consultations infirmière

[blocop]

bonjour à tous,

on ne parle plus de "passages" à l'infirmerie, mais de consultations..
on ne parle plus d'infirmerie, mais de bureau de l'infirmière..
ok.
On avait le droit de donner des médocs quand je suis arrivée à l'EN, on nous dit qu'on a plus le droit (en fait, on nous dit qu'il existe un protocole obsolète, et que de toutes façons, les codes qui régissent notre profession, nous disent qu'on doit avoir une prescription datée, signée, nominative).
On doit avoir l'accord des parents, avant de donner un doliprane...si j'appelle, est-ce que ça vaut comme accord?
on doit même avoir l'accord des parents avant de voir un élève (code de déontologie)
DONC, j'ai décidé à la rentrée, de ne plus donner de médocs, et si je n'en donne plus, à quoi ça sert que je vois les élèves dits de "passage" (migraine, ampoules, épistaxis, bobos en tout genre).
j'effectuerai donc des consultations sur rdv, pour voir les élèves, les parents, et autres personnels, et je ne serai donc plus dérangée.
Les bobos seront gérés par la vie sco uniquement.
je veux passer plus de temps aux entretiens, sans être dérangée toutes les 5mn, puisque personne ne sait ce qu'est une urgence.
Le reste de mon temps sera consacrer à la préparation des tonnes actions à réalisées sur le 1er degré, aux consultations sur le 1er degré, aux réunions et concertation avec les partenaires (et on les multiplie depuis que nos missions ont évolué sur le 1er degré: PMI, café des parents, associations d'aide à la parentalité...)
Si je peux plus donner de médocs, je ne veux pas redevenir l'infirmière-lingère avec son sucre et son alcool de menthe (oupss, alcool!, pas le droit), notre boulot évolue, et moi j'évolue avec!
j'en ai marre qu'on vienne me chercher parce que Alexis a mal à la gorge le 26 juin!
J'ai un vrai métier, c'est conseiller en santé (et c'est comme ça qu'on devrait s'appeler, parce que IDE, c'est trop connoté maladie).

vous en pensez quoi?
HASHTAG c'est la fin de l'année je pète les plombs

[scarlett61]

Exposé comme cela, je comprends et peut être même que j'aurai la même réaction mais est ce propre a ton academie le fait de ne plus avoir droit de distribuer des thérapeutiques conformément au BO? car moi on ne m'a tenue au courant de rien et me semble t'il mes collègues non plus....

[blocop]

bonjour scarlett61,

Cette question c'est longtemps posée, même ici sur le forum.
Certaines aca le font, d'autres non.
Cette année, le discours a changé dans notre académie! le protocole signé étant caduque puisque le médecin en question n'exerce plus (il n'est même peut etre plus de ce monde)....donc on nous dit qu'il y a le code la santé publique qui nous interdit, donc on doit se tenir à celui-ci!

j'ai eu une réunion ce matin, avec la direction, et ca été exposé comme cela!
Donc je ne donne plus de médocs à la rentrée, et les bobos seront gérés par la vie scolaire: en cas de doute, appel aux parents, voire les pompiers.
moi je procéderai par consultation sur rdv.

[scarlett61]

C'est assez contradictoire de ne plus nous autoriser a délivrer de thérapeutiques orales je trouve. Alors même que nos champs e compétences s'élargissent dans ce domaine: Norlevo, renouvellement de contraceptifs oraux, substituts nicotiniques. D'un côté on nous donne plus de responsabilités, de l'autre on nous cantonne a une application stricte de PM avec en prime l'accord parental...... Cela me laisse perplexe. Mais ça ne réponds en rien a ta problématique de fond

[binoute1]

Hello,
je ne suis pas colaire, mais qq points m'interpellent,

bonjour à tous,

On avait le droit de donner des médocs quand je suis arrivée à l'EN, on nous dit qu'on a plus le droit (en fait, on nous dit qu'il existe un protocole obsolète, et que de toutes façons, les codes qui régissent notre profession, nous disent qu'on doit avoir une prescription datée, signée, nominative).ça , ce n'est pas nouveau. Une IDE n'a jamais eu l'initiative de donner un ttt [code de santé publique]. Il a toujours fallu une PM. C'est bien pour ça que même à notre époque [ celle où l'on était élève], les élèves râlaient sur l' infirmière qui ne peut même pas te donner un truc quant tu as mal au crane ou que ton cycle commence . Mais je n'ai peut-être pas bien compris ce que tu as voulu dire
On doit avoir l'accord des parents, avant de donner un doliprane...si j'appelle, est-ce que ça vaut comme accord?il n'y a pas d'autorisation en début d'année. En tant que parents, je dois signer ce genre de truc. je dois même signer une autorisation qui n'a aucune valeur (en cas d'urgence j'autorise le responsable d'établissement à appeler les secours et à prendre décision d'opérer) et ça c'est
on doit même avoir l'accord des parents avant de voir un élève (code de déontologie) alors là, par contre en tant que parent, je suis sciée. Moi, qui dit à mes enfants que l'IDE scolire peut être une personne ressource s'ils ne veulelent pas nous parler à nous parents
DONC, j'ai décidé à la rentrée, de ne plus donner de médocs, et si je n'en donne plus, à quoi ça sert que je vois les élèves dits de "passage" (migraine, ampoules, épistaxis, bobos en tout genre).
j'effectuerai donc des consultations sur rdv, pour voir les élèves, les parents, et autres personnels, et je ne serai donc plus dérangée.
Les bobos seront gérés par la vie sco uniquement.
je veux passer plus de temps aux entretiens, sans être dérangée toutes les 5mn, puisque personne ne sait ce qu'est une urgence.
Le reste de mon temps sera consacrer à la préparation des tonnes actions à réalisées sur le 1er degré, aux consultations sur le 1er degré, aux réunions et concertation avec les partenaires (et on les multiplie depuis que nos missions ont évolué sur le 1er degré: PMI, café des parents, associations d'aide à la parentalité...)
Si je peux plus donner de médocs, je ne veux pas redevenir l'infirmière-lingère avec son sucre et son alcool de menthe (oupss, alcool!, pas le droit), notre boulot évolue, et moi j'évolue avec! hum, c'est de ça dont je parlais au tout début. Mais si tu as une PM du médecin scolaire, qui encadre les cas
autorisés, ça devrait être possible. En ehpad, on fait ainsi
j'en ai marre qu'on vienne me chercher parce que Alexis a mal à la gorge le 26 juin!
J'ai un vrai métier, c'est conseiller en santé (et c'est comme ça qu'on devrait s'appeler, parce que IDE, c'est trop connoté maladie).intervenant en prévention et santé scolaire. Et avec ce genre de truc , certains ont des yeux ouverts comme des billes. Dans le secteur où je travaille c'est ainsi. une enfume politiquement correcte, mais qu'est-ce que ça fait plaisir à l'égo parfois

vous en pensez quoi?
HASHTAG c'est la fin de l'année je pète les plombs

[blocop]

merci Binoute1,
tu n'es pas scolaire, mais tu as cerné...

en fait, certaines IDE scolaires donnent des médocs, parce qu'on a un protocole national, signé par un médecin, qui nous autorise à délivrer certains médicaments (paracétamol, spasfon, hextril, tulle gras...).
Mais, ce protocole est "vieux" (genre on ne sait pas si ce médecin est encore en fonction ou en vie), et que un protocole ne peut remplacer une Code de la santé publique ou un code de déontologie... dixit les gens au dessus de nous au restorat.
Donc certaines IDE donnent, d'autres non.. parce que c'est le flou artistique...
j'estime que les médicaments en vente libre, peuvent être administrés par les IDE (parce que je fais toujours un entretien avant avec l'élève, normal quoi), et que par principe, je ne lui donne rien en cas de doute ou s'il n'en a jamais pris...ou alors j'ai recours à l'homéo (même ça on n'a pas le droit ).
Les autorisations des parents valables à l'année, on y a pensé....mais...si on ne récupère pas l'autorisation, je donne un doliprane à matthieu quand il a mal à la tête, mais pas à sophie qui n'a jamais apporté son autorisation? et si l'autorité parentale change en cours d'année? et si une allergie se déclare entre temps?....
et sur les établissements de 2000 élèves, comment gérer?

bref, moi ça me va bien (c'est juste dommage pour notre profession...).

[blocop]

C'est assez contradictoire de ne plus nous autoriser a délivrer de thérapeutiques orales je trouve. Alors même que nos champs e compétences s'élargissent dans ce domaine: Norlevo, renouvellement de contraceptifs oraux, substituts nicotiniques. D'un côté on nous donne plus de responsabilités, de l'autre on nous cantonne a une application stricte de PM avec en prime l'accord parental...... Cela me laisse perplexe. Mais ça ne réponds en rien a ta problématique de fond

hello Scarlett61,
exactement, surtout avec la thérapeutique en question....

[binoute1]

j'ai une question

D'un côté on nous donne plus de responsabilités, de l'autre on nous cantonne a une application stricte de PM avec en prime l'accord parental.

pour un ado, qui a une PM mais parce qu'il est allé voir le doc sans que ses parents le sache (centre de santé, CMP ou même médecin traitant) , comment faites-vous ? ( parce que en tant que parent, l'établissement ici, nous dit que les enfants n'ont pas droit d'avoir de médoc sur eux)

[lulunatik]

pour un ado, qui a une PM mais parce qu'il est allé voir le doc sans que ses parents le sache (centre de santé, CMP ou même médecin traitant) , comment faites-vous ? ( parce que en tant que parent, l'établissement ici, nous dit que les enfants n'ont pas droit d'avoir de médoc sur eux)

Le fait que les parents soient au courant ou pas de la prescription ne change pas grand chose à l'affaire.
Plusieurs solutions
- le ttt et l'ordonnance sont stockés à la vie sco ou à l'infirmerie mais à la dispo de l'élève .
- Une tolérance peut être admise : l'élève a son ttt sur lui mais juste la quantité nécessaire au temps scolaire. A négocier avec chef d'étab
- l'élève s'arrange pour prendre son ttt hors temps scolaire.

[binoute1]

pour un ado, qui a une PM mais parce qu'il est allé voir le doc sans que ses parents le sache (centre de santé, CMP ou même médecin traitant) , comment faites-vous ? ( parce que en tant que parent, l'établissement ici, nous dit que les enfants n'ont pas droit d'avoir de médoc sur eux)

Le fait que les parents soient au courant ou pas de la prescription ne change pas grand chose à l'affaire. s'il faut leur consentement si. A moins que ne soit un consentement général. mais du coup, ça ne vaut pas grand chose.
Plusieurs solutions
- le ttt et l'ordonnance sont stockés à la vie sco ou à l'infirmerie mais à la dispo de l'élève .
- Une tolérance peut être admise : l'élève a son ttt sur lui mais juste la quantité nécessaire au temps scolaire. A négocier avec chef d'étab
- l'élève s'arrange pour prendre son ttt hors temps scolaire.

Merci

[blocop]

hello,

je dirai que ça dépend si l'élève en question est mineur ou majeur
s'il est majeur, c'est réglé il fait ce qu'il veut..
Après, s'il est mineur, je ne vois pas quel ttt il peut avoir sans que ses parents soient au courant... (mais tu penses certainement à qqch en particulier ).

Dans la mesure du possible, expliquer à l'élève qu'il précise à son médecin d'avoir un ttt hors temps scolaire (comme je fais pour mes enfants, qd ils doivent prendre des antibios par exemple, j'insiste pour qu'il prescrive un ttt à administrer le matin et le soir, et pas en 3 prises, qui inclueraient la pause cantine...).

[binoute1]

Merci beaucoup.
J'avoue que niveau collègue scolaire, la seule expérience que j'ai c'est en tant que parent