L'influence de la distance professionnel en EHPAD

[amelie5900]

Bonjour, je passe en troisième année cette année et j'ai une petite idée du sujet que je souhaiterai traiter pour mon tfe : l'influence de la distance pro en Ehpad. Est ce pour vous un bon sujet? En avez vous déjà entendu parlez ? Serait-il possible de vous faire parvenir ma situation d'appel pour avoir des avis ?
Merci d'avance

[amelie5900]

Personne pour m'aider ?

[binoute1]

moi oui, moi oui.

D'abord, pas de précipitation. Tu postes ton message à 06h, il est normal de ne pas avoir de réponse à 16h, en plie mois de juillet. Il y a les vacances et ceux qui bossent
Sinon

L'influence de la distance professionnel en EHPAD

1- définir cette distance.
2- commence dire en amont qu'elle aura une influence ? ou qu'elle n'en aura pas ?
3- comme cette distance sera différente entre chaque soignants et pour chaque patient, comment l'influence de cette distance pourra être mesurée ?


parce que du coup , je ne vois pas comment tu peux traiter de ça

[Jo_bis]

Serait-il possible de vous faire parvenir ma situation d'appel pour avoir des avis ?

Ecrive-la sue ce post et nous vous répondrons.

1- définir cette distance.2- commence dire en amont qu'elle aura une influence ? ou qu'elle n'en aura pas ? 3- comme cette distance sera différente entre chaque soignants et pour chaque patient, comment l'influence de cette distance pourra être mesurée ?

Excellentes questions.

[amelie5900]

Serait-il possible de vous faire parvenir ma situation d'appel pour avoir des avis ?

Ecrive-la sue ce post et nous vous répondrons.

1- définir cette distance.2- commence dire en amont qu'elle aura une influence ? ou qu'elle n'en aura pas ? 3- comme cette distance sera différente entre chaque soignants et pour chaque patient, comment l'influence de cette distance pourra être mesurée ?

Excellentes questions.

voici ma situation, je ne sais pas trop quoi répondre aux questions posées... Peut-être faut-il que je me centre sur l'affect des soignants par rapport à ma situation...

Ce thème s’est présenté à plusieurs reprises au cours de la formation. J’ai pu le voir en service de long séjour, en EHPAD. Cependant, j’ai préféré utilisé un milieu que je maîtrise un peu mieux : l’EHPAD. En effet, j’ai pu côtoyer cette structure avant mon entrée en formation, au cours d’un BEP carrières sanitaires et sociale, mais aussi au cours du stage du semestre 1 ainsi que lors de remplacements saisonniers réalisés.
J’ai pris en charge plusieurs résidents au cours de ces périodes, que ce soit de façon partielle ou totale. J’ai aussi partagé des moments avec le personnel soignant que ce soit au cours des postes ou à l’occasion de soins à réaliser en binôme. J’ai pu travailler avec S., auxiliaire de vie depuis plus de 20 ans dans la résidence. J’ai pris en charge Madame D. avec elle.
Madame D. est une femme âgée de 96 ans. Elle est entrée en EHPAD dû à une perte d’autonomie ne pouvant lui permettre de rester à son domicile. Madame D. se déplace à l’aide d’un déambulateur mais aussi à l’aide de son fauteuil roulant pour les plus longs trajets.
S. m’a présentée à Madame D. afin que je puisse faire connaissance pour réaliser ensuite ses soins de conforts et de bien être.
Nous entrons dans la chambre de Madame D. après avoir sonné à la porte. Madame D. nous autorise à entrer. Nous la saluons toutes deux et S. me présente à la résidente. Cependant, elle a une manière particulière de saluer Madame D. En effet, S. s’approche de Madame D. et l’embrasse sur les deux joues. Cela m’a paru très intime et familier. Elle lui dit ensuite : « Comment vas ma petite Marguerite ? ». Madame D. lui répond : « Tout va bien Madame La Marquise ! ». Elles se mirent à rire ensemble.
Cette situation me gène. En effet, j’ai l’impression d’être entré dans la sphère intime de leur relation. C’est comme si j’entré dans une famille alors que je ne les connais pas.
S. me dit qu’entre elle et Madame D. c’est une histoire qui dure depuis 25 ans. Ainsi, j’ai compris que S. et Madame D. sont arrivées en même temps dans l’établissement et se connaissent donc très bien. Ensuite, vient le temps de réaliser les soins de Madame D.
La conversation entre Madame D. et S. se poursuit. La résidente demande ensuite à S. comment vont ses enfants… S. lui répond et m’explique également les habitudes de vie de Madame D. pour que je puisse les réaliser ensuite.
Tout cela se termine et nous quittons la chambre de Madame D. S. la salue de nouveau d’un baiser sur la joue. Je la salue verbalement.
J’ai pu remarquer des situations similaires avec d’autres soignants. Ainsi, certains soignants enlacent les résidents, quelques résidents font même « le baisemain » à certaines soignantes. J’ai également constaté que d’autres tutoient quelques résidents également. Tout cela est amical mais me gêne.
Ainsi, j’ai pu constater que la relation entre le soignant et le résident pouvait être particulière. Certains soignants sont assez proches de résidents, pouvant même aller jusqu’à embrasser les résidents, leurs donner des surnoms tels que « Ma belle », « Chef »…
J’ai demandé à S., pourquoi certaines relations soignantes étaient différentes avec les résidents. Elle m’a répondue que cela faisait des années qu’ils s’occupés de certains d’entre eux, qu’ils se côtoyés quasiment toute l’année.
S. me dit ensuite qu’ils ont vécus l’arrivée des premiers résidents au sein de la résidence et qu’ils se sont vus évoluer mutuellement. Elle me dit également que certains soignants ont plus d’affinités que d’autres pour certains résidents. Une complicité s’installe naturellement. Cependant, malgré l’affinité pour quelques résidents, les autres ne sont guères mis de côté et sont autant respectés.
Ainsi, j’ai pu le remarquer par moi-même, lors de mes prises en charges, j’avais plus « envie » d’aller vers certains résidents que d’autres, d’être plus proches d’eux. Alors que ces résidents n’avaient rien fait de particulier par rapport aux autres. La personnalité des résidents en question m’attirait peut-être d’avantage, peut-être retrouvais-je la personnalité de certains de mes proches en eux, voire peut-être ma propre personnalité ? Réalisons-nous des contre-transferts ?, C’est en prenant un certains recul sur la situation que je m’en rends compte.
La prise en charge peut, elle aussi, être différente. S. me dit que la relation entre le soignant et le résident est tel un miroir. Ainsi, le résident envoie une image et le soignant également. Si le soignant n’est pas bien, le résident le ressentira et inversement.
Cela m’a permis de constater qu’au sein du lieu de vie que j’ai pu côtoyer, la relation instaurée entre les soignants et les personnes soignées ou résidents est particulière. Elle est aussi différente en fonction de la personnalité de la personne, et de l’attachement que l’on a inconsciemment pour elle. L’affect a également son rôle en lien avec la volonté inconsciente des soignants d’aller d’avantage vers certains résidents que vers d’autres.
J’ai pu également le constater au cours d’un stage en long séjour auprès des patients en état végétatif chronique. Les soignants « bichonnés » les patients comme des enfants, surtout auprès d’une patiente âgée de 20 ans.
Les deux situations présentent des similarités dans la relation entre les soignants et les patients, résidents. La relation est d’avantage familière et la posture des soignants est proche des résidents. Les soignés, résidents sont cependant respectés, mais une sphère intime s’établie. Ainsi, certains tutoient les personnes, d’autres sont très proches et partagent des échanges en parlant de leurs vies de familles… Le professionnel qu’est le soignant peut ne plus avoir une place réelle de soignant auprès d’eux et ses affects peuvent en être modifiés. Cela peut être du à l’expérience, la durée de travail dans la structure… Cela peut également provoquer des transferts des résidents vers le soignant, qui pourrait les voir comme leurs propres enfants et inversement pour les soignants, qui pourraient ainsi les regarder comme leurs propres parents et donc influencer la prise en charge. La distance professionnelle, l’affect des soignants pourrait ainsi influencer leur prise en charge…

[amelie5900]

Serait-il possible de vous faire parvenir ma situation d'appel pour avoir des avis ?

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1- définir cette distance.2- commence dire en amont qu'elle aura une influence ? ou qu'elle n'en aura pas ? 3- comme cette distance sera différente entre chaque soignants et pour chaque patient, comment l'influence de cette distance pourra être mesurée ?

Excellentes questions.

voici ma situation, je ne sais pas trop quoi répondre aux questions posées... Peut-être faut-il que je me centre sur l'affect des soignants par rapport à ma situation...

Ce thème s’est présenté à plusieurs reprises au cours de la formation. J’ai pu le voir en service de long séjour, en EHPAD. Cependant, j’ai préféré utilisé un milieu que je maîtrise un peu mieux : l’EHPAD. En effet, j’ai pu côtoyer cette structure avant mon entrée en formation, au cours d’un BEP carrières sanitaires et sociale, mais aussi au cours du stage du semestre 1 ainsi que lors de remplacements saisonniers réalisés.
J’ai pris en charge plusieurs résidents au cours de ces périodes, que ce soit de façon partielle ou totale. J’ai aussi partagé des moments avec le personnel soignant que ce soit au cours des postes ou à l’occasion de soins à réaliser en binôme. J’ai pu travailler avec S., auxiliaire de vie depuis plus de 20 ans dans la résidence. J’ai pris en charge Madame D. avec elle.
Madame D. est une femme âgée de 96 ans. Elle est entrée en EHPAD dû à une perte d’autonomie ne pouvant lui permettre de rester à son domicile. Madame D. se déplace à l’aide d’un déambulateur mais aussi à l’aide de son fauteuil roulant pour les plus longs trajets.
S. m’a présentée à Madame D. afin que je puisse faire connaissance pour réaliser ensuite ses soins de conforts et de bien être.
Nous entrons dans la chambre de Madame D. après avoir sonné à la porte. Madame D. nous autorise à entrer. Nous la saluons toutes deux et S. me présente à la résidente. Cependant, elle a une manière particulière de saluer Madame D. En effet, S. s’approche de Madame D. et l’embrasse sur les deux joues. Cela m’a paru très intime et familier. Elle lui dit ensuite : « Comment vas ma petite Marguerite ? ». Madame D. lui répond : « Tout va bien Madame La Marquise ! ». Elles se mirent à rire ensemble.
Cette situation me gène. En effet, j’ai l’impression d’être entré dans la sphère intime de leur relation. C’est comme si j’entré dans une famille alors que je ne les connais pas.
S. me dit qu’entre elle et Madame D. c’est une histoire qui dure depuis 25 ans. Ainsi, j’ai compris que S. et Madame D. sont arrivées en même temps dans l’établissement et se connaissent donc très bien. Ensuite, vient le temps de réaliser les soins de Madame D.
La conversation entre Madame D. et S. se poursuit. La résidente demande ensuite à S. comment vont ses enfants… S. lui répond et m’explique également les habitudes de vie de Madame D. pour que je puisse les réaliser ensuite.
Tout cela se termine et nous quittons la chambre de Madame D. S. la salue de nouveau d’un baiser sur la joue. Je la salue verbalement.
J’ai pu remarquer des situations similaires avec d’autres soignants. Ainsi, certains soignants enlacent les résidents, quelques résidents font même « le baisemain » à certaines soignantes. J’ai également constaté que d’autres tutoient quelques résidents également. Tout cela est amical mais me gêne.
Ainsi, j’ai pu constater que la relation entre le soignant et le résident pouvait être particulière. Certains soignants sont assez proches de résidents, pouvant même aller jusqu’à embrasser les résidents, leurs donner des surnoms tels que « Ma belle », « Chef »…
J’ai demandé à S., pourquoi certaines relations soignantes étaient différentes avec les résidents. Elle m’a répondue que cela faisait des années qu’ils s’occupés de certains d’entre eux, qu’ils se côtoyés quasiment toute l’année.
S. me dit ensuite qu’ils ont vécus l’arrivée des premiers résidents au sein de la résidence et qu’ils se sont vus évoluer mutuellement. Elle me dit également que certains soignants ont plus d’affinités que d’autres pour certains résidents. Une complicité s’installe naturellement. Cependant, malgré l’affinité pour quelques résidents, les autres ne sont guères mis de côté et sont autant respectés.
Ainsi, j’ai pu le remarquer par moi-même, lors de mes prises en charges, j’avais plus « envie » d’aller vers certains résidents que d’autres, d’être plus proches d’eux. Alors que ces résidents n’avaient rien fait de particulier par rapport aux autres. La personnalité des résidents en question m’attirait peut-être d’avantage, peut-être retrouvais-je la personnalité de certains de mes proches en eux, voire peut-être ma propre personnalité ? Réalisons-nous des contre-transferts ?, C’est en prenant un certains recul sur la situation que je m’en rends compte.
La prise en charge peut, elle aussi, être différente. S. me dit que la relation entre le soignant et le résident est tel un miroir. Ainsi, le résident envoie une image et le soignant également. Si le soignant n’est pas bien, le résident le ressentira et inversement.
Cela m’a permis de constater qu’au sein du lieu de vie que j’ai pu côtoyer, la relation instaurée entre les soignants et les personnes soignées ou résidents est particulière. Elle est aussi différente en fonction de la personnalité de la personne, et de l’attachement que l’on a inconsciemment pour elle. L’affect a également son rôle en lien avec la volonté inconsciente des soignants d’aller d’avantage vers certains résidents que vers d’autres.
J’ai pu également le constater au cours d’un stage en long séjour auprès des patients en état végétatif chronique. Les soignants « bichonnés » les patients comme des enfants, surtout auprès d’une patiente âgée de 20 ans.
Les deux situations présentent des similarités dans la relation entre les soignants et les patients, résidents. La relation est d’avantage familière et la posture des soignants est proche des résidents. Les soignés, résidents sont cependant respectés, mais une sphère intime s’établie. Ainsi, certains tutoient les personnes, d’autres sont très proches et partagent des échanges en parlant de leurs vies de familles… Le professionnel qu’est le soignant peut ne plus avoir une place réelle de soignant auprès d’eux et ses affects peuvent en être modifiés. Cela peut être du à l’expérience, la durée de travail dans la structure… Cela peut également provoquer des transferts des résidents vers le soignant, qui pourrait les voir comme leurs propres enfants et inversement pour les soignants, qui pourraient ainsi les regarder comme leurs propres parents et donc influencer la prise en charge. La distance professionnelle, l’affect des soignants pourrait ainsi influencer leur prise en charge…

Peut-être devrais-je centré cette situation sur la prise en charge des personnes atteints de la maladie d'Alzheimer... car la résidente en était atteinte...

[wyllette]

Et la question de départ est ?

[execho]

l'affect parasite les soins?mince,on est mal!

[amelie5900]

l'affect parasite les soins?mince,on est mal!

Si je vous résume ce n'est donc pas une situation sujet à travail de fin d'étude...

[execho]

je ne sais pas

[Jo_bis]

l'affect parasite les soins?mince,on est mal!

Si je vous résume ce n'est donc pas une situation sujet à travail de fin d'étude...

Quelle question vous posez-vous précisément par rapport à cette situation ?
En quoi êtes-vous interpellée ?

[amelie5900]

l'affect parasite les soins?mince,on est mal!

Si je vous résume ce n'est donc pas une situation sujet à travail de fin d'étude...

Quelle question vous posez-vous précisément par rapport à cette situation ?
En quoi êtes-vous interpellée ?

Ma question serait :en quoi l'affect impacte t'-il la prise en charge des résidents ?

[wyllette]

En quoi l affect impacte t il la prise en charge des résidents....

L affect de qui ?
Impacter = terme journalistique.....
Prise en soins préférable à prise en charge
Résidents...

Quels concepts penses tu développer ? Quels seront tes lectures ?

[amelie5900]

En quoi l affect impacte t il la prise en charge des résidents....

L affect de qui ?
Impacter = terme journalistique.....
Prise en soins préférable à prise en charge
Résidents...

Quels concepts penses tu développer ? Quels seront tes lectures ?

L'affect des soignants envers les résidents , influencer plutôt alors

[execho]

un autre métier pense la question.Google:educateur spécialisé,un métier"de l'indifférence à l'un différent"