Le doute complet par manque de technique
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Re: Le doute complet par manque de technique
Je suis également étudiante en 3ème année.
En stage, j'ai remarqué que les nouvelles diplomées (de juin dernier) n'étaient pas à l'aise avec les actes techniques spécifiques. Dans le service où je l'ai remarqué l'infirmière a demandé à la cadre de lui montrer un soin qu'elle n'avait jamais pratiqué, et la cadre a accepté. Il faut savoir en tant que jeune diplomé se tourner vers des personnes aidantes qui sont dans le service.
Une fois le soin pratiqué plusieurs fois c'est acquis
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En stage, j'ai remarqué que les nouvelles diplomées (de juin dernier) n'étaient pas à l'aise avec les actes techniques spécifiques. Dans le service où je l'ai remarqué l'infirmière a demandé à la cadre de lui montrer un soin qu'elle n'avait jamais pratiqué, et la cadre a accepté. Il faut savoir en tant que jeune diplomé se tourner vers des personnes aidantes qui sont dans le service.
Une fois le soin pratiqué plusieurs fois c'est acquis

Re: Le doute complet par manque de technique
1) Ca dépend quisabineb27 a écrit :Je suis également étudiante en 3ème année.
En stage, j'ai remarqué que les nouvelles diplomées (de juin dernier) n'étaient pas à l'aise avec les actes techniques spécifiques.
2) Ca dépend des stages qu'on a fait
3) Ca a toujours été le cas
Merci de ne pas enfoncer tes pairs qui se sont coltinés la réforme. C'est normal et ça l'a toujours été de débarquer dans un service et de ne pas connaître tous les soins, quelle que soit la réforme où tu aies fait tes études.
Et certains apprennent plus vite la technique que d'autres.
Bref, merci.

IDE
En soins palliatifs + médecine en intérim
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Re: Le doute complet par manque de technique
Enfin ça, ce n'est pas nouveau et ce n'est pas lié à la nouvelle réforme.En stage, j'ai remarqué que les nouvelles diplomées (de juin dernier) n'étaient pas à l'aise avec les actes techniques spécifiques
Il y a 16 ans, j'ai obtenu mon DE et je n'étais pas du tout à l'aise pour poser des kt périph, je n'avais jamais fait de sondages urinaires non plus, jamais toucher de kt centraux .. et j'étais loin d'être un cas unique.
Il y a 6 ans j'ai changé de services et il a fallu que j'apprenne pour la première fois à sonder et que je réapprenne à faire les ECG aussi, et maintenant ce sont des soins que je maîtrise, alors vraiment, ne vous en faîtes pas pour la technique, si vous êtes amenés à le pratiquer souvent dans votre futur service, vous le maîtriserez rapidement (le plus difficile est de maîtriser les soins que l'on fait rarement mais qu'on est censé maîtrisé lol).
En tout cas, avoir de la dextérité pour tout ce qui est technique, c'est bien, mais heureusement être infirmière ne se résume pas à cela !
Franchement je trouve ça plus facile de sonder un nouveau né que faire un entretien d'aide auprès d'une maman ou une ado en souffrance, mais l'entretien d'aide reste la chose la plus passionnante quand même !
Après pour ce qui est des ESI que j'encadre, je préfère vraiment qu'ils se concentrent sur autre chose que la technique (malheureusement leur préoccupation première reste toujours la technique, mais bon je comprends), comme la compréhension des patho, traitements, des prises en charge, le travail en collaboration, l'organisation des soins en sachant les prioriser, savoir mener un entretien d'accueil, d'aide ou à visée éducative etc...Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Le doute complet par manque de technique
Kalinox a écrit :
Franchement je trouve ça plus facile de sonder un nouveau né que faire un entretien d'aide auprès d'une maman ou une ado en souffrance, mais l'entretien d'aide reste la chose la plus passionnante quand même !
Mais alors là + 1000
La technique est deux fois plus simple à apprendre que l'écoute et l'aide qu'on peut apporter.. ( c pour ça que je suis du genre à fuir les patients qui ont trop besoin de parler, je suis pas DU TOUT à l'aise... )
La technique ça va très très vite, ce qui est dur c'est de comprendre tout ce qui se passe autour de patient, les liens, les examens, les pourquoi du comment....
( 1er relais de noradré aujourd'hui je suis ému lol, c'est le truc qui m'a le plus stressé je crois, pourtant c'est tout con à faire )Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Le doute complet par manque de technique
Ah non je ne pense pasDancehalltime a écrit : ( 1er relais de noradré aujourd'hui je suis ému lol, c'est le truc qui m'a le plus stressé je crois, pourtant c'est tout con à faire )

Bref, sinon sur le fond je suis d'accord aussi sur le fait que la relation au patient n'est pas simple mais passionnante, et personnellement c'est ce qui donne le sens profond de mon travail.
Mais la technique, c'est beaucoup plus qu'une simple exécution de gestes qui s'améliore avec la répétition : quand on l'englobe dans une prise en charge globale du patient, on se rend compte encore une fois que tout prend du sens, et que piquer un patient qu'on réveille au petit matin sans lui faire mal et avec des gestes sécurisants parce que maîtrisés, savoir pourquoi on pique un bilan et répondre à ses questions s'il en a, ça a autant d'importance pour la bientraitance que de prendre un moment pour discuter avec lui...Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Le doute complet par manque de technique
Je parle de l'acte en lui même ....
Évidemment qu'au delà ça c'est loin d'être évident, c'est bien pour ça que le 1er m'a stressé à fond ...Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Évidemment qu'au delà ça c'est loin d'être évident, c'est bien pour ça que le 1er m'a stressé à fond ...Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Le doute complet par manque de technique
Mais "l'acte en lui-même" ne peut pas être séparé du reste, sinon ça reste de l'éxécution pure et simple... et comme tu le dis ton stress montre bien que tu n'étais pas que dans l'exécution mais aussi dans la réflexion
En résumé : je pense qu'on dit à peu près la même chose, et comme nous disait une formatrice, "pour apprendre un geste, je prends n'importe qui dans la rue, au bout d'un moment il saura le faire, mais il n'aura jamais les compétences IDE, vous oui"Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.

En résumé : je pense qu'on dit à peu près la même chose, et comme nous disait une formatrice, "pour apprendre un geste, je prends n'importe qui dans la rue, au bout d'un moment il saura le faire, mais il n'aura jamais les compétences IDE, vous oui"Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Le doute complet par manque de technique
Je partage ton avis. Une fois que le geste technique est "maitrisé" (tant dans sa réalisation que sur le plan théorique) il est facile.Kalinox a écrit :
Franchement je trouve ça plus facile de sonder un nouveau né que faire un entretien d'aide auprès d'une maman ou une ado en souffrance, mais l'entretien d'aide reste la chose la plus passionnante quand même !
L'entretien n'est pas discuter.
L'aide et le soutien psychologique demande une implication personnelle importante, c'est en cela que c'est très éprouvant....psychiquement...pour le soignant.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Le doute complet par manque de technique
C'est peut-être personnel, mais en ce qui me concerne, je trouve au contraire très difficile de faire mal, même en maîtrisant son geste, même en n'étant plus stressé par sa réalisation... et là aussi c'est éprouvant psychologiquement, même si on sait que c'est pour un mieux ensuite pour le patient.augusta a écrit :Une fois que le geste technique est "maitrisé" (tant dans sa réalisation que sur le plan théorique) il est facile.
Une aspiration bronchique, même si ça ne me stresse plus d'en faire, voir le patient pleurer parce qu'il s'en étouffe presque, et bien ce n'est pas facile à supporter.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Le doute complet par manque de technique
Pour avoir fait mon TFE sur la PEC de la douleur lors des soins invasifs, ce que tu relates me laisse perplexe.
N'y aurait vraiment rien à mettre en place pour qu'une aspiration soit moins douloureuse?Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Le doute complet par manque de technique
Oui, c'est ce qu'on nous a répété aussi à l'IFSI pendant trois ans. C'est bien joli, mais quand on ne maîtrise pas les gestes, ça se sent, le patient a peur, il ne fait pas confiance et sans relation de confiance, je ne vois pas comment on peut faire du bon travail d'infirmier(e).sofifi a écrit : En résumé : je pense qu'on dit à peu près la même chose, et comme nous disait une formatrice, "pour apprendre un geste, je prends n'importe qui dans la rue, au bout d'un moment il saura le faire, mais il n'aura jamais les compétences IDE, vous oui"
Du coup, c'est difficile de ne pas terminer les études ou commencer en jeune DE sans avoir des peurs et des doutes terribles.

IDE en SSIAD
Re: Le doute complet par manque de technique
Ben c'est quasi impossible même lol, t'inquiètes la maîtrise vient assez rapidement et c'est vrai que c'est difficile d'avoir une vraie communication avec le patient tant qu'on reste obnubilée par la technique à acquérir.Lili_chatgris a écrit : Du coup, c'est difficile de ne pas terminer les études ou commencer en jeune DE sans avoir des peurs et des doutes terribles.
Mais ça vient peu à peu, t'inquiètes.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
IPDE aux urgences pédiatriques
Re: Le doute complet par manque de technique
Non, je ne suis pas "éprouvée psychologiquement" après un soin, c'était une expression, j'ai peut-être forcé le trait... je pense qu'à moins d'être un robot il est quand même normal de ressentir une émotion négative quand on fait mal à qn, même pour son bien.Kalinox a écrit :ça me laisse aussi perplexe.. tu es sûre de maîtriser tes soins ?
Moi qui pratique des soins sur une population qui se débat, pleure etc... oui, ça me fait mal au coeur (enfin surtout en cas d'échec et qu'on doit recommencer) mais pas au point d'être éprouvée psychologiquement.
Mais pour autant, pourquoi sortir d'un entretien bouleversée serait-il plus acceptable professionnellement parlant? Humainement, cela s'entend, mais la "juste distance", il faut la mettre partout à ce moment là... non?
Et là il faut connaître ses limites : j'ai été bouleversée en stage en IME lorsque je m'occupais de jeunes enfants poly handicapés et de leur famille, mais moi qui voulait être puer j'ai compris aussi que mes limites étaient là. Donc pour l'instant je n'y vais pas.
Quand à la question "es-tu sûre de maîtriser tes soins?" je la trouve un peu réductrice, voire même condescendante

Augusta, ton sujet de TFE m'aurait bcp intéressée!! je fais régulièrement des soins réputés douloureux, ou désagréables (perfuser, sonder, gaz du sang, aspirations, etc) et même avec une réflexion sur la pec de la douleur on ne peut pas toujours l'occulter... l'ex que j'ai pris sur les aspi, c'était un JH myopathe avec des cloisons nasales déformées, et il n'y avait rien de plus à mettre en place que ce qui l'était déjà...Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Infirmière en soins intensifs
Re: Le doute complet par manque de technique
Bonjour,
Je vais surement répéter ce qui a été déjà dit, mais... la technique s'aquiere avec le temps et la pratique. Sortie d'école, nous ne pouvons pas tout savoir faire et il y a forcément des soins que l'on a jamais vu.
C'était mon cas, je suis sortie d'école il y a 1 an et 1/2 pour intégrer un service d'urgence (un choix). Les premiers mois n'ont pas été facile techniquement, beaucoup de soins non vu ou non fait (préparation en vue : d'une intubation, d'une pose de vvc, d'un drain thoracique... pose d'une SNG, faire un platre ou une résine). L'équipe m'a beaucoup aidé (je les bombardais de questions!), j'ai été formé et j'ai fait beaucoup de recherche personnelle. Je n'hésitais pas non plus à dire quand je ne savais pas faire. Bon, j'ai aussi une super équipe (paramédical et médical
).
Il n'y a pas de bon ou de mauvais endroit pour débuter, il faut juste trouver un endroit où l'on est bien.
Courage,
Où que l'on soit après le DE, les premiers mois sont de toute façon difficiles
mais cela ne dure qu'un temps!!Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Je vais surement répéter ce qui a été déjà dit, mais... la technique s'aquiere avec le temps et la pratique. Sortie d'école, nous ne pouvons pas tout savoir faire et il y a forcément des soins que l'on a jamais vu.
C'était mon cas, je suis sortie d'école il y a 1 an et 1/2 pour intégrer un service d'urgence (un choix). Les premiers mois n'ont pas été facile techniquement, beaucoup de soins non vu ou non fait (préparation en vue : d'une intubation, d'une pose de vvc, d'un drain thoracique... pose d'une SNG, faire un platre ou une résine). L'équipe m'a beaucoup aidé (je les bombardais de questions!), j'ai été formé et j'ai fait beaucoup de recherche personnelle. Je n'hésitais pas non plus à dire quand je ne savais pas faire. Bon, j'ai aussi une super équipe (paramédical et médical

Il n'y a pas de bon ou de mauvais endroit pour débuter, il faut juste trouver un endroit où l'on est bien.
Courage,
Où que l'on soit après le DE, les premiers mois sont de toute façon difficiles
