taille plus petite que la moyenne chez les nourrissons puis un poids plus élevé qu’habituellement chez ces derniers dès le 20ème mois.
Pour arriver à cette suggestion pouvant expliquer une forme d’obésité infantile, les scientifiques ont mesuré le taux de PFC contenu dans les sang de l’ensemble des mères qui se sont portées volontaires pour l’expérience. Par ailleurs, les auteurs de l’étude mettent en garde les futures mamans employées dans des bureau : Les concentrations de PFC pourraient en effet être jusqu’à cinq fois plus importantes sur les lieux de travail, en comparaison avec le domicile.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: actualité 2012-2013
Le dossier médical personnel, une bonne idée qui a mal tourné
3 septembre 2012 à 22:06 (Mis à jour: 4 septembre 2012 à 11:32)
Par ERIC FAVEREAU
Ce devait être, au début des années 2000, la réforme clé d’un retour à l’équilibre, avec une gestion enfin adulte de la santé publique en France. Selon les mots du ministre de la Santé de l’époque, Philippe Douste-Blazy, le dossier médical personnel (DMP) allait apporter «plusieurs milliards d’économies».
Et pourquoi pas ? Sur le papier, le DMP présente bien des avantages : voilà un dossier unique permettant à tous les acteurs de savoir précisément l’histoire du patient, d’éviter ainsi des interactions médicamenteuses, sources de dizaines de milliers d’hospitalisations. En plus, la constitution du DMP pose des questions intéressantes. Qui le remplit ? Qui a accès ? Par exemple, une personne qui a eu une IVG ou a fait une tentative de suicide peut ne pas avoir envie que cela se sache. Qui décide ? Et d’autres questions encore : peut-on y mettre des directives anticipées, le refus de donner des organes, etc. On a compris, c’était un beau projet. Et dans des pays comme le Danemark, où ce dossier existe depuis des années, il se révélait particulièrement utile.
Mais voilà, en France, il arrive que l’on mette beaucoup de talent à casser de bonnes idées. Le DMP a été créé par la loi du 13 août 2004. Huit ans plus tard, le Point a publié les extraits d’un prérapport de la Cour des comptes sur le sujet, dans lequel les conseillers s’en donnent à cœur joie, évoquant une opacité autour des «coûts engagés», dénonçant «une insuffisance grave de suivi financier» et une «absence particulièrement anormale et préjudiciable de stratégie». «Un ferme redressement dans le pilotage stratégique et la maîtrise des coûts» devient «urgent et indispensable», conclut la Cour des comptes.
Déjà en 2008, Roselyne Bachelot, alors ministre de la Santé, avait mis un premier coup d’arrêt après plusieurs problèmes rencontrés et demandé un audit. Peu après, l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) avait préconisé la mise en place d’une structure pour superviser le projet, une Agence des systèmes d’information partagés de santé (l’Asip-santé). En tout cas, selon la Cour des comptes, plus d’un demi-milliard d’euros ont été dépensés et, au 26 août, seulement 200 000 patients environ ont ouvert un DMP. Cela fait cher le dossier.
Que va-t-il se passer ? «Le DMP ne fonctionne pas et ne fonctionnera jamais, car il ne répond pas à nos besoins réels», a expliqué Claude Leicher, président du Syndicat des médecins généralistes. Quant à l’Asip-santé, elle n’a manifestement toujours rien compris à l’histoire, se plaignant «d’interprétations sommaires» du résumé du rapport de la Cour des comptes. Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales, a expliqué qu’elle attendait d’avoir le rapport définitif pour prendre position.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
3 septembre 2012 à 22:06 (Mis à jour: 4 septembre 2012 à 11:32)
Par ERIC FAVEREAU
Ce devait être, au début des années 2000, la réforme clé d’un retour à l’équilibre, avec une gestion enfin adulte de la santé publique en France. Selon les mots du ministre de la Santé de l’époque, Philippe Douste-Blazy, le dossier médical personnel (DMP) allait apporter «plusieurs milliards d’économies».
Et pourquoi pas ? Sur le papier, le DMP présente bien des avantages : voilà un dossier unique permettant à tous les acteurs de savoir précisément l’histoire du patient, d’éviter ainsi des interactions médicamenteuses, sources de dizaines de milliers d’hospitalisations. En plus, la constitution du DMP pose des questions intéressantes. Qui le remplit ? Qui a accès ? Par exemple, une personne qui a eu une IVG ou a fait une tentative de suicide peut ne pas avoir envie que cela se sache. Qui décide ? Et d’autres questions encore : peut-on y mettre des directives anticipées, le refus de donner des organes, etc. On a compris, c’était un beau projet. Et dans des pays comme le Danemark, où ce dossier existe depuis des années, il se révélait particulièrement utile.
Mais voilà, en France, il arrive que l’on mette beaucoup de talent à casser de bonnes idées. Le DMP a été créé par la loi du 13 août 2004. Huit ans plus tard, le Point a publié les extraits d’un prérapport de la Cour des comptes sur le sujet, dans lequel les conseillers s’en donnent à cœur joie, évoquant une opacité autour des «coûts engagés», dénonçant «une insuffisance grave de suivi financier» et une «absence particulièrement anormale et préjudiciable de stratégie». «Un ferme redressement dans le pilotage stratégique et la maîtrise des coûts» devient «urgent et indispensable», conclut la Cour des comptes.
Déjà en 2008, Roselyne Bachelot, alors ministre de la Santé, avait mis un premier coup d’arrêt après plusieurs problèmes rencontrés et demandé un audit. Peu après, l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) avait préconisé la mise en place d’une structure pour superviser le projet, une Agence des systèmes d’information partagés de santé (l’Asip-santé). En tout cas, selon la Cour des comptes, plus d’un demi-milliard d’euros ont été dépensés et, au 26 août, seulement 200 000 patients environ ont ouvert un DMP. Cela fait cher le dossier.
Que va-t-il se passer ? «Le DMP ne fonctionne pas et ne fonctionnera jamais, car il ne répond pas à nos besoins réels», a expliqué Claude Leicher, président du Syndicat des médecins généralistes. Quant à l’Asip-santé, elle n’a manifestement toujours rien compris à l’histoire, se plaignant «d’interprétations sommaires» du résumé du rapport de la Cour des comptes. Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales, a expliqué qu’elle attendait d’avoir le rapport définitif pour prendre position.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: actualité 2012-2013
Ce que veulent les femmes pour leur accouchement
Selon une enquête du CIANE (Collectif interassociatif autour de la naissance), les femmes osent de plus en plus exprimer pendant la grossesse ce qu'elles voudraient pour leur accouchement. Ce qu'elles demandent ? Rien d'extravagant !
Comment les femmes vivent-elles leur accouchement ? Osent-elles exprimer leurs désirs et envies ? Sont-elle satisfaites de leur prise en charge par le personnel ? Une enquête du CIANE (Collectif interassociatif autour de la naissance), réalisée en mars 2012 auprès de plus de 5 400 femmes, fait le point.
Les femmes s'expriment davantage
En 2011, 57% des femmes ont osé exprimer, pendant leur grossesse, des souhaits particuliers pour leur accouchement (contre 36% en 2005).Les projets de naissance, qui sont un moment privilégié entre le couple qui exprime ses désirs, et la sage-femme qui dit ce qu’il est possible de faire et ce qui ne l’est pas, sont également en constante augmentation : 18% des futurs parents ont exprimé leurs souhaits en 2009, contre 7% en 2005.
90% des femmes dont les souhaits ont été respectés déclarent avoir plutôt bien ou très bien vécu leur accouchement sur le plan physique et psychologique.
Pour en savoir plus : Ce que veulent les femmes pour leur accouchement - Famili.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Comment les femmes vivent-elles leur accouchement ? Osent-elles exprimer leurs désirs et envies ? Sont-elle satisfaites de leur prise en charge par le personnel ? Une enquête du CIANE (Collectif interassociatif autour de la naissance), réalisée en mars 2012 auprès de plus de 5 400 femmes, fait le point.
Les femmes s'expriment davantage
En 2011, 57% des femmes ont osé exprimer, pendant leur grossesse, des souhaits particuliers pour leur accouchement (contre 36% en 2005).Les projets de naissance, qui sont un moment privilégié entre le couple qui exprime ses désirs, et la sage-femme qui dit ce qu’il est possible de faire et ce qui ne l’est pas, sont également en constante augmentation : 18% des futurs parents ont exprimé leurs souhaits en 2009, contre 7% en 2005.
90% des femmes dont les souhaits ont été respectés déclarent avoir plutôt bien ou très bien vécu leur accouchement sur le plan physique et psychologique.
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Re: actualité 2012-2013
Ne pas se précipiter sur le sexe, le secret d’un couple qui dure ?
Par Alexine Gavelle- Le 04/09/2012
L’épanouissement sexuel dans un couple a toujours occupé une place déterminante. Mais le sexe est-il le secret des couples qui durent ? Une équipe de chercheurs de Cornell University de New York s’est penchée sur cette question en réalisant une enquête auprès de 600 couples. Interrogés sur leur degré de sentiments, sur la façon dont ils communiquent entre eux, sur leur satisfaction en terme de sexualité…, les résultats qui ont suivis cette étude ont de quoi nous surprendre.
Et si on prenait son temps ?
D’après le sondage, environ un tiers de ces couples ont débuté leurs relations sexuelles dès le premier mois d’engagement amoureux. Mais grande surprise générale, 28% ont attendu plus de six mois avant de sauter le pas ! Et oui, le sexe n’est peut-être pas à prendre à la légère lorsque l’on s’engage dans une nouvelle relation. Ces chercheurs en ont finalement conclu qu’une femme qui fait le choix de débuter des relations intimes sur le tard connaîtrait un épanouissement plus intense. On observe les mêmes conclusions du côté de la gent masculine.
Sur le long terme, prendre son temps apporterait des bienfaits essentiels pour permettre à un couple de durer. Les experts précisent : « Un fort désir sexuel peut contrecarrer le développement d'autres éléments nécessaires à une relation saine comme l'engagement, la responsabilité, la compréhension mutuelle ou le partage des valeurs. »
Et vous, combien de temps avez-vous attendu avant de coucher avec votre partenaire ?Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par Alexine Gavelle- Le 04/09/2012
L’épanouissement sexuel dans un couple a toujours occupé une place déterminante. Mais le sexe est-il le secret des couples qui durent ? Une équipe de chercheurs de Cornell University de New York s’est penchée sur cette question en réalisant une enquête auprès de 600 couples. Interrogés sur leur degré de sentiments, sur la façon dont ils communiquent entre eux, sur leur satisfaction en terme de sexualité…, les résultats qui ont suivis cette étude ont de quoi nous surprendre.
Et si on prenait son temps ?
D’après le sondage, environ un tiers de ces couples ont débuté leurs relations sexuelles dès le premier mois d’engagement amoureux. Mais grande surprise générale, 28% ont attendu plus de six mois avant de sauter le pas ! Et oui, le sexe n’est peut-être pas à prendre à la légère lorsque l’on s’engage dans une nouvelle relation. Ces chercheurs en ont finalement conclu qu’une femme qui fait le choix de débuter des relations intimes sur le tard connaîtrait un épanouissement plus intense. On observe les mêmes conclusions du côté de la gent masculine.
Sur le long terme, prendre son temps apporterait des bienfaits essentiels pour permettre à un couple de durer. Les experts précisent : « Un fort désir sexuel peut contrecarrer le développement d'autres éléments nécessaires à une relation saine comme l'engagement, la responsabilité, la compréhension mutuelle ou le partage des valeurs. »
Et vous, combien de temps avez-vous attendu avant de coucher avec votre partenaire ?Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: actualité 2012-2013
merci pa'c'est bien mon petit maistre7

Info du jour: J'ai ouvert un nouveau sujet qui s'appelle " La synthèse d'un sujet CG par jour" Le but étant de faire un pont entre l"actualité et entrainement de culture générale. D'ailleus j'explique en détail le but dans le message d'introduction. Je vous invite tous à y jeter un coup d'oeil et y particper activement.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Concours Nancy Laxou Automne 2012
Concours APHP Automne 2012
Concours APHP Automne 2012
Re: actualité 2012-2013
Plus de mauvais gras dans nos assiettes qu'aux États-Unis
Par Tristan Vey - le 05/09/2012
Une consommation plus importante de fromage, de charcuterie et de viennoiseries en France pourrait expliquer ce constat. Par ailleurs, les enfants français ont une alimentation de moins en moins diversifiée.
Les Français et les Américains ne s'alimentent pas de la même manière, c'est entendu. Mais qui mange le plus sainement? Après la publication d'un rapport complet sur la question en décembre 2011, le Crédoc (Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie) a présenté mercredi une note de synthèse. Conclusion surprenante: les Français ont un régime plus riche que les Américains en acides gras saturés et en cholestérol - ce qu'on appelle communément le «mauvais gras» qui favorise le développement de maladies cardio-vasculaires*.
«Cette différence peut s'expliquer par la consommation plus élevée de produits tels que fromages (six fois plus), charcuterie (cinq fois plus), viennoiserie (quatre fois plus), viandes (trois fois plus) et œufs dans les régimes alimentaires des Français», expliquent les auteurs. La consommation de lipides (bon et mauvais gras) entre les deux pays est toutefois comparable. C'est parce que les Américains ont un «apport plus conséquent» en acides gras essentiels comme les oméga 3 et 6 que l'on retrouve dans les noix, l'huile de colza ou le poisson, par exemple.
Un risque d'affaiblissement du modèle alimentaire français
D'autre part, contrairement à une idée reçue communément répandue, les Américains ne mangent pas plus que nous. L'apport énergétique total estimé est sensiblement le même dans les deux pays: 2095 kilocalories par jour en France, 2073 aux États-Unis. Mais les Français mangent de façon plus diversifiée, grignotent moins et consomment beaucoup moins de sucres que les Américains, qui boivent 4,5 fois plus de sodas et trois fois plus de jus de fruits. Ces trois éléments permettent d'expliquer en partie pourquoi plus de 35% des adultes sont obèses aux États-Unis contre «seulement» 15% en France. La plus grande sédentarité des Américains, qui passent en moyenne une heure de plus chaque jour (4h53 contre 3h47) devant leur télévision, serait un autre facteur explicatif.
Les auteurs ne sont toutefois pas très optimistes pour le futur des Français. Ils relèvent notamment que les jeunes adultes français, de 21 à 34 ans, ont une alimentation moins équilibrée que les Américains du même âge. Ils mangent notamment trop de sandwichs et pas suffisamment de fruits et de légumes. «Si cela devenait un phénomène générationnel, il y aurait un risque d'affaiblissement du modèle alimentaire français», préviennent les auteurs. Celui-ci s'articule autour de quatre grands principes: la convivialité, la diversité alimentaire, le respect d'horaires fixes et la structuration autour de trois plats principaux - le traditionnel «entrée, plat, dessert».
L'inquiétude est accentuée par une autre tendance de fond: la diversité alimentaire, gros point fort de la France, baisse fortement chez les enfants. En moyenne, les 3-17 ans consommaient 10,9 aliments différents sur trois jours en 2003 contre 9,2 en 2010. Les auteurs pensent que cette évolution pourrait être conjoncturelle - liée à la crise économique - mais ils avertissent: «Si elle se poursuivait sur le long terme, elle ne serait pas favorable à l'équilibre alimentaire des générations futures.»
* Différents autres facteurs entrent bien sûr en jeu, comme l'obésité, la sédentarité, le tabagisme, etc. Au final, la mortalité cardio-vasculaire reste plus importante aux États-Unis (290 pour 100.000) qu'en France (190 pour 100.000) - chiffres de 2008.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par Tristan Vey - le 05/09/2012
Une consommation plus importante de fromage, de charcuterie et de viennoiseries en France pourrait expliquer ce constat. Par ailleurs, les enfants français ont une alimentation de moins en moins diversifiée.
Les Français et les Américains ne s'alimentent pas de la même manière, c'est entendu. Mais qui mange le plus sainement? Après la publication d'un rapport complet sur la question en décembre 2011, le Crédoc (Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie) a présenté mercredi une note de synthèse. Conclusion surprenante: les Français ont un régime plus riche que les Américains en acides gras saturés et en cholestérol - ce qu'on appelle communément le «mauvais gras» qui favorise le développement de maladies cardio-vasculaires*.
«Cette différence peut s'expliquer par la consommation plus élevée de produits tels que fromages (six fois plus), charcuterie (cinq fois plus), viennoiserie (quatre fois plus), viandes (trois fois plus) et œufs dans les régimes alimentaires des Français», expliquent les auteurs. La consommation de lipides (bon et mauvais gras) entre les deux pays est toutefois comparable. C'est parce que les Américains ont un «apport plus conséquent» en acides gras essentiels comme les oméga 3 et 6 que l'on retrouve dans les noix, l'huile de colza ou le poisson, par exemple.
Un risque d'affaiblissement du modèle alimentaire français
D'autre part, contrairement à une idée reçue communément répandue, les Américains ne mangent pas plus que nous. L'apport énergétique total estimé est sensiblement le même dans les deux pays: 2095 kilocalories par jour en France, 2073 aux États-Unis. Mais les Français mangent de façon plus diversifiée, grignotent moins et consomment beaucoup moins de sucres que les Américains, qui boivent 4,5 fois plus de sodas et trois fois plus de jus de fruits. Ces trois éléments permettent d'expliquer en partie pourquoi plus de 35% des adultes sont obèses aux États-Unis contre «seulement» 15% en France. La plus grande sédentarité des Américains, qui passent en moyenne une heure de plus chaque jour (4h53 contre 3h47) devant leur télévision, serait un autre facteur explicatif.
Les auteurs ne sont toutefois pas très optimistes pour le futur des Français. Ils relèvent notamment que les jeunes adultes français, de 21 à 34 ans, ont une alimentation moins équilibrée que les Américains du même âge. Ils mangent notamment trop de sandwichs et pas suffisamment de fruits et de légumes. «Si cela devenait un phénomène générationnel, il y aurait un risque d'affaiblissement du modèle alimentaire français», préviennent les auteurs. Celui-ci s'articule autour de quatre grands principes: la convivialité, la diversité alimentaire, le respect d'horaires fixes et la structuration autour de trois plats principaux - le traditionnel «entrée, plat, dessert».
L'inquiétude est accentuée par une autre tendance de fond: la diversité alimentaire, gros point fort de la France, baisse fortement chez les enfants. En moyenne, les 3-17 ans consommaient 10,9 aliments différents sur trois jours en 2003 contre 9,2 en 2010. Les auteurs pensent que cette évolution pourrait être conjoncturelle - liée à la crise économique - mais ils avertissent: «Si elle se poursuivait sur le long terme, elle ne serait pas favorable à l'équilibre alimentaire des générations futures.»
* Différents autres facteurs entrent bien sûr en jeu, comme l'obésité, la sédentarité, le tabagisme, etc. Au final, la mortalité cardio-vasculaire reste plus importante aux États-Unis (290 pour 100.000) qu'en France (190 pour 100.000) - chiffres de 2008.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: actualité 2012-2013
Les cigarettes électroniques tout aussi dommageables
BUM 05/09/2012 15h53
Les cigarettes électroniques causent une résistance immédiate des voies aériennes.
Vendues comme une alternative moins dommageable pour la santé que les vraies cigarettes, les cigarettes électroniques causent pourtant des dommages aux poumons, selon une étude présentée au congrès de l'European Respiratory Society.
L'équipe de l'Université d'Athènes rapporte que l'usage de la cigarette électronique cause une augmentation immédiate de la résistance des voies aériennes.
Dans le cas des cigarettes électroniques, les effets à court terme sont indiscutables, indiquent les chercheurs.
Chez les 32 participants à l'étude, 8 étaient non-fumeurs et 24 étaient fumeurs. Après 10 minutes d'utilisation, tous ont démontré une augmentation de la résistance des voies aériennes, allant jusqu'à 206 % chez les non-fumeurs et jusqu'à 220 % chez les fumeurs habituels.
« Nous ne savons pas encore si les cigarettes électroniques sont plus sécuritaires que les cigarettes normales, malgré les allégations de moindre nuisibilité. Mais ces résultats suggèrent que ces dispositifs pourraient être dangereux. L'augmentation immédiate de la résistance des voies aériennes suggère un préjudice immédiat après utilisation », précise la professeure Christina Gratziou, coauteure de l'étude.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
BUM 05/09/2012 15h53
Les cigarettes électroniques causent une résistance immédiate des voies aériennes.
Vendues comme une alternative moins dommageable pour la santé que les vraies cigarettes, les cigarettes électroniques causent pourtant des dommages aux poumons, selon une étude présentée au congrès de l'European Respiratory Society.
L'équipe de l'Université d'Athènes rapporte que l'usage de la cigarette électronique cause une augmentation immédiate de la résistance des voies aériennes.
Dans le cas des cigarettes électroniques, les effets à court terme sont indiscutables, indiquent les chercheurs.
Chez les 32 participants à l'étude, 8 étaient non-fumeurs et 24 étaient fumeurs. Après 10 minutes d'utilisation, tous ont démontré une augmentation de la résistance des voies aériennes, allant jusqu'à 206 % chez les non-fumeurs et jusqu'à 220 % chez les fumeurs habituels.
« Nous ne savons pas encore si les cigarettes électroniques sont plus sécuritaires que les cigarettes normales, malgré les allégations de moindre nuisibilité. Mais ces résultats suggèrent que ces dispositifs pourraient être dangereux. L'augmentation immédiate de la résistance des voies aériennes suggère un préjudice immédiat après utilisation », précise la professeure Christina Gratziou, coauteure de l'étude.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: actualité 2012-2013
Pierrick Bourgault (ingénieur en agriculture) : "L'étude de Stanford ne tient pas compte de l'intérêt global du bio"
RelaxNews le mercredi 5 septembre 2012 à 19:06:00
- Une étude réalisée par des chercheurs de l'université de Stanford, publiée dans la revue Annals of Internal Medicine, remet en cause les bienfaits des produits bio sur la santé. Pierrick Bourgault, ingénieur en agriculture, et auteur de 100 réflexes pour manger bio et pas cher (Editions Leduc.s), donne à Relaxnews son point de vue sur ces résultats scientifiques, et dresse un état des lieux des réels effets de l'agriculture bio sur la santé.
Relaxnews : Que pensez-vous de l'étude réalisée par l'université américaine de Stanford ?
Pierrick Bourgault : C'est une étude de plus, qui considère seulement certains aspects de la question. Bien sûr, il faudrait être naïf pour croire que les aliments bio sont des remèdes-miracle. Si vous vous nourrissez de frites bio et de sucreries bio, cela risque de ne pas être positif à long terme ! Avant de prendre la route, une bouteille de vin bio n'est pas à conseiller non plus ! De même, du point de vue du goût individuel, vous avez le droit de trouver le poulet bio pas assez tendre ou de ne pas aimer la saveur ni la couleur du pain bio. Et une tarte composée d'ingrédients bio peut être ratée par le cuisinier - de même qu'une tarte non bio.
R. : Si les taux en vitamines et oméga-3 sont réellement les mêmes dans les produits bio et non bio, pourquoi les consommateurs devraient dépenser plus pour se nourrir ?
P.B. : Le taux de vitamines dépend surtout de la maturité du fruit ou du légume. S'il a été cueilli mûr, il sera plus riche en vitamines. Les produits locaux sont donc à privilégier, ils sont meilleurs pour la santé, comme pour la planète. Les fruits qui voyagent sur une longue distance ne sont pas cueillis mûrs. Selon cette logique sanitaire et écologique, les produits bio qui viennent de loin sont donc à éviter - de même que les produits non-bio importés d'ailleurs.
R. : Quelles sont les différences nutritionnelles entre la culture traditionnelle et la culture organique ?
P.B. : Une longue étude de l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) publiée en 2003 avait résumé des centaines d'études sur le sujet. Des différences apparaissaient en faveur du bio, même si les produits bio et non bio ne sont pas toujours comparables. La différence se situait aussi sur d'autres paramètres, gardés hors de l'étude.
R. : Quels sont alors les réels effets de l'agriculture bio pour la santé ?
P.B. : Les effets positifs de l'agriculture bio pour la santé se situent aussi à un niveau global. D'abord, l'agriculture bio qui boycotte les engrais chimiques ne pollue pas en nitrates la nappe phréatique, donc préserve les eaux de consommation. Deuxièmement, l'agriculture bio interdit les pesticides de synthèse et évite radicalement ces résidus qui polluent une partie non négligeable des fruits et légumes non-bio, et des eaux. Les produits bio, souvent au goût plus affirmé, apportent plus de sensations, il en faut moins pour rassasier un convive. Enfin, les produits bio locaux, ce qui est souvent le cas mais pas assez car la France en importe, limitent la dépense énergétique et la pollution des transports.
R. : Pensez-vous que ce type d'étude peut avoir un impact sur les réflexes des consommateurs ?
P.B. : Oui, car le consommateur veut des réponses simples, oui ou non, j'achète ou pas. Sans approfondissement, cette étude risque de dévaloriser le bio, car elle ne tient pas compte de son intérêt global, sociétal.
R. : Le bio fait l'objet d'un débat récurrent. Peut-on finalement affirmer aujourd'hui que les produits bio sont meilleurs pour la santé que les autres ?
P.B. : Oui, pour la santé du consommateur comme au niveau collectif, on peut affirmer que les produits bio sont meilleurs. Et à mon goût, ils sont plus savoureux. Essayez par exemple les olives de la biocoop, vous le constaterez nettement !Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
RelaxNews le mercredi 5 septembre 2012 à 19:06:00
- Une étude réalisée par des chercheurs de l'université de Stanford, publiée dans la revue Annals of Internal Medicine, remet en cause les bienfaits des produits bio sur la santé. Pierrick Bourgault, ingénieur en agriculture, et auteur de 100 réflexes pour manger bio et pas cher (Editions Leduc.s), donne à Relaxnews son point de vue sur ces résultats scientifiques, et dresse un état des lieux des réels effets de l'agriculture bio sur la santé.
Relaxnews : Que pensez-vous de l'étude réalisée par l'université américaine de Stanford ?
Pierrick Bourgault : C'est une étude de plus, qui considère seulement certains aspects de la question. Bien sûr, il faudrait être naïf pour croire que les aliments bio sont des remèdes-miracle. Si vous vous nourrissez de frites bio et de sucreries bio, cela risque de ne pas être positif à long terme ! Avant de prendre la route, une bouteille de vin bio n'est pas à conseiller non plus ! De même, du point de vue du goût individuel, vous avez le droit de trouver le poulet bio pas assez tendre ou de ne pas aimer la saveur ni la couleur du pain bio. Et une tarte composée d'ingrédients bio peut être ratée par le cuisinier - de même qu'une tarte non bio.
R. : Si les taux en vitamines et oméga-3 sont réellement les mêmes dans les produits bio et non bio, pourquoi les consommateurs devraient dépenser plus pour se nourrir ?
P.B. : Le taux de vitamines dépend surtout de la maturité du fruit ou du légume. S'il a été cueilli mûr, il sera plus riche en vitamines. Les produits locaux sont donc à privilégier, ils sont meilleurs pour la santé, comme pour la planète. Les fruits qui voyagent sur une longue distance ne sont pas cueillis mûrs. Selon cette logique sanitaire et écologique, les produits bio qui viennent de loin sont donc à éviter - de même que les produits non-bio importés d'ailleurs.
R. : Quelles sont les différences nutritionnelles entre la culture traditionnelle et la culture organique ?
P.B. : Une longue étude de l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) publiée en 2003 avait résumé des centaines d'études sur le sujet. Des différences apparaissaient en faveur du bio, même si les produits bio et non bio ne sont pas toujours comparables. La différence se situait aussi sur d'autres paramètres, gardés hors de l'étude.
R. : Quels sont alors les réels effets de l'agriculture bio pour la santé ?
P.B. : Les effets positifs de l'agriculture bio pour la santé se situent aussi à un niveau global. D'abord, l'agriculture bio qui boycotte les engrais chimiques ne pollue pas en nitrates la nappe phréatique, donc préserve les eaux de consommation. Deuxièmement, l'agriculture bio interdit les pesticides de synthèse et évite radicalement ces résidus qui polluent une partie non négligeable des fruits et légumes non-bio, et des eaux. Les produits bio, souvent au goût plus affirmé, apportent plus de sensations, il en faut moins pour rassasier un convive. Enfin, les produits bio locaux, ce qui est souvent le cas mais pas assez car la France en importe, limitent la dépense énergétique et la pollution des transports.
R. : Pensez-vous que ce type d'étude peut avoir un impact sur les réflexes des consommateurs ?
P.B. : Oui, car le consommateur veut des réponses simples, oui ou non, j'achète ou pas. Sans approfondissement, cette étude risque de dévaloriser le bio, car elle ne tient pas compte de son intérêt global, sociétal.
R. : Le bio fait l'objet d'un débat récurrent. Peut-on finalement affirmer aujourd'hui que les produits bio sont meilleurs pour la santé que les autres ?
P.B. : Oui, pour la santé du consommateur comme au niveau collectif, on peut affirmer que les produits bio sont meilleurs. Et à mon goût, ils sont plus savoureux. Essayez par exemple les olives de la biocoop, vous le constaterez nettement !Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: actualité 2012-2013
Pamiers. Les infirmiers aux petits soins pour la rentrée
Institut de formation
Ce lundi 3 septembre a eu lieu la rentrée scolaire aux instituts de formation en soins infirmiers et d'aides-soignants du Centre Hospitalier du Val d'Ariège.
Près de 260 étudiants en soins infirmiers, élèves aides-soignants et stagiaires moniteurs-éducateurs sont arrivés dans les locaux rénovés situés rue Saint Vincent.
Les étudiants infirmiers de seconde année avaient préparé un accueil convivial pour les petits nouveaux, avec l'accord de la direction de l'institut de formation en soin infirmiers (IFSI) et la complicité des formateurs. Un parrainage a été organisé et le repas du midi a permis de réunir nouveaux et anciens en toute convivialité pour démarrer cette nouvelle année.
André Gwénaël Pors, nouveau directeur par intérim du centre hospitalier du val d'Ariège et du centre hospitalier du pays d'Olmes, avait tenu à accompagner Sylvain Boussemaere, directeur des soins chargé de la coordination générale des instituts de formation, afin de saluer les étudiants et les élèves à cette occasion. L'accent a été mis sur l'importance du rôle des soignants dans un établissement de santé ainsi que leur capacité d'intégration dans les équipes de soins.
L'IFSI et l'IFAS (Institut de Formation d'Aides-Soignants), seuls établissements de ce type dans le département, inscrits dans le schéma régional des formations sanitaires et sociales, poursuivent leur développement de pôle d'excellence en formation. Sylvain Boussemaere a indiqué que «Outre la réhabilitation complète des locaux en 2010, avec le soutien du conseil régional de Midi-Pyrénées, de l'Europe, du CHIVA et de la mairie de Pamiers, et la mise en place pour la première fois en Ariège d'une formation au Diplôme d'Etat de moniteur-éducateur en 2011, puis enfin la construction d'un amphithéâtre inauguré en début d'année 2012, c'est la construction d'un laboratoire de simulation en santé qui est prévue pour 2013.» Date à laquelle la boucle sera enfin bouclée pour un apprentissage complet dédié aux métiers de la santé.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Institut de formation
Ce lundi 3 septembre a eu lieu la rentrée scolaire aux instituts de formation en soins infirmiers et d'aides-soignants du Centre Hospitalier du Val d'Ariège.
Près de 260 étudiants en soins infirmiers, élèves aides-soignants et stagiaires moniteurs-éducateurs sont arrivés dans les locaux rénovés situés rue Saint Vincent.
Les étudiants infirmiers de seconde année avaient préparé un accueil convivial pour les petits nouveaux, avec l'accord de la direction de l'institut de formation en soin infirmiers (IFSI) et la complicité des formateurs. Un parrainage a été organisé et le repas du midi a permis de réunir nouveaux et anciens en toute convivialité pour démarrer cette nouvelle année.
André Gwénaël Pors, nouveau directeur par intérim du centre hospitalier du val d'Ariège et du centre hospitalier du pays d'Olmes, avait tenu à accompagner Sylvain Boussemaere, directeur des soins chargé de la coordination générale des instituts de formation, afin de saluer les étudiants et les élèves à cette occasion. L'accent a été mis sur l'importance du rôle des soignants dans un établissement de santé ainsi que leur capacité d'intégration dans les équipes de soins.
L'IFSI et l'IFAS (Institut de Formation d'Aides-Soignants), seuls établissements de ce type dans le département, inscrits dans le schéma régional des formations sanitaires et sociales, poursuivent leur développement de pôle d'excellence en formation. Sylvain Boussemaere a indiqué que «Outre la réhabilitation complète des locaux en 2010, avec le soutien du conseil régional de Midi-Pyrénées, de l'Europe, du CHIVA et de la mairie de Pamiers, et la mise en place pour la première fois en Ariège d'une formation au Diplôme d'Etat de moniteur-éducateur en 2011, puis enfin la construction d'un amphithéâtre inauguré en début d'année 2012, c'est la construction d'un laboratoire de simulation en santé qui est prévue pour 2013.» Date à laquelle la boucle sera enfin bouclée pour un apprentissage complet dédié aux métiers de la santé.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: actualité 2012-2013
oui j'ai vu cela je pense que c'est une super ideemaistre7 a écrit :merci pa'c'est bien mon petit maistre7![]()
Info du jour: J'ai ouvert un nouveau sujet qui s'appelle " La synthèse d'un sujet CG par jour" Le but étant de faire un pont entre l"actualité et entrainement de culture générale. D'ailleus j'explique en détail le but dans le message d'introduction. Je vous invite tous à y jeter un coup d'oeil et y particper activement.
comment va la mehdibike?Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.