actualité 2012-2013
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Re: actualité 2012-2013
Antibiotiques chez bébé : des risques accrus d’obésité ?
Selon une étude américaine de l’Université de New York et publiée dans la revue International Journal of Obesity, l’utilisation d’antibiotiques par un enfant lors des cinq premiers mois aurait un impact négatif sur le poids de ce dernier dès ses 3 ans. Explications.
Est-il bon de faire ingérer des antibiotiques à son enfant dès son plus jeune âge ? Il semblerait que non. D’après une étude de l’Université de New York et publiée dans la revue International Journal of Obesity, les enfants exposés aux antibiotiques au cours des cinq premiers mois de leur vie sont plus susceptibles que les autres enfants de devenir obèses dès l’âge de 3 ans et deux mois, peut-on lire sur le site canadien Canoe.
Un impact visible à 3 ans et deux mois
Leonardo Trasande, co-auteur de cette étude et membre de la faculté de médecine de l'université de New York, indique ainsi :« Nous pensons habituellement que l'obésité est une épidémie due en grande partie à un régime alimentaire peu sain et à un manque d'exercice, mais de plus en plus d'études suggèrent que cela est plus compliqué. Les microbes présents dans nos intestins pourraient jouer un rôle important dans la manière dont nous absorbons les calories. L'exposition aux antibiotiques, surtout au plus jeune âge, pourrait tuer certaines de ces bactéries qui influent sur la façon dont nous assimilons la nourriture dans notre corps - et qui, autrement, nous permettraient de rester minces ».
Après avoir étudié l’utilisation d’antibiotiques de plus de 11 500 enfants britanniques, les chercheurs ont pu constater que la différence de poids reste faible entre 10 et 20 mois mais s’accentue dès les 3 ans et deux mois de l’enfant. Les enfants traités avec des antibiotiques au début de leur vie ont 22% plus de risque d’être en surpoids.
Des antibiotiques uniquement après 5 mois
En revanche, les bébés traités avec des antibiotiques uniquement après leur cinquième mois ne présentaient pas de différence de poids notable avec les autres. « Depuis bien longtemps déjà, les éleveurs savent que les antibiotiques sont utiles pour produire des vaches plus grosses afin de les revendre », souligne Jan Blustein, de l'université de New York. Les chercheurs insistent sur le fait que leurs résultats ne sont pas une découverte en soi mais qu'ils soulignent l’influence des antibiotiques sur les jeunes enfants.
Pour en savoir plus : Antibiotiques chez bébé : des risques accrus d’obésité ? - Magicmaman.comÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Selon une étude américaine de l’Université de New York et publiée dans la revue International Journal of Obesity, l’utilisation d’antibiotiques par un enfant lors des cinq premiers mois aurait un impact négatif sur le poids de ce dernier dès ses 3 ans. Explications.
Est-il bon de faire ingérer des antibiotiques à son enfant dès son plus jeune âge ? Il semblerait que non. D’après une étude de l’Université de New York et publiée dans la revue International Journal of Obesity, les enfants exposés aux antibiotiques au cours des cinq premiers mois de leur vie sont plus susceptibles que les autres enfants de devenir obèses dès l’âge de 3 ans et deux mois, peut-on lire sur le site canadien Canoe.
Un impact visible à 3 ans et deux mois
Leonardo Trasande, co-auteur de cette étude et membre de la faculté de médecine de l'université de New York, indique ainsi :« Nous pensons habituellement que l'obésité est une épidémie due en grande partie à un régime alimentaire peu sain et à un manque d'exercice, mais de plus en plus d'études suggèrent que cela est plus compliqué. Les microbes présents dans nos intestins pourraient jouer un rôle important dans la manière dont nous absorbons les calories. L'exposition aux antibiotiques, surtout au plus jeune âge, pourrait tuer certaines de ces bactéries qui influent sur la façon dont nous assimilons la nourriture dans notre corps - et qui, autrement, nous permettraient de rester minces ».
Après avoir étudié l’utilisation d’antibiotiques de plus de 11 500 enfants britanniques, les chercheurs ont pu constater que la différence de poids reste faible entre 10 et 20 mois mais s’accentue dès les 3 ans et deux mois de l’enfant. Les enfants traités avec des antibiotiques au début de leur vie ont 22% plus de risque d’être en surpoids.
Des antibiotiques uniquement après 5 mois
En revanche, les bébés traités avec des antibiotiques uniquement après leur cinquième mois ne présentaient pas de différence de poids notable avec les autres. « Depuis bien longtemps déjà, les éleveurs savent que les antibiotiques sont utiles pour produire des vaches plus grosses afin de les revendre », souligne Jan Blustein, de l'université de New York. Les chercheurs insistent sur le fait que leurs résultats ne sont pas une découverte en soi mais qu'ils soulignent l’influence des antibiotiques sur les jeunes enfants.
Pour en savoir plus : Antibiotiques chez bébé : des risques accrus d’obésité ? - Magicmaman.comÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: actualité 2012-2013
Le Dr Pierre Dukan réduit l'obésité à "un problème mental"
En déclarant que l'obésité est "un problème mental", le nutritionniste Pierre Dukan semble sous-estimer la réalité d'une maladie sociale, génétique, métabolique et neurologique.
Nouvelle polémique en vue ? L’obésité est un « problème mental », selon le Dr Pierre Dukan. Dans une interview accordée au journal britannique "Mail On Sunday", le concepteur du régime ultra-protéiné explique que les obèses « ne sont pas vraiment malades, pas comme s’ils avaient un cancer, mais ils se sentent exclus de la société ». Et il poursuit : « C’est un problème mental. Je n’ai jamais vu une personne obèse dire « je me sens bien dans ma tête » ».
Ces propos pourraient raviver les critiques contre le célèbre nutritionniste qui proposait déjà en janvier dernier de faire gagner des points au bac aux lycéens qui ne grossissent pas lors de la première et de la terminale. Réduire l'obésité uniquement à un facteur psychologique fait bondir les spécialistes.
Comme le montrent les chercheurs, les origines de l’obésité et du surpoids sont multiples. Nombreux sont les scientifiques comme le Pr Arnaud Basdevant, chef du service de nutrition de La Pitié Salpétrière à Paris et président du plan national de lutte contre l’obésité, à rappeler que l'obésité est une maladie du développement économique liée à une sédentarisation massive et à de fortes pressions qui poussent à la consommation alimentaire. L’excès d’apport énergétique par l’alimentation et l’insuffisance des dépenses sous forme d’activité physique jouent un rôle central. On sait que l’augmentation de la taille des portions, la plus grande densité énergétique de l’alimentation, l’évolution des prix alimentaires favorisent l’excès de consommation calorique. La sédentarité comme le temps passé devant la télévision, est associée à l’excès de poids.
Une maladie sociale
Des facteurs socio-économiques interviennent dans le développement de l’obésité. L’obésité suit la courbes des disparités économiques. En France, la prévalence de l’obésité chez les ménages ayant un revenu mensuel net inférieur à 900 euros est 1,5 fois plus élevée que dans la population générale. La première étude publiée à partir de la cohorte RECORD a révélé que la pression artérielle augmenterait à mesure que diminuent à la fois le niveau d’instruction des individus et le niveau d’instruction moyen du quartier de résidence.
Ce travail, conduit par une équipe de l’unité Inserm 707 a ainsi montré que l’indice de masse corporelle et le tour de taille apportaient la contribution la plus forte aux associations entre niveau d’instruction et pression artérielle. En d’autres termes, selon Basile Chaix, "les disparités d’obésité observées entre quartiers favorisés et défavorisés sont suffisamment fortes pour donner lieu à des différences de pression artérielle mesurables entre quartiers".
Des facteurs génétiques et biologiques
Le développement de l’obésité obéit aussi à d’autres facteurs. C'est aussi en fonction de son terrain génétique, de ses capacités biologiques et ses dispositions psychologiques que le corps d'un individu réagit au mode de vie plus sédentaire. Si les parents et les grands-parents sont obèses, le risque pour l'enfant de le devenir varie de 40% à 65%.
Plusieurs équipes françaises de l’Inserm et du CNRS ont identifié des gènes impliqués dans la prise de poids, l’obésité sévère et les complications de l’obésité aussi bien dans des populations d’enfants que chez l’adulte. Les chercheurs ont mis en évidence plus de 400 gènes, marqueurs ou régions chromosomiques associés. D’autres facteurs biologiques, comme des anomalies du tissu adipeux ou des centres de contrôle de la prise alimentaire, peuvent rendre compte de ces différences de susceptibilité individuelle à l’obésité.
Plus récemment l’intérêt des chercheurs s’est porté sur les anomalies des cellules graisseuses, leur différenciation, leur multiplication, leur développement pathologique. L’obésité est en effet une pathologie du tissu adipeux, ce tissu formé d’adipocytes (cellules chargées de stocker l’énergie dans les territoires sous-cutanés et la région intra-abdominale) et d’une multitude d’autres cellules. Les chercheurs s’intéressent actuellement aux facteurs biologiques qui conduisent à l’inflation de ce tissu graisseux, aux modifications des cellules et de leur environnement. Il s’est avéré que ce tissu avait une étonnante capacité à sécréter des substances expliquant la résistance à la perte de poids et l’apparition de certaines complications telles que les anomalies hépatiques, cardiaques, respiratoires, articulaires.
Un autre champ considérable de la recherche sur l’obésité vise à identifier les mécanismes qui conduisent le système nerveux central, en particulier l’hypothalamus, à ne plus être en mesure de freiner la prise alimentaire et d’augmenter la dépense énergétique face à cet excès de masse grasse chez certaines personnes. Les neurosciences sont ici en première ligne. Par ailleurs, plusieurs équipes de recherche s’intéressent au rôle de l’intestin, en particulier des hormones sécrétées par le tube digestif, et à la flore intestinale qui pourraient avoir un rôle facilitateur dans la prise de poids.
Une maladie discriminante
Conclusion, l’obésité est une pathologie bien loin plus complexe qu'un simple problèmed mental. Ce qui explique la difficulté de trouver les bons traitements. Rappelons que cette maladie entraîne des troubles de la santé dont les principaux sont le diabète de type 2, l’hypertension artérielle, l’excès de lipides dans le sang, les atteintes cardiovasculaires, le syndrome d’apnée du sommeil, l’arthrose et un risque accru de certains cancers.
Il faut également souligner le retentissement psychologique et social de la maladie. « L'obésité est une maladie qui se voit. Elle entraîne des jugements moraux et primaires sur la corpulence, rappelle le Pr Basdevant Les obèses souffrent avant tout d'un manque de respect. »
Dans la première étude sur la stigmatisation des obèses qu'il a publié avec Jean-Pierre Poulain, il montrait que l'obésité est un facteur de discrimination sociale et professionnelle qui concerne 4,7 millions de personnes en France. Les lieux de stigmatisation sont d'abord l'école puis l'univers professionnel, avec comme situation particulièrement délicate le moment de l'embauche où l'apparence physique occulte les compétences professionnelles. L'étude montre également que les obèses ont un accès à l'enseignement supérieur plus difficile, un niveau de revenu plus faible et une promotion plus lente. Une situation encore plus marquée chez les femmes : seulement 3 % d'entre elles contre 16 % des hommes occupent une haute position sociale.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
En déclarant que l'obésité est "un problème mental", le nutritionniste Pierre Dukan semble sous-estimer la réalité d'une maladie sociale, génétique, métabolique et neurologique.
Nouvelle polémique en vue ? L’obésité est un « problème mental », selon le Dr Pierre Dukan. Dans une interview accordée au journal britannique "Mail On Sunday", le concepteur du régime ultra-protéiné explique que les obèses « ne sont pas vraiment malades, pas comme s’ils avaient un cancer, mais ils se sentent exclus de la société ». Et il poursuit : « C’est un problème mental. Je n’ai jamais vu une personne obèse dire « je me sens bien dans ma tête » ».
Ces propos pourraient raviver les critiques contre le célèbre nutritionniste qui proposait déjà en janvier dernier de faire gagner des points au bac aux lycéens qui ne grossissent pas lors de la première et de la terminale. Réduire l'obésité uniquement à un facteur psychologique fait bondir les spécialistes.
Comme le montrent les chercheurs, les origines de l’obésité et du surpoids sont multiples. Nombreux sont les scientifiques comme le Pr Arnaud Basdevant, chef du service de nutrition de La Pitié Salpétrière à Paris et président du plan national de lutte contre l’obésité, à rappeler que l'obésité est une maladie du développement économique liée à une sédentarisation massive et à de fortes pressions qui poussent à la consommation alimentaire. L’excès d’apport énergétique par l’alimentation et l’insuffisance des dépenses sous forme d’activité physique jouent un rôle central. On sait que l’augmentation de la taille des portions, la plus grande densité énergétique de l’alimentation, l’évolution des prix alimentaires favorisent l’excès de consommation calorique. La sédentarité comme le temps passé devant la télévision, est associée à l’excès de poids.
Une maladie sociale
Des facteurs socio-économiques interviennent dans le développement de l’obésité. L’obésité suit la courbes des disparités économiques. En France, la prévalence de l’obésité chez les ménages ayant un revenu mensuel net inférieur à 900 euros est 1,5 fois plus élevée que dans la population générale. La première étude publiée à partir de la cohorte RECORD a révélé que la pression artérielle augmenterait à mesure que diminuent à la fois le niveau d’instruction des individus et le niveau d’instruction moyen du quartier de résidence.
Ce travail, conduit par une équipe de l’unité Inserm 707 a ainsi montré que l’indice de masse corporelle et le tour de taille apportaient la contribution la plus forte aux associations entre niveau d’instruction et pression artérielle. En d’autres termes, selon Basile Chaix, "les disparités d’obésité observées entre quartiers favorisés et défavorisés sont suffisamment fortes pour donner lieu à des différences de pression artérielle mesurables entre quartiers".
Des facteurs génétiques et biologiques
Le développement de l’obésité obéit aussi à d’autres facteurs. C'est aussi en fonction de son terrain génétique, de ses capacités biologiques et ses dispositions psychologiques que le corps d'un individu réagit au mode de vie plus sédentaire. Si les parents et les grands-parents sont obèses, le risque pour l'enfant de le devenir varie de 40% à 65%.
Plusieurs équipes françaises de l’Inserm et du CNRS ont identifié des gènes impliqués dans la prise de poids, l’obésité sévère et les complications de l’obésité aussi bien dans des populations d’enfants que chez l’adulte. Les chercheurs ont mis en évidence plus de 400 gènes, marqueurs ou régions chromosomiques associés. D’autres facteurs biologiques, comme des anomalies du tissu adipeux ou des centres de contrôle de la prise alimentaire, peuvent rendre compte de ces différences de susceptibilité individuelle à l’obésité.
Plus récemment l’intérêt des chercheurs s’est porté sur les anomalies des cellules graisseuses, leur différenciation, leur multiplication, leur développement pathologique. L’obésité est en effet une pathologie du tissu adipeux, ce tissu formé d’adipocytes (cellules chargées de stocker l’énergie dans les territoires sous-cutanés et la région intra-abdominale) et d’une multitude d’autres cellules. Les chercheurs s’intéressent actuellement aux facteurs biologiques qui conduisent à l’inflation de ce tissu graisseux, aux modifications des cellules et de leur environnement. Il s’est avéré que ce tissu avait une étonnante capacité à sécréter des substances expliquant la résistance à la perte de poids et l’apparition de certaines complications telles que les anomalies hépatiques, cardiaques, respiratoires, articulaires.
Un autre champ considérable de la recherche sur l’obésité vise à identifier les mécanismes qui conduisent le système nerveux central, en particulier l’hypothalamus, à ne plus être en mesure de freiner la prise alimentaire et d’augmenter la dépense énergétique face à cet excès de masse grasse chez certaines personnes. Les neurosciences sont ici en première ligne. Par ailleurs, plusieurs équipes de recherche s’intéressent au rôle de l’intestin, en particulier des hormones sécrétées par le tube digestif, et à la flore intestinale qui pourraient avoir un rôle facilitateur dans la prise de poids.
Une maladie discriminante
Conclusion, l’obésité est une pathologie bien loin plus complexe qu'un simple problèmed mental. Ce qui explique la difficulté de trouver les bons traitements. Rappelons que cette maladie entraîne des troubles de la santé dont les principaux sont le diabète de type 2, l’hypertension artérielle, l’excès de lipides dans le sang, les atteintes cardiovasculaires, le syndrome d’apnée du sommeil, l’arthrose et un risque accru de certains cancers.
Il faut également souligner le retentissement psychologique et social de la maladie. « L'obésité est une maladie qui se voit. Elle entraîne des jugements moraux et primaires sur la corpulence, rappelle le Pr Basdevant Les obèses souffrent avant tout d'un manque de respect. »
Dans la première étude sur la stigmatisation des obèses qu'il a publié avec Jean-Pierre Poulain, il montrait que l'obésité est un facteur de discrimination sociale et professionnelle qui concerne 4,7 millions de personnes en France. Les lieux de stigmatisation sont d'abord l'école puis l'univers professionnel, avec comme situation particulièrement délicate le moment de l'embauche où l'apparence physique occulte les compétences professionnelles. L'étude montre également que les obèses ont un accès à l'enseignement supérieur plus difficile, un niveau de revenu plus faible et une promotion plus lente. Une situation encore plus marquée chez les femmes : seulement 3 % d'entre elles contre 16 % des hommes occupent une haute position sociale.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: actualité 2012-2013
voila si par tout les hazards vous passer sur ce post et que vous trouvez des infos sur l'actu non presente ici ca serais fort sympatique de faire un copier coller
merci a tous lolÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
merci a tous lolÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: actualité 2012-2013
Une nouvelle maladie semblable au sida découverte en Asie
Le Monde 23.08.2012
Une étude publiée jeudi 23 août dans le New England Journal of Medicine révèle l'existence d'une maladie jusqu'alors inconnue, dont les symptômes sont similaires à ceux du sida. Menée à Taïwan et en Thaïlande, l'étude montre que cette maladie s'attaque au système immunitaire des patients et touche principalement des adultes d'origine asiatique qui ne sont pas porteurs du VIH. Cette maladie, dont les premiers cas ont été découverts en 2004, ne semble cependant pas contagieuse.
Selon la chercheuse de l'Institut national des allergies et des maladies infectieuses, Sarah Browne, qui a participé à l'étude, cette déficience immunitaire qui rend les malades incapables de se battre contre les infections ne se transmet en effet pas à travers un virus, comme le sida, mais se déclenche chez l'adulte. Les patients sont en général âgés d'une cinquantaine d'années mais ne font pas partie d'une même famille, ce qui exclut l'idée selon laquelle un seul gène serait responsable.
D'après cette étude, il pourrait cependant exister un facteur génétique ou un facteur environnemental qui provoquerait la maladie, puisque la plupart des cas ont été détectés en Asie. L'ampleur de cette maladie est difficile à connaître, selon Sarah Browne. L'étude cible une centaine de patients recensés en six mois, mais "nous savons qu'il y en a de nombreux autres", a expliqué la chercheuse, mettant notamment en cause des méprises dans les diagnostics, les symptômes pouvant s'appliquer à des cas de tuberculose. De même, il est difficile d'établir un nombre de décès liés à cette maladie, bien que les chercheurs affirment que de nombreux patients étudiés sont décédés d'importantes infections.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le Monde 23.08.2012
Une étude publiée jeudi 23 août dans le New England Journal of Medicine révèle l'existence d'une maladie jusqu'alors inconnue, dont les symptômes sont similaires à ceux du sida. Menée à Taïwan et en Thaïlande, l'étude montre que cette maladie s'attaque au système immunitaire des patients et touche principalement des adultes d'origine asiatique qui ne sont pas porteurs du VIH. Cette maladie, dont les premiers cas ont été découverts en 2004, ne semble cependant pas contagieuse.
Selon la chercheuse de l'Institut national des allergies et des maladies infectieuses, Sarah Browne, qui a participé à l'étude, cette déficience immunitaire qui rend les malades incapables de se battre contre les infections ne se transmet en effet pas à travers un virus, comme le sida, mais se déclenche chez l'adulte. Les patients sont en général âgés d'une cinquantaine d'années mais ne font pas partie d'une même famille, ce qui exclut l'idée selon laquelle un seul gène serait responsable.
D'après cette étude, il pourrait cependant exister un facteur génétique ou un facteur environnemental qui provoquerait la maladie, puisque la plupart des cas ont été détectés en Asie. L'ampleur de cette maladie est difficile à connaître, selon Sarah Browne. L'étude cible une centaine de patients recensés en six mois, mais "nous savons qu'il y en a de nombreux autres", a expliqué la chercheuse, mettant notamment en cause des méprises dans les diagnostics, les symptômes pouvant s'appliquer à des cas de tuberculose. De même, il est difficile d'établir un nombre de décès liés à cette maladie, bien que les chercheurs affirment que de nombreux patients étudiés sont décédés d'importantes infections.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Concours Nancy Laxou Automne 2012
Concours APHP Automne 2012
Concours APHP Automne 2012
Re: actualité 2012-2013
salut a tout le monde
apres de gros soucis de connection internet me revoiliÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
apres de gros soucis de connection internet me revoiliÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: actualité 2012-2013
Pollens d'ambroisie : quatre départements en alerte rouge
L'épisode de forte chaleur survenu en France la semaine dernière a entraîné une prolifération des pollens d'ambroisie sur l'ensemble des zones d'infestation, d'après le dernier bulletin du RNSA.
Les experts du Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) prévoient quatre départements en alerte rouge dès lundi 27 août. Il s'agit de la Nièvre, du Rhône, de l'Isère et de la Drôme.
Une dizaine de départements seront, quant à eux, en alerte orange : l'Ain, l'Allier, le Vaucluse, la Loire, la Charente, ou encore les Deux-Sèvres.
Les personnes allergiques sont appelés à suivre "scrupuleusement" les traitements prescrits par leur médecin traitant.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
L'épisode de forte chaleur survenu en France la semaine dernière a entraîné une prolifération des pollens d'ambroisie sur l'ensemble des zones d'infestation, d'après le dernier bulletin du RNSA.
Les experts du Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) prévoient quatre départements en alerte rouge dès lundi 27 août. Il s'agit de la Nièvre, du Rhône, de l'Isère et de la Drôme.
Une dizaine de départements seront, quant à eux, en alerte orange : l'Ain, l'Allier, le Vaucluse, la Loire, la Charente, ou encore les Deux-Sèvres.
Les personnes allergiques sont appelés à suivre "scrupuleusement" les traitements prescrits par leur médecin traitant.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: actualité 2012-2013
Autisme : une paternité tardive serait en cause
Plus un homme est âgé au moment de la conception d'un enfant, plus ce dernier a de risques de développer des maladies congénitales ou des troubles de type autisme et schizophrénie, selon une étude islandaise publiée le 22 août dans la revue Nature.
Les mutations génétiques spontanées, ou mutations de novo, sont des anomalies des gènes qui n'étaient pas présentes dans le patrimoine transmis par la mère et par le père, et qui apparaissent spontanément dans l'œuf, ou lors de la vie des gamètes. Si la plupart de ces mutations génétiques sont "inoffensives", concourant même à la diversité génétique indispensable à l'évolution naturelle, un certain nombre ont été associées à divers troubles neurologiques tels que l'autisme ou la schizophrénie.
Les pères, à l'origine de 4 fois plus de mutations spontanées que les mères
Avec ses collègues, Kari Stefansson a comparé l'intégralité du génome séquencé de 78 couples à celui de leur enfant, à la recherche de mutations spontanées qui seraient apparues chez ce dernier. Ils ont constaté que les pères étaient à l'origine de 4 fois plus de mutations spontanées que les mères (55 contre 14 en moyenne). Mais surtout, ils ont remarqué que le nombre de ces mutations spontanées augmentait de manière exponentielle avec l'âge paternel, doublant entre 20 et 36 ans.
En devenant pères à 30 ans, 40 ans ou au-delà, les hommes augmenteraient donc les risques que leur enfant développe un autisme, une schizophrénie ou tout autre trouble lié aux mutations spontanées. "Plus nous sommes vieux lorsque nous devenons pères, plus nous augmentons les risques de transmettre nos mutations", souligne l'auteur principal de l'étude, Kari Stefansson. Et ce dernier d'ajouter : "Plus on transmet de mutations, plus il y a de risques que l'une d'entre elles soit délétère".
Les troubles autistiques en augmentation
Les troubles autistiques sont en forte augmentation dans la plupart des pays développés. En France, environ 600 000 personnes souffriraient d'un trouble autistique. Aux États-Unis, on estime désormais que la prévalence de l'autisme a augmenté de 78 % depuis 2007, atteignant 1 naissance sur 88. Si l'amélioration du diagnostic est pour beaucoup dans cet essor, les mutations spontanées sont probablement également en cause, estime Daniel Geschwind, neurobiologiste à l'Université de Californie de Los Angeles.
Et ce n'est pas la première fois que la paternité tardive est pointée du doigt. Deux études publiées cette année¹,² ont ainsi permis d'identifier des douzaines de nouvelles mutations impliquées dans l'autisme et mis en évidence qu'elles étaient quatre fois plus souvent issues du père que de la mère.
De là à dire que les hommes, en retardant leur paternité, seraient responsables des cas d'autisme, il n'y a qu'un pas… qu'on se gardera bien de franchir. En effet, si l'autisme est une maladie héréditaire, la majorité des cas ne sont pas dus à une mutation unique. Il est très probable que les deux parents transmettent des facteurs de prédisposition indispensables au développement de cette maladie qui reste encore très mystérieuse.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Plus un homme est âgé au moment de la conception d'un enfant, plus ce dernier a de risques de développer des maladies congénitales ou des troubles de type autisme et schizophrénie, selon une étude islandaise publiée le 22 août dans la revue Nature.
Les mutations génétiques spontanées, ou mutations de novo, sont des anomalies des gènes qui n'étaient pas présentes dans le patrimoine transmis par la mère et par le père, et qui apparaissent spontanément dans l'œuf, ou lors de la vie des gamètes. Si la plupart de ces mutations génétiques sont "inoffensives", concourant même à la diversité génétique indispensable à l'évolution naturelle, un certain nombre ont été associées à divers troubles neurologiques tels que l'autisme ou la schizophrénie.
Les pères, à l'origine de 4 fois plus de mutations spontanées que les mères
Avec ses collègues, Kari Stefansson a comparé l'intégralité du génome séquencé de 78 couples à celui de leur enfant, à la recherche de mutations spontanées qui seraient apparues chez ce dernier. Ils ont constaté que les pères étaient à l'origine de 4 fois plus de mutations spontanées que les mères (55 contre 14 en moyenne). Mais surtout, ils ont remarqué que le nombre de ces mutations spontanées augmentait de manière exponentielle avec l'âge paternel, doublant entre 20 et 36 ans.
En devenant pères à 30 ans, 40 ans ou au-delà, les hommes augmenteraient donc les risques que leur enfant développe un autisme, une schizophrénie ou tout autre trouble lié aux mutations spontanées. "Plus nous sommes vieux lorsque nous devenons pères, plus nous augmentons les risques de transmettre nos mutations", souligne l'auteur principal de l'étude, Kari Stefansson. Et ce dernier d'ajouter : "Plus on transmet de mutations, plus il y a de risques que l'une d'entre elles soit délétère".
Les troubles autistiques en augmentation
Les troubles autistiques sont en forte augmentation dans la plupart des pays développés. En France, environ 600 000 personnes souffriraient d'un trouble autistique. Aux États-Unis, on estime désormais que la prévalence de l'autisme a augmenté de 78 % depuis 2007, atteignant 1 naissance sur 88. Si l'amélioration du diagnostic est pour beaucoup dans cet essor, les mutations spontanées sont probablement également en cause, estime Daniel Geschwind, neurobiologiste à l'Université de Californie de Los Angeles.
Et ce n'est pas la première fois que la paternité tardive est pointée du doigt. Deux études publiées cette année¹,² ont ainsi permis d'identifier des douzaines de nouvelles mutations impliquées dans l'autisme et mis en évidence qu'elles étaient quatre fois plus souvent issues du père que de la mère.
De là à dire que les hommes, en retardant leur paternité, seraient responsables des cas d'autisme, il n'y a qu'un pas… qu'on se gardera bien de franchir. En effet, si l'autisme est une maladie héréditaire, la majorité des cas ne sont pas dus à une mutation unique. Il est très probable que les deux parents transmettent des facteurs de prédisposition indispensables au développement de cette maladie qui reste encore très mystérieuse.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: actualité 2012-2013
Réforme du système de santé : l’ordonnance choc de Terra Nova
« Réinventer le système de santé ». C’est ce que Terra Nova, « think tank » proche du PS, développe à travers 32 propositions remises aux ténors socialistes, réunis depuis vendredi à La Rochelle pour l’université d’été du parti. Revue de détails des principales recommandations, dont certaines décoiffantes.
• Multiplier les maisons de santé, supprimer la référence au médecin de famille
Il existe aujourd’hui quelque 400 maisons (et pôles) de santé en France, alors qu’« il en faudrait deux à trois milliers », déplore Terra Nova. Pour accélérer la cadence et « favoriser la transition de formes d’exercice libéral […] vers des formes plus transversales, coordonnées et collectives », Terra Nova propose « d’en finir avec la référence au médecin de famille ».
Ce modèle a gagné en puissance avec la réforme du médecin traitant (2004) alors qu’il « s’estompe dans les pratiques de soins et qu’il correspond de moins en moins aux enjeux sanitaires du pays », estime le groupe de réflexion. Qui suggère que « sans être abandonné », ce modèle soit « remis à [sa] juste place, celle d’un héritage qu’il faut certes entretenir mais qu’il convient de moderniser et de diversifier ».
• Diversifier les formes de rémunération en ville
La diversification des modes de rémunération, estime le laboratoire d’idées, doit favoriser l’essor des nouvelles formes d’exercice regroupé et coordonné. Le regard tourné vers la Grande-Bretagne, Terra Nova milite pour que le paiement à l’acte soit soutenu par la rémunération à la performance (que promeut déjà la nouvelle convention) mais aussi par différentes formes de « paiement collectif à des structures de soins »,« allant de dotations forfaitaires à la capitation au paiement collectif des structures à la performance, et jusqu’au paiement direct des patients aux structures elles-mêmes ».
En favorisant cette diversification, on offre « assez d’opportunités d’évolution concertée des revenus […] pour que les dépassements d’honoraires soient interdits », avance Terra Nova. Qui précise toutefois que cette abolition des dépassements ne pourrait avoir lieu qu’« après une phase de régulation ».
• Créer un paiement à la pathologie associant l’hôpital et la ville
Des « enveloppes mixtes » pourrait être dédiées à la prise en charge de certaines maladies chroniques, propose le rapport. Maisons de santé et hôpitaux auraient ainsi « pour chaque patient atteint de pathologies identifiées […] une somme correspondant au coût moyen de la prise en charge de cette pathologie ».
• Détacher des hospitaliers « hors les murs »
Toujours plus de souplesse, de transversalité et de coordination entre l’hôpital et l’ambulatoire. C’est le fil rouge de Terra Nova qui estime que dépêcher davantage de médecins hospitaliers hors des établissements serait un bon moyen de lutter contre la désertification médicale. Le cas échéant, un tandem praticien/infirmier pourrait être envoyé au front.
• Sécu, mutuelles : renforcer le rôle de l’État sanitaire
Pour Terra Nova, la situation actuelle a tout du « trompe l’œil ». Si les différents syndicats de professionnels négocient certes avec l’assurance-maladie, ils le font en grande partie...sous la tutelle de l’État. Le think tank propose d’aller au bout de cette logique étatique. Retirer des prérogatives à la CNAM en matière de régulation libérale (et en donner davantage à l’État national et aux ARS en région) serait un bon moyen de rapprocher la ville, l’hôpital et la santé publique, juge Terra Nova.
Dans le domaine de l’assurance-maladie complémentaire, le groupe de réflexion va assez loin. Parmi les pistes avancées, il suggère celle d’une assurance obligatoire complémentaire régulée par l’État. Une « autorité indépendante de régulation » des complémentaires santé est également proposée. « Même dans le scénario abouti d’une "nationalisation", les assurances privées n’auraient pas vocation à disparaître », assure Terra Nova.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
« Réinventer le système de santé ». C’est ce que Terra Nova, « think tank » proche du PS, développe à travers 32 propositions remises aux ténors socialistes, réunis depuis vendredi à La Rochelle pour l’université d’été du parti. Revue de détails des principales recommandations, dont certaines décoiffantes.
• Multiplier les maisons de santé, supprimer la référence au médecin de famille
Il existe aujourd’hui quelque 400 maisons (et pôles) de santé en France, alors qu’« il en faudrait deux à trois milliers », déplore Terra Nova. Pour accélérer la cadence et « favoriser la transition de formes d’exercice libéral […] vers des formes plus transversales, coordonnées et collectives », Terra Nova propose « d’en finir avec la référence au médecin de famille ».
Ce modèle a gagné en puissance avec la réforme du médecin traitant (2004) alors qu’il « s’estompe dans les pratiques de soins et qu’il correspond de moins en moins aux enjeux sanitaires du pays », estime le groupe de réflexion. Qui suggère que « sans être abandonné », ce modèle soit « remis à [sa] juste place, celle d’un héritage qu’il faut certes entretenir mais qu’il convient de moderniser et de diversifier ».
• Diversifier les formes de rémunération en ville
La diversification des modes de rémunération, estime le laboratoire d’idées, doit favoriser l’essor des nouvelles formes d’exercice regroupé et coordonné. Le regard tourné vers la Grande-Bretagne, Terra Nova milite pour que le paiement à l’acte soit soutenu par la rémunération à la performance (que promeut déjà la nouvelle convention) mais aussi par différentes formes de « paiement collectif à des structures de soins »,« allant de dotations forfaitaires à la capitation au paiement collectif des structures à la performance, et jusqu’au paiement direct des patients aux structures elles-mêmes ».
En favorisant cette diversification, on offre « assez d’opportunités d’évolution concertée des revenus […] pour que les dépassements d’honoraires soient interdits », avance Terra Nova. Qui précise toutefois que cette abolition des dépassements ne pourrait avoir lieu qu’« après une phase de régulation ».
• Créer un paiement à la pathologie associant l’hôpital et la ville
Des « enveloppes mixtes » pourrait être dédiées à la prise en charge de certaines maladies chroniques, propose le rapport. Maisons de santé et hôpitaux auraient ainsi « pour chaque patient atteint de pathologies identifiées […] une somme correspondant au coût moyen de la prise en charge de cette pathologie ».
• Détacher des hospitaliers « hors les murs »
Toujours plus de souplesse, de transversalité et de coordination entre l’hôpital et l’ambulatoire. C’est le fil rouge de Terra Nova qui estime que dépêcher davantage de médecins hospitaliers hors des établissements serait un bon moyen de lutter contre la désertification médicale. Le cas échéant, un tandem praticien/infirmier pourrait être envoyé au front.
• Sécu, mutuelles : renforcer le rôle de l’État sanitaire
Pour Terra Nova, la situation actuelle a tout du « trompe l’œil ». Si les différents syndicats de professionnels négocient certes avec l’assurance-maladie, ils le font en grande partie...sous la tutelle de l’État. Le think tank propose d’aller au bout de cette logique étatique. Retirer des prérogatives à la CNAM en matière de régulation libérale (et en donner davantage à l’État national et aux ARS en région) serait un bon moyen de rapprocher la ville, l’hôpital et la santé publique, juge Terra Nova.
Dans le domaine de l’assurance-maladie complémentaire, le groupe de réflexion va assez loin. Parmi les pistes avancées, il suggère celle d’une assurance obligatoire complémentaire régulée par l’État. Une « autorité indépendante de régulation » des complémentaires santé est également proposée. « Même dans le scénario abouti d’une "nationalisation", les assurances privées n’auraient pas vocation à disparaître », assure Terra Nova.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: actualité 2012-2013
Détourner le virus du sida pour lutter contre le cancer
Le Point.fr - Publié le 24/08/2012
Si les premiers résultats, obtenus sur des cellules en culture, sont confirmés, le VIH pourrait aider à traiter différentes maladies.
Le virus du sida deviendra-t-il, un jour, un agent thérapeutique ?
Le redoutable virus du sida, responsable de tant de morts dans le monde, pourrait-il se transformer en un vecteur de vie, en un "outil biotechnologique" au service de notre santé ? C'est en tout cas l'objectif d'une équipe du laboratoire Architecture et réactivité de l'ARN au sein de l'Institut de biologie moléculaire et cellulaire du CNRS à Strasbourg. Grâce à la machinerie de réplication du VIH, les chercheurs ont réussi à sélectionner une protéine mutante particulière qui, associée à un médicament anticancéreux dans des cellules tumorales en culture, entraîne une meilleure efficacité du traitement. Ces travaux, publiés dans la revue PLoS Genetics du 23 août 2012, laissent entrevoir des applications thérapeutiques à long terme dans le traitement du cancer et sans doute d'autres pathologies.
Profiter de ce virus mutant
Pour comprendre le "détournement" de cet agent particulier, il faut savoir que le virus de l'immunodéficience humaine utilise les cellules humaines pour se multiplier, notamment en insérant son matériel génétique dans le génome des cellules hôtes. La principale caractéristique de ce virus est de muter en permanence et, par conséquent, de générer au cours de ses multiplications successives plusieurs protéines mutantes (ou variants). C'est pourquoi ce virus est capable de s'adapter à de nombreux changements environnementaux, il contrecarre les traitements antiviraux mis au point jusqu'à présent et c'est également pourquoi il est si difficile de préparer un vaccin contre lui.
Les chercheurs strasbourgeois ont eu l'idée d'exploiter cette stratégie de multiplication du VIH pour détourner le virus à des fins thérapeutiques, et plus particulièrement pour le traitement du cancer. Ils ont d'abord introduit dans le génome du VIH un gène humain qui est présent dans toutes les cellules, celui de la déoxycytidine kinase (ou dCK), une protéine permettant d'activer les médicaments anticancéreux. Depuis plusieurs années, ces scientifiques cherchaient à produire une forme plus efficace de cette protéine dCK. Or, via la multiplication du VIH, ils ont sélectionné une "librairie" de près de 80 protéines mutantes qu'ils ont testées sur des cellules tumorales, en présence de médicament anticancéreux. Ainsi, ils ont identifié un variant de la dCK plus efficace que la protéine sauvage (non mutée) provoquant la mort des cellules tumorales testées.
Les études précliniques vont commencer
C'est ainsi que ces scientifiques sont parvenus à une efficacité identique des médicaments anticancéreux, mais à des doses jusqu'à 300 fois moins importantes que celles actuellement prescrites. Cette possibilité de diminuer les posologies devrait permettre non seulement de réduire les problèmes de toxicité et les effets secondaires, mais surtout d'améliorer l'efficacité des traitements. Il faut quand même souligner que ces protéines mutantes n'ont, pour l'instant, été testées que dans les cellules en culture. Il reste désormais à mener, dans les années à venir, des études précliniques (chez l'animal) pour la protéine mutante isolée. Les chercheurs, optimistes, estiment déjà que bien d'autres applications thérapeutiques sont envisageables à partir de ce système expérimental qui détourne le virus du sida.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le Point.fr - Publié le 24/08/2012
Si les premiers résultats, obtenus sur des cellules en culture, sont confirmés, le VIH pourrait aider à traiter différentes maladies.
Le virus du sida deviendra-t-il, un jour, un agent thérapeutique ?
Le redoutable virus du sida, responsable de tant de morts dans le monde, pourrait-il se transformer en un vecteur de vie, en un "outil biotechnologique" au service de notre santé ? C'est en tout cas l'objectif d'une équipe du laboratoire Architecture et réactivité de l'ARN au sein de l'Institut de biologie moléculaire et cellulaire du CNRS à Strasbourg. Grâce à la machinerie de réplication du VIH, les chercheurs ont réussi à sélectionner une protéine mutante particulière qui, associée à un médicament anticancéreux dans des cellules tumorales en culture, entraîne une meilleure efficacité du traitement. Ces travaux, publiés dans la revue PLoS Genetics du 23 août 2012, laissent entrevoir des applications thérapeutiques à long terme dans le traitement du cancer et sans doute d'autres pathologies.
Profiter de ce virus mutant
Pour comprendre le "détournement" de cet agent particulier, il faut savoir que le virus de l'immunodéficience humaine utilise les cellules humaines pour se multiplier, notamment en insérant son matériel génétique dans le génome des cellules hôtes. La principale caractéristique de ce virus est de muter en permanence et, par conséquent, de générer au cours de ses multiplications successives plusieurs protéines mutantes (ou variants). C'est pourquoi ce virus est capable de s'adapter à de nombreux changements environnementaux, il contrecarre les traitements antiviraux mis au point jusqu'à présent et c'est également pourquoi il est si difficile de préparer un vaccin contre lui.
Les chercheurs strasbourgeois ont eu l'idée d'exploiter cette stratégie de multiplication du VIH pour détourner le virus à des fins thérapeutiques, et plus particulièrement pour le traitement du cancer. Ils ont d'abord introduit dans le génome du VIH un gène humain qui est présent dans toutes les cellules, celui de la déoxycytidine kinase (ou dCK), une protéine permettant d'activer les médicaments anticancéreux. Depuis plusieurs années, ces scientifiques cherchaient à produire une forme plus efficace de cette protéine dCK. Or, via la multiplication du VIH, ils ont sélectionné une "librairie" de près de 80 protéines mutantes qu'ils ont testées sur des cellules tumorales, en présence de médicament anticancéreux. Ainsi, ils ont identifié un variant de la dCK plus efficace que la protéine sauvage (non mutée) provoquant la mort des cellules tumorales testées.
Les études précliniques vont commencer
C'est ainsi que ces scientifiques sont parvenus à une efficacité identique des médicaments anticancéreux, mais à des doses jusqu'à 300 fois moins importantes que celles actuellement prescrites. Cette possibilité de diminuer les posologies devrait permettre non seulement de réduire les problèmes de toxicité et les effets secondaires, mais surtout d'améliorer l'efficacité des traitements. Il faut quand même souligner que ces protéines mutantes n'ont, pour l'instant, été testées que dans les cellules en culture. Il reste désormais à mener, dans les années à venir, des études précliniques (chez l'animal) pour la protéine mutante isolée. Les chercheurs, optimistes, estiment déjà que bien d'autres applications thérapeutiques sont envisageables à partir de ce système expérimental qui détourne le virus du sida.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: actualité 2012-2013
Et si le sperme rendait les femmes heureuses
Le sperme bon pour le moral ? C’est ce que révèle une étude américaine. Le sperme serait composé d’au moins trois antidépresseurs : la mélatonine, la sérotonine et la thyrotropine. Leur présence dans le sang des femmes favoriserait « le bien-être mental et le sentiment d’affection ».
En comparant les pratiques sexuelles de 293 femmes ainsi que leur santé mentale, des chercheurs américains de l’Université d’État de New York sont arrivés à la conclusion suivante : les femmes qui ont régulièrement des rapports sexuels non protégés sont moins déprimées que celles qui ont des rapports avec un préservatif. Les résultats de l'étude, publiés dans les Archives of Sexual Behaviour Journal, révèlent que les femmes qui ont des rapports protégés sont tout autant déprimées que les femmes abstinentes.
En plus de contenir des antidépresseurs, le sperme est composé de cortisol, un agent chimique qui augmente le sentiment d’affection et qui aide à dormir. L’ocytocine et l’estrone, également présents dans le liquide séminal, favorisent la bonne humeur.
Mais attention, avoir des rapports non protégés nécessite au préalable d'avoir réalisé un test sanguin.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le sperme bon pour le moral ? C’est ce que révèle une étude américaine. Le sperme serait composé d’au moins trois antidépresseurs : la mélatonine, la sérotonine et la thyrotropine. Leur présence dans le sang des femmes favoriserait « le bien-être mental et le sentiment d’affection ».
En comparant les pratiques sexuelles de 293 femmes ainsi que leur santé mentale, des chercheurs américains de l’Université d’État de New York sont arrivés à la conclusion suivante : les femmes qui ont régulièrement des rapports sexuels non protégés sont moins déprimées que celles qui ont des rapports avec un préservatif. Les résultats de l'étude, publiés dans les Archives of Sexual Behaviour Journal, révèlent que les femmes qui ont des rapports protégés sont tout autant déprimées que les femmes abstinentes.
En plus de contenir des antidépresseurs, le sperme est composé de cortisol, un agent chimique qui augmente le sentiment d’affection et qui aide à dormir. L’ocytocine et l’estrone, également présents dans le liquide séminal, favorisent la bonne humeur.
Mais attention, avoir des rapports non protégés nécessite au préalable d'avoir réalisé un test sanguin.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: actualité 2012-2013
Le diabète, une nouvelle complication de la radiothérapie
Villejuif, France — Les personnes qui ont reçu une radiothérapie abdominale ou du corps entier pendant l'enfance pour lutter contre un cancer ont plus de risque de développer un diabète plus tard dans leur vie en raison des lésions provoquées par les rayons au niveau du pancréas. C'est ce qu'indique une nouvelle étude publiée dans l'édition en ligne du Lancet Oncology qui met en évidence, pour la première fois, un effet dose-réponse en fonction du niveau d'irradiation délivré [1].
Le pancréas, un organe à risque
« Le pancréas doit être considéré comme un organe critique lors de la planification de radiothérapie, en particulier chez les enfants. Jusqu'à présent, le pancréas est l'un des rares organes à ne pas être considéré à risque de complication des tissus normaux dans les directives nationales pour la radiothérapie du cancer. Nos résultats indiquent que le pancréas est un organe à risque pendant la radiothérapie. Ses contours doivent être bien délimités par le technicien de radiothérapie lors de la planification du traitement, afin de limiter au maximum son irradiation », commente l'auteur principal de l'étude, le Dr Florent de Vathaire (Centre de recherche en Epidémiologie et Santé des Populations, INSERM, Institut Gustave Roussy, France) dans un communiqué Inserm.
Les chercheurs suggèrent que le suivi à long terme des enfants qui ont guéri d'un cancer et qui ont reçu une radiothérapie intra abdominale ou corps entier devrait inclure un dépistage du diabète.
« Les implications cliniques de cette étude sont importantes parce que les rayons restent une partie intégrale de la thérapie pour beaucoup d'enfants atteints de tumeurs de Wilms (néphroblastomes) ou de neuroblastomes… [et] le diabète est un facteur de risque majeur de mortalité toute cause et de mortalité cardiovasculaire », soulignent les Drs Kevin Oeffinger et Charles Sklar (Memorial-Sloan-Kettering Cancer Center, New York) dans un éditorial accompagnant l'article [2].
Les Drs Oeffinger et Sklar sont tous les deux impliqués dans un programme de suivi à long terme des adultes de tout âge qui ont eu un cancer à l'adolescence ou dans l'enfance. En outre, ils sont les co-auteurs d'un rapport antérieur sur les radiations et le diabète (Arch Intern Med 2009;169;1381-1388). Leur étude « Childhood Cancer Survivor Study » a comparé 8599 jeunes adultes vivants aux Etats-Unis qui avaient survécu à un cancer pendant l'enfance. Elle a montré que les patients qui avaient reçu des radiations pour un neuroblastome avaient 7 fois plus de risque de développer un diabète que les enfants du même âge qui n'en avaient pas reçu. Les patients qui avaient reçu des radiations abdominales pour le traitement de tumeurs de Wilms ou un lymphome de Hodgkin avaient deux fois plus de risque de développer un diabète que les enfants du même âge qui n'en avaient pas reçu.
La nouvelle étude du Dr de Vathaire et coll a est une analyse d'une cohorte franco-anglaise de 2520 personnes traitées pour un cancer dans l'enfance avant 1986, guéris pendant au moins 20 ans, et ayant renvoyé un questionnaire détaillé sur leur condition de santé.
Ces nouveaux résultats « élargissent substantiellement notre compréhension des effets tardifs du traitement du cancer en montrant qu'il existe une relation dose-réponse entre l'irradiation du pancréas et le risque de diabète », expliquent les éditorialistes.
Une relation dose-réponse
Le suivi moyen de l'étude est de 27 ans. A partir des réponses obtenues chez 2520 survivants, les chercheurs ont identifié et validé 65 cas de diabète traités, pour la plupart, par des médicaments (comprimés oraux : 54%, insuline : 18% ou les deux : 17%).
Le diabète est rarement diagnostiqué avant l'âge de 20 ans, mais, par la suite, l'incidence augmente fortement. A l'âge de 45 ans, l'incidence du diabète est plus élevée chez les sujets qui ont été traités par radiothérapie : 6,6% contre 2,3% (p=0,0003).
Constat important : le risque de diabète augmente fortement avec la dose d'irradiation administrée au niveau de la queue du pancréas où les îlots de Langerhans sont principalement situés. L'irradiation des autres parties du pancréas ne semble pas jouer de rôle significatif.
Le risque relatif de diabète est de 11,5 chez les patients qui ont reçu au moins 10 Gray (Gy) au niveau de la queue du pancréas comparés aux patients qui n'ont pas reçu de radiothérapie. Le risque relatif augmente avec la dose reçue jusqu'à 20-29 Gy puis atteint un plateau. Pour les doses faibles et modérées, chaque Gy reçu au niveau de la queue du pancréas augmente de 65% (IC95% : 23%-170%) le risque de diabète ultérieur.
Dans le sous-groupe de 511 patients qui ont reçu plus de 10 Gy au niveau de la queue du pancréas, l'incidence du diabète est de 16%.
L'incidence du diabète varie fortement en fonction du type de cancer survenu dans l'enfance : l'incidence du diabète à 45 ans est de 14,7 % chez les patients qui ont eu un néphroblastome et de 3,1% pour les autres cancers.
En outre, de façon peu surprenante, l'âge au moment de l'irradiation compte également. Les enfants de moins de 2 ans au moment de la radiothérapie sont plus sensibles aux irradiations que les patients plus âgés (RR à 1 Gy : 2,1 vs 1,4) chez les patients plus âgés (IC 95%, p=0,02).
Dans cette étude, comme dans l'étude américaine, l'association entre le diabète et la radiothérapie reste significative après ajustement pour l'indice de masse corporelle.
L'importance du suivi à long terme
« Nos résultats soulignent la nécessité de tester la tolérance au glucose chez tous les patients qui ont reçu de la radiothérapie abdominale afin de détecter rapidement le diabète », concluent les auteurs.
Ils insistent également sur l'importance du suivi à long terme des enfants rescapés d'un cancer car, dans cette étude, comme dans l'étude américaine, presque tous les cas de diabète se sont développés après au moins 20 ans de suivi.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Villejuif, France — Les personnes qui ont reçu une radiothérapie abdominale ou du corps entier pendant l'enfance pour lutter contre un cancer ont plus de risque de développer un diabète plus tard dans leur vie en raison des lésions provoquées par les rayons au niveau du pancréas. C'est ce qu'indique une nouvelle étude publiée dans l'édition en ligne du Lancet Oncology qui met en évidence, pour la première fois, un effet dose-réponse en fonction du niveau d'irradiation délivré [1].
Le pancréas, un organe à risque
« Le pancréas doit être considéré comme un organe critique lors de la planification de radiothérapie, en particulier chez les enfants. Jusqu'à présent, le pancréas est l'un des rares organes à ne pas être considéré à risque de complication des tissus normaux dans les directives nationales pour la radiothérapie du cancer. Nos résultats indiquent que le pancréas est un organe à risque pendant la radiothérapie. Ses contours doivent être bien délimités par le technicien de radiothérapie lors de la planification du traitement, afin de limiter au maximum son irradiation », commente l'auteur principal de l'étude, le Dr Florent de Vathaire (Centre de recherche en Epidémiologie et Santé des Populations, INSERM, Institut Gustave Roussy, France) dans un communiqué Inserm.
Les chercheurs suggèrent que le suivi à long terme des enfants qui ont guéri d'un cancer et qui ont reçu une radiothérapie intra abdominale ou corps entier devrait inclure un dépistage du diabète.
« Les implications cliniques de cette étude sont importantes parce que les rayons restent une partie intégrale de la thérapie pour beaucoup d'enfants atteints de tumeurs de Wilms (néphroblastomes) ou de neuroblastomes… [et] le diabète est un facteur de risque majeur de mortalité toute cause et de mortalité cardiovasculaire », soulignent les Drs Kevin Oeffinger et Charles Sklar (Memorial-Sloan-Kettering Cancer Center, New York) dans un éditorial accompagnant l'article [2].
Les Drs Oeffinger et Sklar sont tous les deux impliqués dans un programme de suivi à long terme des adultes de tout âge qui ont eu un cancer à l'adolescence ou dans l'enfance. En outre, ils sont les co-auteurs d'un rapport antérieur sur les radiations et le diabète (Arch Intern Med 2009;169;1381-1388). Leur étude « Childhood Cancer Survivor Study » a comparé 8599 jeunes adultes vivants aux Etats-Unis qui avaient survécu à un cancer pendant l'enfance. Elle a montré que les patients qui avaient reçu des radiations pour un neuroblastome avaient 7 fois plus de risque de développer un diabète que les enfants du même âge qui n'en avaient pas reçu. Les patients qui avaient reçu des radiations abdominales pour le traitement de tumeurs de Wilms ou un lymphome de Hodgkin avaient deux fois plus de risque de développer un diabète que les enfants du même âge qui n'en avaient pas reçu.
La nouvelle étude du Dr de Vathaire et coll a est une analyse d'une cohorte franco-anglaise de 2520 personnes traitées pour un cancer dans l'enfance avant 1986, guéris pendant au moins 20 ans, et ayant renvoyé un questionnaire détaillé sur leur condition de santé.
Ces nouveaux résultats « élargissent substantiellement notre compréhension des effets tardifs du traitement du cancer en montrant qu'il existe une relation dose-réponse entre l'irradiation du pancréas et le risque de diabète », expliquent les éditorialistes.
Une relation dose-réponse
Le suivi moyen de l'étude est de 27 ans. A partir des réponses obtenues chez 2520 survivants, les chercheurs ont identifié et validé 65 cas de diabète traités, pour la plupart, par des médicaments (comprimés oraux : 54%, insuline : 18% ou les deux : 17%).
Le diabète est rarement diagnostiqué avant l'âge de 20 ans, mais, par la suite, l'incidence augmente fortement. A l'âge de 45 ans, l'incidence du diabète est plus élevée chez les sujets qui ont été traités par radiothérapie : 6,6% contre 2,3% (p=0,0003).
Constat important : le risque de diabète augmente fortement avec la dose d'irradiation administrée au niveau de la queue du pancréas où les îlots de Langerhans sont principalement situés. L'irradiation des autres parties du pancréas ne semble pas jouer de rôle significatif.
Le risque relatif de diabète est de 11,5 chez les patients qui ont reçu au moins 10 Gray (Gy) au niveau de la queue du pancréas comparés aux patients qui n'ont pas reçu de radiothérapie. Le risque relatif augmente avec la dose reçue jusqu'à 20-29 Gy puis atteint un plateau. Pour les doses faibles et modérées, chaque Gy reçu au niveau de la queue du pancréas augmente de 65% (IC95% : 23%-170%) le risque de diabète ultérieur.
Dans le sous-groupe de 511 patients qui ont reçu plus de 10 Gy au niveau de la queue du pancréas, l'incidence du diabète est de 16%.
L'incidence du diabète varie fortement en fonction du type de cancer survenu dans l'enfance : l'incidence du diabète à 45 ans est de 14,7 % chez les patients qui ont eu un néphroblastome et de 3,1% pour les autres cancers.
En outre, de façon peu surprenante, l'âge au moment de l'irradiation compte également. Les enfants de moins de 2 ans au moment de la radiothérapie sont plus sensibles aux irradiations que les patients plus âgés (RR à 1 Gy : 2,1 vs 1,4) chez les patients plus âgés (IC 95%, p=0,02).
Dans cette étude, comme dans l'étude américaine, l'association entre le diabète et la radiothérapie reste significative après ajustement pour l'indice de masse corporelle.
L'importance du suivi à long terme
« Nos résultats soulignent la nécessité de tester la tolérance au glucose chez tous les patients qui ont reçu de la radiothérapie abdominale afin de détecter rapidement le diabète », concluent les auteurs.
Ils insistent également sur l'importance du suivi à long terme des enfants rescapés d'un cancer car, dans cette étude, comme dans l'étude américaine, presque tous les cas de diabète se sont développés après au moins 20 ans de suivi.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: actualité 2012-2013
Retraite / Santé / Dépendance : Le budget 2013 de la Sécurité sociale sera révélé le 10 octobre
Le premier conseil de la rentrée des ministres qui s’est tenu hier, mercredi 22 aout, a permis de définir une date quant à la révélation du futur budget 2013 de la Sécurité sociale (PLFSS). Jean-Marc Ayrault, Premier ministre, n’en a pas dévoilé formellement les contours mais la retraite devrait passée au second plan, au profit de l’Assurance maladie. La question de la dépendance restera quant à elle en suspend.
Le futur budget 2013 de la Sécurité sociale sera présenté en conseil des ministres lors de la séance du 10 octobre prochain. Sous forme de projet de loi de financement, le texte aura pour seul et unique but de rétablir les comptes publics, à l’heure où les dépenses d’assurance maladie devraient se positionner à 2,7% dans la perspective 2013 contre 2,5% cette année.
Si certaines mesures de retraite devraient faire leur apparition, elles resteront moindres. Rappelons que la réforme tant attendue s’amorcera dès 2013, après entretiens avec les partenaires sociaux au printemps. Supposant une évolution sur de profonds débats, ces discussions prendront pour base un rapport du Conseil d’orientation des retraites (Cor), sur la planification financière jusqu’à 2060. Un second rapport sur l’état des lieux du système des retraites enrichira le socle des concertations entre le 15 et le 22 janvier prochain.
Côté dépendance, la tendance reste à l’attente. Si Jean-Marc Ayrault a admis que la question nécessitait un traitement sur du long terme, aucune date n’a été fixée quant à la reprise des réflexions.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le premier conseil de la rentrée des ministres qui s’est tenu hier, mercredi 22 aout, a permis de définir une date quant à la révélation du futur budget 2013 de la Sécurité sociale (PLFSS). Jean-Marc Ayrault, Premier ministre, n’en a pas dévoilé formellement les contours mais la retraite devrait passée au second plan, au profit de l’Assurance maladie. La question de la dépendance restera quant à elle en suspend.
Le futur budget 2013 de la Sécurité sociale sera présenté en conseil des ministres lors de la séance du 10 octobre prochain. Sous forme de projet de loi de financement, le texte aura pour seul et unique but de rétablir les comptes publics, à l’heure où les dépenses d’assurance maladie devraient se positionner à 2,7% dans la perspective 2013 contre 2,5% cette année.
Si certaines mesures de retraite devraient faire leur apparition, elles resteront moindres. Rappelons que la réforme tant attendue s’amorcera dès 2013, après entretiens avec les partenaires sociaux au printemps. Supposant une évolution sur de profonds débats, ces discussions prendront pour base un rapport du Conseil d’orientation des retraites (Cor), sur la planification financière jusqu’à 2060. Un second rapport sur l’état des lieux du système des retraites enrichira le socle des concertations entre le 15 et le 22 janvier prochain.
Côté dépendance, la tendance reste à l’attente. Si Jean-Marc Ayrault a admis que la question nécessitait un traitement sur du long terme, aucune date n’a été fixée quant à la reprise des réflexions.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: actualité 2012-2013
Est-ce que ça en est de même pour "les hommes ... qui AIMENT, les hommes"?Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.minijim a écrit :Et si le sperme rendait les femmes heureuses
Le sperme bon pour le moral ? C’est ce que révèle une étude américaine. Le sperme serait composé d’au moins trois antidépresseurs : la mélatonine, la sérotonine et la thyrotropine. Leur présence dans le sang des femmes favoriserait « le bien-être mental et le sentiment d’affection ».
En comparant les pratiques sexuelles de 293 femmes ainsi que leur santé mentale, des chercheurs américains de l’Université d’État de New York sont arrivés à la conclusion suivante : les femmes qui ont régulièrement des rapports sexuels non protégés sont moins déprimées que celles qui ont des rapports avec un préservatif. Les résultats de l'étude, publiés dans les Archives of Sexual Behaviour Journal, révèlent que les femmes qui ont des rapports protégés sont tout autant déprimées que les femmes abstinentes.
En plus de contenir des antidépresseurs, le sperme est composé de cortisol, un agent chimique qui augmente le sentiment d’affection et qui aide à dormir. L’ocytocine et l’estrone, également présents dans le liquide séminal, favorisent la bonne humeur.
Mais attention, avoir des rapports non protégés nécessite au préalable d'avoir réalisé un test sanguin.
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Re: actualité 2012-2013
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Re: actualité 2012-2013
pas de soucis se seras fais des demainÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.maistre7 a écrit :Minijim (chèr modérateur), n'oubliez pas de:
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Bonne continuation