Oral 2017 : entraide et remarques sur les motivations

[ZivZiv]

ZivZiv a écrit :
Et je suis désolée mais effectivement la science médicale me fascine littéralement c'est ce qui me pousse à intégrer une filière paramédicale où on est en contact avec ce progrès. Comme l'utilisation des cellules souches c'est fascinant j'pourrais passer des heures à lire des articles dessus.

En tant qu'IDE, les cellules souches, vous n'allez pas en voir beaucoup.
ça sera plus pipi/caca/vomi....
Faites biologiste, là vous en verrez des cellules !

Oui j'en suis consciente. j'ai pas envie de faire la recherche et d'être dans la théorie. Je veux du concret mais j'aime le fait d'être en contact avec ce milieu, avec le progrès technique que ça engendre. et je pense qu'être curieuse des nouvelles techniques et avancées c'est assez important non pour rester une bonne infirmière. Un peu comme la formation continue pour les médecins?

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ZivZiv a écrit :
Et sauver ça a toujours été ancré en moi aussi.

Ne dites surtout JAMAIS cela à l'oral.
C'est le zéro immédiat !!

oui ça je l'ai viré comme je l'ai dis dans le post précédent.
J'ai préféré dire que mon envie de porter secours n'est pas nouvelle; parce que c'est vrai que ça m'a pas prise subitement

ZivZiv a écrit :
-vouloir prendre soin d'autrui et se placer au service des gens

Non.

Je dois dire quoi à la place du coup? Soigner juste? parce que je l'ai expliqué dans mon précédent post, je trouve que soigner fait trop restrictifs fasse à la pluralité de missions de l'IDE

ZivZiv a écrit :
-Aimer l'imbrication entre geste technique et relationnel propre à l'IDE

Oui quoique le verbe "aimer" soit trop "affectif"

.

je changerai pour quelque chose de plus neutre alors

ZivZiv a écrit :
-aimer la science

Bof-bof...

Je trouve que c'est important. Dans les cours y'a bien sciences et techniques infirmières, ont étudie la pharmaco, la biologie, l'anatomie, la physiologie etc. pas comme un médecin certes mais tout même, on s'intéresse au fonctionnement du corps humain, même si c'est juste pour réaliser des gestes techniques. Donc si on est juste littéraire ou seulement manuel et qu'on a aucun gout pour ça, ça le fait pas franchement pour suivre cette formation

ZivZiv a écrit :
- aimer la briéveté des études, leur concret et l'alternance entre pratique et théorique

Bien

ZivZiv a écrit :
-les évolutions de carrière et la diversité du métier qu'est incroyable

Oui, mais "incroyable" n'est pas adapté (dire : "intéressante").

Oui je mettrais quelque chose de moins élaborée. C'est l'habitude de mettre des synonymes à l'écrit qui ressort

ZivZiv a écrit :
puis la richesse humaine des interactions

Oui : la richesse des relations (équipe, patients...

[ZivZiv]

Je trouve que ce que je dis comme la notion de service etc.. Pourrait plus compréhensible si je parlais plus de mon projet professionnel.

Ceci dit je sais pas si c'est une très bonne idée. Parce que en l'état actuel des choses, ce n'est qu'un projet. j'ai pas la maturité suffisante ni l'expérience pour avoir une réelle certitude quant à ce à quoi je me destine. c'est véritablement les stages, et les cours qui m'orienteront vers le bon choix comme me l'a dit mon médecin qui était parti avec des certitudes et qui a radicalement changé.

C'est peut être mieux de rester ouverte et de pas insister sur mon projet sauf si il m'en pose la question mais de pas être trop affirmative, qu'en pensez vous?

[Jo_bis]

J'ai simplement dis que je souhaitais me placer au service d'autrui et tenter d'apporter une aide à des personnes dans des situations parfois délicates, le tout au sein d'une équipe.

Là, c'est mieux.
Ne parlez pas de "service" mais d'aide, qui correspond à l'une des bases de notre profession.

Et j'avais pas oser mettre soigner, parce que '' au service d'autrui '' me paraissait plus généraliste pour expliquer l'intégralité des carrières qui m'ont attirées. et puis je trouve que l'infirmière ne fait pas que soigner stricto sensu, car elle accompagne, elle écoute, elle passe parfois la serpillière, fais la toilettes etc...

Vous apprendrez, durant les études que le soin a plusieurs dimensions : technique et relationnelle.
Donc, vous soignerez.

On se place dans un métier où ne recherche pas une relation marchande où a soutirer quelque chose de quelqu'un, c'est un métier humain, d'altruisme, certes pas totalement désintéressée

Nous percevons un salaire (maigre... mais un salaire quand même).
mais la notion d'altruisme est importante.

Et moi mon projet c'est infirmière pompier. Donc ça se place dans la continuité des services publique et particulièrement des services sécurité, où en tant que pompier on travaille en équipe, dans une certaine rigueur avec une hiérarchie particulière, des grades etc..

C'est intéressant, gardez ces argument sous le coude au cas où on vous demande votre projet professionnel.

Il faut remplacer don de soi par quoi?

Par "être à l'écoute" du patient, "être disponible" pour le patient.

Le dernier paragraphe peut être présenté ainsi : "j'ai pris connaissance des difficultés de la profession infirmière mais ma volonté de l'exercer m'aidera, je l'espère, à les affronter et à les surpasser"....rien de plus.
On risque de vous demander lesquelles : vous répondrez avec plus de détails et des exemples.
Mais n'assommez pas le jury d'une foule de détails.
Mieux vaut un exemple bien choisi, bien cerné que 10 exemples hors sujet.

[ZivZiv]

Ah super merci beaucoup de votre temps, ça m'aide vraiment bien pour le coup !

[Jo_bis]

je pense qu'être curieuse des nouvelles techniques et avancées c'est assez important non pour rester une bonne infirmière.

Certes, il faut se former tout au long de sa carrière mais ce ne sera pas sur la pointe du progrès, plutôt sur votre pratique quotidienne.

Dans les cours y'a bien sciences et techniques infirmières, ont étudie la pharmaco, la biologie, l'anatomie, la physiologie etc. pas comme un médecin certes mais tout même, on s'intéresse au fonctionnement du corps humain, même si c'est juste pour réaliser des gestes techniques.

Oui, bien sûr mais dites-le de manière plus "soft" : aimer apprendre tout ce qui a trait à la biologie et aux sciences humaines (psychologie, anthropologie...)

[Mignonnance]

Coucou tout le monde !

Je prépare l'oral infirmier en ce moment , j'essaye de me préparer un peu aux questions qui tombent souvent
Cependant je bloque sur une question ,
Les question rapport à la mort
"Comment aller vous gérer la mort au quotidien" etc etc , avez vous des pistes de réponse car je bloque totalement.

[caqui13]

Coucou tout le monde !

Je prépare l'oral infirmier en ce moment , j'essaye de me préparer un peu aux questions qui tombent souvent
Cependant je bloque sur une question ,
Les question rapport à la mort
"Comment aller vous gérer la mort au quotidien" etc etc , avez vous des pistes de réponse car je bloque totalement.

Tu n ' as jamais été confronté a la mort , tu n sais pas comment tu vas réagir , tu vas etr , triste choqué , ému , mais touché surement ..

[Mignonnance]

Bah oui exactement ! C'est pour ça que je me demande bien ce qu'ils attendent à ce genre de question

[caqui13]

Bah oui exactement ! C'est pour ça que je me demande bien ce qu'ils attendent à ce genre de question

Je viens de te le dire : tu ns sais pas , n ayant jamais connu ca , mais tu supposes que tu vas être très émue , triste ...... surtout pour ton 1 er décès .

[Jo_bis]

"Comment aller vous gérer la mort au quotidien" etc etc , avez vous des pistes de réponse car je bloque totalement.

Au quotidien ?
Vous n'allez quand même pas avoir des décès tous les jours.

Si on vous pose la question, répondez en fonction de votre vécu : si vous avez déjà côtoyé la mort dans votre vie privée, dites-le mais en mettant un bémol : la réaction dans la vie privée n'est peut-être pas la même qu'en milieu professionnel et qu'il faudra apprendre à prendre du recul avec l'expérience.

[Mignonnance]

Oui c'est vrai désolé je me suis mal exprimé !
Merci pour ta réponse !
J'imagine aussi qu'au cours de la formation on nous donne quelques outils afin de nous aider un peu à surmonter ça non ?
Meme si j'imagine que rien peut nous préparer à affronter un premier décès.

[coachcerebral]

"Comment aller vous gérer la mort au quotidien" etc etc , avez vous des pistes de réponse car je bloque totalement.

Au quotidien ?
Vous n'allez quand même pas avoir des décès tous les jours.

Si on vous pose la question, répondez en fonction de votre vécu : si vous avez déjà côtoyé la mort dans votre vie privée, dites-le mais en mettant un bémol : la réaction dans la vie privée n'est peut-être pas la même qu'en milieu professionnel et qu'il faudra apprendre à prendre du recul avec l'expérience.

Bonjour,
Mon premier décès : à mon premier jour de mon premier stage d'aide-soignante (une mamie qui n'était déjà plus consciente) ça fait quand même drôle car cela voulait dire, première toilette mortuaire.
Deuxième décès : à mon deuxième stage d'aide-soignante (un monsieur de l'âge de mon père) là je suis sortie de la chambre et j'ai eu des larmes en voyant arriver ses deux filles de mon âge à son chevet...
je n'ai plus eu de décès depuis et pourtant je travaille en attendant les résultats du concours IDE.
Chacun est différent devant la mort.

[Jo_bis]

J'imagine aussi qu'au cours de la formation on nous donne quelques outils afin de nous aider un peu à surmonter ça non ?

Oui, vous aurez l'occasion d'approfondir ce sujet.

Meme si j'imagine que rien peut nous préparer à affronter un premier décès.

Ni le premier, ni les suivants...

Chacun est différent devant la mort.

Tout à fait.

[jbtenchi]

Par rapport à la mort, lorsque je me suis préparé et que l'on m'a posé cette question j'ai dit que même si j'y ai été confronté dans ma sphère familiale, ça reste différent lorsque cela arrive dans le cadre du travail, on peut y être prés mais c'est tout de même choquant , et c'est aussi là l’intérêt de travailler en équipe, la possibilité de s'entraider dans ces moments là si le besoin d'en parler ce fait sentir, et je saurai être présent si un collègue ressent le même besoin.

[ZivZiv]

Je pense que quand on n'y a jamais été confronté, il faut simplement admettre qu'on ne sait pas comment on va réagir, car chacun est effectivement différent devant ces choses là, et que rien ne nous y prépare et qu'on ne s'y habitue jamais vraiment. Mais effectivement, on n'est pas un cadre affectif avec le patient, on ne doit pas s'impliquer émotionnellement. Alors c'est différent même si le premier décès doit être très impressionnant. Dans tous les cas si la mort est une réalité du métier ce n'est pas normalement le quotidien, à moins de partir faire de l'humanitaire en Syrie. Faut l'accepter,tenter de s'y préparer et comme ça a été dit on a la chance d'être en équipe, entourée, de pouvoir parler, partager, profiter de l'expérience et du vécu des autres pour surmonter tout ça. et pourquoi pas en parler avec un psy ?