Questionnement quand tu nous tiens !
Modérateurs : Modérateurs, Infirmiers
Questionnement quand tu nous tiens !
Bonjour à tous et à toutes
Infirmière depuis 3 ans, j'exerce dans un grand CHU depuis l'obtention de mon DE. J'ai été amenée à travailler dans plusieurs services (chirurgie, hôpital de semaine, conventionnel, soins intensifs, chirurgie de nouveau).
Seulement voilà, comme beaucoup d'entre nous je vois nos conditions de travail se détériorer à vitesse grand V et je commence à me poser de sérieuses questions sur mon avenir professionnel sans pour autant trouver de réelles réponses.
Pour faire plus simple, je ne supporte plus les changements de planning incessants d'une semaine à l'autre voir d'un jour pour le suivant, les non remplacements de mes collègues en arrêt, les auto remplacements sur les congés annuels, ... Bref je pense que vous connaissez malheureusement ça aussi. Et tout ça faut aussi ce le dire pour un salaire que je trouve de plus en plus dérisoire.
Je savais en entrant en école d'infirmière ce que cela engendrait et je ne le renie pas. Je savais que je devrais travailler les weekends, les jours fériés, ... Mais tout en sachant ça, je trouve la réalité bien plus noire que ce que je percevais en étant étudiante.
Pour autant, j'aime ce que je fais ; le contact avec les patients (bien que parfois compliqué puisque notre fatigue joue, je pense, sur nos aptitudes relationnelles !), les soins techniques, le travail en équipe (bien que là aussi je remarque une détérioration des relations entre les différents acteurs de soins), ...
Alors voilà, que faire ? Partir de l'hôpital ? Pourquoi pas, mais pour aller où ? L'herbe est-elle réellement plus verte ailleurs ? Pas convaincue. Dans les conditions sociales actuelles, avoir un CDI dans la fonction publique ce n'est pas négligeable non plus.
Une reconversion ? Pourquoi pas, mais pour faire quoi ?
Donc voila, beaucoup de questionnements. Je ne vous demande pas des réponses à mes questions, je sais bien qu'il n'y a que moi pour y répondre ! Mais des témoignages, savoir que peut-être d'autres jeunes (et moins jeunes) DE sont dans le même cas que moi. Car quand je vois mes collègues plus expérimentées (j'ai pas dit vieilles hein !!), je n'arrive même pas à imaginer faire le quart de leur carrière !
Bonne soirée et bon weekend !
Infirmière depuis 3 ans, j'exerce dans un grand CHU depuis l'obtention de mon DE. J'ai été amenée à travailler dans plusieurs services (chirurgie, hôpital de semaine, conventionnel, soins intensifs, chirurgie de nouveau).
Seulement voilà, comme beaucoup d'entre nous je vois nos conditions de travail se détériorer à vitesse grand V et je commence à me poser de sérieuses questions sur mon avenir professionnel sans pour autant trouver de réelles réponses.
Pour faire plus simple, je ne supporte plus les changements de planning incessants d'une semaine à l'autre voir d'un jour pour le suivant, les non remplacements de mes collègues en arrêt, les auto remplacements sur les congés annuels, ... Bref je pense que vous connaissez malheureusement ça aussi. Et tout ça faut aussi ce le dire pour un salaire que je trouve de plus en plus dérisoire.
Je savais en entrant en école d'infirmière ce que cela engendrait et je ne le renie pas. Je savais que je devrais travailler les weekends, les jours fériés, ... Mais tout en sachant ça, je trouve la réalité bien plus noire que ce que je percevais en étant étudiante.
Pour autant, j'aime ce que je fais ; le contact avec les patients (bien que parfois compliqué puisque notre fatigue joue, je pense, sur nos aptitudes relationnelles !), les soins techniques, le travail en équipe (bien que là aussi je remarque une détérioration des relations entre les différents acteurs de soins), ...
Alors voilà, que faire ? Partir de l'hôpital ? Pourquoi pas, mais pour aller où ? L'herbe est-elle réellement plus verte ailleurs ? Pas convaincue. Dans les conditions sociales actuelles, avoir un CDI dans la fonction publique ce n'est pas négligeable non plus.
Une reconversion ? Pourquoi pas, mais pour faire quoi ?
Donc voila, beaucoup de questionnements. Je ne vous demande pas des réponses à mes questions, je sais bien qu'il n'y a que moi pour y répondre ! Mais des témoignages, savoir que peut-être d'autres jeunes (et moins jeunes) DE sont dans le même cas que moi. Car quand je vois mes collègues plus expérimentées (j'ai pas dit vieilles hein !!), je n'arrive même pas à imaginer faire le quart de leur carrière !
Bonne soirée et bon weekend !
Re: Questionnement quand tu nous tiens !
Bonjour Pastille,
Je comprends tout à fait ton questionnement car j'ai eu le même il y a quelques années.
Le plus difficile pour moi était les horaires et les plannings qui changeaient sans cesse. La galère pour poser des vacances! !!
Devoir laisser ma famille les week end et ne pas être à la maison pour Noël était trop difficile à vivre pour moi! Faire tant de concessions sur ma vie personnelle pour en tirer si peu côté professionnel ( conditions de travail, salaire ....), donc après 18 ans à ce régime j'ai décidé de passer le concours de l'éducation nationale et j'y commence ma deuxième année. (j'avais découvert le secteur au court d'un stage et le travail m'avait beaucoup plu, mais attention tout n'est pas rose à l' EN.....).
En espérant que mon témoignage te soit utile.
Bonne continuation
Je comprends tout à fait ton questionnement car j'ai eu le même il y a quelques années.
Le plus difficile pour moi était les horaires et les plannings qui changeaient sans cesse. La galère pour poser des vacances! !!
Devoir laisser ma famille les week end et ne pas être à la maison pour Noël était trop difficile à vivre pour moi! Faire tant de concessions sur ma vie personnelle pour en tirer si peu côté professionnel ( conditions de travail, salaire ....), donc après 18 ans à ce régime j'ai décidé de passer le concours de l'éducation nationale et j'y commence ma deuxième année. (j'avais découvert le secteur au court d'un stage et le travail m'avait beaucoup plu, mais attention tout n'est pas rose à l' EN.....).
En espérant que mon témoignage te soit utile.
Bonne continuation

Re: Questionnement quand tu nous tiens !
A un moment donné quand on fait ces études , on sait parfaitement : qu on travaille le we et les jours fériés , qu on a ou noel ou le jour de l an , que si l anniv de ta fille tombe sur un we ou tu travailles et bien tu te demerdes pour changer de we et que si personne peut te le faire , y'a pas d anniversaire ....Pastille a écrit :Bonjour à tous et à toutes
Infirmière depuis 3 ans, j'exerce dans un grand CHU depuis l'obtention de mon DE. J'ai été amenée à travailler dans plusieurs services (chirurgie, hôpital de semaine, conventionnel, soins intensifs, chirurgie de nouveau).
Seulement voilà, comme beaucoup d'entre nous je vois nos conditions de travail se détériorer à vitesse grand V et je commence à me poser de sérieuses questions sur mon avenir professionnel sans pour autant trouver de réelles réponses.
Pour faire plus simple, je ne supporte plus les changements de planning incessants d'une semaine à l'autre voir d'un jour pour le suivant, les non remplacements de mes collègues en arrêt, les auto remplacements sur les congés annuels, ... Bref je pense que vous connaissez malheureusement ça aussi. Et tout ça faut aussi ce le dire pour un salaire que je trouve de plus en plus dérisoire.
Je savais en entrant en école d'infirmière ce que cela engendrait et je ne le renie pas. Je savais que je devrais travailler les weekends, les jours fériés, ... Mais tout en sachant ça, je trouve la réalité bien plus noire que ce que je percevais en étant étudiante.
Pour autant, j'aime ce que je fais ; le contact avec les patients (bien que parfois compliqué puisque notre fatigue joue, je pense, sur nos aptitudes relationnelles !), les soins techniques, le travail en équipe (bien que là aussi je remarque une détérioration des relations entre les différents acteurs de soins), ...
Alors voilà, que faire ? Partir de l'hôpital ? Pourquoi pas, mais pour aller où ? L'herbe est-elle réellement plus verte ailleurs ? Pas convaincue. Dans les conditions sociales actuelles, avoir un CDI dans la fonction publique ce n'est pas négligeable non plus.
Une reconversion ? Pourquoi pas, mais pour faire quoi ?
Donc voila, beaucoup de questionnements. Je ne vous demande pas des réponses à mes questions, je sais bien qu'il n'y a que moi pour y répondre ! Mais des témoignages, savoir que peut-être d'autres jeunes (et moins jeunes) DE sont dans le même cas que moi. Car quand je vois mes collègues plus expérimentées (j'ai pas dit vieilles hein !!), je n'arrive même pas à imaginer faire le quart de leur carrière !
Bonne soirée et bon weekend !
Pendant les CA d été on fait 4 we d affilés pour que tout le monde puisse avoir les congés qu ils souhaitent ...
On dirait que vous tombez tous des nues .....
Re: Questionnement quand tu nous tiens !
caqui13 a écrit :A un moment donné quand on fait ces études , on sait parfaitement : qu on travaille le we et les jours fériés , qu on a ou noel ou le jour de l an , que si l anniv de ta fille tombe sur un we ou tu travailles et bien tu te demerdes pour changer de we et que si personne peut te le faire , y'a pas d anniversaire ....Pastille a écrit :Bonjour à tous et à toutes
Infirmière depuis 3 ans, j'exerce dans un grand CHU depuis l'obtention de mon DE. J'ai été amenée à travailler dans plusieurs services (chirurgie, hôpital de semaine, conventionnel, soins intensifs, chirurgie de nouveau).
Seulement voilà, comme beaucoup d'entre nous je vois nos conditions de travail se détériorer à vitesse grand V et je commence à me poser de sérieuses questions sur mon avenir professionnel sans pour autant trouver de réelles réponses.
Pour faire plus simple, je ne supporte plus les changements de planning incessants d'une semaine à l'autre voir d'un jour pour le suivant, les non remplacements de mes collègues en arrêt, les auto remplacements sur les congés annuels, ... Bref je pense que vous connaissez malheureusement ça aussi. Et tout ça faut aussi ce le dire pour un salaire que je trouve de plus en plus dérisoire.
Je savais en entrant en école d'infirmière ce que cela engendrait et je ne le renie pas. Je savais que je devrais travailler les weekends, les jours fériés, ... Mais tout en sachant ça, je trouve la réalité bien plus noire que ce que je percevais en étant étudiante.
Pour autant, j'aime ce que je fais ; le contact avec les patients (bien que parfois compliqué puisque notre fatigue joue, je pense, sur nos aptitudes relationnelles !), les soins techniques, le travail en équipe (bien que là aussi je remarque une détérioration des relations entre les différents acteurs de
Alors voilà, que faire ? Partir de l'hôpital ? Pourquoi pas, mais pour aller où ? L'herbe est-elle réellement plus verte ailleurs ? Pas convaincue. Dans les conditions sociales actuelles, avoir un CDI dans la fonction publique ce n'est pas négligeable non plus.
Une reconversion ? Pourquoi pas, mais pour faire quoi ?
Donc voila, beaucoup de questionnements. Je ne vous demande pas des réponses à mes questions, je sais bien qu'il n'y a que moi pour y répondre ! Mais des témoignages, savoir que peut-être d'autres jeunes (et moins jeunes) DE sont dans le même cas que moi. Car quand je vois mes collègues plus expérimentées (j'ai pas dit vieilles hein !!), je n'arrive même pas à imaginer faire le quart de leur carrière !
Bonne soirée et bon weekend !
Pendant les CA d été on fait 4 we d affilés pour que tout le monde puisse avoir les congés qu ils souhaitent ...
On dirait que vous tombez tous des nues .....
Je suis désolée, j'ai pas signé pour être appeler sur mes repos. On a besoin d'un planning fixe. Dans notre cas, on se retrouve souvent seule pour deux service.
Être Infirmiere se n'est peut être bonne.
Pour ma part, après 3 ans et demi d'hôpital, je recherche un poste hors hospitaliers. J'ai fait un mini brun-out cet été. C'était le déclic !
Infirmiere en maternité

- augusta
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Re: Questionnement quand tu nous tiens !
Caqui a écrit:
Au départ la personne est emballée..ne voit que les qualités de l'autre....alors que les défauts sont bien réels.
Et puis une fois la lune de miel passée ( 3 ans si on croit Beigbeder), les défauts prennent une place telle que la personne n'a qu'une envie: partir.
C'est un peu ça non?
Je crois que c'est comme lors d'une rencontre!On dirait que vous tombez tous des nues .....
Au départ la personne est emballée..ne voit que les qualités de l'autre....alors que les défauts sont bien réels.
Et puis une fois la lune de miel passée ( 3 ans si on croit Beigbeder), les défauts prennent une place telle que la personne n'a qu'une envie: partir.
C'est un peu ça non?

"Penser, c'est penser jusqu'où on pourrait penser différemment" Michel Foucault
Re: Questionnement quand tu nous tiens !
Effectivement. Une impression de bascule qui est en train de s'opérer. L'enthousiasme des débuts, l'euphorie de commencer sa vie professionnelle, insouciance de la jeunesse peut être aussi commence à laisser place à une saturation, un ras-le-bol de devoir toujours faire des concessions sur ci ou ça.augusta a écrit : Je crois que c'est comme lors d'une rencontre!
Au départ la personne est emballée..ne voit que les qualités de l'autre....alors que les défauts sont bien réels.
Et puis une fois la lune de miel passée ( 3 ans si on croit Beigbeder), les défauts prennent une place telle que la personne n'a qu'une envie: partir.
C'est un peu ça non?
Mais peut-être que des infirmier(ères) arrivent malgré tout à y trouver leur compte ; et encore heureux sinon il n'y aura plus de personnels soignant sur les hôpitaux ! Je pense que c'est votre cas Caqui13. Tant mieux pour vous si vous arrivez à trouver votre compte dans tout ça ! Mais dans mon cas, je travaille pour bien sûr pouvoir me nourrir et payer mes factures mais aussi pour en retirer un épanouissement personnel, une satisfaction, m'occuper en vue de me réaliser comme disait si bien Virginia Henderson. Ma vie n'est pas mon travail.
Merci en tout cas pour vos autres témoignages. J'ai pensé à l'EN mais le concours me parait encore actuellement une sacré montagne à gravir, et la mobilité qu'il faut avoir derrière me fait un peu tiquer encore. D'où ma réflexion, de bien peser le pour et le contre avant de se lancer ... En sachant bien que que tout n'est pas rose partout, qu'il y a des avantages et des inconvénients partout et dans tous les métiers ! Ca se saurait si il existait le métier parfait !
Re: Questionnement quand tu nous tiens !
Je te repete : on dirait que tu tombes des nues , en stage ,tu ne l as pas vu , les changements permanent de planning ? , de repos , de rtt , de devoir passer d am ou de matin car il y a un arrêt maladie , la mutualisation : ça te parle ? devoir aller remplacer dans un autre service au pied levé ...Pastille a écrit :Effectivement. Une impression de bascule qui est en train de s'opérer. L'enthousiasme des débuts, l'euphorie de commencer sa vie professionnelle, insouciance de la jeunesse peut être aussi commence à laisser place à une saturation, un ras-le-bol de devoir toujours faire des concessions sur ci ou ça.augusta a écrit : Je crois que c'est comme lors d'une rencontre!
Au départ la personne est emballée..ne voit que les qualités de l'autre....alors que les défauts sont bien réels.
Et puis une fois la lune de miel passée ( 3 ans si on croit Beigbeder), les défauts prennent une place telle que la personne n'a qu'une envie: partir.
C'est un peu ça non?
Mais peut-être que des infirmier(ères) arrivent malgré tout à y trouver leur compte ; et encore heureux sinon il n'y aura plus de personnels soignant sur les hôpitaux ! Je pense que c'est votre cas Caqui13. Tant mieux pour vous si vous arrivez à trouver votre compte dans tout ça ! Mais dans mon cas, je travaille pour bien sûr pouvoir me nourrir et payer mes factures mais aussi pour en retirer un épanouissement personnel, une satisfaction, m'occuper en vue de me réaliser comme disait si bien Virginia Henderson. Ma vie n'est pas mon travail.
Merci en tout cas pour vos autres témoignages. J'ai pensé à l'EN mais le concours me parait encore actuellement une sacré montagne à gravir, et la mobilité qu'il faut avoir derrière me fait un peu tiquer encore. D'où ma réflexion, de bien peser le pour et le contre avant de se lancer ... En sachant bien que que tout n'est pas rose partout, qu'il y a des avantages et des inconvénients partout et dans tous les métiers ! Ca se saurait si il existait le métier parfait !
Tu aurais du arrêter tout de suite les études sachant tout ça , ou alors tu ne l as pas vu ?
Tu crois que je vais travailler pour le plaisir ? , j y vais comme toi , pour la paye a la fin du mois , et je fais avec ces aléas , je te rassure , je n en suis pas morte ...
Re: Questionnement quand tu nous tiens !
Et bien non je ne l'ai pas vu. Ou alors peut-être que je n'ai pas voulu le voir pendant mes études. Mais de toute façon, mon post n'est pas là pour faire un retour en arrière sur les choix que j'aurais du faire. Je cherche juste des témoignages d'autres infirmières, des partages d'expériences face à ce type de situations.caqui13 a écrit :Je te repete : on dirait que tu tombes des nues , en stage ,tu ne l as pas vu , les changements permanent de planning ? , de repos , de rtt , de devoir passer d am ou de matin car il y a un arrêt maladie , la mutualisation : ça te parle ? devoir aller remplacer dans un autre service au pied levé ...
Tu aurais du arrêter tout de suite les études sachant tout ça , ou alors tu ne l as pas vu ?
Tu crois que je vais travailler pour le plaisir ? , j y vais comme toi , pour la paye a la fin du mois , et je fais avec ces aléas , je te rassure , je n en suis pas morte ...
Et je me répète moi aussi, mais tant mieux pour vous si vous vous y retrouvez dans cette situation. Et heureusement qu'il y a des infirmières comme vous pour faire tourner l'hôpital mais personnellement je ne m'y retrouve pas et je recherche une alternative pour exercer un métier que j'aime dans des conditions qui me conviennent mieux personnellement et professionnellement.
-
- Accro
- Messages : 941
- Inscription : 24 oct. 2009 11:10
Re: Questionnement quand tu nous tiens !
Est-ce une raison pour que les choses ne changent pas et n'évoluent pas dans le bon sens ?caqui13 a écrit : A un moment donné quand on fait ces études , on sait parfaitement : qu on travaille le we et les jours fériés , qu on a ou noel ou le jour de l an , que si l anniv de ta fille tombe sur un we ou tu travailles et bien tu te demerdes pour changer de we et que si personne peut te le faire , y'a pas d anniversaire ....
Pendant les CA d été on fait 4 we d affilés pour que tout le monde puisse avoir les congés qu ils souhaitent ...
On dirait que vous tombez tous des nues .....
Y'a 40 ans, les IDE te-stérilisaient le matériel. Les choses ont changés.
Je ne trouve pas normal que pour 1 600 € NETS mensuels, on se tape un WE sur deux, voir plus. Qu'on se tape des nuits qu'on ne récupère pas systématiquement et qui sont royalement payées 10 cts de plus par heure ! Que nous n'ayons pas notre mot à dire sur les vacances et qu'on soit rappelé sur les repos.
Trouvez-moi une autre profession qui accepte ça...
"Les ordres sont les suivants : on courtise, on séduit, on enlève et en cas d'urgence on épouse."
MITHA - Ancien Infirmier Convoyeur de l'Armée de l'Air
Infirmier militaire
MITHA - Ancien Infirmier Convoyeur de l'Armée de l'Air
Infirmier militaire
Re: Questionnement quand tu nous tiens !
Dans tout les services on fait 1 we sur 2 ( tu as oublié la continuité des soins ? ) , après si de travailler le we te gènes , trouve toi 1 poste en journée .Pilou-Pilouuu a écrit :Est-ce une raison pour que les choses ne changent pas et n'évoluent pas dans le bon sens ?caqui13 a écrit : A un moment donné quand on fait ces études , on sait parfaitement : qu on travaille le we et les jours fériés , qu on a ou noel ou le jour de l an , que si l anniv de ta fille tombe sur un we ou tu travailles et bien tu te demerdes pour changer de we et que si personne peut te le faire , y'a pas d anniversaire ....
Pendant les CA d été on fait 4 we d affilés pour que tout le monde puisse avoir les congés qu ils souhaitent ...
On dirait que vous tombez tous des nues .....
Y'a 40 ans, les IDE te-stérilisaient le matériel. Les choses ont changés.
Je ne trouve pas normal que pour 1 600 € NETS mensuels, on se tape un WE sur deux, voir plus. Qu'on se tape des nuits qu'on ne récupère pas systématiquement et qui sont royalement payées 10 cts de plus par heure ! Que nous n'ayons pas notre mot à dire sur les vacances et qu'on soit rappelé sur les repos.
Trouvez-moi une autre profession qui accepte ça...
Quant aux nuits dont tu parles , je ne sais pas ou tu bosses , mais a l APHM : les nuits en plus sont payées en heures sup , soit pour moi a mon échelon : 40 euros de l heure
Les vacances : c est sur et certain qu on peut pas avoir tous: tout juillet ou tout aout , il y a une réunion en février , tout le monde pose ses desideratas , et après on s arrange . ( j ai fait 4 we en juin , juillet , pour que mes collègues aient leur CA , et eux on peut être fait 4 we en aout et septembre , mais in fine tout lr monde a eu ce qu il voulait )
Les repos : si toi demain , manque de bol tu as vomi toute la nuit et que tu ne peux pas venir travailler , la cadre ne va pas pondre une IDE , donc faut bien trouver une solution en urgence , donc elle va decaller le repos a quelqu ' un pour venir a ta place , après c est : donnant donnant , tu la dépannes , elle se doit de te renvoyer l ascenseur
Re: Questionnement quand tu nous tiens !
il n'y a pas les courageux:artistes en tournée ,hôtesses de l'air,routiers,intermittents du spectacle,ouvriers de plate forme pétrolière.....et le reste du monde:les glandeurs planqués.On a encore le droit,quand c'est possible,de choisir sa vie.Quand les infirmières auront les moyens de s'offrir une nounou à domicile,une femme de ménage,des vacances valables,et un logement confortable,avec un frigo au top,on pourra rediscuter .Ne restera plus qu'à inventer le conjoint qui aime les changements de planning incessants,et les amis qui préfèrent vous regarder faire une sieste que danser.
-
- Accro
- Messages : 941
- Inscription : 24 oct. 2009 11:10
Re: Questionnement quand tu nous tiens !
J'vais te présenter le reste du monde bien éloigné du monde de l'AP-HM.caqui13 a écrit : Dans tout les services on fait 1 we sur 2 ( tu as oublié la continuité des soins ? ) , après si de travailler le we te gènes , trouve toi 1 poste en journée .
Quant aux nuits dont tu parles , je ne sais pas ou tu bosses , mais a l APHM : les nuits en plus sont payées en heures sup , soit pour moi a mon échelon : 40 euros de l heure
Les vacances : c est sur et certain qu on peut pas avoir tous: tout juillet ou tout aout , il y a une réunion en février , tout le monde pose ses desideratas , et après on s arrange . ( j ai fait 4 we en juin , juillet , pour que mes collègues aient leur CA , et eux on peut être fait 4 we en aout et septembre , mais in fine tout lr monde a eu ce qu il voulait )
Les repos : si toi demain , manque de bol tu as vomi toute la nuit et que tu ne peux pas venir travailler , la cadre ne va pas pondre une IDE , donc faut bien trouver une solution en urgence , donc elle va decaller le repos a quelqu ' un pour venir a ta place , après c est : donnant donnant , tu la dépannes , elle se doit de te renvoyer l ascenseur
Et je ne parle pas de mon cas, je sais dans quoi je me suis engagé.
Mais en intérim, avant de m'engager (justement), les nuits ne m'étaient payés que 10 € supplémentaires. La nuit, je précise. Pas mal, pour renoncer à une vie sociale.
Mais les désidératas, on peut les poser. Mais les plannings changent invariablement.
Pour les imprévus, il est sensé exister les Services Infirmiers de Suppléance et de Compensation. Les pools. C'est leur boulot.
Personnellement, je ne peux rien dire. J'ai signé pour tout ça.
Mais entre nous, quelle catégorie socio-professionnelle travaille de nuit sans compensation, en bossant de WE sans récup'...
Ça me gonflerai pas tant, si je n'avais pas l'angoisse de payer mon loyer, mes impôts, etc.
Après, je reconnais qu'avec ce qu'il reste, parfois, je m'autorise à boire un verre en ville en plein milieu de semaine. Normal, vu que personne d'autre n'est disponible.
Pas facile pour rencontrer des gens et sortir du monde de l'hôpital...
"Les ordres sont les suivants : on courtise, on séduit, on enlève et en cas d'urgence on épouse."
MITHA - Ancien Infirmier Convoyeur de l'Armée de l'Air
Infirmier militaire
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