Retenter le concours 6ans après? Redevenir ESI? Help!!
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Retenter le concours 6ans après? Redevenir ESI? Help!!
Hello tout le monde,
Ça me fait très bizarre de revenir sur ce site (que j'ai tant consulté il y a 6ans de cela). Je vais vous exposer rapidement mon parcours, et les questions existentielles que je me pose. Et si possible, j'aurais besoin de vos conseils, et de votre vécu afin de prendre, je l'espère, la bonne décision.
J'ai 24ans et j'ai un parcours scolaire très tumultueux et compliqué derrière moi.
Je n'ai jamais été une mauvaise élève, et généralement je réussis tout ce que j'entreprends. Mon gros soucis c'est que je baisse les bras très vite, et que je ne vais jamais au bout des choses, et bien souvent, je le regrette.
Je ne dirai pas que ma vie est une suite d'échecs, (ce serait un peu fataliste), mais presque...
Bref, rentrons dans le vif du sujet. Il y a 6ans, à l'âge de 17ans et pendant mon année de terminale L je passais mes concours infirmiers (c'était une vocation pour moi à l'époque, je ne me voyais dans RIEN D'AUTRE), même si j'envisageais les langues ou le droit en cas d'échec (mais plus par nécessité).
J'ai passé 4 concours et j'en ai réussi 2.
Toute heureuse j'intégrais donc un IFSI (loin de chez moi, pommé à la campagne) pour la rentrée 2011. Avec moi c'est souvent tout blanc ou tout noir, et les premières semaines ça a été tout blanc. Super expérience, j'ai pris beaucoup de maturité, je me suis dépassée, j'ai beaucoup aimé l'entraide, la solidarité de cette formation très particulière et très spécifique. J'avais vraiment plaisir à apprendre mes leçons car je suis passionnée de biologie, de psychologie, de santé publique bref, de tout. L'année se déroulait pas mal, j'ai eu 14-15 de moyenne générale aux premiers partiels (malheureusement j'ai eu 9 en immuno, donc matière à repasser). Mais bon, rien d'insurmontable.
Là où ça s'est compliqué c'est plus pendant les stages: le premier a eu lieu en medecine interne/soins palliatifs (5semaines) et le deuxième en EHPAD (service alzheimer). Ça ne se passait pas "mal" dans le sens où je maîtrisais les gestes techniques, je n'ai jamais fait d'erreurs ou quoi que ce soit. Finalement, le plus dur c'était de s'intégrer à l'équipe (j'étais toute timide à l'époque et je prenais les choses très à coeur), et puis mon côté sensible a eu raison de moi, je n'avais pas le recul nécessaire pour endurer toute cette souffrance (principalement en soins palliatifs). Bref, j'ai voulu arrêter assez subitement à l'issu de mon dernier stage, et croyez moi je l'ai énormément regretté.
Il a fallu trouver une raison, justifier mon abandon : je n'étais pas faite pour ça. J'avais idéalisé le métier. Je déteste la souffrance. Je n'arrive pas à la gérer. Je suis trop fragile... Bref c'est ce que je me répétais pour essayer de me donner bonne conscience.
Ensuite je suis partie dans d'autres études universitaires (plus par nécessité que par réelle conviction), mais bon, j'ai appris à travailler, j'ai fait une année de droit, deux années de langues/droit et une troisième année (licence) de droit/d'administration publique; profil plutôt linguiste-juriste donc. J'ai intégré un Master 1 de Droit public avec l'intention de faire un M2 santé publique (car je n'étais intéressée QUE par les cours de santé publique et de sécurité sociale). Pour le reste je souffrais vraiment. À l'époque j'avais dans l'idée d'intégrer une ARE ou quelque chose comme ça, bref d'intervenir dans les politiques de santé.
Mais mon M1 trop généraliste m'a blasée, je ne savais plus du tout où aller. Le droit de la santé est un domaine complètement bouché, et les concours donnant accès à des postes dans l'administration hospitalière sont rares et chers, et franchement je n'avais pas le niveau. En plus, le temps passait, et je commençais à avoir besoin de m'assumer financièrement, donc j'ai arrêté mes études après le M1 et j'ai commencé à chercher du boulot. J'en ai trouvé dans des domaines qui me sortent tous par les yeux, mais il faut bien manger n'est-ce pas? (téléprospection, téléconseil, recouvrement, administratif...), au final que des emplois qui ne me plaisent pas le moins du monde.
Cela fait plusieurs années que je repense à mes études d'infirmières que j'ai arrêté brutalement, et plus mes expériences augmentent, plus je me rends compte que je n'ai jamais été autant épanouie dans une formation, dans un milieu. Alors il y a deux parties de moi qui sont en pleines confrontation en ce moment :
l'une dit : mais tu aspires à l'indépendance, tu as un appartement/loyer, tu ne peux pas te permettre de repartir 3ans en études sans être rémunérée... Tu vas "retomber" bas, tu vas tout recommencer de 0, c'est comme si toutes ces années post-bac n'avaient servies à rien. Tu vas avoir 25ans, c'est pas possible, tu t'es déjà plantée plus d'une fois, tu ne peux pas te permettre de recommencer.
la deuxième me dit: MERDE, tu en es capable, le concours est à ta portée, tu peux te motiver et tout donner pour le retenter, montrer que tu as pris en maturité, que tu sais dans quoi tu t'embarques, et que trois ans dans une vie, ce n'est rien (surtout que je n'ai pas d'enfants à charge ni rien). Et puis lorsque j'étais ESI, j'étais la plus jeune à 18ans, mais beaucoup avait +20ans, il y avait même des Mamans etc. Je pense que dans la vie il faut poursuivre ses rêves et se donner les moyens d'y arriver, même si on met un peu de temps.
Maintenant j'ai peur du jugement de mes proches. Je ne m'imagine même pas leur dire que je reprends les études d'infirmière (ou que j'y songe), ils ne comprendraient pas. Je me demande même s'ils ne se moqueraient pas de moi, carrément ! Maintenant il faut aussi que je pense à la question du financement, parce que vivre trois ans sur un seul salaire, ça risque d'être compliqué. Bref, je me pose énormément de questions, j'ai tout simplement PEUR de m'y remettre (pas peur de me replonger dans les cours, ça j'ai hâte ; pas peur pour les stages, j'ai aussi hâte), mais peur du regard des autres, le sentiment de dégringoler encore et toujours, peur de ce qui m'attend...
Qu'en pensez vous? Y'en a t-il dans le même cas?
Après je pensais à l'alternative de passer un concours paramédical plus cours (10mois) comme AS ou AP, mais en toute honnêteté le métier d'infirmières m'attire beaucoup plus, pour le côté soins techniques.
Alors, j'ose? J'ose pas? Je franchis le pas?
Si tout se passe bien j'entrerai en école à 25ans et je terminerai à 27/8ans,
alors évidemment j'aurais bien aimé avoir mon premier enfant vers 26-27ans, mais il faut croire que ça sera repoussé de quelques années^^.
Bisous,
désolée pour la longueur du message, j'espère que vous aurez le courage de le lire jusqu'au bout !
Lu.
Ça me fait très bizarre de revenir sur ce site (que j'ai tant consulté il y a 6ans de cela). Je vais vous exposer rapidement mon parcours, et les questions existentielles que je me pose. Et si possible, j'aurais besoin de vos conseils, et de votre vécu afin de prendre, je l'espère, la bonne décision.
J'ai 24ans et j'ai un parcours scolaire très tumultueux et compliqué derrière moi.
Je n'ai jamais été une mauvaise élève, et généralement je réussis tout ce que j'entreprends. Mon gros soucis c'est que je baisse les bras très vite, et que je ne vais jamais au bout des choses, et bien souvent, je le regrette.
Je ne dirai pas que ma vie est une suite d'échecs, (ce serait un peu fataliste), mais presque...
Bref, rentrons dans le vif du sujet. Il y a 6ans, à l'âge de 17ans et pendant mon année de terminale L je passais mes concours infirmiers (c'était une vocation pour moi à l'époque, je ne me voyais dans RIEN D'AUTRE), même si j'envisageais les langues ou le droit en cas d'échec (mais plus par nécessité).
J'ai passé 4 concours et j'en ai réussi 2.
Toute heureuse j'intégrais donc un IFSI (loin de chez moi, pommé à la campagne) pour la rentrée 2011. Avec moi c'est souvent tout blanc ou tout noir, et les premières semaines ça a été tout blanc. Super expérience, j'ai pris beaucoup de maturité, je me suis dépassée, j'ai beaucoup aimé l'entraide, la solidarité de cette formation très particulière et très spécifique. J'avais vraiment plaisir à apprendre mes leçons car je suis passionnée de biologie, de psychologie, de santé publique bref, de tout. L'année se déroulait pas mal, j'ai eu 14-15 de moyenne générale aux premiers partiels (malheureusement j'ai eu 9 en immuno, donc matière à repasser). Mais bon, rien d'insurmontable.
Là où ça s'est compliqué c'est plus pendant les stages: le premier a eu lieu en medecine interne/soins palliatifs (5semaines) et le deuxième en EHPAD (service alzheimer). Ça ne se passait pas "mal" dans le sens où je maîtrisais les gestes techniques, je n'ai jamais fait d'erreurs ou quoi que ce soit. Finalement, le plus dur c'était de s'intégrer à l'équipe (j'étais toute timide à l'époque et je prenais les choses très à coeur), et puis mon côté sensible a eu raison de moi, je n'avais pas le recul nécessaire pour endurer toute cette souffrance (principalement en soins palliatifs). Bref, j'ai voulu arrêter assez subitement à l'issu de mon dernier stage, et croyez moi je l'ai énormément regretté.
Il a fallu trouver une raison, justifier mon abandon : je n'étais pas faite pour ça. J'avais idéalisé le métier. Je déteste la souffrance. Je n'arrive pas à la gérer. Je suis trop fragile... Bref c'est ce que je me répétais pour essayer de me donner bonne conscience.
Ensuite je suis partie dans d'autres études universitaires (plus par nécessité que par réelle conviction), mais bon, j'ai appris à travailler, j'ai fait une année de droit, deux années de langues/droit et une troisième année (licence) de droit/d'administration publique; profil plutôt linguiste-juriste donc. J'ai intégré un Master 1 de Droit public avec l'intention de faire un M2 santé publique (car je n'étais intéressée QUE par les cours de santé publique et de sécurité sociale). Pour le reste je souffrais vraiment. À l'époque j'avais dans l'idée d'intégrer une ARE ou quelque chose comme ça, bref d'intervenir dans les politiques de santé.
Mais mon M1 trop généraliste m'a blasée, je ne savais plus du tout où aller. Le droit de la santé est un domaine complètement bouché, et les concours donnant accès à des postes dans l'administration hospitalière sont rares et chers, et franchement je n'avais pas le niveau. En plus, le temps passait, et je commençais à avoir besoin de m'assumer financièrement, donc j'ai arrêté mes études après le M1 et j'ai commencé à chercher du boulot. J'en ai trouvé dans des domaines qui me sortent tous par les yeux, mais il faut bien manger n'est-ce pas? (téléprospection, téléconseil, recouvrement, administratif...), au final que des emplois qui ne me plaisent pas le moins du monde.
Cela fait plusieurs années que je repense à mes études d'infirmières que j'ai arrêté brutalement, et plus mes expériences augmentent, plus je me rends compte que je n'ai jamais été autant épanouie dans une formation, dans un milieu. Alors il y a deux parties de moi qui sont en pleines confrontation en ce moment :
l'une dit : mais tu aspires à l'indépendance, tu as un appartement/loyer, tu ne peux pas te permettre de repartir 3ans en études sans être rémunérée... Tu vas "retomber" bas, tu vas tout recommencer de 0, c'est comme si toutes ces années post-bac n'avaient servies à rien. Tu vas avoir 25ans, c'est pas possible, tu t'es déjà plantée plus d'une fois, tu ne peux pas te permettre de recommencer.
la deuxième me dit: MERDE, tu en es capable, le concours est à ta portée, tu peux te motiver et tout donner pour le retenter, montrer que tu as pris en maturité, que tu sais dans quoi tu t'embarques, et que trois ans dans une vie, ce n'est rien (surtout que je n'ai pas d'enfants à charge ni rien). Et puis lorsque j'étais ESI, j'étais la plus jeune à 18ans, mais beaucoup avait +20ans, il y avait même des Mamans etc. Je pense que dans la vie il faut poursuivre ses rêves et se donner les moyens d'y arriver, même si on met un peu de temps.
Maintenant j'ai peur du jugement de mes proches. Je ne m'imagine même pas leur dire que je reprends les études d'infirmière (ou que j'y songe), ils ne comprendraient pas. Je me demande même s'ils ne se moqueraient pas de moi, carrément ! Maintenant il faut aussi que je pense à la question du financement, parce que vivre trois ans sur un seul salaire, ça risque d'être compliqué. Bref, je me pose énormément de questions, j'ai tout simplement PEUR de m'y remettre (pas peur de me replonger dans les cours, ça j'ai hâte ; pas peur pour les stages, j'ai aussi hâte), mais peur du regard des autres, le sentiment de dégringoler encore et toujours, peur de ce qui m'attend...
Qu'en pensez vous? Y'en a t-il dans le même cas?
Après je pensais à l'alternative de passer un concours paramédical plus cours (10mois) comme AS ou AP, mais en toute honnêteté le métier d'infirmières m'attire beaucoup plus, pour le côté soins techniques.
Alors, j'ose? J'ose pas? Je franchis le pas?
Si tout se passe bien j'entrerai en école à 25ans et je terminerai à 27/8ans,
alors évidemment j'aurais bien aimé avoir mon premier enfant vers 26-27ans, mais il faut croire que ça sera repoussé de quelques années^^.
Bisous,
désolée pour la longueur du message, j'espère que vous aurez le courage de le lire jusqu'au bout !
Lu.
Re: Retenter le concours 6ans après? Redevenir ESI? Help!!
Alors déjà: tu devrais te préoccuper de ton avis à toi et beaucoup moins de l'avis des autres
Ils se moqueraient de quoi au juste? que tu ais eu besoin de quelques années de plus pour mûrir ton projet et de voir d'autres horizons pour confirmer ce que tu voulais faire dès le départ? Je ne vois pas ça comme un échec, mais plutôt comme une évolution, un cheminement. Il n'y a pas de quoi ce moquer, et tu n'imagines pas le nombre de personnes qui sont passés par le même parcours que toi. Peut-être qu'à 18 ans tout le monde n'est pas "armé" pour affronter toutes ces choses que tu ne soupçonnais pas et qui t'on amenée à arrêter, et qu'à 25 ans on a fait du chemin et on est plus "apte" à prendre le recul nécessaire. Tu as évolué, tu ne retourne pas en arrière.
J'ai un parcours similaire au tient, même si j'avais pas le même âge et les mêmes raisons d'arrêter... j'ai commencé l'IFSI à 27 ans (à l'âge où tu le termineras
), j'avais déjà 2 enfants, j'ai arrêté en 2ème année (pour diverses raisons, mais pas "parce que je n'étais pas faite pour ça"). J'ai fait AS pendant 10 ans (parce que 2ème année = diplôme d'AS en poche) et je suis revenue... à 38 ans! En repassant le concours, en reprenant tout à zéro en 1ère année, et en ayant 2 enfants de plus!
Je peux te dire que personne ne s'est moqué de moi, bien au contraire. Je suis sortie diplômée cette fois-ci, à 41 ans (sans aucun souci particulier pendant la formation, tout s'est bien passé). Alors tu vois, tu as de la marge pour prendre ta décision

J'ai un parcours similaire au tient, même si j'avais pas le même âge et les mêmes raisons d'arrêter... j'ai commencé l'IFSI à 27 ans (à l'âge où tu le termineras

Je peux te dire que personne ne s'est moqué de moi, bien au contraire. Je suis sortie diplômée cette fois-ci, à 41 ans (sans aucun souci particulier pendant la formation, tout s'est bien passé). Alors tu vois, tu as de la marge pour prendre ta décision

Infirmière DE 2016 En EHPAD
Aide-Soignante DE 2004 En EHPAD
Aide-Soignante DE 2004 En EHPAD
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Re: Retenter le concours 6ans après? Redevenir ESI? Help!!
Je te remercie beaucoup pour ta réponse, elle m'aide beaucoup et je la trouve vraiment encourageante!
Ça fait aussi du bien de savoir que je ne suis pas la seule dans ce cas. Je trouve ton parcours courageux et néanmoins cohérent!
Tu as raison, je ne devrais pas avoir "peur" du regard ou du jugement des autres. Je suis la première à dire "qu'on s'en fout" quand il s'agit des autres, mais pour moi j'ai plus de mal. Disons que dans mon entourage certains considèrent que ne pas avoir terminé ses études à 25-26ans (à moins d'être médecin), c'est limite.
Beaucoup de gens ont le jugement facile...
En tout cas tout ce que tu dis est très juste, encore aujourd'hui plus le temps passe plus je me dis que je serai incapable de faire autre chose finalement.
J'ai besoin d'un travail où j'en apprends tous les jours, qui me stimule intellectuellement, où je ne suis pas assise derrière un bureau, où je prends soins des autres, etc bref, on va dire que cette fois-ci je sais à quoi m'attendre.
Il faut juste sauter le pas. J'admire celles qui réussissent avec des enfants, une famille à gérer, et qui osent se remettre dans le grand bain! À l'époque où j'étais à l'IFSI c'était les meilleures élèves
S'il y a d'autres conseils ou témoignages de personnes qui ont commencé l'IFSI, arrêté (pour quelque raison que ce soit) et repris des années plus tard, j'ai hâte de les entendre !
Merci.
Lu.
Ça fait aussi du bien de savoir que je ne suis pas la seule dans ce cas. Je trouve ton parcours courageux et néanmoins cohérent!
Tu as raison, je ne devrais pas avoir "peur" du regard ou du jugement des autres. Je suis la première à dire "qu'on s'en fout" quand il s'agit des autres, mais pour moi j'ai plus de mal. Disons que dans mon entourage certains considèrent que ne pas avoir terminé ses études à 25-26ans (à moins d'être médecin), c'est limite.
Beaucoup de gens ont le jugement facile...
En tout cas tout ce que tu dis est très juste, encore aujourd'hui plus le temps passe plus je me dis que je serai incapable de faire autre chose finalement.
J'ai besoin d'un travail où j'en apprends tous les jours, qui me stimule intellectuellement, où je ne suis pas assise derrière un bureau, où je prends soins des autres, etc bref, on va dire que cette fois-ci je sais à quoi m'attendre.
Il faut juste sauter le pas. J'admire celles qui réussissent avec des enfants, une famille à gérer, et qui osent se remettre dans le grand bain! À l'époque où j'étais à l'IFSI c'était les meilleures élèves

S'il y a d'autres conseils ou témoignages de personnes qui ont commencé l'IFSI, arrêté (pour quelque raison que ce soit) et repris des années plus tard, j'ai hâte de les entendre !
Merci.
Lu.
Re: Retenter le concours 6ans après? Redevenir ESI? Help!!
bonjour Luchton-..
quand je vois ton parcours, je me demandes si tu ne pourrais pas t'orienter vers les métiers de l'enseignement!
Y as tu pensé?
Prof de PSE par exemple?
Ensuite, je partage l'avis de Lenalan!
-17 ans, c'est vachement jeune pour affronter les soins palliatifs (moi à l'heure d'aujourd'hui je n'irai pas
, suis aussi sensible
)
-tu as toujours su rebondir, tu as décrocher des diplomes, tu as bossé..donc tu peux clouer le bec à ceux qui oseront te critiquer ou te rabaisser
Alors tente ce que tu as envie, tu sais rebondir, là où tu peux te questionner, c'est pourquoi baisse-tu les bras assez vite
bonne continuation avec mon soutien
quand je vois ton parcours, je me demandes si tu ne pourrais pas t'orienter vers les métiers de l'enseignement!
Y as tu pensé?
Prof de PSE par exemple?
Ensuite, je partage l'avis de Lenalan!
-17 ans, c'est vachement jeune pour affronter les soins palliatifs (moi à l'heure d'aujourd'hui je n'irai pas


-tu as toujours su rebondir, tu as décrocher des diplomes, tu as bossé..donc tu peux clouer le bec à ceux qui oseront te critiquer ou te rabaisser

Alors tente ce que tu as envie, tu sais rebondir, là où tu peux te questionner, c'est pourquoi baisse-tu les bras assez vite

bonne continuation avec mon soutien

le harceleur est faible,il devient harceleur pour ne pas être harcelé lui même. Marcel Rufo
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- Adepte
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- Inscription : 24 août 2011 20:33
Re: Retenter le concours 6ans après? Redevenir ESI? Help!!
En te lisant, je crois que tu as clairement la réponse à ta question!!
On sent ton engouement pour le métier, surtout si tu as des facilités, FONCE!!!
En +, 25 ans....c'est jeune!
Moi j'en ai 40 et là pour le coup, je me sens déjà fatiguée (par mon métier actuel) et je ne suis pas sûre de tenir 3 ans d'études (en admettant que j'aie le concours), par contre, si je choisis cette voie là, je serai super fière !
Pour le financement, si tu as travaillé, tu auras sûrement droit à des allocations chomage.
Dis-toi que pour ces professions, (comme pour le social par exemple), la maturité est un critère important et beaucoup les choisissent en cours de route dans le cadre de reconversions professionnelles!
On sent ton engouement pour le métier, surtout si tu as des facilités, FONCE!!!
En +, 25 ans....c'est jeune!
Moi j'en ai 40 et là pour le coup, je me sens déjà fatiguée (par mon métier actuel) et je ne suis pas sûre de tenir 3 ans d'études (en admettant que j'aie le concours), par contre, si je choisis cette voie là, je serai super fière !
Pour le financement, si tu as travaillé, tu auras sûrement droit à des allocations chomage.
Dis-toi que pour ces professions, (comme pour le social par exemple), la maturité est un critère important et beaucoup les choisissent en cours de route dans le cadre de reconversions professionnelles!
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- Habitué
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- Inscription : 04 mars 2010 20:19
Re: Retenter le concours 6ans après? Redevenir ESI? Help!!
Tout d'abord je tiens à vous remercier pour vos ondes positives, la communauté sur ce forum est vraiment incroyable! Ça fait du bien de se sentir soutenue, et portée!
Blocop, les métiers de l'enseignement j'y ai pensé assez récemment même si ça n'a rien à voir avec le soin. Mais , en toute honnêteté, je n'ai pas spécialement la motivation d'affronter le CRPE ou le CAPES qui sont des concours très délicats qui demandent énormément d'investissement, et pourtant je trouve qu'enseignant est un très joli métier qui demande de l'investissement, une curiosité intellectuelle, de la pédagogie et de bonnes qualités relationnelles (et bien d'autres).
Mon frère est professeur des écoles et mon conjoint enseignant en lycée. Alors, forcément, oui cela m'a déjà traversé l'esprit (surtout depuis que je me prends la tête à choisir une voie qui pourrait m'intéresser).
À choisir, je serai plus attirée par le CRPE que par le CAPES, car j'aime à peu près toutes les matières (histoire, sciences, français, langues, géographie) => c'est plus les MATHÉMATIQUES qui m'empêchent d'éprouver une vénération totale pour ce métier^^. Mais j'y ai pensé, oui. Donc la remarque n'est pas déplacée le moins du monde.
C'est quoi PSE ???
Je trouve que tu m'as plutôt bien cernée, j'ai plus ou moins toujours su rebondir, j'avance, mais mon problème c'est, et ça a toujours été que je baisse les bras et abandonne vite (je travaille même là dessus avec une psy c'est vous dire à quel point ce défaut a rythmé ma vie, et se ressent donc dans mon parcours scolaire/professionnel).
Et forcément, quand on a ce défaut, on se pose beaucoup de questions, et ce "retour en arrière" me fait peur, car si je réussis les concours et entre à nouveau en formation, pas question de baisser les bras pendant la formation cette fois (si je veux finir diplômée avant 70ans lol
)
En fait ce qui me fait peur, c'est que j'ai l'impression de tout recommencer, finalement. Même si je sais, que je ne suis plus la même personne qu'à 17ans.
Libellulay tu hésites aussi à changer de vie pour devenir ESI? Quel métier execes-tu? Je comprends que financièrement ce soit difficile de sauter le pas (même moi qui travaille depuis peu, j'ai du mal à m'imaginer vivre 3ans de plus sans rémunération), alors pour les plus anciens sur le marché de l'emploi, je comprends que ça soit un réel sacrifice. Mais sacrifice qui en vaut la peine n'est-ce pas? Si c'est pour faire le restant de notre vie un métier qu'on aime et qui nous rend fière alors...?
Oui j'ai toujours eu des facilités à l'école, et quand j'étais ESI je n'avais aucun mal à suivre les cours (et pourtant je n'ai pas l'esprit scientifique! Je suis une littéraire pure et dure, et pourtant). Finalement, pour être tout à fait honnête avec vous j'ai abandonné (ma spécialité hein), surtout à cause des stages, de ma timidité (tant en stage qu'en cours) => donc je n'arrivais pas trop à m'intégrer/trouver ma place dans les équipes, j'étais très loin de ma famille/chéri de l'époque, et j'avais peu d'amis (j'étais pas sociable du tout). Avec les patients, par contre ça se passait très bien. Le petit côté sensible et extrêmement gentil ça plaisait, autant je me faisais marcher dessus par mes camarades et par les équipes, autant avec les patients ça collait toujours hyper bien.
Donc, voilà, je ne me sentais pas légitime, pas à l'aise tout simplement. Je rentrais des stages de soins pal' en pleurant, et je n'arrivais pas à voir des gens décédés, c'était une épreuve (et j'en ai vu pas mal en peu de temps), j'imaginais tout le temps mes proches morts, bref ça me bouffait la vie, alors j'ai préféré abandonner et faire TOUT SAUF me retrouver dans un hôpital. Et aujourd'hui à chaque fois que je passe devant un hôpital j'ai envie de travailler dedans.
Cette fille est-elle normale ?
Donc quand je vous parle du regard des autres (même si on est d'accord, on s'en b*** de ce que pensent les autres), mais ils m'ont tous plus ou moins ramassée à la petite cuillère après cette première année, et si je leur dis que je veux reprendre, ils vont très certainement penser que je suis complètement barge, et que ça ne va pas en s'arrangeant^^, surtout ma mère qui est infirmière, alors elle, elle ne va pas comprendre DU TOUT. Je crois qu'elle était même presque soulagée quand j'ai arrêté, et elle m'a mis beaucoup de pression quand j'ai passé les concours (elle m'incitait à ne PAS CHOISIR cette voie là), quand j'ai été prise à l'école j'étais fière de lui montrer à quel point elle se trompait sur moi (donc vous voyez ^^). C'est peut-être la personne à qui j'ai le plus peur de dire que je veux à nouveau me lancer là dedans (oups, digression!)
Comme je vous l'ai expliqué j'ai désespérément cherché ma voie ailleurs dans des domaines tous aussi éloignés les uns des autres que les soins infirmiers, et je n'arrive tout simplement pas à m'épanouir ailleurs. Alors, oui je flippe de reprendre tout de zéro, que ce soit sur le plan financier (je ne pense pas avoir travaillé assez pour cumuler un chômage qui me permette de "vivre"), étant donné que ces dernières années j'ai surtout été sur les bancs de la FAC.
Mais j'ai aussi peur de me tromper à nouveau, à force de changer tout le temps de voie, on finit par se poser des questions sur ce pour quoi on est réellement fait !
Merci d'avoir pris le temps de me répondre,
ça me fait beaucoup de bien.
Blocop, les métiers de l'enseignement j'y ai pensé assez récemment même si ça n'a rien à voir avec le soin. Mais , en toute honnêteté, je n'ai pas spécialement la motivation d'affronter le CRPE ou le CAPES qui sont des concours très délicats qui demandent énormément d'investissement, et pourtant je trouve qu'enseignant est un très joli métier qui demande de l'investissement, une curiosité intellectuelle, de la pédagogie et de bonnes qualités relationnelles (et bien d'autres).
Mon frère est professeur des écoles et mon conjoint enseignant en lycée. Alors, forcément, oui cela m'a déjà traversé l'esprit (surtout depuis que je me prends la tête à choisir une voie qui pourrait m'intéresser).
À choisir, je serai plus attirée par le CRPE que par le CAPES, car j'aime à peu près toutes les matières (histoire, sciences, français, langues, géographie) => c'est plus les MATHÉMATIQUES qui m'empêchent d'éprouver une vénération totale pour ce métier^^. Mais j'y ai pensé, oui. Donc la remarque n'est pas déplacée le moins du monde.
C'est quoi PSE ???
Je trouve que tu m'as plutôt bien cernée, j'ai plus ou moins toujours su rebondir, j'avance, mais mon problème c'est, et ça a toujours été que je baisse les bras et abandonne vite (je travaille même là dessus avec une psy c'est vous dire à quel point ce défaut a rythmé ma vie, et se ressent donc dans mon parcours scolaire/professionnel).
Et forcément, quand on a ce défaut, on se pose beaucoup de questions, et ce "retour en arrière" me fait peur, car si je réussis les concours et entre à nouveau en formation, pas question de baisser les bras pendant la formation cette fois (si je veux finir diplômée avant 70ans lol

En fait ce qui me fait peur, c'est que j'ai l'impression de tout recommencer, finalement. Même si je sais, que je ne suis plus la même personne qu'à 17ans.
Libellulay tu hésites aussi à changer de vie pour devenir ESI? Quel métier execes-tu? Je comprends que financièrement ce soit difficile de sauter le pas (même moi qui travaille depuis peu, j'ai du mal à m'imaginer vivre 3ans de plus sans rémunération), alors pour les plus anciens sur le marché de l'emploi, je comprends que ça soit un réel sacrifice. Mais sacrifice qui en vaut la peine n'est-ce pas? Si c'est pour faire le restant de notre vie un métier qu'on aime et qui nous rend fière alors...?
Oui j'ai toujours eu des facilités à l'école, et quand j'étais ESI je n'avais aucun mal à suivre les cours (et pourtant je n'ai pas l'esprit scientifique! Je suis une littéraire pure et dure, et pourtant). Finalement, pour être tout à fait honnête avec vous j'ai abandonné (ma spécialité hein), surtout à cause des stages, de ma timidité (tant en stage qu'en cours) => donc je n'arrivais pas trop à m'intégrer/trouver ma place dans les équipes, j'étais très loin de ma famille/chéri de l'époque, et j'avais peu d'amis (j'étais pas sociable du tout). Avec les patients, par contre ça se passait très bien. Le petit côté sensible et extrêmement gentil ça plaisait, autant je me faisais marcher dessus par mes camarades et par les équipes, autant avec les patients ça collait toujours hyper bien.
Donc, voilà, je ne me sentais pas légitime, pas à l'aise tout simplement. Je rentrais des stages de soins pal' en pleurant, et je n'arrivais pas à voir des gens décédés, c'était une épreuve (et j'en ai vu pas mal en peu de temps), j'imaginais tout le temps mes proches morts, bref ça me bouffait la vie, alors j'ai préféré abandonner et faire TOUT SAUF me retrouver dans un hôpital. Et aujourd'hui à chaque fois que je passe devant un hôpital j'ai envie de travailler dedans.
Cette fille est-elle normale ?



Donc quand je vous parle du regard des autres (même si on est d'accord, on s'en b*** de ce que pensent les autres), mais ils m'ont tous plus ou moins ramassée à la petite cuillère après cette première année, et si je leur dis que je veux reprendre, ils vont très certainement penser que je suis complètement barge, et que ça ne va pas en s'arrangeant^^, surtout ma mère qui est infirmière, alors elle, elle ne va pas comprendre DU TOUT. Je crois qu'elle était même presque soulagée quand j'ai arrêté, et elle m'a mis beaucoup de pression quand j'ai passé les concours (elle m'incitait à ne PAS CHOISIR cette voie là), quand j'ai été prise à l'école j'étais fière de lui montrer à quel point elle se trompait sur moi (donc vous voyez ^^). C'est peut-être la personne à qui j'ai le plus peur de dire que je veux à nouveau me lancer là dedans (oups, digression!)
Comme je vous l'ai expliqué j'ai désespérément cherché ma voie ailleurs dans des domaines tous aussi éloignés les uns des autres que les soins infirmiers, et je n'arrive tout simplement pas à m'épanouir ailleurs. Alors, oui je flippe de reprendre tout de zéro, que ce soit sur le plan financier (je ne pense pas avoir travaillé assez pour cumuler un chômage qui me permette de "vivre"), étant donné que ces dernières années j'ai surtout été sur les bancs de la FAC.
Mais j'ai aussi peur de me tromper à nouveau, à force de changer tout le temps de voie, on finit par se poser des questions sur ce pour quoi on est réellement fait !
Merci d'avoir pris le temps de me répondre,
ça me fait beaucoup de bien.

Re: Retenter le concours 6ans après? Redevenir ESI? Help!!
hello Lucheton-croquettas
PSE=prévention Santé Environnement
voici le référentiel:
https://www.biotechno.fr/PSE-en-Bac-Pro-et-BEP.html
Tu sais certainement que tu peux postuler en tant que contractuelle pour te donner une idée plus précise des métiers de l'enseignement (même si ton époux y est, je te jure que qd tu y es, c'est pas pareil
, faut le voir par toi même)
Les métiers de l'enseignement ne sont pas loin du soin..
des gamins en difficultés, tu en as à la pelle, et qd tu arrives à les accrocher à qqch, c'est formidable!!! Le bien-être, c'est le soin, et on en fait de plus en plus à l'école (bienveillance).
y'a un "proverbe" qui dit "enseigner, c'est influencer une vie pour toujours", j'en suis convaincue, il n'y a qu'à regarder d'après notre propre expérience d'élève, d'étudiant...
Donc le concours IFSI tu le passes, et si jamais tu échoues, essaie cette voie, je te sens bien!
PSE=prévention Santé Environnement

voici le référentiel:
https://www.biotechno.fr/PSE-en-Bac-Pro-et-BEP.html
Tu sais certainement que tu peux postuler en tant que contractuelle pour te donner une idée plus précise des métiers de l'enseignement (même si ton époux y est, je te jure que qd tu y es, c'est pas pareil

Les métiers de l'enseignement ne sont pas loin du soin..
des gamins en difficultés, tu en as à la pelle, et qd tu arrives à les accrocher à qqch, c'est formidable!!! Le bien-être, c'est le soin, et on en fait de plus en plus à l'école (bienveillance).
y'a un "proverbe" qui dit "enseigner, c'est influencer une vie pour toujours", j'en suis convaincue, il n'y a qu'à regarder d'après notre propre expérience d'élève, d'étudiant...

Donc le concours IFSI tu le passes, et si jamais tu échoues, essaie cette voie, je te sens bien!

le harceleur est faible,il devient harceleur pour ne pas être harcelé lui même. Marcel Rufo
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- Inscription : 24 août 2011 20:33
Re: Retenter le concours 6ans après? Redevenir ESI? Help!!
Salut Luchton-Croquettas
Alors, as-tu pris ta décision finalement?
Je me disais que c'est fou comme on peut être clairvoyant pour les autres et pas pour soi
. Comme je te l'ai dit, on sent la passion pour ce métier dans ton post, d'autant + si tu as des facilités, fonce!
De mon coté, j'essaie d'analyser tous mes doutes mais je fais 1 pas en avant et 2 en arrière à chaque fois. J'aimerais pouvoir faire un petit stage d'observation pour vivre les choses autrement qu'à travers les forums mais je suis obligée d'attendre qu'unifaf négocie avec le pole emploi pour obtenir une convention de stage!
Et pour le coup, je doute de mes capacités de mémorisation et de gestion du stress pendant les études et après...
Je suis éduc spé depuis + de 10 ans et usée par le métier... C'était pourtant le même genre d'études avec un concours d'entrée + 3 ans mais le contenu me semble différent avec beaucoup moins de choses à apprendre et + de l'analyse et d'écrits et j'étais aussi + jeune.
Je trouve pas mal de similitudes avec le métier d'infirmière qui reste pour moi dans la relation d'aide mais + technique (et donc concret!) mais j'ai du mal à savoir d'avance si cela me correspondra + ou au contraire si je serai amenée à regretter vues les conditions de travail que l'on connait...
Bref, la route me parait longue et sinueuse!
Alors, as-tu pris ta décision finalement?
Je me disais que c'est fou comme on peut être clairvoyant pour les autres et pas pour soi

De mon coté, j'essaie d'analyser tous mes doutes mais je fais 1 pas en avant et 2 en arrière à chaque fois. J'aimerais pouvoir faire un petit stage d'observation pour vivre les choses autrement qu'à travers les forums mais je suis obligée d'attendre qu'unifaf négocie avec le pole emploi pour obtenir une convention de stage!
Et pour le coup, je doute de mes capacités de mémorisation et de gestion du stress pendant les études et après...
Je suis éduc spé depuis + de 10 ans et usée par le métier... C'était pourtant le même genre d'études avec un concours d'entrée + 3 ans mais le contenu me semble différent avec beaucoup moins de choses à apprendre et + de l'analyse et d'écrits et j'étais aussi + jeune.
Je trouve pas mal de similitudes avec le métier d'infirmière qui reste pour moi dans la relation d'aide mais + technique (et donc concret!) mais j'ai du mal à savoir d'avance si cela me correspondra + ou au contraire si je serai amenée à regretter vues les conditions de travail que l'on connait...
Bref, la route me parait longue et sinueuse!