Le malaise de la profession ?
Modérateurs : Modérateurs, Infirmiers
Le malaise de la profession ?
Titre étrange je n'ai pas trouvé mieux !
Alors je vous explique, je suis en reconversion j'étais prof contractuelle et je passais le concours à côté mais j'ai fait un burn out et je suis incapable de remettre les pieds dans une ecole.
J'ai décidé de mettre certaines compétences comme l'ecoute, prise en charge d'être humain au profit de ce beau metier d'infirmière.
Problème, je n'entends que du négatif ce qui est effrayant. Ma soeur est partie de l'hôpital car justement on lui demandait de prendre en charge beaucoup trop de patient (enfant) et elle redoutait la faute. Elle est aujourd'hui dans le libéral et s'epanouit dans ce qu'elle fait mais pense meme faire puéricultrice car elle aime les mamans-enfants.
Je vois donc bien qu'à l'hôpital aussi bien par des connaissances que dans les médias que ce n'est pas le metier le plus facile du monde de base et que tout est fait pour ne pas aider. Cela fait poser des questions pour les jeunes comme moi. Pour autant je n'arrive pas à me retirer de la tete ce metier. Mon objectif serait pour l'instant également du libéral. Là où j'ai fait un stage.
Mais qu'en est-il ? Y a y-il vraiment un net recule dans le recrutement ?
Je viens de prof des écoles. Métiers où les recrutements sont difficiles car personne ne veut le faire. (Premier concours puis meme deuxième concours à Versaille-creteil jamais pourvu totalement car personne ne veut y aller...).
La charge de travail à la maison est écrasante (rentrer tous les soirs, préparer ses cours, corriger les copies, mail des parents sans cesse, de la directice, travail) et il faut aimer ou supporter faire la discipline à longueur de temps. Je n'ai pas du tout apprécié.
Je n'ai pas du tout aimé cet aspect gestion de classe, faire la police alors que je déteste le conflit. J'ai également du mal avec les phases de cours magistraux où le prof ne fait que parler. La boule au ventre de se retrouver devant un public et des échéances à tenir (programme immense, x le retard etc...) alors ce n'est pas la peine.
Je suis bien plus à l'aise face à face avec une personne.
J'ai bien pense au second degré mais j'en viens (manque d'autorite) et j'en suis partie pour le premier degré qui n'a pas été concluant.
J'ai également vu que beaucoup d'étudiants font des stages humanitaires en troisième année et j'ai trouvé cela génial!
Je me suis rendue aux portes ouvertes de l'ifsi proche de chez moi. Les locaux étaient top les étudiants aussi. Le mannequin dans le lit m'a un peu effrayé j'aurai limite préfère une véritable personne Ahah!
Donc quid de ces fameuses conditions délétaires ?
Alors je vous explique, je suis en reconversion j'étais prof contractuelle et je passais le concours à côté mais j'ai fait un burn out et je suis incapable de remettre les pieds dans une ecole.
J'ai décidé de mettre certaines compétences comme l'ecoute, prise en charge d'être humain au profit de ce beau metier d'infirmière.
Problème, je n'entends que du négatif ce qui est effrayant. Ma soeur est partie de l'hôpital car justement on lui demandait de prendre en charge beaucoup trop de patient (enfant) et elle redoutait la faute. Elle est aujourd'hui dans le libéral et s'epanouit dans ce qu'elle fait mais pense meme faire puéricultrice car elle aime les mamans-enfants.
Je vois donc bien qu'à l'hôpital aussi bien par des connaissances que dans les médias que ce n'est pas le metier le plus facile du monde de base et que tout est fait pour ne pas aider. Cela fait poser des questions pour les jeunes comme moi. Pour autant je n'arrive pas à me retirer de la tete ce metier. Mon objectif serait pour l'instant également du libéral. Là où j'ai fait un stage.
Mais qu'en est-il ? Y a y-il vraiment un net recule dans le recrutement ?
Je viens de prof des écoles. Métiers où les recrutements sont difficiles car personne ne veut le faire. (Premier concours puis meme deuxième concours à Versaille-creteil jamais pourvu totalement car personne ne veut y aller...).
La charge de travail à la maison est écrasante (rentrer tous les soirs, préparer ses cours, corriger les copies, mail des parents sans cesse, de la directice, travail) et il faut aimer ou supporter faire la discipline à longueur de temps. Je n'ai pas du tout apprécié.
Je n'ai pas du tout aimé cet aspect gestion de classe, faire la police alors que je déteste le conflit. J'ai également du mal avec les phases de cours magistraux où le prof ne fait que parler. La boule au ventre de se retrouver devant un public et des échéances à tenir (programme immense, x le retard etc...) alors ce n'est pas la peine.
Je suis bien plus à l'aise face à face avec une personne.
J'ai bien pense au second degré mais j'en viens (manque d'autorite) et j'en suis partie pour le premier degré qui n'a pas été concluant.
J'ai également vu que beaucoup d'étudiants font des stages humanitaires en troisième année et j'ai trouvé cela génial!
Je me suis rendue aux portes ouvertes de l'ifsi proche de chez moi. Les locaux étaient top les étudiants aussi. Le mannequin dans le lit m'a un peu effrayé j'aurai limite préfère une véritable personne Ahah!
Donc quid de ces fameuses conditions délétaires ?
Étudiante en reconversion
Préparation concours ESI 2018
Préparation concours ESI 2018
Re: Le malaise de la profession ?
Salut,
En parcourant le forum tu as pu voir le nombre de personnes en burn out qui veulent se reconvertir et qui ne reconnaissent plus les valeurs de la profession (les valeurs humaines tendent de plus en plus à disparaître pour le profit et la rentabilité), un conflit de valeur impossible à gérer avec nos propres valeurs et la posture, l’état d’esprit qu’on nous demande d’adopter durant nos études et notre vie professionnelle.
Malgré tous les maux qui rongent notre profession, il y a toujours des candidats au métier qui passent les concours pour rentrer en IFSI.
Si tu n’as pas d’autre envie de reconversion, tente ta chance. Au point où tu en es professionnellement tu n’as rien à perdre !
En parcourant le forum tu as pu voir le nombre de personnes en burn out qui veulent se reconvertir et qui ne reconnaissent plus les valeurs de la profession (les valeurs humaines tendent de plus en plus à disparaître pour le profit et la rentabilité), un conflit de valeur impossible à gérer avec nos propres valeurs et la posture, l’état d’esprit qu’on nous demande d’adopter durant nos études et notre vie professionnelle.
Malgré tous les maux qui rongent notre profession, il y a toujours des candidats au métier qui passent les concours pour rentrer en IFSI.
Si tu n’as pas d’autre envie de reconversion, tente ta chance. Au point où tu en es professionnellement tu n’as rien à perdre !
Re: Le malaise de la profession ?
Voir Reconversion IDE.
Tout y est.
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"Il suffit de nous regarder pour voir comment une forme de vie intelligente peut se développer d'une manière que nous n'aimerions pas rencontrer."
Stephen HAWKING
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