Questions précises sur le métier d'IDE
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Questions précises sur le métier d'IDE
Bonsoir/Bonjour,
Je vous expose brièvement ma situation : j'ai passé 2 fois le concours d'entrée à l'IFSI et les deux fois je ne l'ai loupé que de quelques points seulement (4 et 1). Lors de mon deuxième concours, je suis arrivée jusqu'à l'oral et la psychologue du jury m'a dit que je n'avais pas bien conscience de ce qu'était le métier d'infirmière, que je l'idéalisais trop et que je n'étais pas assez mature selon elle pour me rendre compte de ce que c'était réellement.
Je me tourne donc vers vous car ces deux dernières années j'ai complétement zappé ce projet (gros problèmes de santé pendant près d'un an, doutes sur mon avenir professionnel, etc.).
Mais là j'ai décidé de refléchir une nouvelle fois, et pourquoi pas, retenter le concours l'année prochaine (ce que me laisse du coup du temps pour bien le préparer).
J'ai pas mal de questions à vous poser, et j'espère que vous pourrez me répondre le plus en détail possible pour que j'ai toutes les informations nécessaires à ma réflexion. J'aimerais avoir des témoignages d'IDE et d'ESI si possible, pour vraiment avoir plusieurs points de vue.
Je m'excuse par avance de la longueur de mon post.
-Quelles sont pour vous la ou les principales difficultés du métier ? (personnellement je penserais surtout à la confrontation avec la souffrance et les horraires difficiles qui peuvent entraîner fatigue et stress)
-Quels sont les liens entre les différentes personnes d'une équipe ? (Est-ce qu'on travaille toute la journée avec les médecins et aides-soignants ou est-ce qu'on se voit juste le matin et après chacun se débrouille tout seul ?)
-Quelle est l'ambiance dans une équipe ? (Je me doute que ça varie selon chacun mais est-ce que personnellement vous vous êtes intégrés rapidement dans votre équipe ?)
-Quelle est votre journée type ? (J'imagine un emploi du temps du genre : matin on prend les infos pour la journée et après jusqu'au soir on fait notre tour des patients pour effectuer les soins et puis c'est terminé.)
-Est-ce que vous avez souvent été confronté à la mort ou à des patients mutilés ou grands brûlés, ou est-ce que ça reste relativement rare et qu'en principe les soins sont assez "simple" (prises de sang, perfusions,...) ?
Cette question m'angoisse beaucoup car j'ai un "souci" à ce propos. J'ai été diagnostiquée surdouée lorsque j'étais enfant et comme tous les surdoués j'ai une peur panique de la mort, je suis très émotive (je pleure pour un oui et un non), je me pose sans arrêt des questions existentielles (toute la journée je stresse en me demandant pourquoi nous sommes sur terre, ce qu'il y a après la mort, etc), je fais pas mal de crises d'angoisses (que j'arrive à gérer de mieux en mieux avec le temps), je suis hyperesthésique (je ne supporte pas quand il y a trop de bruit ou trop de lumière), etc etc. Pourrais-je quand même m'adapter à ce métier ? Ce qui me fait peur c'est surtout que ma peur de la mort et mes angoisses liées aux questions existentielles s'empirent. J'ai longtemps pensé que du coup je serais incapable d'être IDE mais de toute façon je sais que je ne pourrais pas changer ça car c'est dans ma nature, peut importe le métier que je fasse je serais toujours angoissée à longueur de temps, mais je ne veux juste pas que ça s'empire. Et puis j'ai tellement envie d'être utile sur terre que pour moi sauver des vies (ou tout du moins améliorer les conditions de vie des gens) c'est ce qui me représenterait le mieux.
-Est-ce que le personnel à la possibilité de parler avec un psychologue ou un psychiatre lors d'épreuves difficiles (par exemple décès d'un patient) ? Car je n'ai personne à qui me confier et ça m'angoisse aussi beaucoup de ne pas savoir si je pourrais parler à quelqu'un là-bas quand j'en aurais besoin (en principe j'arrive à prendre du recul par rapport à ce que je vis mais on ne sait jamais...).
-Est-ce qu'il y a souvent des soirées étudiantes entre ESI ? Est-ce que ça vous arrive parfois pendant les pauses d'aller boire un café avec d'autres membres de l'hôpital ou est-ce que chacun doit rester à son poste toute la journée sans possibilité de faire une pause autre que le temps de midi ?
-Passez-vous plus de temps à faire des soins ou à vous occuper du côté administratif ?
-Et enfin, arrivez-vous facilement à vous changer les idées lorsque vous rentrez chez vous (notamment ceux qui sont seuls), ou est-ce que ça vous arrive souvent de vous repasser votre journée en boucle jusqu'au lendemain matin ?
Voilà je vais m'arrêter là car ça fait déjà beaucoup de questions ! Ce sont celles qui me paraissent importantes pour le moment pour vraiment avoir une idée plus précise du métier et des journées. Si bien sûr vous voyez d'autres choses importantes à me signaler, je suis toute ouïe.
Je vous remercie d'avance pour vos futures réponses !
Je vous expose brièvement ma situation : j'ai passé 2 fois le concours d'entrée à l'IFSI et les deux fois je ne l'ai loupé que de quelques points seulement (4 et 1). Lors de mon deuxième concours, je suis arrivée jusqu'à l'oral et la psychologue du jury m'a dit que je n'avais pas bien conscience de ce qu'était le métier d'infirmière, que je l'idéalisais trop et que je n'étais pas assez mature selon elle pour me rendre compte de ce que c'était réellement.
Je me tourne donc vers vous car ces deux dernières années j'ai complétement zappé ce projet (gros problèmes de santé pendant près d'un an, doutes sur mon avenir professionnel, etc.).
Mais là j'ai décidé de refléchir une nouvelle fois, et pourquoi pas, retenter le concours l'année prochaine (ce que me laisse du coup du temps pour bien le préparer).
J'ai pas mal de questions à vous poser, et j'espère que vous pourrez me répondre le plus en détail possible pour que j'ai toutes les informations nécessaires à ma réflexion. J'aimerais avoir des témoignages d'IDE et d'ESI si possible, pour vraiment avoir plusieurs points de vue.
Je m'excuse par avance de la longueur de mon post.
-Quelles sont pour vous la ou les principales difficultés du métier ? (personnellement je penserais surtout à la confrontation avec la souffrance et les horraires difficiles qui peuvent entraîner fatigue et stress)
-Quels sont les liens entre les différentes personnes d'une équipe ? (Est-ce qu'on travaille toute la journée avec les médecins et aides-soignants ou est-ce qu'on se voit juste le matin et après chacun se débrouille tout seul ?)
-Quelle est l'ambiance dans une équipe ? (Je me doute que ça varie selon chacun mais est-ce que personnellement vous vous êtes intégrés rapidement dans votre équipe ?)
-Quelle est votre journée type ? (J'imagine un emploi du temps du genre : matin on prend les infos pour la journée et après jusqu'au soir on fait notre tour des patients pour effectuer les soins et puis c'est terminé.)
-Est-ce que vous avez souvent été confronté à la mort ou à des patients mutilés ou grands brûlés, ou est-ce que ça reste relativement rare et qu'en principe les soins sont assez "simple" (prises de sang, perfusions,...) ?
Cette question m'angoisse beaucoup car j'ai un "souci" à ce propos. J'ai été diagnostiquée surdouée lorsque j'étais enfant et comme tous les surdoués j'ai une peur panique de la mort, je suis très émotive (je pleure pour un oui et un non), je me pose sans arrêt des questions existentielles (toute la journée je stresse en me demandant pourquoi nous sommes sur terre, ce qu'il y a après la mort, etc), je fais pas mal de crises d'angoisses (que j'arrive à gérer de mieux en mieux avec le temps), je suis hyperesthésique (je ne supporte pas quand il y a trop de bruit ou trop de lumière), etc etc. Pourrais-je quand même m'adapter à ce métier ? Ce qui me fait peur c'est surtout que ma peur de la mort et mes angoisses liées aux questions existentielles s'empirent. J'ai longtemps pensé que du coup je serais incapable d'être IDE mais de toute façon je sais que je ne pourrais pas changer ça car c'est dans ma nature, peut importe le métier que je fasse je serais toujours angoissée à longueur de temps, mais je ne veux juste pas que ça s'empire. Et puis j'ai tellement envie d'être utile sur terre que pour moi sauver des vies (ou tout du moins améliorer les conditions de vie des gens) c'est ce qui me représenterait le mieux.
-Est-ce que le personnel à la possibilité de parler avec un psychologue ou un psychiatre lors d'épreuves difficiles (par exemple décès d'un patient) ? Car je n'ai personne à qui me confier et ça m'angoisse aussi beaucoup de ne pas savoir si je pourrais parler à quelqu'un là-bas quand j'en aurais besoin (en principe j'arrive à prendre du recul par rapport à ce que je vis mais on ne sait jamais...).
-Est-ce qu'il y a souvent des soirées étudiantes entre ESI ? Est-ce que ça vous arrive parfois pendant les pauses d'aller boire un café avec d'autres membres de l'hôpital ou est-ce que chacun doit rester à son poste toute la journée sans possibilité de faire une pause autre que le temps de midi ?
-Passez-vous plus de temps à faire des soins ou à vous occuper du côté administratif ?
-Et enfin, arrivez-vous facilement à vous changer les idées lorsque vous rentrez chez vous (notamment ceux qui sont seuls), ou est-ce que ça vous arrive souvent de vous repasser votre journée en boucle jusqu'au lendemain matin ?
Voilà je vais m'arrêter là car ça fait déjà beaucoup de questions ! Ce sont celles qui me paraissent importantes pour le moment pour vraiment avoir une idée plus précise du métier et des journées. Si bien sûr vous voyez d'autres choses importantes à me signaler, je suis toute ouïe.
Je vous remercie d'avance pour vos futures réponses !
Re: Questions précises sur le métier d'IDE
Pourquoi ne ferais tu pas une psychothérapie pour parler de tes angoisses et travailler dessus ?lanenettedu52 a écrit :Bonsoir/Bonjour,
Je vous expose brièvement ma situation : j'ai passé 2 fois le concours d'entrée à l'IFSI et les deux fois je ne l'ai loupé que de quelques points seulement (4 et 1). Lors de mon deuxième concours, je suis arrivée jusqu'à l'oral et la psychologue du jury m'a dit que je n'avais pas bien conscience de ce qu'était le métier d'infirmière, que je l'idéalisais trop et que je n'étais pas assez mature selon elle pour me rendre compte de ce que c'était réellement.
Je me tourne donc vers vous car ces deux dernières années j'ai complétement zappé ce projet (gros problèmes de santé pendant près d'un an, doutes sur mon avenir professionnel, etc.).
Mais là j'ai décidé de refléchir une nouvelle fois, et pourquoi pas, retenter le concours l'année prochaine (ce que me laisse du coup du temps pour bien le préparer).
J'ai pas mal de questions à vous poser, et j'espère que vous pourrez me répondre le plus en détail possible pour que j'ai toutes les informations nécessaires à ma réflexion. J'aimerais avoir des témoignages d'IDE et d'ESI si possible, pour vraiment avoir plusieurs points de vue.
Je m'excuse par avance de la longueur de mon post.
-Quelles sont pour vous la ou les principales difficultés du métier ? (personnellement je penserais surtout à la confrontation avec la souffrance et les horraires difficiles qui peuvent entraîner fatigue et stress)
-Quels sont les liens entre les différentes personnes d'une équipe ? (Est-ce qu'on travaille toute la journée avec les médecins et aides-soignants ou est-ce qu'on se voit juste le matin et après chacun se débrouille tout seul ?)
-Quelle est l'ambiance dans une équipe ? (Je me doute que ça varie selon chacun mais est-ce que personnellement vous vous êtes intégrés rapidement dans votre équipe ?)
-Quelle est votre journée type ? (J'imagine un emploi du temps du genre : matin on prend les infos pour la journée et après jusqu'au soir on fait notre tour des patients pour effectuer les soins et puis c'est terminé.)
-Est-ce que vous avez souvent été confronté à la mort ou à des patients mutilés ou grands brûlés, ou est-ce que ça reste relativement rare et qu'en principe les soins sont assez "simple" (prises de sang, perfusions,...) ?
Cette question m'angoisse beaucoup car j'ai un "souci" à ce propos. J'ai été diagnostiquée surdouée lorsque j'étais enfant et comme tous les surdoués j'ai une peur panique de la mort, je suis très émotive (je pleure pour un oui et un non), je me pose sans arrêt des questions existentielles (toute la journée je stresse en me demandant pourquoi nous sommes sur terre, ce qu'il y a après la mort, etc), je fais pas mal de crises d'angoisses (que j'arrive à gérer de mieux en mieux avec le temps), je suis hyperesthésique (je ne supporte pas quand il y a trop de bruit ou trop de lumière), etc etc. Pourrais-je quand même m'adapter à ce métier ? Ce qui me fait peur c'est surtout que ma peur de la mort et mes angoisses liées aux questions existentielles s'empirent. J'ai longtemps pensé que du coup je serais incapable d'être IDE mais de toute façon je sais que je ne pourrais pas changer ça car c'est dans ma nature, peut importe le métier que je fasse je serais toujours angoissée à longueur de temps, mais je ne veux juste pas que ça s'empire. Et puis j'ai tellement envie d'être utile sur terre que pour moi sauver des vies (ou tout du moins améliorer les conditions de vie des gens) c'est ce qui me représenterait le mieux.
-Est-ce que le personnel à la possibilité de parler avec un psychologue ou un psychiatre lors d'épreuves difficiles (par exemple décès d'un patient) ? Car je n'ai personne à qui me confier et ça m'angoisse aussi beaucoup de ne pas savoir si je pourrais parler à quelqu'un là-bas quand j'en aurais besoin (en principe j'arrive à prendre du recul par rapport à ce que je vis mais on ne sait jamais...).
-Est-ce qu'il y a souvent des soirées étudiantes entre ESI ? Est-ce que ça vous arrive parfois pendant les pauses d'aller boire un café avec d'autres membres de l'hôpital ou est-ce que chacun doit rester à son poste toute la journée sans possibilité de faire une pause autre que le temps de midi ?
-Passez-vous plus de temps à faire des soins ou à vous occuper du côté administratif ?
-Et enfin, arrivez-vous facilement à vous changer les idées lorsque vous rentrez chez vous (notamment ceux qui sont seuls), ou est-ce que ça vous arrive souvent de vous repasser votre journée en boucle jusqu'au lendemain matin ?
Voilà je vais m'arrêter là car ça fait déjà beaucoup de questions ! Ce sont celles qui me paraissent importantes pour le moment pour vraiment avoir une idée plus précise du métier et des journées. Si bien sûr vous voyez d'autres choses importantes à me signaler, je suis toute ouïe.
Je vous remercie d'avance pour vos futures réponses !
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Re: Questions précises sur le métier d'IDE
Parce que dans ma famille c'est très tabou d'avoir des problèmes psychologiques et mes parents refusent sous prétexte que ça ferait honte à la famille. En plus on n'a pas d'argent et les consultations coûtent quand même assez chères.caqui13 a écrit :Pourquoi ne ferais tu pas une psychothérapie pour parler de tes angoisses et travailler dessus ?
Je me suis tout de même documenté sur le sujet des angoisses chez les surdoués, et les psychologues spécialistes disent bien qu'un surdoué est et sera toujours angoissé. Donc je n'ai pas vraiment de solution pour faire taire ces angoisses, ça fait partie de mon "état" de surdouée.
Re: Questions précises sur le métier d'IDE
Pour le prix , c est faux , 1 psychiatre même secteur 2 ( 60 e la cs ) , avec la mutuelle te couteras de ta poche 1 ou 2 euros , pour 1 peu que tu lui dises d attendre 3 jrs pour encaisser le cheque .lanenettedu52 a écrit :Parce que dans ma famille c'est très tabou d'avoir des problèmes psychologiques et mes parents refusent sous prétexte que ça ferait honte à la famille. En plus on n'a pas d'argent et les consultations coûtent quand même assez chères.caqui13 a écrit :Pourquoi ne ferais tu pas une psychothérapie pour parler de tes angoisses et travailler dessus ?
Je me suis tout de même documenté sur le sujet des angoisses chez les surdoués, et les psychologues spécialistes disent bien qu'un surdoué est et sera toujours angoissé. Donc je n'ai pas vraiment de solution pour faire taire ces angoisses, ça fait partie de mon "état" de surdouée.
De plus tu es majeure , donc tu n as pas besoin de parler a tes parents de tes rdv .
Tu me sembles assez immature , remettre sur le tapis sans cesse : ' je suis surdouée ' , c est un peu relou , d être angoissée , n est ni une honte , ni une tare , le tout est de se débarrasser de ces angoisses , en consultant
Et si un jour tu deviens pro de santé ou travaille en libéral, il existe d’ailleurs des solutions adaptées côté mutuelle, comme cette mutuelle pour infirmiers libéraux qui peut donner une idée des prises en charge spécifiques.
Dernière modification par caqui13 le 05 juil. 2025 09:48, modifié 1 fois.
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Re: Questions précises sur le métier d'IDE
caqui13 a écrit :Pour le prix , c est faux , 1 psychiatre même secteur 2 ( 60 e la cs ) , avec la mutuelle te couteras de ta poche 1 ou 2 euros , pour 1 peu que tu lui dises d attendre 3 jrs pour encaisser le cheque .
De plus tu es majeure , donc tu n as pas besoin de parler a tes parents de tes rdv .
Tu me sembles assez immature , remettre sur le tapis sans cesse : ' je suis surdouée ' , c est un peu relou , d être angoissée , n est ni une honte , ni une tare , le tout est de se débarrasser de ces angoisses , en consultant
Je suis majeure mais je n'ai ni revenu ni mutuelle ni sécu (je suis affiliée à mes parents). Donc impossible de payer toute seule.
De plus ils ont toujours été toxiques avec moi et ne veulent pas que je sorte de la maison sans eux, sauf si c'est pour aller chez mes grands-parents ou mes tantes.
Crois-moi que si je le pouvais je ferais une thérapie car j'ai beaucoup de problèmes dans ma vie. Malheureusement je ne peux pas et j'essaie de m'en sortir comme je peux en réfléchissant à mon avenir professionnel car j'ai envie de m'intégrer dans la société en faisant un métier utile.
Quand au fait que je répète que je suis angoissée car surdouée, c'est malheureusement la vérité, il suffit de lire des écrits de psychologues spécialisés pour en avoir la confirmation.
Re: Questions précises sur le métier d'IDE
Bonjour,
J'avoue que certaines questions m'ont un peu surprise, mais surtout ta remarque comme quoi il t'a été dit que tu idéalisais trop le métier d'infirmière. Qu'avais-tu dit sur le métier pour qu'il te soit dit cela ?
Je reprendrai tes questions une à une, même si pour certaines, pardonne moi, mais je n'y vois pas vraiment d'intérêt....
Et il y a aussi les heures supplémentaires, les changements de planning à la dernière minutes, la gestion de l'agressivité des patients et/ou de leur famille.
Tu as juste oublié : prises de sang/constantes/évaluation de l'état général du patient, visite avec le médecin, préparations des courriers pour les sorties, accueil des nouveaux patients, préparations des bons, des dossiers et des patients pour les examens, relever les résultats de prises de sang, avertir le médecin si anomalie, répondre au téléphone, répondre aux sonnettes, demander des consultations Assistante sociale, diet, etc, informer les familles, poser des perfusions, distribuer les médicaments faire des pansements, envoyer des faxes, commander des ambulances, harceler le médecin pour avoir des prescriptions, faire toutes les transmissions écrites pour chaque patient, effectuer nos transmissions à nos collègues d'après et partir en essayant de te convaincre que tu n'as rien oublié. (et je crois que j'ai du oublier quelques petites choses....)
Une chose importante à savoir, il n'y a pas de "journée type" pour une infirmière à l'hôpital (du moins, c'est mon vécu personnel). Tu as une légère trame, mais pour le reste, cela change tous les jours !
Il ne faut pas se leurrer, le métier d'infirmière est tout de même éprouvant d'un point de vue psychologique. Il m'est arrivé bien souvent de rentrer chez moi en pleurant...Je pense qu'il existe d'autres métiers beaucoup moins difficile mentalement... Mais pour répondre : oui j'ai été confronté à la mort pas mal de fois, a des mutilés aussi, mais des grands brûlés non (en même temps, ils sont tous en service de grands brûlés et ne se baladent pas dans tous les services de l'hôpital...)
! Du moins ceux qui le veulent car je sais qu'en tout et pour tout j'y suis allée 3 fois en 3 ans !
Et il faut arrêter de regarder la série "Urgence" (je sais, c'est un peu vieux mais j'adore lol) les pauses durant lesquelles tu vas boire un café dehors ça n'existe pas !!!!! (du moins en 8h. En 12h je ne sais pas si cela peut se faire...). Il m'est arrivé de faire des journées de travail théoriquement de 7h30 mais qui finalement étaient de 9h (voire 10h) sans même pouvoir aller faire pipi ! Alors s'assoir boire un café et papoter avec ma collègue.....Voici un doux rêve éveillé ! De même, la pause de midi......
c'est quoi ça ???? A midi tu cours après le temps pour distribuer les médicaments des patients, faire les glycémies, prendre les tensions etc, etc, etc.
! Quand on voit l'administration en général et toute la paperasse qu'il faut pour la moindre chose, c'est sûr qu'à l'hôpital, c'est pire ! Quand tu as 1H30 pour voir 12 patients (et encore, c'est parfois 1h), le décompte est rapide : cela fait 7min30 pour chaque malade... Il y a des jours où la seule fois où je voyais mon patient de la journée, c'était pour sa tension artérielle et ses médicaments... sinon je jetais un coup d'oeil rapide un bonjour/au revoir.
Mais n'as-tu jamais eu l'occasion d'aller dans un service hospitalier (pour un stage, ou pour visiter un proche) ? Car tu sembles effectivement idéaliser le métier par certains aspects... Il y a eu, il y a peu, la série "Nina" qui est passée à la télé. Elle a massacré la réalité du métier et je pense qu'elle est classée dans la catégorie comédie-humour par le corps des infirmiers
. J'espère que tu ne t'es pas basée là dessus pour te faire une idée du métier....
J'avoue que certaines questions m'ont un peu surprise, mais surtout ta remarque comme quoi il t'a été dit que tu idéalisais trop le métier d'infirmière. Qu'avais-tu dit sur le métier pour qu'il te soit dit cela ?
Je reprendrai tes questions une à une, même si pour certaines, pardonne moi, mais je n'y vois pas vraiment d'intérêt....
Certes, la confrontation à la souffrance n'est pas facile, il faut savoir prendre le recul nécessaire à chaque situation. Pour les horaires, il n'y a pas que le stress et la fatigue, il y a aussi l'impact que cela peut avoir sur ta vie personnelle et sur ta famille (devoir attendre ton planning pour pouvoir prévoir une sortie, un évènement, un rdv etc, ne savoir que par avance quel WE tu travailles ou non...Et encore, ce n'est pas toujours le cas...). Il y a également les conditions de travail qui se détériorent d'année en année (il suffit de voir tous les services d'urgence en grèves actuellement), la non reconnaissance de ton travail d'un point de vue salariale (car c'est bien beau de vouloir donner de sa personne pour autrui, il faut bien se nourrir aussi...) et le sentiment de n'être pas forcément reconnu à sa juste valeur par ses supérieurs.lanenettedu52 a écrit :
-Quelles sont pour vous la ou les principales difficultés du métier ? (personnellement je penserais surtout à la confrontation avec la souffrance et les horraires difficiles qui peuvent entraîner fatigue et stress)
Et il y a aussi les heures supplémentaires, les changements de planning à la dernière minutes, la gestion de l'agressivité des patients et/ou de leur famille.
Ben ça dépend d'où tu travailles et de l'organisation du service (si tu es IDE dans une maison de retraite c'est sûr que ce sera différent que dans un service de chirurgie...). Il y aura plus d'échanges avec les médecins et des AS aux urgences par exemple qu'en EPHAD.....-Quels sont les liens entre les différentes personnes d'une équipe ? (Est-ce qu'on travaille toute la journée avec les médecins et aides-soignants ou est-ce qu'on se voit juste le matin et après chacun se débrouille tout seul ?)
Euh....j'avoue, je trouve cette question un peu immature...C'est comme partout cela dépend de soi et des personnes en face....En même temps on est là pour travailler, pas pour copiner....Cela n'empêche pas d'essayer d'avoir de bonne relation avec ses collègues malgré tout...-Quelle est l'ambiance dans une équipe ? (Je me doute que ça varie selon chacun mais est-ce que personnellement vous vous êtes intégrés rapidement dans votre équipe ?)
Ca parait tellement simpliste dit comme ça-Quelle est votre journée type ? (J'imagine un emploi du temps du genre : matin on prend les infos pour la journée et après jusqu'au soir on fait notre tour des patients pour effectuer les soins et puis c'est terminé.)

Une chose importante à savoir, il n'y a pas de "journée type" pour une infirmière à l'hôpital (du moins, c'est mon vécu personnel). Tu as une légère trame, mais pour le reste, cela change tous les jours !
Ta question me laisse perplexe tellement cela la réponse parait évidente....Ca dépend des services où tu es........ Mais peut-être effectivement as-tu une vision du métier qui est erronée..... Toute personne risque de décéder n'importe où donc cela parait presque inévitable qu'il y ait des décès dans un service hospitalier car par définition, les gens qui viennent ne sont pas bien...(ou alors il faut peut-être travailler à des postes bien particuliers et rares................).-Est-ce que vous avez souvent été confronté à la mort ou à des patients mutilés ou grands brûlés, ou est-ce que ça reste relativement rare et qu'en principe les soins sont assez "simple" (prises de sang, perfusions,...) ?
Il ne faut pas se leurrer, le métier d'infirmière est tout de même éprouvant d'un point de vue psychologique. Il m'est arrivé bien souvent de rentrer chez moi en pleurant...Je pense qu'il existe d'autres métiers beaucoup moins difficile mentalement... Mais pour répondre : oui j'ai été confronté à la mort pas mal de fois, a des mutilés aussi, mais des grands brûlés non (en même temps, ils sont tous en service de grands brûlés et ne se baladent pas dans tous les services de l'hôpital...)
Cette question m'a rappelé une situation vécue : une patiente de 24 ans, la bonté même, que nous avons pris en charge est décédée vraiment très rapidement (en 4 mois c'était fini malheureusement...) L'équipe était dans un mal-être énorme (nous sommes plusieurs à avoir pleuré pendant notre service alors qu'elle se dégradait). Il y avait une psychologue dans le service. Une réunion a été organisée...10 jours après le moment le plus critique...Je peux te dire que personne n'y est allé car nous avions déjà fait notre "deuil" par nous-même avec nos propres moyens parce qu'il fallait bien continuer à avancer et à faire notre job ! Donc si tu es dans un service vraiment TOP, je pense que cela doit se faire, mais cela doit être l'équivalent du Saint Graal : je ne l'ai jamais vu !-Est-ce que le personnel à la possibilité de parler avec un psychologue ou un psychiatre lors d'épreuves difficiles (par exemple décès d'un patient) ? Car je n'ai personne à qui me confier et ça m'angoisse aussi beaucoup de ne pas savoir si je pourrais parler à quelqu'un là-bas quand j'en aurais besoin (en principe j'arrive à prendre du recul par rapport à ce que je vis mais on ne sait jamais...).
pardon, mais je ne sais pas ce qui m'a fait le plus rire dans cette question. Les ESI sont comme les autres étudiants des autres cursus, ils font des soirées et il picolent-Est-ce qu'il y a souvent des soirées étudiantes entre ESI ? Est-ce que ça vous arrive parfois pendant les pauses d'aller boire un café avec d'autres membres de l'hôpital ou est-ce que chacun doit rester à son poste toute la journée sans possibilité de faire une pause autre que le temps de midi ?

Et il faut arrêter de regarder la série "Urgence" (je sais, c'est un peu vieux mais j'adore lol) les pauses durant lesquelles tu vas boire un café dehors ça n'existe pas !!!!! (du moins en 8h. En 12h je ne sais pas si cela peut se faire...). Il m'est arrivé de faire des journées de travail théoriquement de 7h30 mais qui finalement étaient de 9h (voire 10h) sans même pouvoir aller faire pipi ! Alors s'assoir boire un café et papoter avec ma collègue.....Voici un doux rêve éveillé ! De même, la pause de midi......

Re-Passez-vous plus de temps à faire des soins ou à vous occuper du côté administratif ?

Cela dépend des personnes...Perso je suis plutôt du genre à ruminer si je n'arrive pas à me changer les idées facilement où si je ne trouve pas une oreille bienveillante pour m'écouter. Et cela dépend aussi de la journée passée...-Et enfin, arrivez-vous facilement à vous changer les idées lorsque vous rentrez chez vous (notamment ceux qui sont seuls), ou est-ce que ça vous arrive souvent de vous repasser votre journée en boucle jusqu'au lendemain matin ?
Mais n'as-tu jamais eu l'occasion d'aller dans un service hospitalier (pour un stage, ou pour visiter un proche) ? Car tu sembles effectivement idéaliser le métier par certains aspects... Il y a eu, il y a peu, la série "Nina" qui est passée à la télé. Elle a massacré la réalité du métier et je pense qu'elle est classée dans la catégorie comédie-humour par le corps des infirmiers

Infirmière, millésime 2010
A sauté par dessus la grosse flaque nommée Atlantique pour exercer au Québec depuis février 2016 !
A sauté par dessus la grosse flaque nommée Atlantique pour exercer au Québec depuis février 2016 !
Re: Questions précises sur le métier d'IDE
Bonjour,
Désolé de dire ça lanenette mais vu le nombre d'infirmière au bout du rouleau et fragilisées après quelques années alors qu'elles étaient bien dans leur tête au départ; je te conseille de réfléchir sérieusement sur l'intérêt de devenir IDE!
Rien n'est impossible, une thérapie peut peut être t'aider mais si tu as des capacités il y'a des tas d'autres métiers ou tu pourras aider les gens sans être en contact avec la maladie, la mort, bref tout ce qui t'angoisse.
Désolé de dire ça lanenette mais vu le nombre d'infirmière au bout du rouleau et fragilisées après quelques années alors qu'elles étaient bien dans leur tête au départ; je te conseille de réfléchir sérieusement sur l'intérêt de devenir IDE!
Rien n'est impossible, une thérapie peut peut être t'aider mais si tu as des capacités il y'a des tas d'autres métiers ou tu pourras aider les gens sans être en contact avec la maladie, la mort, bref tout ce qui t'angoisse.

Re: Questions précises sur le métier d'IDE
lanenettedu52 a écrit : -Quelles sont pour vous la ou les principales difficultés du métier ? (personnellement je penserais surtout à la confrontation avec la souffrance et les horaires difficiles qui peuvent entraîner fatigue et stress)
Pour moi la difficulté du métier c'est d’accepter de faire des erreurs et de pas pouvoir "sauver" tout le monde, accepter l'échec c'est difficile pour moi. Ensuite pour parler du scolaire en particulier pour moi c'est de travailler avec des professionnels qui ont pas du tout la même vision que moi c'est parfois compliqué
-Quels sont les liens entre les différentes personnes d'une équipe ? (Est-ce qu'on travaille toute la journée avec les médecins et aides-soignants ou est-ce qu'on se voit juste le matin et après chacun se débrouille tout seul ?)
Ca dépend des services, ça dépend de là où tu bosses.
-Quelle est l'ambiance dans une équipe ? (Je me doute que ça varie selon chacun mais est-ce que personnellement vous vous êtes intégrés rapidement dans votre équipe ?)
Ben oui ça dépend des équipes, y'a des ambiances pourries et des ambiances cool. Moi jme suis intégrée plus ou moins facilement selon les personnels mais bon c'est particulier
-Quelle est votre journée type ? (J'imagine un emploi du temps du genre : matin on prend les infos pour la journée et après jusqu'au soir on fait notre tour des patients pour effectuer les soins et puis c'est terminé.)
Tu sais je suis pas sure qu'au concours d'entrée à l'IFSI on doit faire comme si on connaissait déjà TOUT non plus et qu'on était déjà infirmière ... Je te conseille vivement de trouver à faire une journée d'observation avec une infirmière peu importe où (moi je l'avais fais en libéral). C'est tellement varié comme travail tu peux pas dire "la journée d'une inf c'est ça-ça-ça " en plus c'est jamais vraiment prévu à l'avance, il peut se passer plein de choses et c'est ça qui est génial aussi
-Est-ce que vous avez souvent été confronté à la mort ou à des patients mutilés ou grands brûlés, ou est-ce que ça reste relativement rare et qu'en principe les soins sont assez "simple" (prises de sang, perfusions,...) ?
Ben c'est pareil ça dépend encore des services! Si tu bosses en cancéro tu auras été plus souvent confrontée à la mort qu'en médecine du travail ou même en psychiatrie. Enfin c'est toujours pareil ça dépend des endroits![]()
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Cette question m'angoisse beaucoup car j'ai un "souci" à ce propos. J'ai été diagnostiquée surdouée lorsque j'étais enfant et comme tous les surdoués j'ai une peur panique de la mort, je suis très émotive (je pleure pour un oui et un non), je me pose sans arrêt des questions existentielles (toute la journée je stresse en me demandant pourquoi nous sommes sur terre, ce qu'il y a après la mort, etc), je fais pas mal de crises d'angoisses (que j'arrive à gérer de mieux en mieux avec le temps), je suis hyperesthésique (je ne supporte pas quand il y a trop de bruit ou trop de lumière), etc etc. Pourrais-je quand même m'adapter à ce métier ?
Je ne te conseille pas de raconter tout ça à l'oral en tous cas ..... mais tu sais c'est pas parce qu'on est pas surdouée qu'on fait la fête quand un patient meurtles infirmiers pleurent aussi (même pas surdoués!) il y a plein d'infirmiers émotifs ou autre
Ce qui me fait peur c'est surtout que ma peur de la mort et mes angoisses liées aux questions existentielles s'empirent. J'ai longtemps pensé que du coup je serais incapable d'être IDE mais de toute façon je sais que je ne pourrais pas changer ça car c'est dans ma nature, peut importe le métier que je fasse je serais toujours angoissée à longueur de temps, mais je ne veux juste pas que ça s'empire. Et puis j'ai tellement envie d'être utile sur terre que pour moi sauver des vies![]()
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Ouai ça non plus ne dis pas ça à l'oral (ou tout du moins améliorer les conditions de vie des gens) c'est ce qui me représenterait le mieux.
-Est-ce que le personnel à la possibilité de parler avec un psychologue ou un psychiatre lors d'épreuves difficiles (par exemple décès d'un patient) ? Ca depend des servicesjme répète Car je n'ai personne à qui me confier et ça m'angoisse aussi beaucoup de ne pas savoir si je pourrais parler à quelqu'un là-bas quand j'en aurais besoin (en principe j'arrive à prendre du recul par rapport à ce que je vis mais on ne sait jamais...).
-Est-ce qu'il y a souvent des soirées étudiantes entre ESI ? Jsuis pas sure que ce soit très important comme question mais bon.... ca dépend des ifsi je suppose![]()
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Est-ce que ça vous arrive parfois pendant les pauses d'aller boire un café avec d'autres membres de l'hôpital ou est-ce que chacun doit rester à son poste toute la journée sans possibilité de faire une pause autre que le temps de midi ? Heureusement les infirmiers ont le droit d'aller aux wc, de boire, et s’assoir et MÊME discuter avec les autres
(si ils ont le temps...
)
-Passez-vous plus de temps à faire des soins ou à vous occuper du côté administratif ?
-Et enfin, arrivez-vous facilement à vous changer les idées lorsque vous rentrez chez vous (notamment ceux qui sont seuls), ou est-ce que ça vous arrive souvent de vous repasser votre journée en boucle jusqu'au lendemain matin ?
Ca dépend de ce qu'il s'est passé dans ma journée![]()
Voilà je vais m'arrêter là car ça fait déjà beaucoup de questions ! Ce sont celles qui me paraissent importantes pour le moment pour vraiment avoir une idée plus précise du métier et des journées. Si bien sûr vous voyez d'autres choses importantes à me signaler, je suis toute ouïe.
Je vous remercie d'avance pour vos futures réponses !
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Mai 2015 = Concours éducation nationale OK
Infirmière scolaire!!!!!
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Re: Questions précises sur le métier d'IDE
Il est assez rare qu'un psy arrive à vous cerner aussi bien pendant un entretien d'oral au concours d'IFSI.
Rare mais pas impossible. Et si ce professionnel vous a donné un conseil suivez le.
Pour vos questions, il est presqu'impossible de vous répondre. Non pas que je botte en touche, mais une journée en psychiatrie est différente en médecine ou en chir ou au bloc. De même que pour l'ambiance, tout est une question d'êtres humains et d'organisation.
Quant à votre problème, sachez qu'il existe les CMP qui permette de rencontrer sans frais ou à moindre frais un(e) infirmier psy, un(e) psychologue, un(e) psychiatre.
bon courage.
Rare mais pas impossible. Et si ce professionnel vous a donné un conseil suivez le.
Pour vos questions, il est presqu'impossible de vous répondre. Non pas que je botte en touche, mais une journée en psychiatrie est différente en médecine ou en chir ou au bloc. De même que pour l'ambiance, tout est une question d'êtres humains et d'organisation.
Quant à votre problème, sachez qu'il existe les CMP qui permette de rencontrer sans frais ou à moindre frais un(e) infirmier psy, un(e) psychologue, un(e) psychiatre.
bon courage.
infirmier dans une vie antérieure.
Re: Questions précises sur le métier d'IDE
bonjour,
Pour avoir été jury de concours, il y a des candidats qui vous marquent, d'autres qui vous soulent...
Ceux qui viennent avec des réponses standards, tout bien préparées sur infirmiers.com, ça ne suffit pas.
On a très peu de temps pour se dire "celui là vaut le coup d'entrer en IFSI, il sera un bon professionnel"
A l'oral, éviter de parler de VOUS, ça tue direct. Quand je dis "de vous", c'est contradictoire, puisqu'on vous pose des questions, mais ceux qui viennent avec "ma mêre a été malade, l'infirmière libérale est venue à la maison...", "je veux être utile" (les femmes de ménages sont aussi utiles!!!!).
Il faut se positionner en future professionnelle: comment je me vois en tant qu'ESI, IDE (et se poser la question des soirées étudiantes....ça manque de maturité ou quoi!!!!), quelles possibilités je me donne d'y parvenir, quels sont mes points faibles, comment j'y remédie.
Quand je lis votre post Lanenettedu52, je crois que vous êtes encore loin de ça.
Avez-vous déjà travaillé? Commencez peut etre par cela (quelque soit le domaine, ça booste).
Si vous êtes envahis par des parents toxiques, ajouté à cela des angoisses de toute part, essayez d'abord de vous échapper de ça, coupez vous d'eux (partez faire des colos, vous ne les verrez plus!)
Je pense qu'il y a malheureusement des choses à résoudre avant d'entamer une formation très difficile psychologiquement.

Pour avoir été jury de concours, il y a des candidats qui vous marquent, d'autres qui vous soulent...
Ceux qui viennent avec des réponses standards, tout bien préparées sur infirmiers.com, ça ne suffit pas.
On a très peu de temps pour se dire "celui là vaut le coup d'entrer en IFSI, il sera un bon professionnel"
A l'oral, éviter de parler de VOUS, ça tue direct. Quand je dis "de vous", c'est contradictoire, puisqu'on vous pose des questions, mais ceux qui viennent avec "ma mêre a été malade, l'infirmière libérale est venue à la maison...", "je veux être utile" (les femmes de ménages sont aussi utiles!!!!).
Il faut se positionner en future professionnelle: comment je me vois en tant qu'ESI, IDE (et se poser la question des soirées étudiantes....ça manque de maturité ou quoi!!!!), quelles possibilités je me donne d'y parvenir, quels sont mes points faibles, comment j'y remédie.
Quand je lis votre post Lanenettedu52, je crois que vous êtes encore loin de ça.
Avez-vous déjà travaillé? Commencez peut etre par cela (quelque soit le domaine, ça booste).
Si vous êtes envahis par des parents toxiques, ajouté à cela des angoisses de toute part, essayez d'abord de vous échapper de ça, coupez vous d'eux (partez faire des colos, vous ne les verrez plus!)
Je pense qu'il y a malheureusement des choses à résoudre avant d'entamer une formation très difficile psychologiquement.

le harceleur est faible,il devient harceleur pour ne pas être harcelé lui même. Marcel Rufo
Re: Questions précises sur le métier d'IDE
bonjour,
Pour avoir été jury de concours, il y a des candidats qui vous marquent, d'autres qui vous soulent...
Ceux qui viennent avec des réponses standards, tout bien préparées sur infirmiers.com, ça ne suffit pas.
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A l'oral, éviter de parler de VOUS, ça tue direct. Quand je dis "de vous", c'est contradictoire, puisqu'on vous pose des questions, mais ceux qui viennent avec "ma mêre a été malade, l'infirmière libérale est venue à la maison...", "je veux être utile" (les femmes de ménages sont aussi utiles!!!!).
Il faut se positionner en future professionnelle: comment je me vois en tant qu'ESI, IDE (et se poser la question des soirées étudiantes....ça manque de maturité ou quoi!!!!), quelles possibilités je me donne d'y parvenir, quels sont mes points faibles, comment j'y remédie.
Quand je lis votre post Lanenettedu52, je crois que vous êtes encore loin de ça.
Avez-vous déjà travaillé? Commencez peut etre par cela (quelque soit le domaine, ça booste).
Si vous êtes envahis par des parents toxiques, ajouté à cela des angoisses de toute part, essayez d'abord de vous échapper de ça, coupez vous d'eux (partez faire des colos, vous ne les verrez plus!)
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Pour avoir été jury de concours, il y a des candidats qui vous marquent, d'autres qui vous soulent...
Ceux qui viennent avec des réponses standards, tout bien préparées sur infirmiers.com, ça ne suffit pas.
On a très peu de temps pour se dire "celui là vaut le coup d'entrer en IFSI, il sera un bon professionnel"
A l'oral, éviter de parler de VOUS, ça tue direct. Quand je dis "de vous", c'est contradictoire, puisqu'on vous pose des questions, mais ceux qui viennent avec "ma mêre a été malade, l'infirmière libérale est venue à la maison...", "je veux être utile" (les femmes de ménages sont aussi utiles!!!!).
Il faut se positionner en future professionnelle: comment je me vois en tant qu'ESI, IDE (et se poser la question des soirées étudiantes....ça manque de maturité ou quoi!!!!), quelles possibilités je me donne d'y parvenir, quels sont mes points faibles, comment j'y remédie.
Quand je lis votre post Lanenettedu52, je crois que vous êtes encore loin de ça.
Avez-vous déjà travaillé? Commencez peut etre par cela (quelque soit le domaine, ça booste).
Si vous êtes envahis par des parents toxiques, ajouté à cela des angoisses de toute part, essayez d'abord de vous échapper de ça, coupez vous d'eux (partez faire des colos, vous ne les verrez plus!)
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Re: Questions précises sur le métier d'IDE
Lorsqu'ils m'avaient demandé pourquoi je voulais faire ce métier j'avais répondu que je voulais soigner les gens, soulager leurs douleurs car pour moi c'est essentiel d'être en bonne santé pour bien vivre. Et à leur question sur les difficultés, j'ai répondu les horraires et la confrontation à la souffrance. Ils m'ont du coup demandé comment je réagirais face à la mort d'un enfant, je leur ai dit que je tiendrais le coup car j'ai déjà été confronté à la mort d'enfants (lorsque j'étais au collège et au lycée, des camarades sont décédés de manière assez violente). C'est de là que la psy m'a dit que j'avais une vision trop idéaliste du métier.Akiko a écrit :Bonjour,
J'avoue que certaines questions m'ont un peu surprise, mais surtout ta remarque comme quoi il t'a été dit que tu idéalisais trop le métier d'infirmière. Qu'avais-tu dit sur le métier pour qu'il te soit dit cela ?
Akiko a écrit :Certes, la confrontation à la souffrance n'est pas facile, il faut savoir prendre le recul nécessaire à chaque situation. Pour les horaires, il n'y a pas que le stress et la fatigue, il y a aussi l'impact que cela peut avoir sur ta vie personnelle et sur ta famille (devoir attendre ton planning pour pouvoir prévoir une sortie, un évènement, un rdv etc, ne savoir que par avance quel WE tu travailles ou non...Et encore, ce n'est pas toujours le cas...). Il y a également les conditions de travail qui se détériorent d'année en année (il suffit de voir tous les services d'urgence en grèves actuellement), la non reconnaissance de ton travail d'un point de vue salariale (car c'est bien beau de vouloir donner de sa personne pour autrui, il faut bien se nourrir aussi...) et le sentiment de n'être pas forcément reconnu à sa juste valeur par ses supérieurs.
Et il y a aussi les heures supplémentaires, les changements de planning à la dernière minutes, la gestion de l'agressivité des patients et/ou de leur famille.
Oui c'est vrai je n'avais pas pensé à cela. Honnêtement ça ne me dérange pas plus que ça dans la mesure où je ne pars jamais en vacances ni rien, je suis en permanence chez moi.
Quand tu dis que les conditions de travail se détériorent, tu penses à quoi exactement ?
Je ne l'ai pas précisé dans mon premier post car je ne suis pas sûre que ce soit réellement utile mais l'hôpital qu'il y a près de chez moi et qui est rattaché à l'IFSI que je voudrais intégré est un petit hôpital de campagne. Je ne sais pas si ça change quelque chose au rythme de travail mais j'imagine que ce doit être différent des grands hôpitaux parisiens par exemple.
J'ai posé cette question parce qu'un de mes proches (qui n'est pas du tout du milieu) m'a dit que les ESI faisaient beaucoup de soirées étudiantes. C'était plus pour savoir l'ambiance en IFSI qu'autre chose en fait ^^.pardon, mais je ne sais pas ce qui m'a fait le plus rire dans cette question. Les ESI sont comme les autres étudiants des autres cursus, ils font des soirées et il picolent! Du moins ceux qui le veulent car je sais qu'en tout et pour tout j'y suis allée 3 fois en 3 ans !
Et il faut arrêter de regarder la série "Urgence" (je sais, c'est un peu vieux mais j'adore lol) les pauses durant lesquelles tu vas boire un café dehors ça n'existe pas !!!!! (du moins en 8h. En 12h je ne sais pas si cela peut se faire...). Il m'est arrivé de faire des journées de travail théoriquement de 7h30 mais qui finalement étaient de 9h (voire 10h) sans même pouvoir aller faire pipi ! Alors s'assoir boire un café et papoter avec ma collègue.....Voici un doux rêve éveillé ! De même, la pause de midi......c'est quoi ça ???? A midi tu cours après le temps pour distribuer les médicaments des patients, faire les glycémies, prendre les tensions etc, etc, etc.
Vous n'avez aucune pause pour manger ?
J'ai été hospitalisée plusieurs fois et je vais régulièrement à l'hôpital car je suis suivie pour mes problèmes gynéco-endocriniens. Je pense en fait que j'ai la vision que ceux qui me soignent me donnent. J'ai des soins assez "basiques" (prises de sang, échographies) du coup ça fausse peut-être ma vision des choses. Une des fois où je suis allée aux urgences je me suis retrouvée dans le hall (car plus de salle de déchoc de libre) avec une vieille dame et un jeune homme. Le jeune homme était blessé à la main (à ma grande surprise je n'ai pas été dégoutée par le sang moi qui n'aimais pas cela avant) et la vieille dame a dû être auscultée en urgence devant tout le monde et les médecins et infirmières étaient un peu en panique car la dame faisait une hémorragie interne. C'est la seule fois où j'ai vu des choses graves.Mais n'as-tu jamais eu l'occasion d'aller dans un service hospitalier (pour un stage, ou pour visiter un proche) ? Car tu sembles effectivement idéaliser le métier par certains aspects... Il y a eu, il y a peu, la série "Nina" qui est passée à la télé. Elle a massacré la réalité du métier et je pense qu'elle est classée dans la catégorie comédie-humour par le corps des infirmiers. J'espère que tu ne t'es pas basée là dessus pour te faire une idée du métier....
J'ai également passé 3 jours en hôpital psychiatrique lors d'un projet scolaire pour lequel j'ai dû rencontrer des personnes malades psychiatriquement. Je l'ai bien supporté alors que ma prof qui s'occupait du projet ne l'a pas bien vécu du tout et mes autres camarades pour la plupart étaient limite en pleurs tellement ils étaient choqués de voir les gens dans cet état. Je ne sais pas si c'est une expérience qui "prouve" que je peux encaisser des choses dures ou si c'est un "coup de chance".
Je suis aussi allée visiter des proches à plusieurs reprises, mais en UHT donc tout était assez calme.
Pour des stages j'ai voulu en faire lorsque j'étais inscrite à pôle emploi, mais les hôpitaux où j'ai demandé m'ont dit qu'ils ne prenaient que les ESI car sinon ça leur fait trop de monde à gérer, même pour quelques jours.
J'ai regardé la série "Nina" mais je te rassure, je n'ai pas du tout pris ça pour la réalité, j'ai même vu des erreurs flagrantes alors que je ne suis même pas du métier lol.
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Re: Questions précises sur le métier d'IDE
FRED60 a écrit :Bonjour,
Désolé de dire ça lanenette mais vu le nombre d'infirmière au bout du rouleau et fragilisées après quelques années alors qu'elles étaient bien dans leur tête au départ; je te conseille de réfléchir sérieusement sur l'intérêt de devenir IDE!
Rien n'est impossible, une thérapie peut peut être t'aider mais si tu as des capacités il y'a des tas d'autres métiers ou tu pourras aider les gens sans être en contact avec la maladie, la mort, bref tout ce qui t'angoisse.
En réalité ce qui m'angoisse ce n'est pas la maladie en elle-même. Je vais essayer de t'expliquer ma situation un peu plus en détail comme ça peut-être pourras-tu me donner ton point de vue dessus et comprendre le mien sur le métier.
Je suis moi-même assez malade depuis que je suis petite (j'ai des traitements mais qui pour la plupart ne fonctionnent pas, je suis actuellement en train d'en tester de nouveaux), donc la maladie en elle-même je sais ce que ça fait, je connais la douleur physique, les répercussions psychologiques, donc je sais à quoi m'attendre finalement.
J'ai été élevée dans un environnement assez violent (parents qui se battaient devant moi lorsque j'étais enfant, tantes/oncles et compagnie qui se font du vice tout le temps, etc..). Tout ça en plus de ma différence (surdon diagnostiqué dans le même temps) a fait que j'ai commencé à tomber petit à petit en dépression. A l'école les autres ne comprenaient pas pourquoi j'étais toujours triste, du coup j'ai été mise de côté dès la maternelle. Au collège je subissais du harcèlement physique et psychologique tous les jours (on me lançait des cailloux, on me crachait dessus, on me faisait des croches-pieds dans les escaliers, on me volait et cassait mes affaires, etc etc). Du coup je suis tombée dans une dépression sévère, de mes 12 à mes 17 ans (plus le goût à rien, pensées noires, bref dépression sévère).
Depuis que je suis sortie de l'école après mon bac, je suis allée mieux tout de suite, j'en ai déduit que ma dépression était dû à une phobie scolaire. Sauf que je me suis retrouvée du coup chez moi avec des proches toxiques (parents, tantes, grands-parents, tout le monde) qui me faisaient sans arrêt des reproches, faisaient des préfèrences pour mon frère et mes cousins et me répètaient sans arrêt que j'étais une moins que rien, que je ne servais à rien, etc.
C'est de là que j'ai commencé à développer de fortes angoisses en me demandant en permanence pourquoi je suis sur terre si comme ils disent je ne sers à rien, quel est le sens de ma vie, etc. En plus je n'ai jamais eu d'amis donc personne à qui en parler (puisque évidemment je ne pouvais pas en parler à ma famille du coup...) donc mes angoisses se sont intensifiées au point de devoir aller aux urgences car elles étaient vraiment très violentes. Ils m'ont calmée et le médecin des urgences que j'ai vu a discuté avec moi, et m'a demandé ce que je voulais faire dans la vie. J'ai répondu que je voulais passer le concours d'inf, elle m'a plutôt encouragée en me disant que c'était dommage car je ne l'avais loupé que d'un point (je me dis que si mon état était si incomptaible avec le métier, elle me l'aurait dit direct). J'ai par la suite vu mon médecin de famille qui m'a donné des traitements contre les crises d'angoisses, mais ça n'a pas fonctionné.
Aujourd'hui ça fait 2 ans que je vis avec ces crises et je les gère bien car finalement c'est comme tout, on finit par s'y habituer. Quand je fais une crise je sais que c'est soit parce que ma famille me fait des reproches, soit parce que je me pose mille questions sur pourquoi je suis sur terre, est-ce que je fais bien les choses, les bons choix,... Dans ces moments il me suffit de m'asseoir ou de m'allonger 5 min, boire un peu d'eau et ça passe et je peux reprendre mes activités.
Ce qui me fait peur dans le métier du coup ce n'est pas que les patients me déclenchent des crises, c'est que le métier soit tellement difficile que ça me replonge dans une profonde dépression. J'ai oublié de dire aussi que cette dépression dont je me suis sortie à 17 ans, je m'en suis sortie seule (il m'arrive d'avoir des épisodes dépressifs mais uniquement pendant mes règles car j'ai le syndrôme pré-menstruel, en dehors des règles je n'ai pas le souvenir d'avoir été dépressive ces 4 dernières années).
Du coup si je devais résumer mes angoisses en une phrase, je dirais que j'ai peur de ne pas avoir suffisamment confiance en moi et que le métier me fasse retomber en dépression et me fasse perdre mon contrôle de mes crises d'angoisse (que j'ai mis quand même pas mal de temps à acquiérir).
Je tiens à préciser que j'ai une cousine (avec qui je ne suis pas en contact mais je connais un peu sa situation) qui n'est pas hyper bien dans sa vie (parents très malades, elle vit mal la séparation avec ses proches depuis qu'elle est partie de chez eux, chagrin d'amour dont elle n'arrive pas à se remettre) et pourtant elle fait la formation sans trop de problème. Ce qui m'encourage encore plus à me dire que peut-être ce n'est pas si difficile que ça... Qu'en penses-tu ?
Mais il y a encore une question que je me pose, c'est si en IFSI on est directement confronté au métier (en terme de difficulté notamment), ou si en tant que stagiaire on ne fait pas grand chose. Au pire du pire, je me dis que si je me rends compte que le métier n'est pas fait pour moi, je peux quand même faire le diplôme et arrêter ensuite, après tout je ne suis pas obligée de faire toute ma carrière professionnelle dans ce milieu. Maintenant c'est sûr que si la formation est aussi dure que le métier en lui-même, je réfléchirai doublement avant de prendre ma décision.
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Re: Questions précises sur le métier d'IDE
Qu'entends-tu par là ? J'aurais pensé que les professionnels étaient plutôt compréhensifs, non ?marion386 a écrit : Ensuite pour parler du scolaire en particulier pour moi c'est de travailler avec des professionnels qui ont pas du tout la même vision que moi c'est parfois compliqué
C'est ce que je voulais savoir, le métier est tout de même compatible avec les personnalités très sensibles, très émotives ?Cette question m'angoisse beaucoup car j'ai un "souci" à ce propos. J'ai été diagnostiquée surdouée lorsque j'étais enfant et comme tous les surdoués j'ai une peur panique de la mort, je suis très émotive (je pleure pour un oui et un non), je me pose sans arrêt des questions existentielles (toute la journée je stresse en me demandant pourquoi nous sommes sur terre, ce qu'il y a après la mort, etc), je fais pas mal de crises d'angoisses (que j'arrive à gérer de mieux en mieux avec le temps), je suis hyperesthésique (je ne supporte pas quand il y a trop de bruit ou trop de lumière), etc etc. Pourrais-je quand même m'adapter à ce métier ?
Je ne te conseille pas de raconter tout ça à l'oral en tous cas ..... mais tu sais c'est pas parce qu'on est pas surdouée qu'on fait la fête quand un patient meurtles infirmiers pleurent aussi (même pas surdoués!) il y a plein d'infirmiers émotifs ou autre
Non ce n'est pas très important mais on m'a dit (une personne pas du milieu) que les ESI faisaient beaucoup la fête, alors j'étais curieuse de savoir lol.-Est-ce qu'il y a souvent des soirées étudiantes entre ESI ? Jsuis pas sure que ce soit très important comme question mais bon.... ca dépend des ifsi je suppose![]()
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Merci en tout cas d'avoir répondu à mes questions !
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Re: Questions précises sur le métier d'IDE
Creol a écrit :Il est assez rare qu'un psy arrive à vous cerner aussi bien pendant un entretien d'oral au concours d'IFSI.
Rare mais pas impossible. Et si ce professionnel vous a donné un conseil suivez le.
Pour vos questions, il est presqu'impossible de vous répondre. Non pas que je botte en touche, mais une journée en psychiatrie est différente en médecine ou en chir ou au bloc. De même que pour l'ambiance, tout est une question d'êtres humains et d'organisation.
Quant à votre problème, sachez qu'il existe les CMP qui permette de rencontrer sans frais ou à moindre frais un(e) infirmier psy, un(e) psychologue, un(e) psychiatre.
bon courage.
Et selon vous c'est mauvais que la psy m'ait cernée dès le départ ?
Ca m'attriste un peu car c'est la seule remarque négative que le jury m'a fait pendant l'oral (mais éliminatoire visiblement). Le reste du temps (j'ai d'ailleurs été la première surprise), la psy m'a fait beaucoup de compliment sur ma personnalité (elle m'a dit que c'était bien d'être altruiste et sensible à l'art (je suis musicienne amateure depuis l'âge de 5 ans) et que c'est très utile pour un hôpital d'avoir des infirmières comme ça). Evidemment c'était avant qu'elle me dise que j'étais immature et idéaliste du métier.
Mais quand je suis ressortie de l'oral je pensais réellement que j'avais réussi mon concours car j'ai eu plus de remarques positives que négatives.
Je me suis renseignée sur les CMP mais le plus proche est à 1h30 de chez moi. Il n'y en a pas dans le petit hôpital de campagne de mon département.