la gestion de l'agressivité Alzheimer
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la gestion de l'agressivité Alzheimer
bonjour, j'ai une nouvelle situation qui pourrait être un thème de TFE, sur la gestion de l'agressivité chez le résident atteint de la maladie d'Alzheimer.
voici la situation :
Ma situation se déroule au cours d’un remplacement saisonnier Aide-soignant en EHPAD. Je suis posté du matin (6h30-13h30). Il est 11 heures et l’infirmière, jeune diplômée, me demande si je peux venir avec elle car Madame F., une résidente, s’agite autour du secrétariat de la résidence. Nous décidons donc d’y aller ensemble, un peu troublé par le comportement de cette dernière.
Madame F. est une femme âgée de 95 ans et est atteinte de la Maladie d’Alzheimer. Quand nous nous rendons auprès d’elle, Madame nous dit qu’elle souhaite sortir pour rejoindre sa mère. Elle est très en colère car personne ne l’a laisse sortir. Madame est en tenue de ville, avec son bonnet d’hiver ainsi que son parapluie alors que nous sommes en plein mois d’Août. L’infirmière lui demande où et pourquoi veut-elle sortir. Madame répond qu’elle souhaite rejoindre sa mère à la porte d’Orléans.
La résidente n’arrête pas de nous répéter : « Je veux sortir ! Laissez-moi sortir enfin ! Je suis libre de faire ce que je veux, je souhaite aller voir Maman ! ». Munie de son parapluie, Madame F. frappe le comptoir du secrétariat, nous menace également de briser la vitre de la porte d’entrée pour qu’elle puisse sortir et tente de nous donner des coups avec son parapluie. Nous ne tentons pas de s’approcher d’elle. Qui plus est, elle dirige son parapluie vers nous, qui devons alors, nous reculer.
J’avoue que je ne savais pas quoi dire ni faire, mise à part, de la regarder. Ce qui la trouble puisqu’elle me demande pourquoi fais-je cela. L’infirmière essaye de raisonner et de la faire revenir à elle-même en tentant de lui proposer d’appeler son fils, P., elle acquiesce.
L’infirmière, arrive à le joindre et le lui passe. Je vois dans ses yeux un peu de calme, son regard s’adoucit. Cependant, je vois également dans les yeux de l’infirmière du désarroi. Madame F. répond à son fils qu’il est « comme nous », les soignants, aussi « emmerdeur qu’eux », selon ses dires.
Après lui avoir proposé diverses choses, Madame F. arrive à se calmer seule en allant faire un tour dans le jardin de la résidence.
L’infirmière me parle ensuite. Elle me dit que « c’était chaud » et qu’elle ne savait pas quoi faire face à cela », qu’elle « avait peur de se prendre un coup de parapluie ». Mais j’avoue que moi également, je sentais mes jambes tremblées. Je me demandé si nous allons réellement arrivés à la convaincre de ne plus vouloir sortir à l’extérieur. Le manque d’expérience et de formation face à la prise en charge des malades d’Alzheimer peut également jouer sur la prise en charge de la résidente.
Elle ajoute ensuite que Madame F. serait mieux « en unité protégée », pour sa sécurité, mais qu’il n’y a plus de places disponibles… En effet, elle serait d’avantage en sécurité et aurait du monde autour d’elle. Le manque de temps du personnel présent au sein de la structure ne permet pas d’avoir autant d’attention pour Madame F. qu’en unité protégée. Il y a d’avantages d’activités et de disponibilités du personnel, du fait du faible nombre de résidents à prendre en charge (7 résidents pour 3 soignants).
Quelques temps plus tard, Madame F. demande de nouveau à sortir. L’infirmière lui a proposé de passer le reste de la journée ainsi que la nuit au sein de la résidence en lui disant que cela était « offert » par la résidence même. Madame F. a accepté l’offre proposée et s’est ensuite reposée dans sa chambre.
Comment peut-on prendre en charge l’agressivité d’un résident atteint de la maladie d’Alzheimer sans pour autant augmenter cette dernière ? , La résidente percevait-elle notre peur face à elle ? Comment améliorer la qualité de vie de ces résidents ? Qu’est ce que la maladie d’Alzheimer ? Que faudrait-il mettre en place pour mieux gérer la maladie et les épisodes d'agressivité?
Comment l’infirmière peut-elle gérer l’agressivité d’un résident atteint de la maladie d’Alzheimer en EHPAD ?
La question de départ serait : En quoi l’agressivité de résidents atteints de la maladie d’Alzheimer peut-elle influencer sur la prise en charge infirmière ?
les concepts que je pourrais exploiter seraient : La maladie d'Alzheimer, l'agressivité (mécanisme de défense), et peut être l'EHPAD ou l'infirmière.
Qu'en pensez vous?
voici la situation :
Ma situation se déroule au cours d’un remplacement saisonnier Aide-soignant en EHPAD. Je suis posté du matin (6h30-13h30). Il est 11 heures et l’infirmière, jeune diplômée, me demande si je peux venir avec elle car Madame F., une résidente, s’agite autour du secrétariat de la résidence. Nous décidons donc d’y aller ensemble, un peu troublé par le comportement de cette dernière.
Madame F. est une femme âgée de 95 ans et est atteinte de la Maladie d’Alzheimer. Quand nous nous rendons auprès d’elle, Madame nous dit qu’elle souhaite sortir pour rejoindre sa mère. Elle est très en colère car personne ne l’a laisse sortir. Madame est en tenue de ville, avec son bonnet d’hiver ainsi que son parapluie alors que nous sommes en plein mois d’Août. L’infirmière lui demande où et pourquoi veut-elle sortir. Madame répond qu’elle souhaite rejoindre sa mère à la porte d’Orléans.
La résidente n’arrête pas de nous répéter : « Je veux sortir ! Laissez-moi sortir enfin ! Je suis libre de faire ce que je veux, je souhaite aller voir Maman ! ». Munie de son parapluie, Madame F. frappe le comptoir du secrétariat, nous menace également de briser la vitre de la porte d’entrée pour qu’elle puisse sortir et tente de nous donner des coups avec son parapluie. Nous ne tentons pas de s’approcher d’elle. Qui plus est, elle dirige son parapluie vers nous, qui devons alors, nous reculer.
J’avoue que je ne savais pas quoi dire ni faire, mise à part, de la regarder. Ce qui la trouble puisqu’elle me demande pourquoi fais-je cela. L’infirmière essaye de raisonner et de la faire revenir à elle-même en tentant de lui proposer d’appeler son fils, P., elle acquiesce.
L’infirmière, arrive à le joindre et le lui passe. Je vois dans ses yeux un peu de calme, son regard s’adoucit. Cependant, je vois également dans les yeux de l’infirmière du désarroi. Madame F. répond à son fils qu’il est « comme nous », les soignants, aussi « emmerdeur qu’eux », selon ses dires.
Après lui avoir proposé diverses choses, Madame F. arrive à se calmer seule en allant faire un tour dans le jardin de la résidence.
L’infirmière me parle ensuite. Elle me dit que « c’était chaud » et qu’elle ne savait pas quoi faire face à cela », qu’elle « avait peur de se prendre un coup de parapluie ». Mais j’avoue que moi également, je sentais mes jambes tremblées. Je me demandé si nous allons réellement arrivés à la convaincre de ne plus vouloir sortir à l’extérieur. Le manque d’expérience et de formation face à la prise en charge des malades d’Alzheimer peut également jouer sur la prise en charge de la résidente.
Elle ajoute ensuite que Madame F. serait mieux « en unité protégée », pour sa sécurité, mais qu’il n’y a plus de places disponibles… En effet, elle serait d’avantage en sécurité et aurait du monde autour d’elle. Le manque de temps du personnel présent au sein de la structure ne permet pas d’avoir autant d’attention pour Madame F. qu’en unité protégée. Il y a d’avantages d’activités et de disponibilités du personnel, du fait du faible nombre de résidents à prendre en charge (7 résidents pour 3 soignants).
Quelques temps plus tard, Madame F. demande de nouveau à sortir. L’infirmière lui a proposé de passer le reste de la journée ainsi que la nuit au sein de la résidence en lui disant que cela était « offert » par la résidence même. Madame F. a accepté l’offre proposée et s’est ensuite reposée dans sa chambre.
Comment peut-on prendre en charge l’agressivité d’un résident atteint de la maladie d’Alzheimer sans pour autant augmenter cette dernière ? , La résidente percevait-elle notre peur face à elle ? Comment améliorer la qualité de vie de ces résidents ? Qu’est ce que la maladie d’Alzheimer ? Que faudrait-il mettre en place pour mieux gérer la maladie et les épisodes d'agressivité?
Comment l’infirmière peut-elle gérer l’agressivité d’un résident atteint de la maladie d’Alzheimer en EHPAD ?
La question de départ serait : En quoi l’agressivité de résidents atteints de la maladie d’Alzheimer peut-elle influencer sur la prise en charge infirmière ?
les concepts que je pourrais exploiter seraient : La maladie d'Alzheimer, l'agressivité (mécanisme de défense), et peut être l'EHPAD ou l'infirmière.
Qu'en pensez vous?

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Re: la gestion de l'agressivité Alzheimer
Personne n'est intéressée ?
Re: la gestion de l'agressivité Alzheimer
je suis perplexe
l agressivite chez la personne atteinte de la maladie d 'alzheimer est un signe de la maladie ... que nous connaissons tous ... il s agit d agressivité inconsciente ..la gerer fait partie de notre travail et de nos competences
je ne la vois pas en tant que " mecanisme de defense "
trouvez un document en mp pour reflechir
moi, j irai plutot du cote de la communication avec la personne atteinte de la maladie d alzheimer ;;; en plus beaucoup de livres ;;;pour les soignants et les aidants
l agressivite chez la personne atteinte de la maladie d 'alzheimer est un signe de la maladie ... que nous connaissons tous ... il s agit d agressivité inconsciente ..la gerer fait partie de notre travail et de nos competences
je ne la vois pas en tant que " mecanisme de defense "
trouvez un document en mp pour reflechir
moi, j irai plutot du cote de la communication avec la personne atteinte de la maladie d alzheimer ;;; en plus beaucoup de livres ;;;pour les soignants et les aidants
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Re: la gestion de l'agressivité Alzheimer
Donc la question pourrait être en quoi la communication peut elle modifier la prise en charge de résidents atteints de la maladie d'alzheimer ?wyllette a écrit :je suis perplexe
l agressivite chez la personne atteinte de la maladie d 'alzheimer est un signe de la maladie ... que nous connaissons tous ... il s agit d agressivité inconsciente ..la gerer fait partie de notre travail et de nos competences
je ne la vois pas en tant que " mecanisme de defense "
trouvez un document en mp pour reflechir
moi, j irai plutot du cote de la communication avec la personne atteinte de la maladie d alzheimer ;;; en plus beaucoup de livres ;;;pour les soignants et les aidants
Re: la gestion de l'agressivité Alzheimer
en fait dans ta situation,l'infirmière a bien réagi,et c'est normal d'avoir peur de prendre un coup de parapluie,elle a fait son travail et il faudra le refaire et le refaire encore.Que dire d'autre en attendant un progrès de la recherche sur cette maladie?
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Re: la gestion de l'agressivité Alzheimer
Je pourrais donc me centrer sur la communication entre l'infirmiere et la residente? Cela peut modifier la relation?execho a écrit :en fait dans ta situation,l'infirmière a bien réagi,et c'est normal d'avoir peur de prendre un coup de parapluie,elle a fait son travail et il faudra le refaire et le refaire encore.Que dire d'autre en attendant un progrès de la recherche sur cette maladie?
Re: la gestion de l'agressivité Alzheimer
en effet c'est un métier que d'être infirmière ,et on peut poser la question :pourquoi n'a t'elle pas dit à la malade:vous faites erreur,votre mère est morte et camez vous vous faite trop de bruit .Je n'ironise pas:qu'elle est la nuance entre une intervention pro.et une intervention non pro?C'est de cela que tu désires parler?
Re: la gestion de l'agressivité Alzheimer
calmez pas camez
Re: la gestion de l'agressivité Alzheimer
parce que "camez vous donc",c'est quand l'infirmière charge en calmants!
Re: la gestion de l'agressivité Alzheimer
Essayer de raisonner
....là l ide ne connaît pas la pathologie et les attitudes à avoir.... Manque de formation.... 


Re: la gestion de l'agressivité Alzheimer
chère Amelie,il me semble que cette maladie est étudiée en ifsi et donc je suppose que l'on apprend ce que tu appelles la communication avec les malades atteints afin de les soulager de ses conséquences au fur et à mesure et encore et encore.Donc,ma crainte est que tu fasses donc une question de cours et non pas soulever une problématique.C'est un peu comme si un apprenti boulanger soulevait comme problématique:comment on fait du pain?Ce serait interressant si il se trouve en stage dans un endroit sans farine et que il cherche un produit de remplacement,mais là tu as une structure,une infirmière qui opère correctement,c'est quoi le problème?Je pense,à tord peut être que tu as interprété les paroles de l'infirmière"c'était chaud,j'ai eu peur d'un coup de parapluie",comme une plainte"je ne sais pas faire",alors que non à mon avis,elle dit juste"le travail d'infirmière,c'est réagir vite et bien et être en sécurité:là c'était chaud!".Comme un commandant de bord dans la routine depuis cinq heures et qui gère un gros orage:c'est chaud,mais il aime ça.
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Re: la gestion de l'agressivité Alzheimer
Je ne sais vraiment pas quoi faire pour avoir une vraie bonne situation de tfe... La maladie d'alzheimer a "vraisemblablement" etait vu en cours (la définition c'est sur mais le reste...)execho a écrit :chère Amelie,il me semble que cette maladie est étudiée en ifsi et donc je suppose que l'on apprend ce que tu appelles la communication avec les malades atteints afin de les soulager de ses conséquences au fur et à mesure et encore et encore.Donc,ma crainte est que tu fasses donc une question de cours et non pas soulever une problématique.C'est un peu comme si un apprenti boulanger soulevait comme problématique:comment on fait du pain?Ce serait interressant si il se trouve en stage dans un endroit sans farine et que il cherche un produit de remplacement,mais là tu as une structure,une infirmière qui opère correctement,c'est quoi le problème?Je pense,à tord peut être que tu as interprété les paroles de l'infirmière"c'était chaud,j'ai eu peur d'un coup de parapluie",comme une plainte"je ne sais pas faire",alors que non à mon avis,elle dit juste"le travail d'infirmière,c'est réagir vite et bien et être en sécurité:là c'était chaud!".Comme un commandant de bord dans la routine depuis cinq heures et qui gère un gros orage:c'est chaud,mais il aime ça.


Re: la gestion de l'agressivité Alzheimer
Désolée ,je ne t'avance donc pas vraiment dans la réflexion,par contre(et là je suis pire) es tu certaine de voir accepter pour le tfe une situation non vue en stage mais en travail AS?
Re: la gestion de l'agressivité Alzheimer
bonjour,
Moi je pense que la prise en charge de patients atteints de la maladie d’Alzheimer ( et maladies apparentées car finalement il n'y a pas que ça, type corps de Levy par exemple) est un bon sujet de TFE, après c'est sûr qu'il faut bien tourner la chos. Mais à mon sens ce n'est pas parce qu'on voit la description de la maladie en cours que l'on peut la gérer sur le terrain.
Si tu fais ton TFE sur cette maladie tu ne peux pas passer à côté de ce qu'on appelle "l'humanitude", qui est en immersion dans les pratiques soignantes.
Les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer sont de vrai "éponges" à sentiments.
Beaucoup de calme, de sérénités sont nécessaire, mais que malheureusement des fois nous n'avons plus en stock ^^
D’où la nécessité des espaces protégés qui fournissent un cadre protégé avec des animations adaptées...
Moi je pense que la prise en charge de patients atteints de la maladie d’Alzheimer ( et maladies apparentées car finalement il n'y a pas que ça, type corps de Levy par exemple) est un bon sujet de TFE, après c'est sûr qu'il faut bien tourner la chos. Mais à mon sens ce n'est pas parce qu'on voit la description de la maladie en cours que l'on peut la gérer sur le terrain.
Si tu fais ton TFE sur cette maladie tu ne peux pas passer à côté de ce qu'on appelle "l'humanitude", qui est en immersion dans les pratiques soignantes.
Les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer sont de vrai "éponges" à sentiments.
Beaucoup de calme, de sérénités sont nécessaire, mais que malheureusement des fois nous n'avons plus en stock ^^
D’où la nécessité des espaces protégés qui fournissent un cadre protégé avec des animations adaptées...
du calme..... de la patience.... du moins on essai !
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Re: la gestion de l'agressivité Alzheimer
karmeliet a écrit :bonjour,
Moi je pense que la prise en charge de patients atteints de la maladie d’Alzheimer ( et maladies apparentées car finalement il n'y a pas que ça, type corps de Levy par exemple) est un bon sujet de TFE, après c'est sûr qu'il faut bien tourner la chos. Mais à mon sens ce n'est pas parce qu'on voit la description de la maladie en cours que l'on peut la gérer sur le terrain.
Si tu fais ton TFE sur cette maladie tu ne peux pas passer à côté de ce qu'on appelle "l'humanitude", qui est en immersion dans les pratiques soignantes.
Les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer sont de vrai "éponges" à sentiments.
Beaucoup de calme, de sérénités sont nécessaire, mais que malheureusement des fois nous n'avons plus en stock ^^
D’où la nécessité des espaces protégés qui fournissent un cadre protégé avec des animations adaptées...
Donc je pourrais à partir de cette situation, parler de l'humanitude et de l'influence que cela a sur la prise en charge de ces résidents ?