Aide TFE "communication et qualité de la prise en charge"
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Aide TFE "communication et qualité de la prise en charge"
Bonjour (j'espère être sur le bon forum),
C'est encore un peu flou pour moi, c'est pour cela que je viens a vous, je vais essayer d'être claire dans mes demandes, mais n'hésitez pas a me demander d'approfondir.
Mon TFE traite d'une situation en psychiatrie (mais j'aimerais rester bref sur ce sujet), d'un patient en état de catatonie a qui j'ai administré des soins, qui ne communiqué pas verbalement, et qui gestuellement m'as simplement pris la main. J'ai administré mes soins et parlé durant tous le soin, sans échange. Mais j'avais besoins de communiquer avec lui pour d'une certaine façon entretenir une relation de confiance.
J'aimerais partir sur l'impact de la communication sur la qualité des soins.
Mais ma guidante me dis que je reste trop coincé sur le concept de communication, seulement je ne parviens pas a élargir.. outre "la relation/soignant soigné" ..
Auriez vous des concepts des idées qui tourne autour de ça et qu'il vous semble important que j'aborde
D'autre part, je voudrais savoir si vous avez des idées de lectures
Je vous en remercie d'avance.
C'est encore un peu flou pour moi, c'est pour cela que je viens a vous, je vais essayer d'être claire dans mes demandes, mais n'hésitez pas a me demander d'approfondir.

Mon TFE traite d'une situation en psychiatrie (mais j'aimerais rester bref sur ce sujet), d'un patient en état de catatonie a qui j'ai administré des soins, qui ne communiqué pas verbalement, et qui gestuellement m'as simplement pris la main. J'ai administré mes soins et parlé durant tous le soin, sans échange. Mais j'avais besoins de communiquer avec lui pour d'une certaine façon entretenir une relation de confiance.
J'aimerais partir sur l'impact de la communication sur la qualité des soins.
Mais ma guidante me dis que je reste trop coincé sur le concept de communication, seulement je ne parviens pas a élargir.. outre "la relation/soignant soigné" ..

Auriez vous des concepts des idées qui tourne autour de ça et qu'il vous semble important que j'aborde

D'autre part, je voudrais savoir si vous avez des idées de lectures

Je vous en remercie d'avance.
- augusta
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Re: Aide TFE "communication et qualité de la prise en charge"
Bonjour,
La relation de confiance entre une IDE et un patient ne passerait-elle que par une communication verbale?
Vous pourriez donc commencer par lire sur la relation de confiance et sur la communication.
Puis voir les liens que cela vous amenera à faire.
Les lectures se trouvent en général dans votre CDI.
La relation de confiance entre une IDE et un patient ne passerait-elle que par une communication verbale?
Vous pourriez donc commencer par lire sur la relation de confiance et sur la communication.
Puis voir les liens que cela vous amenera à faire.
Les lectures se trouvent en général dans votre CDI.
"Penser, c'est penser jusqu'où on pourrait penser différemment" Michel Foucault
Re: Aide TFE "communication et qualité de la prise en charge"
Tous d'abord, merci de votre réponse.
Oui, vous avez surement raison. Je commence déjà a aller voir au CDI qui est une très bonne source !
Mais ma guidante voudrais que je finisse bien ma situation avant de commencer ma revue de littérature et elle trouve que je reste trop fermée.. Je suis déjà retourné la voir pour qu'elle éclaircisse cela, et elle m'as simplement dit que je traiterais le concept de communication sans soucis mais qu'il fallait que j'élargisse le contexte de ma situation pour avoir plus de concept.
Seulement a ce jours je ne vois pas...
Il y a eu mon soin, puis autour la pec des infirmiers et aides soignants des fois un peu distant, j'avais beaucoup de temps par rapport a elle pour lui "parler". De plus son état catatonique a été un peu rejeté par les soignants, un peu comme de la "comédie". Je ne connais pas bien la pec des patients catatonique donc je n'émettrais pas de jugement. Puis a la fin de mon stage le patient m'as dit "merci". Seulement a par cela.. je n'ai rien a faire remonter.
Donc en bref, la communication, la relation soignant soigné, la relation de confiance, ...
Oui, vous avez surement raison. Je commence déjà a aller voir au CDI qui est une très bonne source !
Mais ma guidante voudrais que je finisse bien ma situation avant de commencer ma revue de littérature et elle trouve que je reste trop fermée.. Je suis déjà retourné la voir pour qu'elle éclaircisse cela, et elle m'as simplement dit que je traiterais le concept de communication sans soucis mais qu'il fallait que j'élargisse le contexte de ma situation pour avoir plus de concept.
Seulement a ce jours je ne vois pas...
Il y a eu mon soin, puis autour la pec des infirmiers et aides soignants des fois un peu distant, j'avais beaucoup de temps par rapport a elle pour lui "parler". De plus son état catatonique a été un peu rejeté par les soignants, un peu comme de la "comédie". Je ne connais pas bien la pec des patients catatonique donc je n'émettrais pas de jugement. Puis a la fin de mon stage le patient m'as dit "merci". Seulement a par cela.. je n'ai rien a faire remonter.
Donc en bref, la communication, la relation soignant soigné, la relation de confiance, ...
- augusta
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Re: Aide TFE "communication et qualité de la prise en charge"
Alors pouvez-vous écrire votre situation d'appel?
En mp si vous ne souhaitez pas l'écrire sur le forum....
En mp si vous ne souhaitez pas l'écrire sur le forum....
"Penser, c'est penser jusqu'où on pourrait penser différemment" Michel Foucault
Re: Aide TFE "communication et qualité de la prise en charge"
Effectivement, commencer ta question de départ en utilisant directement le concept de communication va retreindre tes recherches. La communication mène souvent aux concepts de relation soignant-soigné, ou encore la relation de soins. Ou bien tu peux utiliser directement le concept de relationnel, ce qui pourrait te permettre de développer les differentes relations dans une partie de tes recherches.
Mais dans la situation décrite c'est un patient particulier, vas-tu inclure cet élément dans la question?
Mais dans la situation décrite c'est un patient particulier, vas-tu inclure cet élément dans la question?
IFSI de l'Eure Promotion Février 2012-2015.
IDE depuis 2015 : pool du pôle neuro-cardio sciences des urgences de nuit.
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Re: Aide TFE "communication et qualité de la prise en charge"
Augusta et kelynn_14, voici ma situation de départ .. un peu longue (bonne lecture), et merci d'avance pour votre aide.
Stagiaire en service de psychiatrie, pôle de soins sans consentement. L’infirmier et moi-même avons pris en charge un patient de 58 ans, celui-ci étant l’un de mes patients en charge durant le stage.
Monsieur G. a été admis il y a environ 4 mois, dans le service pour syndrome dépressif et troubles du comportement, après une tentative de suicide par noyade. Adressé à la demande d’un tiers, sa femme dans le cas présent. Ce syndrome fait suite à une recrudescence dépressive depuis un an, pour laquelle il est en arrêt de travail depuis plus de six mois (il exerce la profession de comptable).
Il vit avec sa femme et ont ensemble deux filles.
A chaque visite ou appel d’un proche, Monsieur G. présente des troubles du comportements, tel qu’une non observance aux thérapeutiques et donc une rechute caractérisée chez lui par une clinophilie .
Il semblait y avoir une bonne relation familiale, mais les conversations entre lui et ses proches restaient privées pour le respect de son intimité. La famille du patient était présente pour lui, quelques visites de sa femme par mois, et beaucoup d’appels, notamment auprès du personnel pour avoir des nouvelles de son évolution.
Depuis quelques jours, les visites et appels lui ont été refusés, suite à son comportement. La psychiatre parle d’évolution et diagnostique une mélancolie. En effet, son état est catatonique, il est mutique, le regard fixe et les yeux souvent fermés, immobile et stuporeux. L’équipe, quant À elle, devait négocier longuement pour avoir de la conciliation pour les soins, et les actes quotidiens. La prise en charge était lourde, et certains jours le patient refusait de s’alimenter et de s’hydrater. L’équipe était « fatiguée ».
Monsieur G. lui, ne parlait pas de ses ressentis sur cette situation. Il ne demandait pas à voir ses proches non plus. On aurait dit qu’il se résignait à cette condition.
L’entrée en communication avec ce patient a toujours été difficile ; cependant lors de ma première semaine de stage, il répondait à mes questions fermées, mais très peu aux ouvertes. Ses réponses étaient très brèves et son discours récurrent : « Je veux mourir », « Je ne sais pas », « Je ne comprends pas ». Il me regardait très peu dans les yeux et fixait le sol sur lequel il avait tendance à se coucher dès que l’on essayait d’entrer en communication.
Lorsqu’on l’interpelle au sujet de son comportement il ne le nie pas, mais ne l’explique pas non plus. La communication est difficile avec les autres soignants, la psychiatre ou le psychologue.
Je reprends mon service après deux jours de repos.
Ce matin, je dois retirer sa perfusion sous-cutanée de G2,5% prescrite suite a son refus d’alimentation. De plus, la veille le médecin a demandé qu’on réalise un bilan sanguin, pour rechercher les causes biologiques qui justifieraient son état actuel.
Lors de ma venue en chambre, le patient au lit, ne me répond pas. Je l’informe que je vais lui retirer la perfusion : aucune réponse. Il semble m’entendre, je lui demande de me serrer la main. Il le fait mais ne bouge pas, comme endormi. Je le préviens qu’il ne faut pas qu’il bouge, que le retrait du pansement peut être désagréable, mais que ce sera rapide. Aucune réponse.
Lors de cette situation, je me suis demandé si je pouvais réellement faire un soin de qualité sans communication verbale. Malgré tout, je administrais des soins sans échange avec le patient, mais communiquer passe également par le non verbal, ainsi que par le geste et le non geste.
Une fois mon soin terminé, n’ayant obtenu aucune réaction du patient, je l’avertis qu’on va effectuer une prise de sang dans quelques instants et reviens avec mon chariot. Je vérifie son identité, mais il ne me répond pas et ne possède pas de bracelet. Il semble toujours dormir et ses membres sont rigides. L’infirmier me dit de faire la prise de sang et « d’oublier l’identité ». Je m’exécute connaissant le patient depuis 3 semaines.
Durant le soin, je lui parle : « Je mets le garrot, ça va serrer un peu monsieur G ! », « Inspirez, j’y vais ! », « Allez, c’est bientôt fini ! On y est monsieur G !», « Et voilà ! Libération ». Je continue à lui parler tout au long du soin jusqu'à sortir de la chambre, sans réponse, ni réaction de sa part.
J’avais l’impression d’avoir un mannequin face à moi, je ne voulais pas le déshumaniser.
J’ai donc continué à lui parler et à prendre soin de lui dans chacun de mes actes, sans pour autant attendre de feedback de sa part.
Je lui prodiguais des soins techniques, mais ne connaissais pas son ressenti. Je ne pouvais pas évaluer sa douleur. J’ai dû faire avec mes propres perceptions, mon observation et choisir pour lui ce que je pensais être le mieux. Je me suis sentie en difficulté et ai ressentie une réelle frustration. J’avais l’impression de n’avoir entretenu aucune relation de confiance lors des soins, qu’une barrière s’était créée entre lui et moi.
Un sentiment d’impuissance m’a envahi en sortant de la chambre de ce patient. J’ai communiqué à sens unique, sans vraiment savoir si cela était utile. Mais, au fond, le peu que je faisais et pouvais faire était pour son bien.
Son état s’est dégradé rapidement, les soignants étaient « fuyants » à son égard. Ils nous demandaient, à nous, stagiaires, de le laisser nous disant « ça lui passera ». Monsieur G ne mangeait plus, et ne buvait plus malgré les efforts de l’équipe soignante, c’est pour cette dernière raison que 3 semaines plus tard le patient a été mis en chambre d’isolement, afin que la surveillance soit continue. Monsieur G a fait une embolie pulmonaire, pour laquelle il a été emmené aux urgences il y est resté 2 semaines. A son retour en service, le patient était très affaiblit, les soignants étaient au petit soin, et demandaient une personne à ses cotés constamment.
Suite à l’aggravation de son état, l’équipe prenait davantage en considération le patient. Monsieur G. est devenu un sujet de conversation intra-groupe.
Par la suite, Monsieur G. s’est rétablit tout doucement.
Lors de la dernière semaine de mon stage il parlait avec le personnel, assez renfermé mais communicatif.
Je continuais à l’accompagner tous les jours, lors des repas je préparais des blagues, et nous nous les échangions. C’est dans l’un de ses moments, que Monsieur G. me dit « Merci ». Cette parole inattendue m’a tout d’abord surprise mais m’a en même temps réconfortée sur l’importance de l’accompagnement dans les soins.
Stagiaire en service de psychiatrie, pôle de soins sans consentement. L’infirmier et moi-même avons pris en charge un patient de 58 ans, celui-ci étant l’un de mes patients en charge durant le stage.
Monsieur G. a été admis il y a environ 4 mois, dans le service pour syndrome dépressif et troubles du comportement, après une tentative de suicide par noyade. Adressé à la demande d’un tiers, sa femme dans le cas présent. Ce syndrome fait suite à une recrudescence dépressive depuis un an, pour laquelle il est en arrêt de travail depuis plus de six mois (il exerce la profession de comptable).
Il vit avec sa femme et ont ensemble deux filles.
A chaque visite ou appel d’un proche, Monsieur G. présente des troubles du comportements, tel qu’une non observance aux thérapeutiques et donc une rechute caractérisée chez lui par une clinophilie .
Il semblait y avoir une bonne relation familiale, mais les conversations entre lui et ses proches restaient privées pour le respect de son intimité. La famille du patient était présente pour lui, quelques visites de sa femme par mois, et beaucoup d’appels, notamment auprès du personnel pour avoir des nouvelles de son évolution.
Depuis quelques jours, les visites et appels lui ont été refusés, suite à son comportement. La psychiatre parle d’évolution et diagnostique une mélancolie. En effet, son état est catatonique, il est mutique, le regard fixe et les yeux souvent fermés, immobile et stuporeux. L’équipe, quant À elle, devait négocier longuement pour avoir de la conciliation pour les soins, et les actes quotidiens. La prise en charge était lourde, et certains jours le patient refusait de s’alimenter et de s’hydrater. L’équipe était « fatiguée ».
Monsieur G. lui, ne parlait pas de ses ressentis sur cette situation. Il ne demandait pas à voir ses proches non plus. On aurait dit qu’il se résignait à cette condition.
L’entrée en communication avec ce patient a toujours été difficile ; cependant lors de ma première semaine de stage, il répondait à mes questions fermées, mais très peu aux ouvertes. Ses réponses étaient très brèves et son discours récurrent : « Je veux mourir », « Je ne sais pas », « Je ne comprends pas ». Il me regardait très peu dans les yeux et fixait le sol sur lequel il avait tendance à se coucher dès que l’on essayait d’entrer en communication.
Lorsqu’on l’interpelle au sujet de son comportement il ne le nie pas, mais ne l’explique pas non plus. La communication est difficile avec les autres soignants, la psychiatre ou le psychologue.
Je reprends mon service après deux jours de repos.
Ce matin, je dois retirer sa perfusion sous-cutanée de G2,5% prescrite suite a son refus d’alimentation. De plus, la veille le médecin a demandé qu’on réalise un bilan sanguin, pour rechercher les causes biologiques qui justifieraient son état actuel.
Lors de ma venue en chambre, le patient au lit, ne me répond pas. Je l’informe que je vais lui retirer la perfusion : aucune réponse. Il semble m’entendre, je lui demande de me serrer la main. Il le fait mais ne bouge pas, comme endormi. Je le préviens qu’il ne faut pas qu’il bouge, que le retrait du pansement peut être désagréable, mais que ce sera rapide. Aucune réponse.
Lors de cette situation, je me suis demandé si je pouvais réellement faire un soin de qualité sans communication verbale. Malgré tout, je administrais des soins sans échange avec le patient, mais communiquer passe également par le non verbal, ainsi que par le geste et le non geste.
Une fois mon soin terminé, n’ayant obtenu aucune réaction du patient, je l’avertis qu’on va effectuer une prise de sang dans quelques instants et reviens avec mon chariot. Je vérifie son identité, mais il ne me répond pas et ne possède pas de bracelet. Il semble toujours dormir et ses membres sont rigides. L’infirmier me dit de faire la prise de sang et « d’oublier l’identité ». Je m’exécute connaissant le patient depuis 3 semaines.
Durant le soin, je lui parle : « Je mets le garrot, ça va serrer un peu monsieur G ! », « Inspirez, j’y vais ! », « Allez, c’est bientôt fini ! On y est monsieur G !», « Et voilà ! Libération ». Je continue à lui parler tout au long du soin jusqu'à sortir de la chambre, sans réponse, ni réaction de sa part.
J’avais l’impression d’avoir un mannequin face à moi, je ne voulais pas le déshumaniser.
J’ai donc continué à lui parler et à prendre soin de lui dans chacun de mes actes, sans pour autant attendre de feedback de sa part.
Je lui prodiguais des soins techniques, mais ne connaissais pas son ressenti. Je ne pouvais pas évaluer sa douleur. J’ai dû faire avec mes propres perceptions, mon observation et choisir pour lui ce que je pensais être le mieux. Je me suis sentie en difficulté et ai ressentie une réelle frustration. J’avais l’impression de n’avoir entretenu aucune relation de confiance lors des soins, qu’une barrière s’était créée entre lui et moi.
Un sentiment d’impuissance m’a envahi en sortant de la chambre de ce patient. J’ai communiqué à sens unique, sans vraiment savoir si cela était utile. Mais, au fond, le peu que je faisais et pouvais faire était pour son bien.
Son état s’est dégradé rapidement, les soignants étaient « fuyants » à son égard. Ils nous demandaient, à nous, stagiaires, de le laisser nous disant « ça lui passera ». Monsieur G ne mangeait plus, et ne buvait plus malgré les efforts de l’équipe soignante, c’est pour cette dernière raison que 3 semaines plus tard le patient a été mis en chambre d’isolement, afin que la surveillance soit continue. Monsieur G a fait une embolie pulmonaire, pour laquelle il a été emmené aux urgences il y est resté 2 semaines. A son retour en service, le patient était très affaiblit, les soignants étaient au petit soin, et demandaient une personne à ses cotés constamment.
Suite à l’aggravation de son état, l’équipe prenait davantage en considération le patient. Monsieur G. est devenu un sujet de conversation intra-groupe.
Par la suite, Monsieur G. s’est rétablit tout doucement.
Lors de la dernière semaine de mon stage il parlait avec le personnel, assez renfermé mais communicatif.
Je continuais à l’accompagner tous les jours, lors des repas je préparais des blagues, et nous nous les échangions. C’est dans l’un de ses moments, que Monsieur G. me dit « Merci ». Cette parole inattendue m’a tout d’abord surprise mais m’a en même temps réconfortée sur l’importance de l’accompagnement dans les soins.
Re: Aide TFE "communication et qualité de la prise en charge"
Kelynn 14, je m'excuse mais je ne comprend pas bien ce que vous voulez dire par lakelynn_14 a écrit : Mais dans la situation décrite c'est un patient particulier, vas-tu inclure cet élément dans la question?

C'est un patient entré pour tentative de suicide, état dépressif, actuellement phase mélancolique et catatonique ( ce qui explique l'absence de communication). Seulement j'aimerais ne pas trop aborder le contexte psy. Tout en prenant en compte tous de même ses pathologies, bien entendu.
Re: Aide TFE "communication et qualité de la prise en charge"
Au final, vous avez répondu à mon interrogation. Je pensais justement au contexte psy, qui a un impact. je pense qu'il serait difficile de le mettre complètement de côté. Il est en hospitalisation sans consentement ce qui doit avoir une influence sur son comportement.
Il y a pleins d'axes de recherches possibles au travers de cette situation. C'est très intéressant.
Je trouve qu'au vu des différentes étapes que traverse le patient, il serait possible de parler d'adaptation. En effet, il vous faut vous adapter pour tenter d'entrer en relation avec le patient.
L'observation est aussi importante dans ce cas.
Je pense que pour élargir votre horizon il faudrait relire vos cours de soins relationnels, essayer de lire d'autres TFE pour prendre du recul. Une fois la tête pleine de notions différentes, relire votre situation et noter pèle-mêle les concepts qui vous viennent.
Quand j'ai fait le mien m'a formatrice nous a demandé de voir ce travail sous forme d'entonnoir. Cette image m'avait aider dans le choix des concepts étudiés. Et c'est ce que demande votre guifante en évitant de vous enfermer.
Voilà les idées qui me viennent en première lecture de la situation.
Il y a pleins d'axes de recherches possibles au travers de cette situation. C'est très intéressant.
Je trouve qu'au vu des différentes étapes que traverse le patient, il serait possible de parler d'adaptation. En effet, il vous faut vous adapter pour tenter d'entrer en relation avec le patient.
L'observation est aussi importante dans ce cas.
Je pense que pour élargir votre horizon il faudrait relire vos cours de soins relationnels, essayer de lire d'autres TFE pour prendre du recul. Une fois la tête pleine de notions différentes, relire votre situation et noter pèle-mêle les concepts qui vous viennent.
Quand j'ai fait le mien m'a formatrice nous a demandé de voir ce travail sous forme d'entonnoir. Cette image m'avait aider dans le choix des concepts étudiés. Et c'est ce que demande votre guifante en évitant de vous enfermer.
Voilà les idées qui me viennent en première lecture de la situation.
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Re: Aide TFE "communication et qualité de la prise en charge"
Je vous remercie pour votre aide, j'ai relevée un peu plus de concept, j'ai une régulation dans la semaine prochaine, j'espere que ca m'éclaircira encore plus les idées.
Adaptation, .. j'aime beaucoup, je n'y avait pas pensée. Oui c'est très bien placé dans la situation du patient, mais je dirais même en allant chercher plus loin des soignants.
En effet, il nous a également été demandé de considérer cela comme un "entonnoir", sauf que ca a un effet "inverse" chez moi. En bref, j'ai peur d'avoir trop d'information et de piste et de ne pas savoir sur quoi me recentrer, ou me diriger. Peut être pour cela que je fait une "fixette" sur le concept de la communication.
De plus en ce moment en effet je lis beaucoup de TFE, au début je le faisais mais en travers, maintenant j'analyse leur facon de d'avoir construit ces mémoires. Ca m'aide énormément.
Merci encore
Adaptation, .. j'aime beaucoup, je n'y avait pas pensée. Oui c'est très bien placé dans la situation du patient, mais je dirais même en allant chercher plus loin des soignants.
En effet, il nous a également été demandé de considérer cela comme un "entonnoir", sauf que ca a un effet "inverse" chez moi. En bref, j'ai peur d'avoir trop d'information et de piste et de ne pas savoir sur quoi me recentrer, ou me diriger. Peut être pour cela que je fait une "fixette" sur le concept de la communication.
De plus en ce moment en effet je lis beaucoup de TFE, au début je le faisais mais en travers, maintenant j'analyse leur facon de d'avoir construit ces mémoires. Ca m'aide énormément.
Merci encore
- augusta
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- Inscription : 23 mai 2008 19:29
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Re: Aide TFE "communication et qualité de la prise en charge"
Bonjour,
Pour moi, vous ne pouvez pas faire l'économie d'évoquer le contexte: la mélancolie.
Comme concept, il y a bien évidemment la relation.
Pourquoi vous, en tant que soignante, avez-vous besoin qu'il y ait un échange?
Ce patient était-il en état d'échanger autrement que comme il l'a fait?
Qu'est-ce que communiquer?
Sujet intéressant!
Pour moi, vous ne pouvez pas faire l'économie d'évoquer le contexte: la mélancolie.
Comme concept, il y a bien évidemment la relation.
Pourquoi vous, en tant que soignante, avez-vous besoin qu'il y ait un échange?
Ce patient était-il en état d'échanger autrement que comme il l'a fait?
Qu'est-ce que communiquer?
Sujet intéressant!
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