Angoisses, projet d’avenir
Modérateurs : Modérateurs, ESI
Re: Angoisses, projet d’ave
Y en a qui reprennent les études après 15 ou 20 ans, en deuxième vie professionnelle, alors 2 ans c'est rien. Je suis rentré en 1° année , à 32 ans après 9 ans dans le métier de la forme, je n'ai pas fait de prépa, je me suis préparé seul avec des bouquins et un site internet. Rien n'est impossible et il n'est jamais trop tard. Surtout dans cette branche ^^, si tu le veux vraiment, tu y arriveras. Par contre faut s'accorcher, le concours est difficile, la suite aussi.
ESI 2017/2020 IFPVPS
S1 : Centre de Gérontologie // S2 : Centre psychiatrique
S3 : Chir ORL/stomato // S4 : SSR Adulte polyhandicapé
S5 : Médecine pluri. // S6 : Covid-19
S1 : Centre de Gérontologie // S2 : Centre psychiatrique
S3 : Chir ORL/stomato // S4 : SSR Adulte polyhandicapé
S5 : Médecine pluri. // S6 : Covid-19

Re: Angoisses, projet d’ave
J'ai mis 7 ans avant de me décider et j'ai préparé mon concours seule, chez moi.
alors ne désespère pas, tout est possible !
alors ne désespère pas, tout est possible !
IBO Bloc Maternité / PMA / Gynéco
Re: Angoisses, projet d’ave
Comme quoi je suis pas la seule indécise lol je met également beaucoup de temps à me décider...
Merci beaucoup en tout cas c’est vrai qu’il faut pas désespérer
Merci beaucoup en tout cas c’est vrai qu’il faut pas désespérer
Re: Angoisses, projet d’ave
21 ans, même 22 ou 23, tu seras toujours une des plus jeunes de ta promo, le temps n'est pas perdu, surtout quand c'est si peu de temps après ton bac
J'ai été infirmière à 41 ans (2016), soit très exactement 23 ans après mon bac (1993). Et les études se sont très bien déroulées, je n'ai eu aucun souci théorique ou pratique
Mais bien évidemment, il y a eu des stages plus difficiles que d'autres, parce qu'il y a des gens maltraitants partout, et cette profession n'échappe pas à la règle. Mais ce n'est pas une généralité (moi par exemple je ne maltraite pas les étudiants
par contre il faut qu'ils travaillent et soient intéressés ou au moins faire semblant si les personnes âgées ne l'intéressent pas, les difficultés théoriques ou techniques je serai très bienveillante, par contre le jemenfoutisme, le manque d'implication, le non respect des consignes, le travail baclé voire l'arrogance ça ne passera pas et la note sera salée à l'arrivée
Ils risquent de faire passer ça pour "ces vilaines infirmières qui rabaissent les étudiants" pour se faire plaindre, mais ils ne disent pas tout).
Par contre il va falloir prendre du recul et préserver ta santé, et ne pas te rendre malade comme ça. Tu tentes le concours, si tu l'as tant mieux, mais si tu ne l'as pas c'est pas très grave non plus, on est pas limités dans le nombre de passages et tu es si jeune que tu as la vie devant toi.
Si tu te rends malade pour le concours (qui est finalement le plus simple dans la formation), tu vas avoir du mal avec la suite, il faut vraiment que tu travailles sur ça.

J'ai été infirmière à 41 ans (2016), soit très exactement 23 ans après mon bac (1993). Et les études se sont très bien déroulées, je n'ai eu aucun souci théorique ou pratique



Par contre il va falloir prendre du recul et préserver ta santé, et ne pas te rendre malade comme ça. Tu tentes le concours, si tu l'as tant mieux, mais si tu ne l'as pas c'est pas très grave non plus, on est pas limités dans le nombre de passages et tu es si jeune que tu as la vie devant toi.
Si tu te rends malade pour le concours (qui est finalement le plus simple dans la formation), tu vas avoir du mal avec la suite, il faut vraiment que tu travailles sur ça.
Infirmière DE 2016 En EHPAD
Aide-Soignante DE 2004 En EHPAD
Aide-Soignante DE 2004 En EHPAD
Re: Angoisses, projet d’ave
Houla, on inspire, on expire, tout va bien se passer !
Alors déjà, deux ans d'arrêt d'étude, c'est rien, crois-moi. J'ai commencé l'école à 25 ans, après un bac littéraire, deux ans de droit, et cinq ans de glande, et je m'en suis sortie. Alors oui, au début, ça fait un peu bizarre de se retrouver dans une salle de classe à prendre des notes, mais c'est comme tout, ça revient vite
Ensuite, tu parles du stress des stages, des infirmières horribles, de la difficulté d'être sensible dans ce métier, et je te comprends, parce que ces derniers temps, on entend parler que de ça. Et c'est vrai que ça existe, et il faut en parler, le problème, c'est qu'on a l'impression que c'est la seule chose qui existe, alors que ça n'est pas le cas. Oui, il y a des terrains de stage pourris, et oui, il y a des cons, mais ça, c'est la même chose partout.
En ce qui me concerne, j'ai passé trois ans à redouter le stage catastrophique qu'on m'avait promis, comme s'il y avait une malédiction sur les ESI... et je ne l'ai jamais vu. Et j'ai plein de copains qui ne l'ont jamais vu non plus. J'ai eu des fois des situations un peu tendues, des moments où il a fallu mettre les choses à plat avec l'infirmière, mais pas grand chose de plus.
Et je vais peut-être me faire taper sur les doigts, mais de ce que j'en ai vu, j'ai l'impression que pas mal des histoires affreuses de stage qu'on entend sont en bonne partie causées par l’étudiant. Si tu es ouverte aux critiques, que tu veux t'améliorer, que tu es volontaire, que tu ne fais pas semblant de savoir quand tu ne sais pas, que tu bosses un minimum chez toi et que tu as un minimum de savoir vivre et d'éducation (c'est-à-dire que tu ne mâches pas un chewing gum bouche ouverte dans le poste de soin, true story), tu réduis déjà drastiquement tes chances d'avoir un stage pourri.
Et à ta place, je ne m’inquiéterais pas trop de savoir si tu es trop sensible pour être confrontée à la maladie, la souffrance, la mort... Personne n'est équipé pour ça à la base, en tout cas je sais que je ne l'étais vraiment pas, mais on apprend, et tu apprendras aussi.
Et quant à ta peur de passer le concours, je connais ça, j'ai mis trois ans avant de me décider. Mais pour ne plus avoir peur, il n'y a qu'une solution : le passer ! Tu es jeune, tu as tout le temps devant toi, ne pas avoir le concours la première fois n'est pas un échec, sois un peu plus indulgente avec toi même et tout ira bien

Alors déjà, deux ans d'arrêt d'étude, c'est rien, crois-moi. J'ai commencé l'école à 25 ans, après un bac littéraire, deux ans de droit, et cinq ans de glande, et je m'en suis sortie. Alors oui, au début, ça fait un peu bizarre de se retrouver dans une salle de classe à prendre des notes, mais c'est comme tout, ça revient vite

Ensuite, tu parles du stress des stages, des infirmières horribles, de la difficulté d'être sensible dans ce métier, et je te comprends, parce que ces derniers temps, on entend parler que de ça. Et c'est vrai que ça existe, et il faut en parler, le problème, c'est qu'on a l'impression que c'est la seule chose qui existe, alors que ça n'est pas le cas. Oui, il y a des terrains de stage pourris, et oui, il y a des cons, mais ça, c'est la même chose partout.
En ce qui me concerne, j'ai passé trois ans à redouter le stage catastrophique qu'on m'avait promis, comme s'il y avait une malédiction sur les ESI... et je ne l'ai jamais vu. Et j'ai plein de copains qui ne l'ont jamais vu non plus. J'ai eu des fois des situations un peu tendues, des moments où il a fallu mettre les choses à plat avec l'infirmière, mais pas grand chose de plus.
Et je vais peut-être me faire taper sur les doigts, mais de ce que j'en ai vu, j'ai l'impression que pas mal des histoires affreuses de stage qu'on entend sont en bonne partie causées par l’étudiant. Si tu es ouverte aux critiques, que tu veux t'améliorer, que tu es volontaire, que tu ne fais pas semblant de savoir quand tu ne sais pas, que tu bosses un minimum chez toi et que tu as un minimum de savoir vivre et d'éducation (c'est-à-dire que tu ne mâches pas un chewing gum bouche ouverte dans le poste de soin, true story), tu réduis déjà drastiquement tes chances d'avoir un stage pourri.
Et à ta place, je ne m’inquiéterais pas trop de savoir si tu es trop sensible pour être confrontée à la maladie, la souffrance, la mort... Personne n'est équipé pour ça à la base, en tout cas je sais que je ne l'étais vraiment pas, mais on apprend, et tu apprendras aussi.
Et quant à ta peur de passer le concours, je connais ça, j'ai mis trois ans avant de me décider. Mais pour ne plus avoir peur, il n'y a qu'une solution : le passer ! Tu es jeune, tu as tout le temps devant toi, ne pas avoir le concours la première fois n'est pas un échec, sois un peu plus indulgente avec toi même et tout ira bien

Re: Angoisses, projet d’avenir
Je pense que dans la légende du "stage de la mort" il y a qui sont évidemment du fait des équipes foncièrement toxiques (j'ai été témoin plusieurs fois de vraie maltraitance envers les étudiants et ça ne venait pas de lui: comme par exemple lui dire de dégager de la salle de pause, de lui mettre du liquide vaisselle dans son repas "pour rigoler" et faire en sorte qu'il ne mange pas, de le mettre systématiquement et volontairement en situation d'échec, de le fragiliser volontairement psychologiquement...). Mais je pense aussi que la majorité des "signalement" de maltraitance dont les étudiants se plaignent ça reste leur interprétation et ça part souvent d'une réalité sur les lacunes ou le comportement qu'ils ont, dont ils ne sont pas conscients. J'ai déjà vu un grand jeune homme de 25 ans qui, soyons clairs, se prenait pour un cowboy (je sais tout j'ai tout vu, je sais tout faire) mais qui avait quand même de grosses lacunes mais n'en avait pas conscience (jusqu'à mettre les patients en danger), vu qu'il se croyait meilleur que tout le monde. Un jour il a été méchamment recadré, et je l'ai vu en pleurs, parce qu'il ne comprenait pas et pensait à de la jalousie gratuite. Alors que moi avec le recul et en l'ayant observé, je savais que les remontrances étaient parfaitement justifiées et justes.... Il faut se méfier de ce qu'on lit partout, on a qu'un son de cloche!
Infirmière DE 2016 En EHPAD
Aide-Soignante DE 2004 En EHPAD
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Re: Angoisses, projet d’avenir
Mon Dieu , c est quoi ces SALOPES qui font ça aux étudiants ??? leurs mettre du liquide vaisselle dans leurs repas , c est des vraies tarées ....Lenalan a écrit :Je pense que dans la légende du "stage de la mort" il y a qui sont évidemment du fait des équipes foncièrement toxiques (j'ai été témoin plusieurs fois de vraie maltraitance envers les étudiants et ça ne venait pas de lui: comme par exemple lui dire de dégager de la salle de pause, de lui mettre du liquide vaisselle dans son repas "pour rigoler" et faire en sorte qu'il ne mange pas, de le mettre systématiquement et volontairement en situation d'échec, de le fragiliser volontairement psychologiquement...). Mais je pense aussi que la majorité des "signalement" de maltraitance dont les étudiants se plaignent ça reste leur interprétation et ça part souvent d'une réalité sur les lacunes ou le comportement qu'ils ont, dont ils ne sont pas conscients. J'ai déjà vu un grand jeune homme de 25 ans qui, soyons clairs, se prenait pour un cowboy (je sais tout j'ai tout vu, je sais tout faire) mais qui avait quand même de grosses lacunes mais n'en avait pas conscience (jusqu'à mettre les patients en danger), vu qu'il se croyait meilleur que tout le monde. Un jour il a été méchamment recadré, et je l'ai vu en pleurs, parce qu'il ne comprenait pas et pensait à de la jalousie gratuite. Alors que moi avec le recul et en l'ayant observé, je savais que les remontrances étaient parfaitement justifiées et justes.... Il faut se méfier de ce qu'on lit partout, on a qu'un son de cloche!
Re: Angoisses, projet d’avenir
Et oui ça s'est fait, j'ai toujours pas compris le but, pour "rigoler";...... Mais comme en parallèle elles avaient pris soin de jeter toutes les barquettes restantes (qu'on a pas le droit de manger, mais pour dépanner!) bah l'étudiante en question n'a pas mangé et l'a fait en rentrant chez elle à 15h..... Après elles lui ont congelé son repas (va manger un yaourt congelé
). Elle a compris que le but c'était peut-être de lui interdire de mettre son repas dans le frigo commun.... Alors elle gardait sa gamelle avec elle toute la matinée.

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Aide-Soignante DE 2004 En EHPAD
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Re: Angoisses, projet d’avenir
Mais c est vraiment des pauvres filles , frustrées , méchantes , connes , je ne pensais pas que des dingues pareilles puissent exister ..Lenalan a écrit :Et oui ça s'est fait, j'ai toujours pas compris le but, pour "rigoler";...... Mais comme en parallèle elles avaient pris soin de jeter toutes les barquettes restantes (qu'on a pas le droit de manger, mais pour dépanner!) bah l'étudiante en question n'a pas mangé et l'a fait en rentrant chez elle à 15h..... Après elles lui ont congelé son repas (va manger un yaourt congelé). Elle a compris que le but c'était peut-être de lui interdire de mettre son repas dans le frigo commun.... Alors elle gardait sa gamelle avec elle toute la matinée.
Re: Angoisses, projet d’avenir
Marie merci beaucoup ça me rassure énormément ce que tu me dis et tu as raison sur toute la ligne !!
Re: Angoisses, projet d’avenir
Ouaaah tu me fais peuuur!! C’est quoi cette mal traitance ?? Je ne pourrais pas supporter ça moi!! C pas possible pour moi psychologiquement ! Tu me fais vraiment peur !! J’ai vraiment envie d’être infirmière vraiment vraiment !!!!Lenalan a écrit :Je pense que dans la légende du "stage de la mort" il y a qui sont évidemment du fait des équipes foncièrement toxiques (j'ai été témoin plusieurs fois de vraie maltraitance envers les étudiants et ça ne venait pas de lui: comme par exemple lui dire de dégager de la salle de pause, de lui mettre du liquide vaisselle dans son repas "pour rigoler" et faire en sorte qu'il ne mange pas, de le mettre systématiquement et volontairement en situation d'échec, de le fragiliser volontairement psychologiquement...). On Mais je pense aussi que la majorité des "signalement" de maltraitance dont les étudiants se plaignent ça reste leur interprétation et ça part souvent d'une réalité sur les lacunes ou le comportement qu'ils ont, dont ils ne sont pas conscients. J'ai déjà vu un grand jeune homme de 25 ans qui, soyons clairs, se prenait pour un cowboy (je sais tout j'ai tout vu, je sais tout faire) mais qui avait quand même de grosses lacunes mais n'en avait pas conscience (jusqu'à mettre les patients en danger), vu qu'il se croyait meilleur que tout le monde. Un jour il a été méchamment recadré, et je l'ai vu en pleurs, parce qu'il ne comprenait pas et pensait à de la jalousie gratuite. Alors que moi avec le recul et en l'ayant observé, je savais que les remontrances étaient parfaitement justifiées et justes.... Il faut se méfier de ce qu'on lit partout, on a qu'un son de cloche!