actualité 2012-2013
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Re: actualité 2012-2013
Cannabis. Une consommation précoce abîme le cerveau
29 août 2012 - Réagir à cet article
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Une étude montre, une nouvelle fois, les ravages du cannabis sur les jeunes, sur une période de 25 ans. Elle révèle notamment les effets négatifs sur leur quotient intellectuel.
Vingt-cinq ans pour démontrer, de façon quantifiée, la nocivité du cannabis sur le cerveau des adolescents, tel était le laps nécessaire pour la pertinence de l'étude menée auprès d'un millier de Néo-Zélandais et publiée, lundi, dans une revue scientifique américaine.
Huit points d'écart de quotient intellectuel
L'étude, dont les conclusions ont été reprises par le journal Le Monde, avait pour objectif de mesurer, sur des fumeurs réguliers de cannabis mais aussi sur des non-fumeurs, l'évolution de leur quotient intellectuel entre 13 ans et 38 ans. Résultat : le QI, qui, normalement, reste stable tout au long de la vie, a légèrement progressé chez les non-fumeurs alors que celui de ceux, qui en fumaient régulièrement, a chuté de huit points ! Si l'étude ne précise pas les quantitiés consommées, elle démontre, selon les auteurs de ces travaux, que cette différence ne serait pas la conséquence d'autres facteurs, comme l'éducation, l'alcool ou d'autres drogues.
Le cannabis est plus dangereux pour les ados
«On sait que le QI est un élément déterminant pour l'accès à l'université, pour le revenu gagné tout au long de la vie, pour l'accès à l'emploi et la performance au travail», explique Madeleine H. Meier, psychologue à l'université Duke (Caroline du Nord) qui a travaillé sur cette étude avec le King's College à Londres. Selon elle, c'est bien le cannabis fumé à l'adolescence qui affecte autant les capacités intellectuelles. «L'adolescence est une période très sensible du développement du cerveau», souligne-t-elle. Car ceux, qui ont commencé à en fumer à l'âge adulte, ne seraient pas concernés par cette baisse du quotient intellectuel, selon l'étude.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
29 août 2012 - Réagir à cet article
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Une étude montre, une nouvelle fois, les ravages du cannabis sur les jeunes, sur une période de 25 ans. Elle révèle notamment les effets négatifs sur leur quotient intellectuel.
Vingt-cinq ans pour démontrer, de façon quantifiée, la nocivité du cannabis sur le cerveau des adolescents, tel était le laps nécessaire pour la pertinence de l'étude menée auprès d'un millier de Néo-Zélandais et publiée, lundi, dans une revue scientifique américaine.
Huit points d'écart de quotient intellectuel
L'étude, dont les conclusions ont été reprises par le journal Le Monde, avait pour objectif de mesurer, sur des fumeurs réguliers de cannabis mais aussi sur des non-fumeurs, l'évolution de leur quotient intellectuel entre 13 ans et 38 ans. Résultat : le QI, qui, normalement, reste stable tout au long de la vie, a légèrement progressé chez les non-fumeurs alors que celui de ceux, qui en fumaient régulièrement, a chuté de huit points ! Si l'étude ne précise pas les quantitiés consommées, elle démontre, selon les auteurs de ces travaux, que cette différence ne serait pas la conséquence d'autres facteurs, comme l'éducation, l'alcool ou d'autres drogues.
Le cannabis est plus dangereux pour les ados
«On sait que le QI est un élément déterminant pour l'accès à l'université, pour le revenu gagné tout au long de la vie, pour l'accès à l'emploi et la performance au travail», explique Madeleine H. Meier, psychologue à l'université Duke (Caroline du Nord) qui a travaillé sur cette étude avec le King's College à Londres. Selon elle, c'est bien le cannabis fumé à l'adolescence qui affecte autant les capacités intellectuelles. «L'adolescence est une période très sensible du développement du cerveau», souligne-t-elle. Car ceux, qui ont commencé à en fumer à l'âge adulte, ne seraient pas concernés par cette baisse du quotient intellectuel, selon l'étude.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: actualité 2012-2013
Australie. Quand une espèce protégée dévore l'autre
Publié le 28/08/2012 |
ANIMAUX - En Australie, les manchots pygmées et les otaries à fourrure sont deux espèces protégées. Mais voilà, sur l'île Kangourou, à une centaine de kilomètres au sud des côtes australiennes, les secondes mangent les premiers, raconte le quotidien britannique The Independent.
Le manchot pygmée, le plus petit du monde (25 cm, 1 kg) est ainsi devenu la proie favorite d'otaries à fourrure originaires de Nouvelle-Zélande, qui sont venues trouver refuge sur Kangaroo Island.
Des meurtres de masse
"Au début, on voyait de temps en temps un manchot se faire attraper par une otarie, explique au journal Simone Somerfield, professionnelle du tourisme. Et puis c'est devenu de plus en plus fréquent, jusqu'à ce qu'on assiste à des meurtres de masse où les otaries ne mangeaient même plus leurs victimes. (…) C'était comme regarder un film d'horreur !"
D'après des habitants de l'île, le nombre de manchots pygmées aurait ainsi été divisé par deux. Ils souhaitent donc la stérilisation des otaries. Chassées durant de nombreuses années car elles perturbaient la pêche locale, elles sont protégées depuis 1983. Aujourd'hui, elles seraient près de 25 000 sur Kangaroo Island. La cohabitation avec les manchots est désormais un vrai casse-tête pour les autorités australiennes, qui ont déjà écarté toute possibilité de déplacer les otaries sur une autre île, une opération jugée trop coûteuse.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Publié le 28/08/2012 |
ANIMAUX - En Australie, les manchots pygmées et les otaries à fourrure sont deux espèces protégées. Mais voilà, sur l'île Kangourou, à une centaine de kilomètres au sud des côtes australiennes, les secondes mangent les premiers, raconte le quotidien britannique The Independent.
Le manchot pygmée, le plus petit du monde (25 cm, 1 kg) est ainsi devenu la proie favorite d'otaries à fourrure originaires de Nouvelle-Zélande, qui sont venues trouver refuge sur Kangaroo Island.
Des meurtres de masse
"Au début, on voyait de temps en temps un manchot se faire attraper par une otarie, explique au journal Simone Somerfield, professionnelle du tourisme. Et puis c'est devenu de plus en plus fréquent, jusqu'à ce qu'on assiste à des meurtres de masse où les otaries ne mangeaient même plus leurs victimes. (…) C'était comme regarder un film d'horreur !"
D'après des habitants de l'île, le nombre de manchots pygmées aurait ainsi été divisé par deux. Ils souhaitent donc la stérilisation des otaries. Chassées durant de nombreuses années car elles perturbaient la pêche locale, elles sont protégées depuis 1983. Aujourd'hui, elles seraient près de 25 000 sur Kangaroo Island. La cohabitation avec les manchots est désormais un vrai casse-tête pour les autorités australiennes, qui ont déjà écarté toute possibilité de déplacer les otaries sur une autre île, une opération jugée trop coûteuse.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: actualité 2012-2013
SANTÉ - Observée en Thaïlande et à Taïwan, elle présente les mêmes symptômes que le Sida. Mais faut-il s'inquiéter pour autant? «20 Minutes» a consulté pour vous...
Elle n’a pas encore de nom, mais elle fait déjà beaucoup parler. L’existence d’une nouvelle maladie, dont les premiers cas remontent à 2004, vient en effet d’être révélée par le très sérieux The New England Journal of Medecine. De quoi s’agit-il? Existe-t-il un risque de contagion en France? 20 Minutes fait le point avec Marie Aude Khuong-Josses, chef du service des maladies infectieuses et tropicales du centre hospitalier Delafontaine, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).
De quoi s’agit-il?
A priori, 203 personnes d’une cinquantaine d’années, en Thaïlande et à Taïwan, ont vu leur système immunitaire se mettre à dysfonctionner, pour une raison encore inconnue. Cette maladie fait effectivement penser au Sida, puisque le développement d’anticorps entraîne une immunodéficience et le développement d’infections opportunistes. Mais heureusement, ces infections peuvent se traiter. Quant au nombre de décès, il est pour l’instant difficile à évaluer.
Comment se déclare cette maladie?
Cela reste assez mystérieux. Elle ne semble pas liée aux gènes, puisque tous les membres d’une même famille n’ont pas forcément été touchés. Et le fait qu’elle sévisse uniquement en Thaïlande et à Taïwan pose également question. Est-ce lié à des facteurs environnementaux, ou individuels? Il va falloir investiguer… Et puis, on ne sait pas si toutes les personnes touchées sont asiatiques ou non.
Y’a-t-il un risque de contagion?
Je vous dirais bien que non… Puisqu’il semblerait qu’au cours des cinq dernières années, il n’y a pas eu de contamination interhumaine. C‘est donc plutôt rassurant et indique qu’une contagion comme celle du VIH paraît peu probable. Il s’agirait donc d’une maladie qui se développe mais ne s’attrape pas… Même si on ne peut pas encore totalement exclure la présence d’un agent infectieux.
Avez-vous été alertés de l’existence de celle-ci?
Si on avait eu des cas en France, ils seraient passés par mon service. Et pour l’instant, ce n’est pas le cas, mais probablement que nous allons trouver des cas dans l’Hexagone... Mais pour l’instant, nous n’avons encore reçu aucun mail de confrère à ce sujet.
C’est fréquent de découvrir des nouvelles maladies?
Oui, avec la mondialisation, de nombreuses maladies ont été découvertes ces dernières années. D’abord, parce que les gens se déplacent beaucoup plus, ce qui peut entraîner la mutation du moindre petit virus, comme pour la grippe aviaire. Ensuite, parce que les gens transportent les virus avec eux. C’est ce qui s’est passé avec le Sida, qui existe depuis 1960 mais dont tout le monde se moquait à cette époque, puisqu’il était alors cantonné à quelques régions d’Afrique. Enfin, à mesure que la science progresse, on découvre de nouvelles maladies, c’est logique.
—
Mathieu GruelÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Elle n’a pas encore de nom, mais elle fait déjà beaucoup parler. L’existence d’une nouvelle maladie, dont les premiers cas remontent à 2004, vient en effet d’être révélée par le très sérieux The New England Journal of Medecine. De quoi s’agit-il? Existe-t-il un risque de contagion en France? 20 Minutes fait le point avec Marie Aude Khuong-Josses, chef du service des maladies infectieuses et tropicales du centre hospitalier Delafontaine, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).
De quoi s’agit-il?
A priori, 203 personnes d’une cinquantaine d’années, en Thaïlande et à Taïwan, ont vu leur système immunitaire se mettre à dysfonctionner, pour une raison encore inconnue. Cette maladie fait effectivement penser au Sida, puisque le développement d’anticorps entraîne une immunodéficience et le développement d’infections opportunistes. Mais heureusement, ces infections peuvent se traiter. Quant au nombre de décès, il est pour l’instant difficile à évaluer.
Comment se déclare cette maladie?
Cela reste assez mystérieux. Elle ne semble pas liée aux gènes, puisque tous les membres d’une même famille n’ont pas forcément été touchés. Et le fait qu’elle sévisse uniquement en Thaïlande et à Taïwan pose également question. Est-ce lié à des facteurs environnementaux, ou individuels? Il va falloir investiguer… Et puis, on ne sait pas si toutes les personnes touchées sont asiatiques ou non.
Y’a-t-il un risque de contagion?
Je vous dirais bien que non… Puisqu’il semblerait qu’au cours des cinq dernières années, il n’y a pas eu de contamination interhumaine. C‘est donc plutôt rassurant et indique qu’une contagion comme celle du VIH paraît peu probable. Il s’agirait donc d’une maladie qui se développe mais ne s’attrape pas… Même si on ne peut pas encore totalement exclure la présence d’un agent infectieux.
Avez-vous été alertés de l’existence de celle-ci?
Si on avait eu des cas en France, ils seraient passés par mon service. Et pour l’instant, ce n’est pas le cas, mais probablement que nous allons trouver des cas dans l’Hexagone... Mais pour l’instant, nous n’avons encore reçu aucun mail de confrère à ce sujet.
C’est fréquent de découvrir des nouvelles maladies?
Oui, avec la mondialisation, de nombreuses maladies ont été découvertes ces dernières années. D’abord, parce que les gens se déplacent beaucoup plus, ce qui peut entraîner la mutation du moindre petit virus, comme pour la grippe aviaire. Ensuite, parce que les gens transportent les virus avec eux. C’est ce qui s’est passé avec le Sida, qui existe depuis 1960 mais dont tout le monde se moquait à cette époque, puisqu’il était alors cantonné à quelques régions d’Afrique. Enfin, à mesure que la science progresse, on découvre de nouvelles maladies, c’est logique.
—
Mathieu GruelÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: actualité 2012-2013
Une nouvelle molécule contre les cancers résistants à la chimiothérapie
Soumis par Gestion le 28 août 2012
Une nouvelle molécule qui agit sur les cellules cancéreuses et métastatiques résistantes aux chimiothérapies conventionnelles a été découverte par des chercheurs français (du CNRS, du CEA, de l'Institut Curie et de l'Inserm), australiens et anglais dont les travaux sont publiés dans la revue Cancer Research.
Une grande proportion des cancers avancés s'étant propagés à plusieurs parties du corps (cancers métastatiques) devient résistante aux traitements de chimiothérapie conventionnels, ce qui limite considérablement leur efficacité. Les métastases sont à l’origine de 90% de la mortalité par cancer.
La nouvelle molécule, identifiée par Laurence Lafanechère du CNRS et ses collègues, agit sur la multiplication des cellules et sur leur mobilité, empêchant ainsi la formation de métastases.
Appelée Liminib, cette molécule est un inhibiteur sélectif de la LIM Kinase (LIMK). Cette dernière régule la dynamique du squelette interne de la cellule, constitué d'un réseau de fibres, dont les filaments d'actine et les microtubules, qui permettent à la cellule de se mouvoir et de se multiplier.
"Les microtubules sont des filaments enchevêtrés que la cellule assemble ou désassemble pour en faire des autoroutes, pour transporter tout ce qu’il faut d’un endroit à l’autre ou pour construire l’appareil mitotique, qui permet à la cellule de se diviser correctement et de distribuer comme il faut les chromosomes lors de la division", explique la chercheuse.
Liminib bloque la mobilité des cellules en stabilisant les microtubules par un mécanisme différent de celui du Taxol (paclitaxel) de la classe des taxanes et du Navelbine (vinorelbine), des médicaments de chimiothérapie qui inhibent aussi la fonction des microtubules mais provoquent de nombreux effets secondaires indésirables et, souvent, une résistance des cellules traitées.
Les chercheurs ont montré in vitro que Liminib est toxique sur plusieurs lignées cellulaires cancéreuses dont des lignées résistantes aux chimiothérapies. Une étude menée chez des souris atteintes de leucémie montre une bonne efficacité et une bonne tolérance.
Ces travaux pourraient aboutir, dans un premier temps, au développement de traitements alternatifs pour les personnes en impasse thérapeutique. "Si tout va bien, il faudra encore quatre ou cinq ans avant de pouvoir démarrer les premières études clinique chez l'Homme", précise la chercheuse. Trois options sont envisagées pour la valorisation de cette découverte : intéresser un industriel auquel une licence serait cédée, trouver une start-up existante ou créer une nouvelle startup.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Soumis par Gestion le 28 août 2012
Une nouvelle molécule qui agit sur les cellules cancéreuses et métastatiques résistantes aux chimiothérapies conventionnelles a été découverte par des chercheurs français (du CNRS, du CEA, de l'Institut Curie et de l'Inserm), australiens et anglais dont les travaux sont publiés dans la revue Cancer Research.
Une grande proportion des cancers avancés s'étant propagés à plusieurs parties du corps (cancers métastatiques) devient résistante aux traitements de chimiothérapie conventionnels, ce qui limite considérablement leur efficacité. Les métastases sont à l’origine de 90% de la mortalité par cancer.
La nouvelle molécule, identifiée par Laurence Lafanechère du CNRS et ses collègues, agit sur la multiplication des cellules et sur leur mobilité, empêchant ainsi la formation de métastases.
Appelée Liminib, cette molécule est un inhibiteur sélectif de la LIM Kinase (LIMK). Cette dernière régule la dynamique du squelette interne de la cellule, constitué d'un réseau de fibres, dont les filaments d'actine et les microtubules, qui permettent à la cellule de se mouvoir et de se multiplier.
"Les microtubules sont des filaments enchevêtrés que la cellule assemble ou désassemble pour en faire des autoroutes, pour transporter tout ce qu’il faut d’un endroit à l’autre ou pour construire l’appareil mitotique, qui permet à la cellule de se diviser correctement et de distribuer comme il faut les chromosomes lors de la division", explique la chercheuse.
Liminib bloque la mobilité des cellules en stabilisant les microtubules par un mécanisme différent de celui du Taxol (paclitaxel) de la classe des taxanes et du Navelbine (vinorelbine), des médicaments de chimiothérapie qui inhibent aussi la fonction des microtubules mais provoquent de nombreux effets secondaires indésirables et, souvent, une résistance des cellules traitées.
Les chercheurs ont montré in vitro que Liminib est toxique sur plusieurs lignées cellulaires cancéreuses dont des lignées résistantes aux chimiothérapies. Une étude menée chez des souris atteintes de leucémie montre une bonne efficacité et une bonne tolérance.
Ces travaux pourraient aboutir, dans un premier temps, au développement de traitements alternatifs pour les personnes en impasse thérapeutique. "Si tout va bien, il faudra encore quatre ou cinq ans avant de pouvoir démarrer les premières études clinique chez l'Homme", précise la chercheuse. Trois options sont envisagées pour la valorisation de cette découverte : intéresser un industriel auquel une licence serait cédée, trouver une start-up existante ou créer une nouvelle startup.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: actualité 2012-2013
Infarctus : moins de décès en France selon une étude
Une étude dévoilée lundi montre que le nombre de mort pour cause d'infarctus a clairement diminué. Les scientifiques avancent que l'évolution des techniques médicales et les campagnes de prévention sont pour beaucoup dans cette baisse.
Médecine
Publié le 28 août 2012
RSS
L'infarctus du myocarde tue de moins en moins. Outre l'amélioration des soins, les diverses campagnes d'information qui permettent de mieux informer les potentielles victimes et leur entourage en cas de problème. C'est le résultat d'une étude française, publiée lundi au congrès de la société européenne de cardiologie à Munich.
Réalisée à partir de la comparaison de quatre registres tenus dans un grand nombre de centres en 1995, 2000, 2005 et 2010 (près de 6 700 patients), elle permet de constater une nette diminution de la mortalité à 30 jours, passant de 13,7% à 4,4%. Les auteurs affirment même que la proportion de patients n'ayant pas pu bénéficier des techniques de "reperfusion" est passée de 51 à 25 % en 15 ans.
Parmi les autres causes de réduction de la mortalité due aux infarctus, les spécialistes évoquent la réduction du délai entre les premiers symptômes et l'appel des secours. Il était de 120 minutes en moyenne en 1995, contre 74 minutes en 2010.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Une étude dévoilée lundi montre que le nombre de mort pour cause d'infarctus a clairement diminué. Les scientifiques avancent que l'évolution des techniques médicales et les campagnes de prévention sont pour beaucoup dans cette baisse.
Médecine
Publié le 28 août 2012
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L'infarctus du myocarde tue de moins en moins. Outre l'amélioration des soins, les diverses campagnes d'information qui permettent de mieux informer les potentielles victimes et leur entourage en cas de problème. C'est le résultat d'une étude française, publiée lundi au congrès de la société européenne de cardiologie à Munich.
Réalisée à partir de la comparaison de quatre registres tenus dans un grand nombre de centres en 1995, 2000, 2005 et 2010 (près de 6 700 patients), elle permet de constater une nette diminution de la mortalité à 30 jours, passant de 13,7% à 4,4%. Les auteurs affirment même que la proportion de patients n'ayant pas pu bénéficier des techniques de "reperfusion" est passée de 51 à 25 % en 15 ans.
Parmi les autres causes de réduction de la mortalité due aux infarctus, les spécialistes évoquent la réduction du délai entre les premiers symptômes et l'appel des secours. Il était de 120 minutes en moyenne en 1995, contre 74 minutes en 2010.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: actualité 2012-2013
Prendre des antidépresseurs ou conduire, faut-il choisir ?
Le Point.fr - Publié le 29/08/2012 à 13:16
Une étude vient de montrer que les risques d'accident étaient les plus élevés lors de l'initiation ou de la modification du traitement.
C'est un double constat - un lieu commun pour certains -, mais il justifie à lui seul la nouvelle mise en garde émise ce matin par l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) : environ 3 % des accidents de la route sont attribuables à la prise de médicaments et les Français sont toujours - même si la fréquence des prescriptions ralentit un peu - de grands amateurs d'antidépresseurs. Plus globalement, près de trois personnes sur dix, dans notre pays, ont déjà consommé des médicaments psychotropes au cours de leur vie, en majorité des anxiolytiques et des hypnotiques. Il faut y ajouter les nouveaux résultats des travaux de l'équipe Inserm "Prévention et prise en charge des traumatismes", publiés dans le Journal of Clinical Psychiatry.
Il existe, dans notre pays, une étude, baptisée CESIR-A, qui met en regard les données de remboursement des médicaments de l'Assurance maladie et les données relatives aux accidents recueillies par les forces de l'ordre. Son but est d'évaluer l'impact de la consommation de médicaments sur le risque d'accident de la circulation. Les résultats portent déjà sur plus de 70 000 conducteurs, chacun impliqué dans un accident survenu entre 2005 et 2008. Un nouveau volet de cette étude, qui évalue l'impact de la consommation de médicaments sur le risque d'accident de la route, vient donc d'être publié.
L'intérêt des messages de prévention
Il apporte un éclairage particulier sur la question des antidépresseurs et il montre qu'une attention toute particulière doit être portée aux périodes d'initiation du traitement ainsi que de changement de posologie ou de médicament, car c'est alors que les risques d'accident sont significativement les plus importants. C'est un sujet que les professionnels de santé doivent aborder avec leurs patients, que ce soit au moment de la prescription, de la délivrance, voire de l'administration de tels médicaments.
L'ANSM en profite pour rappeler l'intérêt des messages de prévention, notamment ceux présents sur les boîtes de médicaments, sous la forme de trois pictogrammes de couleurs différentes. Les premières analyses avaient mis en évidence la pertinence de ce système d'information des usagers, montrant que la prise de médicaments qui portaient un pictogramme de niveau 2 ou de niveau 3 augmentait effectivement le risque d'accident... chez ceux qui étaient passés outre ces avertissements. Et, bien évidemment, ce risque est proportionnel au nombre de traitements potentiellement dangereux consommés. On peut y ajouter la consommation d'alcool et de substances illicites. Pour mémoire, un pictogramme orange est imprimé, en France, sur les boîtes de tous les médicaments antidépresseurs et il est toujours recommandé aux consommateurs de lire les notices, au moins la première fois...Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le Point.fr - Publié le 29/08/2012 à 13:16
Une étude vient de montrer que les risques d'accident étaient les plus élevés lors de l'initiation ou de la modification du traitement.
C'est un double constat - un lieu commun pour certains -, mais il justifie à lui seul la nouvelle mise en garde émise ce matin par l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) : environ 3 % des accidents de la route sont attribuables à la prise de médicaments et les Français sont toujours - même si la fréquence des prescriptions ralentit un peu - de grands amateurs d'antidépresseurs. Plus globalement, près de trois personnes sur dix, dans notre pays, ont déjà consommé des médicaments psychotropes au cours de leur vie, en majorité des anxiolytiques et des hypnotiques. Il faut y ajouter les nouveaux résultats des travaux de l'équipe Inserm "Prévention et prise en charge des traumatismes", publiés dans le Journal of Clinical Psychiatry.
Il existe, dans notre pays, une étude, baptisée CESIR-A, qui met en regard les données de remboursement des médicaments de l'Assurance maladie et les données relatives aux accidents recueillies par les forces de l'ordre. Son but est d'évaluer l'impact de la consommation de médicaments sur le risque d'accident de la circulation. Les résultats portent déjà sur plus de 70 000 conducteurs, chacun impliqué dans un accident survenu entre 2005 et 2008. Un nouveau volet de cette étude, qui évalue l'impact de la consommation de médicaments sur le risque d'accident de la route, vient donc d'être publié.
L'intérêt des messages de prévention
Il apporte un éclairage particulier sur la question des antidépresseurs et il montre qu'une attention toute particulière doit être portée aux périodes d'initiation du traitement ainsi que de changement de posologie ou de médicament, car c'est alors que les risques d'accident sont significativement les plus importants. C'est un sujet que les professionnels de santé doivent aborder avec leurs patients, que ce soit au moment de la prescription, de la délivrance, voire de l'administration de tels médicaments.
L'ANSM en profite pour rappeler l'intérêt des messages de prévention, notamment ceux présents sur les boîtes de médicaments, sous la forme de trois pictogrammes de couleurs différentes. Les premières analyses avaient mis en évidence la pertinence de ce système d'information des usagers, montrant que la prise de médicaments qui portaient un pictogramme de niveau 2 ou de niveau 3 augmentait effectivement le risque d'accident... chez ceux qui étaient passés outre ces avertissements. Et, bien évidemment, ce risque est proportionnel au nombre de traitements potentiellement dangereux consommés. On peut y ajouter la consommation d'alcool et de substances illicites. Pour mémoire, un pictogramme orange est imprimé, en France, sur les boîtes de tous les médicaments antidépresseurs et il est toujours recommandé aux consommateurs de lire les notices, au moins la première fois...Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: actualité 2012-2013
La bedaine plus dangereuse pour le cœur que l'obésité
Mots clés :obésité, IMC, Graisse abdominale
Par Romy Raffin - le 29/08/2012
Contre toute attente, la santé des personnes avec un poids normal mais avec trop de graisse abdominale serait moins bonne que celle des individus obèses, selon une étude américaine présentée lors du congrès de la société européenne de cardiologie.
Avoir de la «bedaine» est mauvais pour la santé, ça n'est pas une nouveauté. Associé à l'hypertension ou à un excès de sucres dans le sang, l'embonpoint abdominal expose au diabète et aux maladies cardiaques, c'est ce que l'on appelle le syndrome métabolique. Beaucoup plus surprenant, une personne au poids normal mais avec un estomac bedonnant serait plus à risque qu'un obèse, d'après une étude d'envergure menée aux Etats-Unis et dévoilée lundi au congrès de la société européenne de cardiologie à Munich. Des résultats qui pourraient modifier en profondeur la prise en charge des maladies cardiovasculaires.
Ce sont près de 14 années de données sur près de 12.800 sujets âgés de 44 ans en moyenne qui ont été passées au crible par l'équipe du Pr Francisco Lopez-Jimenez de la Mayo Clinic à Rochester (Minnesota). Selon leur IMC (indice de masse corporelle), les sujets étaient classés dans la catégorie normale (de 18,5 à 24,9 kg/m2), en surpoids (de 25 à 29,9kg/m2) ou obèse (plus de 30kg/m2). Surtout, les chercheurs se sont intéressés au rapport entre la circonférence de la taille et celle des hanches, un indicateur de la répartition des graisses au niveau abdominal. Ils ont classé les individus en deux groupes selon ce ratio, normal (moins de 0,85 chez les femmes, moins de 0,90 pour les hommes) ou élevé au-delà.
La graisse abdominale la plus dangereuse
En croisant ces données avec le registre des décès américain, les scientifiques sont arrivés à des conclusions étonnantes. Chez les sujets ayant un IMC normal mais avec de l'embonpoint ventral, pour les hommes comme les femmes, les décès d'origine cardiovasculaire ont été 2,75 plus nombreux que dans la catégorie de référence (poids et rapport taille/hanches normaux) alors que la surmortalité des individus obèses à l'abdomen gras était «seulement» 2,34 plus élevée. Le phénomène s'est également vérifié pour les morts toutes causes confondues.
Comment expliquer ce paradoxe défiant la logique? On s'attendrait en effet à plus de morts dans la catégorie des obèses, ayant plus de tissu gras. D'après les chercheurs, cela tiendrait à la localisation de la masse graisseuse. Celle-ci est plutôt répartie au niveau des jambes et des hanches chez les individus obèses, tandis qu'elle s'accumule dans l'abdomen chez les personnes à l'IMC normal.
Pas plus de risque chez les sumos
«La graisse abdominale est plus dangereuse que celle du reste du corps», explique le Dr Heinz Drexel, chef du service de médecine interne et cardiologie à l'hôpital de Feldkirch (en Autriche) ayant assisté à la présentation. Pour preuve, cet expert de l'obésité abdominale cite l'exemple des sumos, qui ne sont pas plus atteints de maladies cardio-vasculaires que les autres Japonais.
Le sang provenant du tissu gras des jambes se dirige vers les orteils et repart dans la circulation générale, alors que celui de l'abdomen se retrouve directement dans le foie, qui produit des molécules augmentant la résistance à l'insuline menant au diabète, détaille le Dr Drexel.
De plus, ces graisses logées profondément dans l'abdomen (à distinguer des «poignées d'amour» situées juste sous la peau) sont plus nocives car elles sécrètent plus de substances inflammatoires. Faire de l'exercice et avoir une alimentation moins grasse restent les meilleurs moyens pour les éliminer, plus que les régimes, explique le praticien autrichien.
Surveiller la taille de sa ceinture
«Le problème serait surtout lié au style de vie», confirme le Dr Lopez-Jimenez dans une interview.Ces résultats restent donc à conforter en analysant cette fois l'activité physique et les habitudes alimentaires, «des facteurs importants à prendre en compte», ajoute le Dr Karine Sahakyan qui a contribué à l'étude.
Cette recherche apporte en tout des cas des éléments supplémentaires en faveur de l'utilisation de la circonférence abdominale plutôt que l'IMC pour estimer le risque cardiovasculaire, juge le Dr Drexel. Il a lui-même montré que l'obésité abdominale prédit le mieux le risque de récidive après un infarctus ou un AVC. Pour cette raison, le Dr Drexel conseille à ses patients de surveiller leur tour de taille, et d'aller consulter «si votre ceinture n'est plus assez longue.»Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Mots clés :obésité, IMC, Graisse abdominale
Par Romy Raffin - le 29/08/2012
Contre toute attente, la santé des personnes avec un poids normal mais avec trop de graisse abdominale serait moins bonne que celle des individus obèses, selon une étude américaine présentée lors du congrès de la société européenne de cardiologie.
Avoir de la «bedaine» est mauvais pour la santé, ça n'est pas une nouveauté. Associé à l'hypertension ou à un excès de sucres dans le sang, l'embonpoint abdominal expose au diabète et aux maladies cardiaques, c'est ce que l'on appelle le syndrome métabolique. Beaucoup plus surprenant, une personne au poids normal mais avec un estomac bedonnant serait plus à risque qu'un obèse, d'après une étude d'envergure menée aux Etats-Unis et dévoilée lundi au congrès de la société européenne de cardiologie à Munich. Des résultats qui pourraient modifier en profondeur la prise en charge des maladies cardiovasculaires.
Ce sont près de 14 années de données sur près de 12.800 sujets âgés de 44 ans en moyenne qui ont été passées au crible par l'équipe du Pr Francisco Lopez-Jimenez de la Mayo Clinic à Rochester (Minnesota). Selon leur IMC (indice de masse corporelle), les sujets étaient classés dans la catégorie normale (de 18,5 à 24,9 kg/m2), en surpoids (de 25 à 29,9kg/m2) ou obèse (plus de 30kg/m2). Surtout, les chercheurs se sont intéressés au rapport entre la circonférence de la taille et celle des hanches, un indicateur de la répartition des graisses au niveau abdominal. Ils ont classé les individus en deux groupes selon ce ratio, normal (moins de 0,85 chez les femmes, moins de 0,90 pour les hommes) ou élevé au-delà.
La graisse abdominale la plus dangereuse
En croisant ces données avec le registre des décès américain, les scientifiques sont arrivés à des conclusions étonnantes. Chez les sujets ayant un IMC normal mais avec de l'embonpoint ventral, pour les hommes comme les femmes, les décès d'origine cardiovasculaire ont été 2,75 plus nombreux que dans la catégorie de référence (poids et rapport taille/hanches normaux) alors que la surmortalité des individus obèses à l'abdomen gras était «seulement» 2,34 plus élevée. Le phénomène s'est également vérifié pour les morts toutes causes confondues.
Comment expliquer ce paradoxe défiant la logique? On s'attendrait en effet à plus de morts dans la catégorie des obèses, ayant plus de tissu gras. D'après les chercheurs, cela tiendrait à la localisation de la masse graisseuse. Celle-ci est plutôt répartie au niveau des jambes et des hanches chez les individus obèses, tandis qu'elle s'accumule dans l'abdomen chez les personnes à l'IMC normal.
Pas plus de risque chez les sumos
«La graisse abdominale est plus dangereuse que celle du reste du corps», explique le Dr Heinz Drexel, chef du service de médecine interne et cardiologie à l'hôpital de Feldkirch (en Autriche) ayant assisté à la présentation. Pour preuve, cet expert de l'obésité abdominale cite l'exemple des sumos, qui ne sont pas plus atteints de maladies cardio-vasculaires que les autres Japonais.
Le sang provenant du tissu gras des jambes se dirige vers les orteils et repart dans la circulation générale, alors que celui de l'abdomen se retrouve directement dans le foie, qui produit des molécules augmentant la résistance à l'insuline menant au diabète, détaille le Dr Drexel.
De plus, ces graisses logées profondément dans l'abdomen (à distinguer des «poignées d'amour» situées juste sous la peau) sont plus nocives car elles sécrètent plus de substances inflammatoires. Faire de l'exercice et avoir une alimentation moins grasse restent les meilleurs moyens pour les éliminer, plus que les régimes, explique le praticien autrichien.
Surveiller la taille de sa ceinture
«Le problème serait surtout lié au style de vie», confirme le Dr Lopez-Jimenez dans une interview.Ces résultats restent donc à conforter en analysant cette fois l'activité physique et les habitudes alimentaires, «des facteurs importants à prendre en compte», ajoute le Dr Karine Sahakyan qui a contribué à l'étude.
Cette recherche apporte en tout des cas des éléments supplémentaires en faveur de l'utilisation de la circonférence abdominale plutôt que l'IMC pour estimer le risque cardiovasculaire, juge le Dr Drexel. Il a lui-même montré que l'obésité abdominale prédit le mieux le risque de récidive après un infarctus ou un AVC. Pour cette raison, le Dr Drexel conseille à ses patients de surveiller leur tour de taille, et d'aller consulter «si votre ceinture n'est plus assez longue.»Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: actualité 2012-2013
Le cannabis détériore les capacités intellectuelles et abaisse le QI
Avec AFP - Washington Share on joliprintPDF Partager Un suivi de volontaires depuis leur naissance jusqu’à leurs 38 ans a permis de mieux préciser l’impact du cannabis sur les facultés intellectuelles à long terme. Les plus gros fumeurs, surtout s'ils ont commencé pendant l'adolescence, ont perdu jusqu’à 8 points de quotient intellectuel (QI) en 25 ans. La marijuana n’est pas bonne pour le cerveau !
On le suspectait depuis longtemps, c’est désormais mieux démontré. Fumer du cannabis régulièrement à l'adolescence peut provoquer une baisse des capacités intellectuelles à l'âge adulte, confirme une étude publiée lundi dans Pnas.
La recherche effectuée sur 1.037 Néo-Zélandais, première à prendre en compte une période globale de près de 40 ans, a permis de suivre des enfants nés en 1972-1973 depuis leur naissance et de comparer leur quotient intellectuel (QI) à 13 ans puis à 38 ans. Certains d’entre eux étaient des consommateurs réguliers de cannabis, y compris après 20 ans ou 30 ans, d’autres non. En rencontrant les volontaires à onze reprises au long de leur existence dès le plus jeune âge pour les mettre en confiance, les scientifiques évaluaient les habitudes de vie de chacun via des questionnaires.
Au bout de la période, un écart de huit points s'est creusé entre les plus gros fumeurs et les abstinents de toujours, affirme Madeleine Meier, psychologue à la Duke University, en Caroline du Nord, et auteur principal de cette étude. Or « le QI est censé être stable » à mesure que l'on vieillit, explique-t-elle. Pour les personnes n'ayant jamais fumé de cannabis, le QI a même légèrement progressé de quelques dixièmes de point.
Le cannabis fait perdre la mémoire
« On sait que le QI est un élément fort déterminant pour l'accès à l'université, pour le revenu gagné tout au long de la vie, pour l'accès à l'emploi et la performance au travail », poursuit la chercheuse. « Quelqu'un qui perd huit points de son quotient intellectuel durant son adolescence et à la vingtaine peut se retrouver désavantagé par rapport à ses pairs du même âge pour de nombreux aspects majeurs de la vie », et ce pendant de longues années, conclut-elle, soulignant que cette importante différence ne serait pas due à d'autres facteurs (éducation, alcool, autres drogues, etc.).
Les consommateurs de marijuana ont aussi montré de plus faibles capacités de mémoire, de concentration ou ont obtenu des résultats moins probants lors des tests évaluant certaines fonctions mentales, la vitesse de traitement de l’information ou les fonctions exécutives.
Le cannabis, issu du chanvre, détériore le cerveau, ce qui entraîne des répercussions sur un certain nombre de facteurs intellectuels, mesurés par exemple par les tests de QI. © Chmee2, Wikipédia, cc by sa 3.0
L’adolescence, une période critique
Ceux qui avait ralentit leur consommation l'année précédant leurs 38 ans, moment du second test, n'ont pas pour autant obtenu de meilleurs résultats, ce qui plaide pour une irréversibilité des effets. Cependant, l’échantillonnage sur lequel se basent ces conclusions est mince et donc peu représentatif. Or, de précédents travaux tendaient à montrer que 28 jours d’abstinence suffisaient pour retrouver la pleine possession de ses moyens.
Autre découverte de ce travail : les fumeurs ayant commencé seulement à l'âge adulte ne souffraient pas d'un tel écart intellectuel avec les non-fumeurs. Seulement des données sociologiques démontrent, statistiques à l’appui, que cette consommation de cannabis démarre le plus souvent dans l’adolescence, « une période très sensible du développement du cerveau », indique Mme Meier. Effectivement, cette tranche d’âge est marquée par de nombreuses modifications et réorganisations de l’organe de la pensée, en pleine maturation. En utilisant des substances agissant directement sur le mental, les jeunes « peuvent perturber le processus cérébral normal », explique-t-elle.
Un impact sur l’intelligence déjà suspecté mais non prouvé
L'étude n'évalue pas, en revanche, les effets d'un arrêt ou d'un ralentissement de consommation plus tôt dans la vie, et ne précise pas non plus les quantités consommées.
Par le passé, cette relation entre consommation de cannabis et impact sur l’intelligence avait déjà été fortement suspectée. Une recherche menée sur le rat montrait qu’une consommation de marijuana durant une période équivalente à notre adolescence entraînait des déficits cognitifs. Un autre travail, mené chez de jeunes personnes, révélait grâce à l’IRM que le cortex préfrontal, impliqué dans la prise de décision et le contrôle de soi était moins volumineux chez les consommateurs réguliers.
Mais la question que posaient les plus dubitatifs consistait à savoir si le cannabis détériorait les facultés mentales ou si les personnes avec des capacités intellectuelles légèrement inférieures étaient celles qui se dirigeaient plus facilement vers la drogue. Grâce à cette nouvelle étude, le débat pourrait bien être clos.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Avec AFP - Washington Share on joliprintPDF Partager Un suivi de volontaires depuis leur naissance jusqu’à leurs 38 ans a permis de mieux préciser l’impact du cannabis sur les facultés intellectuelles à long terme. Les plus gros fumeurs, surtout s'ils ont commencé pendant l'adolescence, ont perdu jusqu’à 8 points de quotient intellectuel (QI) en 25 ans. La marijuana n’est pas bonne pour le cerveau !
On le suspectait depuis longtemps, c’est désormais mieux démontré. Fumer du cannabis régulièrement à l'adolescence peut provoquer une baisse des capacités intellectuelles à l'âge adulte, confirme une étude publiée lundi dans Pnas.
La recherche effectuée sur 1.037 Néo-Zélandais, première à prendre en compte une période globale de près de 40 ans, a permis de suivre des enfants nés en 1972-1973 depuis leur naissance et de comparer leur quotient intellectuel (QI) à 13 ans puis à 38 ans. Certains d’entre eux étaient des consommateurs réguliers de cannabis, y compris après 20 ans ou 30 ans, d’autres non. En rencontrant les volontaires à onze reprises au long de leur existence dès le plus jeune âge pour les mettre en confiance, les scientifiques évaluaient les habitudes de vie de chacun via des questionnaires.
Au bout de la période, un écart de huit points s'est creusé entre les plus gros fumeurs et les abstinents de toujours, affirme Madeleine Meier, psychologue à la Duke University, en Caroline du Nord, et auteur principal de cette étude. Or « le QI est censé être stable » à mesure que l'on vieillit, explique-t-elle. Pour les personnes n'ayant jamais fumé de cannabis, le QI a même légèrement progressé de quelques dixièmes de point.
Le cannabis fait perdre la mémoire
« On sait que le QI est un élément fort déterminant pour l'accès à l'université, pour le revenu gagné tout au long de la vie, pour l'accès à l'emploi et la performance au travail », poursuit la chercheuse. « Quelqu'un qui perd huit points de son quotient intellectuel durant son adolescence et à la vingtaine peut se retrouver désavantagé par rapport à ses pairs du même âge pour de nombreux aspects majeurs de la vie », et ce pendant de longues années, conclut-elle, soulignant que cette importante différence ne serait pas due à d'autres facteurs (éducation, alcool, autres drogues, etc.).
Les consommateurs de marijuana ont aussi montré de plus faibles capacités de mémoire, de concentration ou ont obtenu des résultats moins probants lors des tests évaluant certaines fonctions mentales, la vitesse de traitement de l’information ou les fonctions exécutives.
Le cannabis, issu du chanvre, détériore le cerveau, ce qui entraîne des répercussions sur un certain nombre de facteurs intellectuels, mesurés par exemple par les tests de QI. © Chmee2, Wikipédia, cc by sa 3.0
L’adolescence, une période critique
Ceux qui avait ralentit leur consommation l'année précédant leurs 38 ans, moment du second test, n'ont pas pour autant obtenu de meilleurs résultats, ce qui plaide pour une irréversibilité des effets. Cependant, l’échantillonnage sur lequel se basent ces conclusions est mince et donc peu représentatif. Or, de précédents travaux tendaient à montrer que 28 jours d’abstinence suffisaient pour retrouver la pleine possession de ses moyens.
Autre découverte de ce travail : les fumeurs ayant commencé seulement à l'âge adulte ne souffraient pas d'un tel écart intellectuel avec les non-fumeurs. Seulement des données sociologiques démontrent, statistiques à l’appui, que cette consommation de cannabis démarre le plus souvent dans l’adolescence, « une période très sensible du développement du cerveau », indique Mme Meier. Effectivement, cette tranche d’âge est marquée par de nombreuses modifications et réorganisations de l’organe de la pensée, en pleine maturation. En utilisant des substances agissant directement sur le mental, les jeunes « peuvent perturber le processus cérébral normal », explique-t-elle.
Un impact sur l’intelligence déjà suspecté mais non prouvé
L'étude n'évalue pas, en revanche, les effets d'un arrêt ou d'un ralentissement de consommation plus tôt dans la vie, et ne précise pas non plus les quantités consommées.
Par le passé, cette relation entre consommation de cannabis et impact sur l’intelligence avait déjà été fortement suspectée. Une recherche menée sur le rat montrait qu’une consommation de marijuana durant une période équivalente à notre adolescence entraînait des déficits cognitifs. Un autre travail, mené chez de jeunes personnes, révélait grâce à l’IRM que le cortex préfrontal, impliqué dans la prise de décision et le contrôle de soi était moins volumineux chez les consommateurs réguliers.
Mais la question que posaient les plus dubitatifs consistait à savoir si le cannabis détériorait les facultés mentales ou si les personnes avec des capacités intellectuelles légèrement inférieures étaient celles qui se dirigeaient plus facilement vers la drogue. Grâce à cette nouvelle étude, le débat pourrait bien être clos.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: actualité 2012-2013
Un régime peu calorique ne permet pas forcément de vivre plus vieux
PARIS (France) - Un régime alimentaire amputé du tiers des calories consommées normalement ne permet pas forcément d'augmenter l'espérance de vie, comme l'avancent certains chercheurs, selon une nouvelle étude effectuée chez des macaques rhésus.
Il permet en revanche aux macaques de vivre en meilleure santé, avec moins de maladies cardiovasculaires, de cancer et de diabète, selon l'étude publiée mercredi par la revue scientifique britannique Nature.
Cette étude contredit les études réalisées dans le passé sur des souris et des rats et qui établissaient un lien entre restriction alimentaire et longévité. Aucune étude n'a été faite à ce jour sur l'homme.
Pendant plus de 20 ans, les chercheurs de l'institut américain du vieillissement (National Institute on Ageing - NIA) ont soumis 121 macaques rhésus ayant des poids normaux à des restrictions caloriques de 30%, pour certains dès leur jeune âge (1 à 14 ans) et pour d'autres à un âge plus avancé (16-23 ans) et ont comparé les résultats obtenus à ceux d'un groupe témoin.
Aucune différence notable n'a été observée en termes de longévité entre les différents groupes de macaques - dont l'espérance de vie en captivité est supérieure à celle des animaux en liberté, avec une moyenne de 27 ans.
La restriction de calories à l'âge avancé a toutefois eu un impact positif sur le métabolisme, notamment sur les taux de cholestérol chez les mâles, tandis que les singes traités jeunes ont développé moins de cancers et des maladies cardiovasculaires ou du diabète plus tardivement que le groupe témoin.
Ces résultats n'ont pourtant pas entrainé d'effet immédiat sur la longévité, a déclaré à l'AFP Rafael de Cabo, l'un des auteurs de l'étude.
Aucune explication n'a été avancée par l'étude NIA qui contredit les résultats d'une expérience en cours du laboratoire du Wisconsin National Primate Research Center (WNPRC) qui a montré une longévité accrue chez des singes rhésus soumis à la même restriction calorique.
Selon Ricki Colman, co-auteur de cette dernière étude (WNPRC), la différence pourrait s'expliquer par la composition de la nourriture donnée aux macaques du groupe témoin. Les singes témoins NIA ont ainsi bénéficié d'une nourriture particulièrement saine, avec des vitamines et des suppléments minéraux, ce qui pourrait expliquer des durées de vie similaires à celles du groupe témoin.
En revanche les singes témoins WNPRC pouvaient se nourrir à volonté, à l'instar ce qui ce passe chez l'être humain.
Le chercheur du WNPRC n'a pas non plus exclu que la génétique ait pu jouer un rôle dans les différences de longévité qu'il a pour sa part observées.
(©AFP / 29 août 2012 19h00)Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
PARIS (France) - Un régime alimentaire amputé du tiers des calories consommées normalement ne permet pas forcément d'augmenter l'espérance de vie, comme l'avancent certains chercheurs, selon une nouvelle étude effectuée chez des macaques rhésus.
Il permet en revanche aux macaques de vivre en meilleure santé, avec moins de maladies cardiovasculaires, de cancer et de diabète, selon l'étude publiée mercredi par la revue scientifique britannique Nature.
Cette étude contredit les études réalisées dans le passé sur des souris et des rats et qui établissaient un lien entre restriction alimentaire et longévité. Aucune étude n'a été faite à ce jour sur l'homme.
Pendant plus de 20 ans, les chercheurs de l'institut américain du vieillissement (National Institute on Ageing - NIA) ont soumis 121 macaques rhésus ayant des poids normaux à des restrictions caloriques de 30%, pour certains dès leur jeune âge (1 à 14 ans) et pour d'autres à un âge plus avancé (16-23 ans) et ont comparé les résultats obtenus à ceux d'un groupe témoin.
Aucune différence notable n'a été observée en termes de longévité entre les différents groupes de macaques - dont l'espérance de vie en captivité est supérieure à celle des animaux en liberté, avec une moyenne de 27 ans.
La restriction de calories à l'âge avancé a toutefois eu un impact positif sur le métabolisme, notamment sur les taux de cholestérol chez les mâles, tandis que les singes traités jeunes ont développé moins de cancers et des maladies cardiovasculaires ou du diabète plus tardivement que le groupe témoin.
Ces résultats n'ont pourtant pas entrainé d'effet immédiat sur la longévité, a déclaré à l'AFP Rafael de Cabo, l'un des auteurs de l'étude.
Aucune explication n'a été avancée par l'étude NIA qui contredit les résultats d'une expérience en cours du laboratoire du Wisconsin National Primate Research Center (WNPRC) qui a montré une longévité accrue chez des singes rhésus soumis à la même restriction calorique.
Selon Ricki Colman, co-auteur de cette dernière étude (WNPRC), la différence pourrait s'expliquer par la composition de la nourriture donnée aux macaques du groupe témoin. Les singes témoins NIA ont ainsi bénéficié d'une nourriture particulièrement saine, avec des vitamines et des suppléments minéraux, ce qui pourrait expliquer des durées de vie similaires à celles du groupe témoin.
En revanche les singes témoins WNPRC pouvaient se nourrir à volonté, à l'instar ce qui ce passe chez l'être humain.
Le chercheur du WNPRC n'a pas non plus exclu que la génétique ait pu jouer un rôle dans les différences de longévité qu'il a pour sa part observées.
(©AFP / 29 août 2012 19h00)Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: actualité 2012-2013
minijim j'ai envie de te dire un très gros MERCI pour avoir posté ici tous ces articles! Je passe le concours de cet automne, je ne me suis pas encore vraiment attelée à la lecture d'articles de journaux sur l'actualité sanitaire et sociale, je compte m'y mettre dès demain. Bien sûr dès que je trouverai quelque chose qui semble intéressant je le posterai ici! L'union fait la force lolÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
concours automne 2012 ap hp...YES WE CAN 

Re: actualité 2012-2013
Il est bon à savoir que Minijim ne se contente pas uniquement de poster des articles, mais il va lui-meme sur le terrain et fait un vrai travail journalistic. D'ailleurs les plus grands mercis sont ceux faits de papier colorés.laet88 a écrit :minijim j'ai envie de te dire un très gros MERCI pour avoir posté ici tous ces articles! Je passe le concours de cet automne, je ne me suis pas encore vraiment attelée à la lecture d'articles de journaux sur l'actualité sanitaire et sociale, je compte m'y mettre dès demain. Bien sûr dès que je trouverai quelque chose qui semble intéressant je le posterai ici! L'union fait la force lol
Ps: T'as entendu ce qu'elle a dit Laet-quatre-vins-quatre, "l'union fait la force" sous entendu "le groupe de travail"

Concours Nancy Laxou Automne 2012
Concours APHP Automne 2012
Concours APHP Automne 2012
Re: actualité 2012-2013
il n'y as aucun soucisÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.laet88 a écrit :minijim j'ai envie de te dire un très gros MERCI pour avoir posté ici tous ces articles! Je passe le concours de cet automne, je ne me suis pas encore vraiment attelée à la lecture d'articles de journaux sur l'actualité sanitaire et sociale, je compte m'y mettre dès demain. Bien sûr dès que je trouverai quelque chose qui semble intéressant je le posterai ici! L'union fait la force lol
Re: actualité 2012-2013
sacrée medhiÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.maistre7 a écrit :Il est bon à savoir que Minijim ne se contente pas uniquement de poster des articles, mais il va lui-meme sur le terrain et fait un vrai travail journalistic. D'ailleurs les plus grands mercis sont ceux faits de papier colorés.laet88 a écrit :minijim j'ai envie de te dire un très gros MERCI pour avoir posté ici tous ces articles! Je passe le concours de cet automne, je ne me suis pas encore vraiment attelée à la lecture d'articles de journaux sur l'actualité sanitaire et sociale, je compte m'y mettre dès demain. Bien sûr dès que je trouverai quelque chose qui semble intéressant je le posterai ici! L'union fait la force lol
Ps: T'as entendu ce qu'elle a dit Laet-quatre-vins-quatre, "l'union fait la force" sous entendu "le groupe de travail"
Re: actualité 2012-2013
Salles de shoot : bientôt des expérimentations
Publié le 31/08/2012,
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Marisol Touraine a déclaré hier sur la chaîne d’information LCI que son ministère serait prêt «assez rapidement» pour lancer des expérimentations sur les salles d’injection de drogue, afin d’assurer un meilleur suivi des toxicomanes. «Je travaille sur cette question depuis plusieurs semaines […], nous allons voir dans quelles conditions il est envisageable d’expérimenter de telles salles, mais il faut que le travail se poursuive avec les élus et les associations concernés», rapporte Libération (page 11).
«Nous avons des personnes qui se droguent dans des conditions sanitaires exécrables, fait valoir la ministre de la Santé. Elles ne sont pas à même de retrouver le chemin du sevrage.» «Il ne s’agit absolument pas d’ouvrir une espèce de supermarché de la drogue, comme j’ai pu l’entendre», se défend-elle.
Le débat sur les «salles de shoot» a été relancé mercredi, dans Le Parisien/Aujourd’hui, par Jean-Marie Le Guen. Face à l’augmentation de la consommation d’héroïne dans la capitale, le député socialiste et adjoint au maire de Paris chargé de la santé demande au gouvernement d’autoriser la création de salles d’injection de drogue.
«Propos de bon sens», commente Libération, et qui ont reçu hier l’appui du président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone. «Une vieille question qui ressurgit régulièrement» et qui suscite «bien souvent» des «réponses figées, bien plus d’ordre idéologique que pragmatique», observe Eric Favereau dans le quotidien.
L’UMP a rappelé son hostilité à une telle mesure : «Ouvrir des salles de consommation de drogues, ce n’est pas lutter contre ce fléau, c’est banaliser l’usage, c’est légaliser la consommation des drogues les plus dures et cela aux frais des contribuables.»
A l’inverse, constate Libération, les associations concernées, comme Médecins du monde, Aides ou Act Up, y sont toujours favorables. «Ce dispositif est validé dans de nombreux pays […]. C’est pour nous une urgence sanitaire», estiment les associations présentes sur le terrain, ajoutant que «ces salles instaurent un contact avec ces personnes exclues et leur permettent d’intégrer un parcours de soins et des dispositifs sociaux».
Création d’Harmonie mutuelle
La fusion de cinq mutuelles régionales va donner naissance, le 1er janvier 2013, à Harmonie mutuelle. Elle regroupe les mutuelles Prévadiès, Harmonie mutualité, Mutuelle Existence, Santévie et Sphéria Val de France. «Avec 2,3 milliards d’euros de cotisations encaissées et 4,5 millions de personnes protégées, Harmonie mutuelle décroche la première place en assurance directe sur le marché des complémentaires santé, devant Axa et Groupama», indiquent Les Echos (page 22) et 20minutes.fr.
Le nouveau groupe entend peser sur l’offre de soins. «L’effort supplémentaire demandé aux ménages en termes de santé représente près de 15 milliards d’euros par an. Aujourd’hui, plus de 30 % de nos concitoyens disent renoncer à des soins chaque année pour des raisons financières», souligne Guy Herry, président d’Harmonie mutuelle. En fusionnant, les cinq mutuelles auront davantage de poids, ce qui leur permettra de négocier des accords tarifaires avec les professionnels de santé. «La mutuelle que nous créons va être le socle d’un groupe autour duquel il y aura une union de premier niveau qui va regrouper des mutuelles d’entreprises ou interprofessionnelles, qui s’adossent au groupe sans pour autant fusionner», ajoute-t-il.
Harmonie mutuelle rassemble également plus de cinq cents structures de services et de soins mutualistes. Elle compte également peser dans le secteur de la prévoyance au travers de Mutex, indiquent Les Echos.
Après la mutuelle italienne Cesare Pozzo, le groupe envisage de nouer de nouveaux partenariats en Belgique, en Hongrie et en Pologne. S’appuyant sur la naissance d’Harmonie mutuelle, latribune.fr publie un dossier sur le «spectaculaire» mouvement de concentration des mutuelles au cours de ces dernières années. «Leur plus grande taille va leur permettre de mieux résister à la concurrence en complémentaire santé et de se diversifier en prévoyance», souligne ce site.
John SuttonÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Publié le 31/08/2012,
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Marisol Touraine a déclaré hier sur la chaîne d’information LCI que son ministère serait prêt «assez rapidement» pour lancer des expérimentations sur les salles d’injection de drogue, afin d’assurer un meilleur suivi des toxicomanes. «Je travaille sur cette question depuis plusieurs semaines […], nous allons voir dans quelles conditions il est envisageable d’expérimenter de telles salles, mais il faut que le travail se poursuive avec les élus et les associations concernés», rapporte Libération (page 11).
«Nous avons des personnes qui se droguent dans des conditions sanitaires exécrables, fait valoir la ministre de la Santé. Elles ne sont pas à même de retrouver le chemin du sevrage.» «Il ne s’agit absolument pas d’ouvrir une espèce de supermarché de la drogue, comme j’ai pu l’entendre», se défend-elle.
Le débat sur les «salles de shoot» a été relancé mercredi, dans Le Parisien/Aujourd’hui, par Jean-Marie Le Guen. Face à l’augmentation de la consommation d’héroïne dans la capitale, le député socialiste et adjoint au maire de Paris chargé de la santé demande au gouvernement d’autoriser la création de salles d’injection de drogue.
«Propos de bon sens», commente Libération, et qui ont reçu hier l’appui du président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone. «Une vieille question qui ressurgit régulièrement» et qui suscite «bien souvent» des «réponses figées, bien plus d’ordre idéologique que pragmatique», observe Eric Favereau dans le quotidien.
L’UMP a rappelé son hostilité à une telle mesure : «Ouvrir des salles de consommation de drogues, ce n’est pas lutter contre ce fléau, c’est banaliser l’usage, c’est légaliser la consommation des drogues les plus dures et cela aux frais des contribuables.»
A l’inverse, constate Libération, les associations concernées, comme Médecins du monde, Aides ou Act Up, y sont toujours favorables. «Ce dispositif est validé dans de nombreux pays […]. C’est pour nous une urgence sanitaire», estiment les associations présentes sur le terrain, ajoutant que «ces salles instaurent un contact avec ces personnes exclues et leur permettent d’intégrer un parcours de soins et des dispositifs sociaux».
Création d’Harmonie mutuelle
La fusion de cinq mutuelles régionales va donner naissance, le 1er janvier 2013, à Harmonie mutuelle. Elle regroupe les mutuelles Prévadiès, Harmonie mutualité, Mutuelle Existence, Santévie et Sphéria Val de France. «Avec 2,3 milliards d’euros de cotisations encaissées et 4,5 millions de personnes protégées, Harmonie mutuelle décroche la première place en assurance directe sur le marché des complémentaires santé, devant Axa et Groupama», indiquent Les Echos (page 22) et 20minutes.fr.
Le nouveau groupe entend peser sur l’offre de soins. «L’effort supplémentaire demandé aux ménages en termes de santé représente près de 15 milliards d’euros par an. Aujourd’hui, plus de 30 % de nos concitoyens disent renoncer à des soins chaque année pour des raisons financières», souligne Guy Herry, président d’Harmonie mutuelle. En fusionnant, les cinq mutuelles auront davantage de poids, ce qui leur permettra de négocier des accords tarifaires avec les professionnels de santé. «La mutuelle que nous créons va être le socle d’un groupe autour duquel il y aura une union de premier niveau qui va regrouper des mutuelles d’entreprises ou interprofessionnelles, qui s’adossent au groupe sans pour autant fusionner», ajoute-t-il.
Harmonie mutuelle rassemble également plus de cinq cents structures de services et de soins mutualistes. Elle compte également peser dans le secteur de la prévoyance au travers de Mutex, indiquent Les Echos.
Après la mutuelle italienne Cesare Pozzo, le groupe envisage de nouer de nouveaux partenariats en Belgique, en Hongrie et en Pologne. S’appuyant sur la naissance d’Harmonie mutuelle, latribune.fr publie un dossier sur le «spectaculaire» mouvement de concentration des mutuelles au cours de ces dernières années. «Leur plus grande taille va leur permettre de mieux résister à la concurrence en complémentaire santé et de se diversifier en prévoyance», souligne ce site.
John SuttonÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: actualité 2012-2013
Delarue : pas de lien entre cocaïne et cancer
Un médecin affirme dans l'Express que la drogue, que l'animateur prenait en grande quantité, n'a "a priori" aucun lien avec le cancer de l'estomac dont il est mort à 48 ans.
Publié le 31 août 2012
Le Professeur Pascal Hammel, spécialiste des cancers touchant le système digestif, est formel : il n'y a aucun lien entre le cancer de l'estomac et du péritoine de Jean-Luc Delarue et la cocaïne, qu'il consommait en grande quantité de son propre aveu. Membre du service de gastro-entérologie pancréatologie de l'hôpital Beaujon, à Clichy, dans les Hauts-de-Seine, le Pr Hammel précise même dans l'Express que "la toxicomanie n'est pas un facteur de risque identifié de cancer de l'estomac" et que "les cancers digestifs ne sont pas une complication de la toxicomanie". Jean-Luc Delarue, qui n'était pas le patient du Pr Hammel, avait avoué consommer près de 20 grammes de cocaïne par semaine après que la police ait saisi à son domicile près de 16 grammes de stupéfiants, en septembre 2010.
Alors qu'il entamait une tournée pour sensibiliser les plus jeunes à la drogue, Jean-Luc Delarue avait aussi avoué avoir été dépendant pendant plusieurs années à l'alcool, qu'il avait, de fait, "remplacé" par la cocaïne. Cette fois, un lien avec son cancer semble plus réaliste. Le germe "Helicobacter pylori", responsable de la plupart des cas de cancers de l'estomac, peut frapper n'importe qui. La bactérie touche tout de même avec plus d'acuité "les personnes vivant dans les pays sous-développés ou dans des conditions précaires" selon le même article. L'alcool peut ici jouer un rôle lui aussi selon le Pr Hammel, "mais celui-ci reste malgré tout mineur".Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Un médecin affirme dans l'Express que la drogue, que l'animateur prenait en grande quantité, n'a "a priori" aucun lien avec le cancer de l'estomac dont il est mort à 48 ans.
Publié le 31 août 2012
Le Professeur Pascal Hammel, spécialiste des cancers touchant le système digestif, est formel : il n'y a aucun lien entre le cancer de l'estomac et du péritoine de Jean-Luc Delarue et la cocaïne, qu'il consommait en grande quantité de son propre aveu. Membre du service de gastro-entérologie pancréatologie de l'hôpital Beaujon, à Clichy, dans les Hauts-de-Seine, le Pr Hammel précise même dans l'Express que "la toxicomanie n'est pas un facteur de risque identifié de cancer de l'estomac" et que "les cancers digestifs ne sont pas une complication de la toxicomanie". Jean-Luc Delarue, qui n'était pas le patient du Pr Hammel, avait avoué consommer près de 20 grammes de cocaïne par semaine après que la police ait saisi à son domicile près de 16 grammes de stupéfiants, en septembre 2010.
Alors qu'il entamait une tournée pour sensibiliser les plus jeunes à la drogue, Jean-Luc Delarue avait aussi avoué avoir été dépendant pendant plusieurs années à l'alcool, qu'il avait, de fait, "remplacé" par la cocaïne. Cette fois, un lien avec son cancer semble plus réaliste. Le germe "Helicobacter pylori", responsable de la plupart des cas de cancers de l'estomac, peut frapper n'importe qui. La bactérie touche tout de même avec plus d'acuité "les personnes vivant dans les pays sous-développés ou dans des conditions précaires" selon le même article. L'alcool peut ici jouer un rôle lui aussi selon le Pr Hammel, "mais celui-ci reste malgré tout mineur".Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.