TFE, le lien mère/enfant, comment le favoriser en maternité
Modérateurs : Modérateurs, ESI - TFE
TFE, le lien mère/enfant, comment le favoriser en maternité
mon questionnaire sera validé le 1er février, y a t-il des personnes: sage-femme, puer., aux. de puer. AS, Ide qui travaillent en maternité et qui seraient d'accord pour y répondre ?
lien mere/enfant en maternité
Salut faline,
Désolée, je ne travaille pas en maternité et je ne peux donc répondre à ton questionnaire, bien que cela aurait été avec plaisir. En revanche, j' ai intégré l' école de puéricultrice le 5 janvier. Le sujet que j' ai choisi pour le TFE est presque le meme que le tien : le role dela puéricultrice en maternité dans la relation précoce mère/enfant. Seulement, j' ai passé mon D.E.I en 1990 et la méthodologie est pour moi très loin, alors je suis un peu paumée et angoissée. Alors, si tu pouvais me donner quelques tuyaux, ça me rendrait beaucoup service. Du genre comment as-tu ciblé la population? Sur quel plan tu t' ai appuyée pour construire le sujet ? Quelle est la bibliographie que tu as utilisée ?....Bref tout ce qui peut mettre utile pour bien démarrer. Je suis nouvelle sur le forum et je ne sais pas s'il est possible de se contacter personnellement, mais si ça l' est, je suis ok
Désolée, je ne travaille pas en maternité et je ne peux donc répondre à ton questionnaire, bien que cela aurait été avec plaisir. En revanche, j' ai intégré l' école de puéricultrice le 5 janvier. Le sujet que j' ai choisi pour le TFE est presque le meme que le tien : le role dela puéricultrice en maternité dans la relation précoce mère/enfant. Seulement, j' ai passé mon D.E.I en 1990 et la méthodologie est pour moi très loin, alors je suis un peu paumée et angoissée. Alors, si tu pouvais me donner quelques tuyaux, ça me rendrait beaucoup service. Du genre comment as-tu ciblé la population? Sur quel plan tu t' ai appuyée pour construire le sujet ? Quelle est la bibliographie que tu as utilisée ?....Bref tout ce qui peut mettre utile pour bien démarrer. Je suis nouvelle sur le forum et je ne sais pas s'il est possible de se contacter personnellement, mais si ça l' est, je suis ok
bonjour,
je suis un peu perplexe sur le sujet : avez vous ciblé une population particulière ? car en maternité, dans la majorité des cas, les mères n'ont pas vraiment besoin de nous pour favoriser le lien avec leur enfant. A la limite, occupez vous des pères pour qui c'est moins évident.
En tant que mère et ancienne puéricultrice d'une maternité de quartier défavorisé, je n'ai pas trouvé que c'était un problème crucial. Il n'y a pas de séparation à la naissance et, quand même, une majorité de femme a notre époque ne tombe pas enceinte par hasard et garde son enfant contre son gré. L'instinct maternel n'est pas inné peut être mais il vient vite.
Je trouve que l'on a tendance à chercher des problèmes là où il n'y en a pas forcément.
Mais comme la question de faline est un peu vague puisqu'il ne s'agit que des questionnaires, quand j'en saurai plus je pourrai moduler
je suis un peu perplexe sur le sujet : avez vous ciblé une population particulière ? car en maternité, dans la majorité des cas, les mères n'ont pas vraiment besoin de nous pour favoriser le lien avec leur enfant. A la limite, occupez vous des pères pour qui c'est moins évident.
En tant que mère et ancienne puéricultrice d'une maternité de quartier défavorisé, je n'ai pas trouvé que c'était un problème crucial. Il n'y a pas de séparation à la naissance et, quand même, une majorité de femme a notre époque ne tombe pas enceinte par hasard et garde son enfant contre son gré. L'instinct maternel n'est pas inné peut être mais il vient vite.
Je trouve que l'on a tendance à chercher des problèmes là où il n'y en a pas forcément.
Mais comme la question de faline est un peu vague puisqu'il ne s'agit que des questionnaires, quand j'en saurai plus je pourrai moduler

TFE sur le lien mère/enfant
oui, le sujet tel qu'indiqué est un peu vague. J'ai fait un stage en matenité et j'ai constaté que plusieurs jeunes mères avaient du mal à entrer en contact avec le bébé. Certaines pensent qu'aimer son bébé est automatique et instantané, or il est difficile d'aimer quelqu'un qu'on ne connait pas. D'autres n'arrivent pas à allaiter, ... La période périnatale pour une jeune mère est une période de fragilité, alors si en plus elle a l'impression qu'il ne la regarde pas, il est facile pour elle de se croire une mauvaise mère.
Aujourd'hui, on peut remarquer une augmentataion des troubles mentaux, une étude a été effectuée et publié par l'inserm en 2002. Un enfant sur 8 est concerné!!!!!
D'après Winnicott, il y a 2 étapes dans l'attachement : les 6 1er mois en tant que période de maternage absolue, période où bébé ne sait pas qu'il est quelqu'un de distinct par rapport à sa mère, et ensuite une période de dépendance où le maternage se désadapte progressivement en fonction des acquisition de l'enfant.
Je me pose la question si il n'y aurait pas un rapport entre cette difficulté à établir un lien précoce avec la difficulté d'avoir confiance en soi, les troubles mentaux (l'angoisse, l'hyperactivité, l'anorexie, les troubles de l'humeur, la violence, ...)
Autour de moi, de jeunes mères n'osent pas prendre leur bébé dans les bras lorsque celui-ci pleure, nourrissent leur bébé à heures fixes et le laisse pleurer, on entend tellement qu'il ne faut pas se laisser avoir !!!
Par ailleurs, si les jeunes mères n'avaient pas besoin ne serait-ce d'une parole qui les confirme que ce sont de bonnes mères et qu'aimer s'apprend, résulte d'un apprentissage, elles ne sont pas seules à avoir ces difficultés, il n'y aurait pas la création de service de maternologie.
De plus, si la société constate qu'une mère ne correspond pas à l'image que l'on s'en fait a vite fait de la juger, de demander aux services concernés de la séparer de son enfant, ...
Voilà, où en est ma reflexion au jour d'aujourd'hui. Il ne s'agit pas de chercher des problèmes si il n'y en a pas, mais je ne suis pas persuadée qu'il n'y en ait pas.
Aujourd'hui, on peut remarquer une augmentataion des troubles mentaux, une étude a été effectuée et publié par l'inserm en 2002. Un enfant sur 8 est concerné!!!!!
D'après Winnicott, il y a 2 étapes dans l'attachement : les 6 1er mois en tant que période de maternage absolue, période où bébé ne sait pas qu'il est quelqu'un de distinct par rapport à sa mère, et ensuite une période de dépendance où le maternage se désadapte progressivement en fonction des acquisition de l'enfant.
Je me pose la question si il n'y aurait pas un rapport entre cette difficulté à établir un lien précoce avec la difficulté d'avoir confiance en soi, les troubles mentaux (l'angoisse, l'hyperactivité, l'anorexie, les troubles de l'humeur, la violence, ...)
Autour de moi, de jeunes mères n'osent pas prendre leur bébé dans les bras lorsque celui-ci pleure, nourrissent leur bébé à heures fixes et le laisse pleurer, on entend tellement qu'il ne faut pas se laisser avoir !!!
Par ailleurs, si les jeunes mères n'avaient pas besoin ne serait-ce d'une parole qui les confirme que ce sont de bonnes mères et qu'aimer s'apprend, résulte d'un apprentissage, elles ne sont pas seules à avoir ces difficultés, il n'y aurait pas la création de service de maternologie.
De plus, si la société constate qu'une mère ne correspond pas à l'image que l'on s'en fait a vite fait de la juger, de demander aux services concernés de la séparer de son enfant, ...
Voilà, où en est ma reflexion au jour d'aujourd'hui. Il ne s'agit pas de chercher des problèmes si il n'y en a pas, mais je ne suis pas persuadée qu'il n'y en ait pas.
je suis nouvelle sur ce forum...je suis très intéressée par ton TFE car je vais naturellement un peu dans ton sens et je pense qu'en effet, l' instauration d'une bonne relation mère-enfant n'est pas forcément innée et que la puéricultrice a un rôle clé en ce domaine...je suis mère de 3 enfants et j'ai travaillé en maternité en tant qu'IDE seulement quelques mois mais si mon avis t'interesse alors je veux bien répondre à ton questionnaire d'autant plus que je suis très très interessée par ce sujet sur lequel je suis amenéé à réfléchir grace à une activité associative au sein de cette même maternité et qui concerne l'allaitement...je constate des choses particulièrement surprenante auprès de ces mamans...Elles reconnaissent parfois avoir l'impression d'être face à un étranger (en parlant de leur bébé)...elles doutent de leur capacité à être une bonne mère car pour la plupart elles n'arrivent pas à se faire confiance et écoutent "Pierre, paul ou Jacques" et finallement ne savent plus quoi faire...c'est ainsi que l'on rencontre des mamans qui éloignent leur enfant lorsqu'il pleure car le prendre dans leur bras pourrait lui donner de mauvaises habitudes...(alors qu'il n'a que quelques semaines....ou qu'il a des coliques....) ect....Il leur manquent des "sources" d'informations, des sources humaines, professionnelles d'informations ...concernant les bébés Par exemple : les pleurs...pourquoi ? comment y faire face?...le sommeil...beaucoup pensent qu'un bébé qui ne fait pas ses nuits à 2 ou 3 mois est un bébé qui a un problème ..en plus nuit = 8 heures....personne ne leur a dit que les nuits des bébés n'étaient pas celles des adultes....et là je pense que la présence d'une puéricultrice au sein même d'une maternité peut être essentielle (je ne parle même pas de la survenue d'un éventuel "baby blue's...")... En plus avec le retour à la maison de plus en plus précose.....
Pour répondre à notre modératrice Hibiscus, la politique familiale, avec la circulaire 99-153 du 9 mars 1999 encourageant le soutien à la parentalité a pris position dans ce sens, notamment en reconnaissant la famille comme le 1er lieu de construction de l' enfant et le fait que les parents sont susceptibles de rencontrer des difficultés dans leur fonction d' éducation. Il faut savoir que depuis quelques années, des études ont été faites, notamment par le Pr BRAZELTON et par l'infirmière céline Goulet sur le lien précoce Parents/enfant et ses impacts en ce qui concerne le bien-etre physique et psycho-affectif de l' enfant dans ses années futures.Pour consolider l'attachement, il ne suffit pas de mettre l' enfant dans les bras des parents ou de leur permettre de le toucher, il faut les aider à voir des signes de réciprocité et la réaction de l' enfant au contact de ses parents.
En effet, il faut différencier la naissance physique de la naissance psychique. Mener à bien une grossesse, etre heureux à la naissance de l' enfant est à la portée de beaucoup de couple, d' autant plus que la société induit le fait que " c' est le plus bel evènement qu' il puisse nous arriver ". Et c' est là où le bas blesse: pour les couples qui ont du mal à s' investir dans cette parentalité, peu d' espace leur sont offert pour en parler et déculpabiliser. Les études dont j' ai parlé plus haut ont pu démontré que si l' on permettait à TOUS les parents de prendre le temps de connaitre leur enfant, les risques de maltraitance, qu' elle soit physique ou psychique; active ou passive; directe ou indirecte, sont bien moindres. Mais connaitre son enfant, c' est aller à sa rencontre. Et aller à sa rencontre, c' est l' accueillir en SOI. Actuellement les séjours en maternité sont en moyenne de 3 jours durant lesquels les parents font abstraction du quotidien et s' appliquent à donner à leur BB les soins corporels ( bain, change, allaitement..). Donc, sans vouloir remettre en cause la durée de ce séjour, mon questionnement s' appuie sur le role de la puer en maternité ( sa présence y est rare ) dans cette Rencontre parents/enfant:
-Quels moyens pour quelle démarche d' accompagnement des parents dans l' apprentissage de leur role parental?
Quant au role du père meme si de nos jours il apparait essentiel, il ne peut etre que complémentaire de celui de la mère et vice-versa. Et famille monoparentale mise à part, je ne peux et traiter l' un sans l' autre.
D' autre part, je ne souhaite pas cibler une population en particulier car cette Rencontre, ce Lien, cet Accordage peut etre difficile à mettre en place que l' on soit d' un mileu favorisé ou défavorisé. Il s' agit pour moi de traiter le sujet uniquement sur le plan psycho-affectif et non sur un plan socio-économique bien que je conçoive que cela peut avoir une influence.
Enfin, pour terminer, pendant mes études d' infirmière (1990) le mémoire était basé sur un problème qu'il fallait étudier puis solutionner. Aujourd'hui, je suis à l' école de puéricultrice où l' on nous dit que ce projet professionnel est avant tout l' étude d' un sujet de santé sur lequel il faut apporter quelque chose de nouveau, sans qu' il y ait forcément problème au départ. Mon projet professionnel n' est donc pas basé sur le fait qu'il y ait dysfonctionnement à la maternité mais plutot sur le fait qu' il faut assuer une base solide à cette Relation dès la maternité afin qu' elle puisse se développer en toute harmonie tout au long des années.
Petit apparté poue Faline: As-tu reçu mon message privé?
En effet, il faut différencier la naissance physique de la naissance psychique. Mener à bien une grossesse, etre heureux à la naissance de l' enfant est à la portée de beaucoup de couple, d' autant plus que la société induit le fait que " c' est le plus bel evènement qu' il puisse nous arriver ". Et c' est là où le bas blesse: pour les couples qui ont du mal à s' investir dans cette parentalité, peu d' espace leur sont offert pour en parler et déculpabiliser. Les études dont j' ai parlé plus haut ont pu démontré que si l' on permettait à TOUS les parents de prendre le temps de connaitre leur enfant, les risques de maltraitance, qu' elle soit physique ou psychique; active ou passive; directe ou indirecte, sont bien moindres. Mais connaitre son enfant, c' est aller à sa rencontre. Et aller à sa rencontre, c' est l' accueillir en SOI. Actuellement les séjours en maternité sont en moyenne de 3 jours durant lesquels les parents font abstraction du quotidien et s' appliquent à donner à leur BB les soins corporels ( bain, change, allaitement..). Donc, sans vouloir remettre en cause la durée de ce séjour, mon questionnement s' appuie sur le role de la puer en maternité ( sa présence y est rare ) dans cette Rencontre parents/enfant:
-Quels moyens pour quelle démarche d' accompagnement des parents dans l' apprentissage de leur role parental?
Quant au role du père meme si de nos jours il apparait essentiel, il ne peut etre que complémentaire de celui de la mère et vice-versa. Et famille monoparentale mise à part, je ne peux et traiter l' un sans l' autre.
D' autre part, je ne souhaite pas cibler une population en particulier car cette Rencontre, ce Lien, cet Accordage peut etre difficile à mettre en place que l' on soit d' un mileu favorisé ou défavorisé. Il s' agit pour moi de traiter le sujet uniquement sur le plan psycho-affectif et non sur un plan socio-économique bien que je conçoive que cela peut avoir une influence.
Enfin, pour terminer, pendant mes études d' infirmière (1990) le mémoire était basé sur un problème qu'il fallait étudier puis solutionner. Aujourd'hui, je suis à l' école de puéricultrice où l' on nous dit que ce projet professionnel est avant tout l' étude d' un sujet de santé sur lequel il faut apporter quelque chose de nouveau, sans qu' il y ait forcément problème au départ. Mon projet professionnel n' est donc pas basé sur le fait qu'il y ait dysfonctionnement à la maternité mais plutot sur le fait qu' il faut assuer une base solide à cette Relation dès la maternité afin qu' elle puisse se développer en toute harmonie tout au long des années.
Petit apparté poue Faline: As-tu reçu mon message privé?
- drinette28
- Adepte
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- Inscription : 31 août 2004 12:39
- Localisation : Centre
De plus, si la société constate qu'une mère ne correspond pas à l'image que l'on s'en fait a vite fait de la juger, de demander aux services concernés de la séparer de son enfant, ...
Faline, attention lorsque tu parles en ces termes, il faut savoir de quoi tu parles. Quels sont les "services concernés" ? Penses-tu réellement qu'ils "jugent" une mère, et qu'ils la "séparent" si facilement de son enfant ?
Je suis tout à fait d'accord pour dire qu'il faut favoriser le lien parents-enfant. Je crois que c'est un bon sujet, mais il faut l'aborder en sachant de quoi tu parles, car je pense que ceux qui t'évalueront n'apprécieront pas ce genre de propos sans fondement.
fred, IDE urgences smur, ISP volontaire
Hibiscus a écrit :Mais comme la question de faline est un peu vague puisqu'il ne s'agit que des questionnaires, quand j'en saurai plus je pourrai moduler
Aprés des réponses aussi intéressantes et enrichissantes, que rajouter ?
J'ai répondu un peu vite pour relancer un sujet qui restait un peu en suspens et dont j'ai assimilé le titre à ceux multiples concernant le lien mère enfant en néonat

Je suis tout à fait d'accord avec vous sur l'importance d'aider et de soutenir le mères en maternité (notamment à la naissance du 1er) et cette prise en charge est différente de celle proposée en néonat.
Il me semble en effet important de leur donner de l'assurance, de les rendre autonomes mais l'avantage est que le bébé est là en permanence.
Je connais les travaux de Brazelton puisque quand j'étais élève puer, lors de mon stage en mater, une équipe venait "tester" des bébés avec le score de Brazelton (l'équipe choisissait des bébés de mères à problèmes ou supposées telles).
J'ai fait mon mémoire à l'école de cadres sur " Cadre Puéricultrice, sa raison d'être en maternité".... et qu'est ce qui justifie cela : tout ce que vous avez dit avant

C'était il y a 10 ans et grâce à vous je l'ai relu....j'ai d'ailleurs une bonne bibliographie mais j'ai l'impression que vous ètes trés bien documentées

En tant qu'ancienne puéricultrice de maternité, je peux donc répondre à ton questionnaire, faline, et rassures toi, je vais dans ton sens donc pas de soucis

je vais donner ma réponse de jeune maman. le contact avec mon bébé c'est fait très vite, presque "naturellement", j'ai trouvé plus simple de m'adresser à lui dès sa naissance que pendant ma grossesse, je lui parle énormement, et possède depuis le départ un contact facile avec lui. j'ai été surprise qu'au départ on me le pose entre les seins et qu'on laisse la maman l'essuyer et se réchauffer sur sa peau...étrange contact mais très agréable et qui avec un peu de recul prolonge un peu le lien très fort qu'est la grossesse !
l'allaitement, je dirai que j'ai mal été encadré, même en ayant déjà bossé en mater il ya plein de choses que j'ai découvert avec les auxilliaires puer' au fil de ces nuits où l'angoisse est là...pas celle d'etre une "mauvaise mère" mais surtout une crainte de perdre patience et de faire de ce moment de contact un moment de "douleur". au départ ça fait mal, le rythme des tétés reste anarchique, le bébé hurle il a faim et on pense aux bib' avec envie par ce qu'une fois le ventre plein c'est plus facile de communiquer avec ce bébé qui ne hurle pas !
je pense que prendre qq minutes pour venir discuter avec un maman de "l'allaitement" qu'il soir artificiel ou maternel est important, connaitre les choses c'est aussi un bon moyen de rassurer la maman !
l'allaitement, je dirai que j'ai mal été encadré, même en ayant déjà bossé en mater il ya plein de choses que j'ai découvert avec les auxilliaires puer' au fil de ces nuits où l'angoisse est là...pas celle d'etre une "mauvaise mère" mais surtout une crainte de perdre patience et de faire de ce moment de contact un moment de "douleur". au départ ça fait mal, le rythme des tétés reste anarchique, le bébé hurle il a faim et on pense aux bib' avec envie par ce qu'une fois le ventre plein c'est plus facile de communiquer avec ce bébé qui ne hurle pas !
je pense que prendre qq minutes pour venir discuter avec un maman de "l'allaitement" qu'il soir artificiel ou maternel est important, connaitre les choses c'est aussi un bon moyen de rassurer la maman !
"la liberté c'est de choisir afin de pouvoir renoncer"
concours IFCS 2007
concours IFCS 2007
Moi aussi, en tant que maman d'une petite fille de 13 mois, le contact fut très facile même beaucoup plus simple qu'à travers ce gros bidon.
Par contre lors de l'accouchement j'avais dit à la SF que j'allais essayer d'allaiter et elle m'avait reprise en disant vous allez allaiter.Je pensais que c'était bien parti et que j'allais être épaulée dans mon choix, eh bien non!
Une étudiante puéricultrice est passé dans ma chambre me montrer un livret de conseils sur l'allaitement en général en m'expliquant comment mettre bébé au sein mais aussi comment faire un biberon de lait artificiel.
Avec une peau de rousse, le lendemain de mon accouchement qui lui avait eu lieu à 18.30 donc moins de 24 h plus tard, j'avais des seins comme des choux fleurs et après avoir appelé plusieurs fois à l'aide pour quon vienne m'aider et qu'à chaque fois on me répondait mais vu vos seins il serait peut être préférable de passer au bibi avant la montée laiteuse....
Ma mère et ma belle mère ont tout fait pour m'aider mais nous n'avons pas réussi
J'ai donc décidé d'arrêter mon allaitement maternel et là les visites du personnel n'ont pas cessé pour me prouver qu j'avais fait le bon choix!
C'est sur que le lien mère enfant était bon mais l'allaitement râté donc ce fameux lien si facile les premièrs heures fut plus douloureux à la sorti : dommage...
Par contre lors de l'accouchement j'avais dit à la SF que j'allais essayer d'allaiter et elle m'avait reprise en disant vous allez allaiter.Je pensais que c'était bien parti et que j'allais être épaulée dans mon choix, eh bien non!
Une étudiante puéricultrice est passé dans ma chambre me montrer un livret de conseils sur l'allaitement en général en m'expliquant comment mettre bébé au sein mais aussi comment faire un biberon de lait artificiel.
Avec une peau de rousse, le lendemain de mon accouchement qui lui avait eu lieu à 18.30 donc moins de 24 h plus tard, j'avais des seins comme des choux fleurs et après avoir appelé plusieurs fois à l'aide pour quon vienne m'aider et qu'à chaque fois on me répondait mais vu vos seins il serait peut être préférable de passer au bibi avant la montée laiteuse....

Ma mère et ma belle mère ont tout fait pour m'aider mais nous n'avons pas réussi

J'ai donc décidé d'arrêter mon allaitement maternel et là les visites du personnel n'ont pas cessé pour me prouver qu j'avais fait le bon choix!
C'est sur que le lien mère enfant était bon mais l'allaitement râté donc ce fameux lien si facile les premièrs heures fut plus douloureux à la sorti : dommage...
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- Inscription : 07 mai 2005 17:17
tfe:le relationnel en maternité
je fais mon tfe sur le soin relationnel en maternité,la création du lien d'attachement et le rôle infirmier rapport à tout ça.
Si une ide en maternité pouvait me parler un peu de son expérience...
Et aussi:savez-vous quels textes parlent de l'ide en mat?
Merci d'avance...
Si une ide en maternité pouvait me parler un peu de son expérience...
Et aussi:savez-vous quels textes parlent de l'ide en mat?
Merci d'avance...

fin de parcours...dur-dur!
bah, personne ne répond....faut dire que je connais peu d'IDE ou PDE en maternité...
en tout cas, je ne peux que peu te répondre, n'ayant qu'une courte expérience de 3 sem en tant qu'étudiante puer en suite de couches...dans ce service, favoriser le lien mère enfant relevait du rôle de l'auxiliaire de puériculture.
J'ai beaucoup appris auprès d'elles : exploiter le regard du nouveau né pour valoriser la maman (le bébé regarde toujours sa maman, c'est elle la plus belle !), ne pas précipiter les gestes lors de l'apprentissage des soins si c'est un premier bébé, et soutenir les mères dont ce n'est pas un premier bébé (certains personnels ont tendance à les laisser seules sous prétexte qu'elles ont déjà un ou plusieurs enfant).
Evidemment, accompagner lors de l'allaitement, qu'il soit maternel ou artificiel.
Laisser une place à part entière au papa, solliciter sa présence au cours des soins ou l'attendre pour le bain...
On fait bien plus que favoriser le lien mère enfant : on participe à l'arrivée d'un enfant au sein d'une famille, même si notre action se fait sur un laps de temps très court.
en tout cas, je ne peux que peu te répondre, n'ayant qu'une courte expérience de 3 sem en tant qu'étudiante puer en suite de couches...dans ce service, favoriser le lien mère enfant relevait du rôle de l'auxiliaire de puériculture.
J'ai beaucoup appris auprès d'elles : exploiter le regard du nouveau né pour valoriser la maman (le bébé regarde toujours sa maman, c'est elle la plus belle !), ne pas précipiter les gestes lors de l'apprentissage des soins si c'est un premier bébé, et soutenir les mères dont ce n'est pas un premier bébé (certains personnels ont tendance à les laisser seules sous prétexte qu'elles ont déjà un ou plusieurs enfant).
Evidemment, accompagner lors de l'allaitement, qu'il soit maternel ou artificiel.
Laisser une place à part entière au papa, solliciter sa présence au cours des soins ou l'attendre pour le bain...
On fait bien plus que favoriser le lien mère enfant : on participe à l'arrivée d'un enfant au sein d'une famille, même si notre action se fait sur un laps de temps très court.
je ne suis pas IDE en mater. mais en tant que maman je peux peut-être te dire une ou deux pensées!
Par exemple, je crois qu'il est important que toute l'équipe est le même discours avec la maman
Ex concret:aux cours de prépa. à l'accouchement, on m'a rabaché que le bébé avait besoin d'être dans les bras pour être rassuré, et que c'est pas pour rien si les africaines dorment avec leurs bb
Je me suis endormie avec le mien une nuit après la têtée, je te dis pas la réaction (vous risquez de le faire tomber, de l'écraser etc)
ou encore pour l'allaitement, personne n'était d'accord par ex compléments ou pas...donc le mien en a eu un et après on me l'a reproché!
bref cela culpabilise la maman et du coup elle ne sait plus ce qu'elle doit faire et cela perturbe sa relation avec le bb
pour le 2ème, forte de ma 1ère expérience, j'ai fais comme je voulais (comme dit cline, vu que c'était le 2ème, on s'occupait beaucoup moins de moi!!)
je ne sais pas si ça peut t'aider, mais comme il n'y a apparament pas beaucoup d'IDE de mater sur ce forum, tu peux peut-être prendre les choses à l'envers et demander aux mamans ce qui les a aidé, ou non ,de la part du personnel, dans la relation avec leur bb.
et des mamans, il y en a sûrement beaucoup!!!
bon courage
Cécé
Par exemple, je crois qu'il est important que toute l'équipe est le même discours avec la maman
Ex concret:aux cours de prépa. à l'accouchement, on m'a rabaché que le bébé avait besoin d'être dans les bras pour être rassuré, et que c'est pas pour rien si les africaines dorment avec leurs bb
Je me suis endormie avec le mien une nuit après la têtée, je te dis pas la réaction (vous risquez de le faire tomber, de l'écraser etc)
ou encore pour l'allaitement, personne n'était d'accord par ex compléments ou pas...donc le mien en a eu un et après on me l'a reproché!
bref cela culpabilise la maman et du coup elle ne sait plus ce qu'elle doit faire et cela perturbe sa relation avec le bb
pour le 2ème, forte de ma 1ère expérience, j'ai fais comme je voulais (comme dit cline, vu que c'était le 2ème, on s'occupait beaucoup moins de moi!!)
je ne sais pas si ça peut t'aider, mais comme il n'y a apparament pas beaucoup d'IDE de mater sur ce forum, tu peux peut-être prendre les choses à l'envers et demander aux mamans ce qui les a aidé, ou non ,de la part du personnel, dans la relation avec leur bb.
et des mamans, il y en a sûrement beaucoup!!!
bon courage
Cécé
bonjour, je suis inf en mater et je m'éclate! je prens beaucoup de temps a parler avec les mamans a venir les soutenir lors des allaitement je passe et repasse dans les chambres et comme je suis contentte d'etre la les mamans le percoivent et après c'est de la complicité qui s'établit.En plus je suis maman de 3 enfants et je suis passée par la aussi donc je connais les douleurs dont elles parlent, l'épisio, les tranchées et certes j'ai de meilleurs relations que les infirmières qui n'ont pas eu d'enfants, qui disent ce qu'elles ont appris dans les livres.J'ai vu des mamans pleurées en sachant que je ne revenais pas le lendemain, que telles ou telles inf seraient la mais beaucoup me disent quand j'arrive dans la chambre, au moins vous on voit sur votre visage que vous aimez votre travail, et que vous etes heureuse d'etre la.Certes je travaille dans d'autres service et je peux vraiment dire que qand je suis en mater je suis heureuse d'etre la.J'envisage meme de reprendre mes etudes et de devenir sage femme, pour moi le plus beau métiuer du monde.J'aime partager le bonheur des gens, le bonheur d'etre maman et aussi je veux que les mamans gardent un bon souvenir de leur sejour, c'est important pour la suite.