Infirmier au quebec
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Infirmier au quebec
Bonjour,
Nous sommes un jeune couple tout les deux infirmier, et nous aimerions partir travailler à l'étranger. Nous avons donc penser au Quebec où parait-il, plus besoin d'équivalence depuis peu.
Nous aimerions donc avoir quelques informations supplémentaires :
Est-il possible de travailler en psychiatrie avec notre diplôme français ?
Est-il facile de trouver un emploi ?
Une petite idée des grilles de salaire ?
Faut-il avoir une adresse Québécoise pour pouvoir postuler ?
Et toutes les questions sur la vie quotidienne ; le climat, le logement...
Merci pour les infos,
Clément et Laura.
Nous sommes un jeune couple tout les deux infirmier, et nous aimerions partir travailler à l'étranger. Nous avons donc penser au Quebec où parait-il, plus besoin d'équivalence depuis peu.
Nous aimerions donc avoir quelques informations supplémentaires :
Est-il possible de travailler en psychiatrie avec notre diplôme français ?
Est-il facile de trouver un emploi ?
Une petite idée des grilles de salaire ?
Faut-il avoir une adresse Québécoise pour pouvoir postuler ?
Et toutes les questions sur la vie quotidienne ; le climat, le logement...
Merci pour les infos,
Clément et Laura.
Re: Infirmier au quebec
Tous les ans, au salon infirmier à Paris, il y a un stand québecois qui fait la promotion de la profession outre-Antlantique. Ce serait intéressant d'y faire un tour.
Cette année, c'est du 14 au 16 octobre 2015 :
Voici le lien http://www.saloninfirmier.fr/
Bon, c'est loin mais on ne part pas vivre au Québec du jour au lendemain
Sinon infirmiers.com propose un article sur le sujet : http://www.infirmiers.com/votre-carrier ... -mais.html
Parait-il que le Québec manque cruellement d'IDE, mais il faut aussi se demander pourquoi ...
Après, si d'autres ont des informations complémentaires, je suis également preneuse.
Cette année, c'est du 14 au 16 octobre 2015 :
Voici le lien http://www.saloninfirmier.fr/
Bon, c'est loin mais on ne part pas vivre au Québec du jour au lendemain

Sinon infirmiers.com propose un article sur le sujet : http://www.infirmiers.com/votre-carrier ... -mais.html
Parait-il que le Québec manque cruellement d'IDE, mais il faut aussi se demander pourquoi ...
Après, si d'autres ont des informations complémentaires, je suis également preneuse.
ESI promo 2013-2016
....S1 : lieu de vie adultes handicapés
....S2 : SSR
....S3 : SAU - UHTCD
....S4 : Gérontopsy
AS de nuit en EHPAD pendant les vacances.
....S1 : lieu de vie adultes handicapés
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....S4 : Gérontopsy
AS de nuit en EHPAD pendant les vacances.
- alex macit
- Adepte
- Messages : 129
- Inscription : 18 déc. 2003 17:52
Re: Infirmier au quebec
bonjour,
voila, je relance un peu le sujet pour savoir si quelqu'un connait un peu la situation de recrutement actuellement pour la profession infirmière dans les établissements québecois ?
merci d'avance pour votre réponse
voila, je relance un peu le sujet pour savoir si quelqu'un connait un peu la situation de recrutement actuellement pour la profession infirmière dans les établissements québecois ?
merci d'avance pour votre réponse
I Just wanna be free ..... C'est La Vie !!!!!
Re: Infirmier au quebec
Un peu compliqué en ce moment .... trop d'infirmiers français recrutés, plus beaucoup d'argent non plus... il faudra attendre 2017 pour une vague de depart à la retraite !alex macit a écrit :bonjour,
voila, je relance un peu le sujet pour savoir si quelqu'un connait un peu la situation de recrutement actuellement pour la profession infirmière dans les établissements québecois ?
merci d'avance pour votre réponse
si tu veux plus d'infos tu peux consulter mon blog http://www.nursetrotteuse.com/ ou poser des questions dans ce groupe facebook https://www.facebook.com/groups/243973092445128/

Infirmiére DE depuis le 26/07/2012
Un peu au Quebec, 1an en Nouvelle-Calédonie et maintenant
Guyane !
Promo (crash) 2009-2012 à Marseille
https://www.facebook.com/nursetrotteuse/
Un peu au Quebec, 1an en Nouvelle-Calédonie et maintenant

Promo (crash) 2009-2012 à Marseille
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- Thierry2012
- Messages : 1
- Inscription : 08 juin 2012 09:39
Re: Infirmier au quebec
Les postes affichés sont très très rares en ce moment.
Une réforme législative (une autre !) vient de réformer le système de santé québécois (fusion d'établissements, après avoir prôné la défusion il y a 10 ans !). Donc forcément attrition de postes (pas seulement les cadres).
Les établissements de formation québécois forment de plus en plus d'infirmiers, il est donc à prévoir que le recrutement de français va diminuer drastiquement dans les prochaines années.
Je rappelle qu'au niveau du titre, l'ordre des infirmières et infirmiers du Québec ne délivre que 2 titres : permis d'infirmier, permis d'infirmier praticien spécialisé.
Le premier s'obtient via 2 voies de formation
1. Le DEC, Diplôme d'Enseignement Collégial (3 ans). En général on sort d'un DEC vers 18 ans. La formation est axées sur la pratique, les stages sont très nombreux. Les infirmières formées à ce niveau démontrent de belles compétences professionnelles, contrairement à ce que l'OIIQ et certaines universitaires laisseraient croire.
2. le BAC, niveau universitaire nord-américain. Il se fait en 3 ans aussi, après un DEC général de 2 ans. (le DEC général n'aborde pas particulièrement les connaissances infirmières, mais plutôt de sciences pures, tronc commun à plusieurs choix universitaires par la suite).
Le BAC a une première année axée sur la pratique (l'Université de Montréal ose affirmer que ses étudiants peuvent occuper les mêmes postes après 1 an d'étude (34 crédits) que tous les autres étudiants universitaires qui eux doivent suivre 2 ans d'étude (60 crédits !!!) pour y parvenir !).
Dans ces deux cas l'OIIQ va délivrer un permis d'INFIRMIÈRE. L'OIIQ ne fait pas de différence au niveau de la formation pour la délivrance du permis.
Ce sera les syndicats qui feront une différence, pour reconnaitre le niveau universitaire des bachelières.
C'est ainsi que dans les milieux on retrouvera les infirmières (DEC) et les infirmières cliniciennes (BAC). Dans les faits cependant, les deux types d'infirmières se retrouvent à occuper les mêmes postes auprès des patients. Les patients ne feront aucune différence entre ces deux types d'infirmières.
L'OIIQ a cependant réussi à imposer aux milieux de travail de favoriser (voire exiger) que les postes cadres soient occupés par des infirmières bachelières.
On se retouve du coup avec des infirmières (DEC) ayant plus de 20 ans d'expérience) qui se font damner le pion par une infirmière bachelière fraichement diplômée et qui n'a aucun bagage clinique, aucun jugement clinique confronté à la réalité du milieu.
Que les milieux choisissent des infirmières bachelières à compétences égales ne me dérangerait pas, mais ce n'est pas ce qu'on voit dans les milieux, malheureusement.
La pratique libérale est quasi absente du Québec. Certaines infirmières sont employées par des agences privées, qui comblent les besoins des hôpitaux par des infirmières "privées". Les conditions de travail de ces infirmières sont assez difficile et mieux vaut maîtriser ses techniques et avoir un solide bagage, car en général, les milieux vont attribuer les patients les plus lourds à ces infirmières qui doivent s'adapter très rapidement à leurs nouveaux milieux (parfois un milieu différent chaque jour !).
Le gouvernement du Québec s'est arrangé pour diminuer le recours à ces agences privées, ce qui vient de couper l'herbe sous les pieds de ces infirmières "pseudo" libérales. La paie est plus intéressante, mais les acquis sociaux ne sont pas à la même hauteur que les infirmières "publics". Le fond de pension n'est pas aussi généreux, les vacances non plus. En revanche, ces infirmières ne feront jamais du temps supplémentaire obligatoire, vu que le milieu ne tient pas à payer ces infirmières à taux et demi (vu leur coût).
Pour celles qui sont incapables de s'intégrer dans un milieu, c'est une solution intéressante.
La pratique libérale se résume somme toute aux soins de pieds, et des plaies.
Mais comme les québécois sont assez pauvres, peu ont recours à des services de soins de santé privés.
En Ontario, province voisine, majoritairement anglophone, il existe des cliniques infirmières, gérées à 100% par des infirmières. Au Québec ce genre de clinique n'existe pas encore vraiment, même si une tentative a été faite à Québec. De plus, mieux vaut être un infirmier praticien spécialisé (IPS)
Pour obtenir le titre d'IPS, ça vous prendra de suivre un autre 2 ans d'études universitaires après votre BAC. Il existe 4 spécialités : Première ligne, néphrologie, néonatalité et cardiologie. Il faudra choisir votre spécialité à l'inscription de votre maitrise. Cette formation est essentiellement dispensée dans la faculté de médecine plutôt que par des infirmières. Une fois la maitrise obtenue, il semble que les IPS soient encore obligées de suivre un médecin pendant 6 mois à un an dans son milieu de travail avant de vraiment pouvoir être autonome dans ces activités.
Mais ces IPS doivent quand même se référer à des médecins pour tous les problèmes qu'elles ne sont pas légalement autorisées à gérer. La plupart des IPS travaillent donc en hôpital ou dans des cliniques médicales. Elles sont donc très peu "libérales".
N'ayant jamais travaillé en France je ne peux dire si les conditions de travail au Québec sont meilleures ou pire. J'ai pu cependant entendre certains infirmiers français qui étaient agréablement surpris de la qualité des conditions de travail (moins de patients par infirmier), mais d'autres ont dit détesté leur expérience québécoise et sont rapidement retournés en France après leur 2 ans. Soyez donc près à un éventuel retour, ne coupez pas tous les ponts en France, juste au cas où.
Une réforme législative (une autre !) vient de réformer le système de santé québécois (fusion d'établissements, après avoir prôné la défusion il y a 10 ans !). Donc forcément attrition de postes (pas seulement les cadres).
Les établissements de formation québécois forment de plus en plus d'infirmiers, il est donc à prévoir que le recrutement de français va diminuer drastiquement dans les prochaines années.
Je rappelle qu'au niveau du titre, l'ordre des infirmières et infirmiers du Québec ne délivre que 2 titres : permis d'infirmier, permis d'infirmier praticien spécialisé.
Le premier s'obtient via 2 voies de formation
1. Le DEC, Diplôme d'Enseignement Collégial (3 ans). En général on sort d'un DEC vers 18 ans. La formation est axées sur la pratique, les stages sont très nombreux. Les infirmières formées à ce niveau démontrent de belles compétences professionnelles, contrairement à ce que l'OIIQ et certaines universitaires laisseraient croire.
2. le BAC, niveau universitaire nord-américain. Il se fait en 3 ans aussi, après un DEC général de 2 ans. (le DEC général n'aborde pas particulièrement les connaissances infirmières, mais plutôt de sciences pures, tronc commun à plusieurs choix universitaires par la suite).
Le BAC a une première année axée sur la pratique (l'Université de Montréal ose affirmer que ses étudiants peuvent occuper les mêmes postes après 1 an d'étude (34 crédits) que tous les autres étudiants universitaires qui eux doivent suivre 2 ans d'étude (60 crédits !!!) pour y parvenir !).
Dans ces deux cas l'OIIQ va délivrer un permis d'INFIRMIÈRE. L'OIIQ ne fait pas de différence au niveau de la formation pour la délivrance du permis.
Ce sera les syndicats qui feront une différence, pour reconnaitre le niveau universitaire des bachelières.
C'est ainsi que dans les milieux on retrouvera les infirmières (DEC) et les infirmières cliniciennes (BAC). Dans les faits cependant, les deux types d'infirmières se retrouvent à occuper les mêmes postes auprès des patients. Les patients ne feront aucune différence entre ces deux types d'infirmières.
L'OIIQ a cependant réussi à imposer aux milieux de travail de favoriser (voire exiger) que les postes cadres soient occupés par des infirmières bachelières.
On se retouve du coup avec des infirmières (DEC) ayant plus de 20 ans d'expérience) qui se font damner le pion par une infirmière bachelière fraichement diplômée et qui n'a aucun bagage clinique, aucun jugement clinique confronté à la réalité du milieu.
Que les milieux choisissent des infirmières bachelières à compétences égales ne me dérangerait pas, mais ce n'est pas ce qu'on voit dans les milieux, malheureusement.
La pratique libérale est quasi absente du Québec. Certaines infirmières sont employées par des agences privées, qui comblent les besoins des hôpitaux par des infirmières "privées". Les conditions de travail de ces infirmières sont assez difficile et mieux vaut maîtriser ses techniques et avoir un solide bagage, car en général, les milieux vont attribuer les patients les plus lourds à ces infirmières qui doivent s'adapter très rapidement à leurs nouveaux milieux (parfois un milieu différent chaque jour !).
Le gouvernement du Québec s'est arrangé pour diminuer le recours à ces agences privées, ce qui vient de couper l'herbe sous les pieds de ces infirmières "pseudo" libérales. La paie est plus intéressante, mais les acquis sociaux ne sont pas à la même hauteur que les infirmières "publics". Le fond de pension n'est pas aussi généreux, les vacances non plus. En revanche, ces infirmières ne feront jamais du temps supplémentaire obligatoire, vu que le milieu ne tient pas à payer ces infirmières à taux et demi (vu leur coût).
Pour celles qui sont incapables de s'intégrer dans un milieu, c'est une solution intéressante.
La pratique libérale se résume somme toute aux soins de pieds, et des plaies.
Mais comme les québécois sont assez pauvres, peu ont recours à des services de soins de santé privés.
En Ontario, province voisine, majoritairement anglophone, il existe des cliniques infirmières, gérées à 100% par des infirmières. Au Québec ce genre de clinique n'existe pas encore vraiment, même si une tentative a été faite à Québec. De plus, mieux vaut être un infirmier praticien spécialisé (IPS)
Pour obtenir le titre d'IPS, ça vous prendra de suivre un autre 2 ans d'études universitaires après votre BAC. Il existe 4 spécialités : Première ligne, néphrologie, néonatalité et cardiologie. Il faudra choisir votre spécialité à l'inscription de votre maitrise. Cette formation est essentiellement dispensée dans la faculté de médecine plutôt que par des infirmières. Une fois la maitrise obtenue, il semble que les IPS soient encore obligées de suivre un médecin pendant 6 mois à un an dans son milieu de travail avant de vraiment pouvoir être autonome dans ces activités.
Mais ces IPS doivent quand même se référer à des médecins pour tous les problèmes qu'elles ne sont pas légalement autorisées à gérer. La plupart des IPS travaillent donc en hôpital ou dans des cliniques médicales. Elles sont donc très peu "libérales".
N'ayant jamais travaillé en France je ne peux dire si les conditions de travail au Québec sont meilleures ou pire. J'ai pu cependant entendre certains infirmiers français qui étaient agréablement surpris de la qualité des conditions de travail (moins de patients par infirmier), mais d'autres ont dit détesté leur expérience québécoise et sont rapidement retournés en France après leur 2 ans. Soyez donc près à un éventuel retour, ne coupez pas tous les ponts en France, juste au cas où.
Rien ne sert de courir après le bonheur quand on marche à côté sans le voir. Et avez-vous remarqué qu'un homme qui ne s'est jamais saoûlé doit avoir un grand secret à cacher ?
Re: Infirmier au quebec
Quand on tombe sur un mensonge, ça permet de mettre en doute tout le reste.Thierry2012 a écrit : Mais comme les québécois sont assez pauvres.
http://www.statcan.gc.ca/tables-tableau ... 8a-fra.htm
Peu importe, les soins à domicile sont présents exactement pareil, le système de rémunération est juste différent.Thierry2012 a écrit :La pratique libérale est quasi absente du Québec
- EmmainParis
- Messages : 4
- Inscription : 05 avr. 2016 13:38
Re: Infirmier au quebec
J'ai travaillé plusieurs années au Canada (Calgary et Montréal) et j'ai énormément aimé mon expérience. J'avais bien plus d'autonomie qu'en France, j'ai été formée à l'auscultation pulm, cardiaque etc... La charge de travail est lourde, un peu comme chez nous, mais il y a quand même plus de moyens. J'ai travaillé dans plusieurs CHU dans 3 pays différents et si je devais choisir l'endroit où je me suis le plus épanouie dans ma profession, ça serait au Montreal Children's Hospital sans hésiter! Après je sais, d'après les copines là-bas, que c'est un peu la crise en ce moment, les budgets sont serrés et les ouvertures de poste rares...ou alors il faut partir dans le Nord...
Bon courage!!
Emma
Bon courage!!
Emma