y'a t'il des IDE heureux/ses????

[MSL]

Je trouve que pour une fois c'est pas mal aussi de dire aux futures IDE que oui certains aiment leur métier et en disent du bien ^^ Ca change ! C'est vrai qu'on lit beaucoup de choses négatives juste parce qu'on oublis d'écrire, de partager quand c'est positif !

Personnellement après 2 ans de DE où j'ai fait pas mal de service j'ai passé le concours de l'éducation nationale je suis maintenant infirmière en université et je m'épanouis enfin dans ce que je fais ! ^^ C'est un vrai bonheur, j'aime ce que je fais, j'aime le contact avec les étudiants. Je commence à peine donc peut être que je ne vois pas encore tout le négatif (parce qu'il y en a partout il ne faut pas se leurrer !) Mais en tout cas je profite de mon boulot, je viens par plaisir de venir et ça c'est important dans notre métier ^^
L'avantage d'être infirmier c'est qu'il y a tellement de services / spécialités différentes qu'on peut changer, faire ce qui nous plait assez facilement. Enfin à mon avis

[belldandy30]

Merci msl !! Quelle belle expérience!!!

[belldandy30]

J'ai bien fait de lancer ce post!! Merci à Jedyte et a ide 1981 pour vos points de vue qui donnent un peu le sourire!

[vanille64]

Bonjour!!
je suis en pleine réflexion de reconversion professionnelle, le choix d'IDE est mûrement réfléchi et serait pour moi la combinaison de mes métiers précedents... jusqu'ici tout va bien!!

quels étaient "ces métiers précédents"que tu retrouves,combinés, dans celui d'infirmière
Y étais tu heureuse
..

[belldandy30]

je suis diététicienne et j'ai été visiteuse médicale pendant 6ans aussi .

je tourne donc autour du medical ou paramédical mais sans y être vraiment actrice, et ça me frustre!
mes connaissances en pharmaco et mes études de diet me donnent déjà un bagage interessant je pense.

[mythoune]

bsr je prends en cours de route ce post

heureuse bizarre quand on sait qu on va côtoyer la mort les patients déments qui ne se souviennent même plus de leur nom et les personnes vulnérables celles qui souffrent qui pleurent leur vie passé et vous prennent à témoin de leur handicap de leurs gênes...

malheureuse de ne pas aider tout le monde alors on devient réaliste mais après on souffre qu en on voit que c est parfois lié à un manque de moyen humain ou matériels des médecins qui laissent leur service à l abandon se souciant que de leurs vacances.

en 15 ans d expérience je n ai jamais vu de professionnels heureux j ai vu des collègues courageux soucieux de bien faire

je les ai côtoyé en secteur privé public et libéral

car donner aux autres c est épuisant et avec l âge on n a ses propres difficultés de santé de soucis au quotidien qui nous pèsent.

perso je change tous les 5 ans de service structures d horaires pour pas me faire happer par la routine ou par les collègues qui dépriment autour de moi. j ai un collègue qui pourra prendre sa retraite dans 2 ans il compte les jours on n en rigole mais c est une détresse palpable au quotidien pour lui.

donc depuis 2001 que j exerce je ne suis pas heureuse mais courageuse de faire ce métier beau que j ai choisi en connaissance de cause mais avec mes parents j ai toujours eu l image que le boulot était quelque chose de pénible qu on devait subir alors j en ai voulu un que je pouvais supporter gérer d où infirmière

alors je dirai plutôt douloureux qu heureux sur le plan physique on y laisse nos articulations notre dos...
et notre psyché devient de plus en plus irritable ou émotive on pleure pour un rien

c est une orgie de burn out dans mon hôpital et dans mon service une taulée ma cadre est surprise que je ne m arrête pas depuis 5 ans que j y suis dans son service réputé pour être le plus difficile de l établissement mon secret c est ma famille mes enfants qui me ressources.

j ai certains collègues qui partent en dispo.en espérant trouver un semblant de "bonheur" mais ça dur qu un temps car qu importe le lieu le statut qu on a le patient qu on a en face souffre et chaque statut à son lot d avantage qui nous fait apprécier notre choix de changement puis il y a aussi les inconvénients qui prennent le pas sur ses dits avantages.

merci pour ce post car j ai bien conscience que c est pas une séance de psy mais d écrire ça m a fait du bien

[Justine09]

C'est intéressant ce post ! Je pense que comme il a été dit précédemment, une/un IDE heureux.se et épanouï.e n'a pas besoin de venir l'écrire ici...

Personnellement, je suis infirmière depuis 1 an maintenant, je bosse en réanimation chirurgicale et SSPI. Je peux dire que j'aime ce que je fais. J'aime mon métier d'infirmière...
Pourtant, j'ai un regard très critique aussi, je suis arrivée là en tant que jeune diplômée, pleines d'illusions, de certitudes, d'attentes, et ça n'a pas été facile de faire face à la réalité du terrain.
La réalité est un peu brutale en effet: des prises en charge effarantes, où on ne demande pas toujours l'avis du patient, de l'acharnement thérapeutique... des cadres qui ne sont pas réellement à l'écoute, qui t'appellent sur tes jours de repos pour revenir travailler, qui te lancent des remarques cinglantes en plein travail... des conditions de travail pas toujours optimales, des jours où tu as tellement de travail, qu'en 12h, tu n'as ni le temps d'aller manger, te poser 5 min, ou même d'aller uriner. Des patients en détresse qui te hurlent dessus, t'insultent, alors que tu essaies de les aider. Des médecins pas toujours aidants non plus, exigeants, qui oublient parfois que tu n'as QUE deux mains. Une équipe pas toujours aidante non plus, où l'entraide n'est malheureusement pas toujours là, des commérages, des jugements...

Voilà. Et pourtant, je continue de dire que j'aime ce que je fais, parce qu'il y a des jours où quelqu'un (soignant, patient...) te rappelle pourquoi tu as choisi ce métier. Il y a la satisfaction d'avoir aidé quelqu'un, même si ce n'est pas facile. Mais je n'oublie pas pour autant que d'autres jours, je vais en chier !

Le métier d'infirmière est loin d'être le plus simple, tant sur le plan physique, technique que psychologique. On encaisse beaucoup. Mais oui, il y a des IDE heureux.ses ! Après, il faut savoir trouver ce qui nous rend bien dans notre métier, et il faut s'écouter surtout. Et c'est en ça que j'aime le métier d'infirmière... Il est tellement vaste ! Il y en a pour tous les goûts.

Parfois avec une amie qui bosse en psychiatrie, on se raconte nos journées respectives... Et on rigole ! Parce qu'on se rend compte que même si on a le même diplôme, on a l'impression de faire deux métiers différents tellement nos journée ne se ressemblent pas !

[augusta]

Le travail devrait-il nous rendre heureux?
Qui est heureux d'aller travailler?
Le prof?, le médecin?, la coiffeuse, la vendeuse....la nourrice, le garagiste?
Pourquoi travaille-t-on?

Il y a une différence selon moi entre apprécier ce que l'on fait, et attendre d'en être heureux.

[Yuthok]

Bonjour,

je suis infirmier depuis 25 ans dans la fonction publique hospitalière.
J'ai été très heureux dans mon travail pendant 10 années.
Ensuite, ca a évolué. Pour de multiples raisons : personnelles, évolution des conditions de travail, évolution de l'esprit de travail surtout (je ne vais décrire tout ce que vous pourrez trouver dans des témoignages ici et ailleurs). De ce fait, je me sens en équilibre très instable professionnellement. je reste dans la FPH pour l'instant, faute de trouver moins pire ou mieux.

[marion386]

Bonjour,

Moi je pense que la grande majorité des infirmiers aiment leur travail, ce qui les rend "malheureux" c'est tout ce qui le parasite.
Je dirais donc que ce n'est pas leur métier qui les rend ou pas heureux.
Les problèmes de personnels, de planning , la pression....
Si il n'y avait pas tous ces parasites, ça irait beaucoup mieux.
Pour ma part je suis heureuse car je n'ai pas tout ça (Éducation nationale) après j'ai d'autres soucis comme je pense 100% des gens qui bossent mais bien moins pénibles à supporter que dans les services de soin je pense ...
Voila voila
et sinon je suis d'accord on vient rarement dire sur un forum que tout se passe bien , on vient surtout pour trouver du réconfort à des problèmes ...

[Lenalan]

Je pense que le vrai bonheur, du moins pour moi, c'est de ne pas avoir à travailler. Si j'avais le choix entre être infirmière (ou n'importe quel autre métier sans distinction) et rester chez moi à ne rien faire pour le même salaire, le choix serait vite fait

Donc à nous de trouver non pas le bonheur, mais le travail qu'on aime et qui nous convient.... On peut trouver ce qui nous convient dans ce métier, avec sa multitude de possibilités d'exercice (une pourra être super bien dans l'éducation nationale, d'autres super mal, c'est valable pour n'importe quel service et c'est propre à chacun, vu qu'on est tous différents). Comme on peut ne jamais trouver ce qui nous convient et décider de tout arrêter.... Je pense que c'est pareil pour à peu près tous les métiers, nous on a la chance que ce métier nous donne la possibilité de l'exercer avec des horizons très différents, donc d'avoir de multiples possibilités de trouver sa voie.

[eusèbe]

Je pense que le vrai bonheur, du moins pour moi, c'est de ne pas avoir à travailler

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[augusta]

Je pense que le vrai bonheur, du moins pour moi, c'est de ne pas avoir à travailler

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En êtes-vous vraiment sûrs?

[Lenalan]

Moi oui, j'en suis définitivement convaincue

[eusèbe]

Je pense que le vrai bonheur, du moins pour moi, c'est de ne pas avoir à travailler

+ 1

En êtes-vous vraiment sûrs?

Tout à fait !!