Complétement perdue...

[Amissa]

Salut!
C'est la première fois que je publie ici...Mais aujourd'hui je ne sais plus quoi faire. Je ne sais même pas vraiment ce que je viens vous demander mais je pense que j'ai besoin de le dire à quelqu'un, de mettre des mots sur ce qu'il se passe en ce moment dans ma tête.
Je suis en 2eme année, au S4. Ma première année s'est très bien passée, aucun rattrapages, des stages validés, un bon groupe de copines, bref pas de soucis. Cette année, j'ai senti la fameuse "marche" dont tout le monde nous parle au début de ma 2eme année, mais je ne me suis pas laissée impressionnée et j'ai foncé. Seulement au mois de janvier 2018 (donc il y a 1 mois 1/2), j'ai commencé à perdre un peu les pédales. Je me sentais vraiment plus stréssée que d'habitude (je suis de base assez stréssée) mais là où j'ai vraiment compris que quelque chose n'allait pas c'est quand j'ai fait la premiere crise d'angoisse de ma vie pendant un partiel "oral", en face d'une formatrice. J'ai été impossible à calmer pendant près de 40 minutes (malgré les essais de ma formatrice) et j'étais clairement lamentable ce jour là; inutile de préciser que je n'ai pas eu ce fameux partiel...Le lendemain, rebelotte et nouvelle crise d'angoisse beaucoup plus intense.
A partir de là je crois que je me suis complètement braquée et, de peur d'une nouvelle crise d'angoisse, j'ai en quelque sorte "tout fermé". Depuis je n'en ai pas refait mais je pleure pas mal, je me pose beaucoup de questions et surtout je suis hyper stressée en continu. Les résultats du S4 sont tombés, j'ai 2 rattrapages, je suis consciente que ce n'est pas grand chose mais ça réveille ma peur de l'echec et je me dis que ce n'est peut etre pas un hasard si tout ça se passe au même moment.
J'ai parlé de mon stress (pas de mes doutes) à mes amies ESI qui essaient de faire baisser la pression. Je n'en ai pas parlé aux formateurs (j'ai évité tout contact avec la formatrice qui m'a vue en pleine crise d'angoisse) et je ne veux pas leur en parle car ça me mets vraiment mal à l'aise.
Dans 1 semaine je pars en stage. Une autre étudiante m'a dit que l'équipe est difficile et que ce n'est pas toujours facile, mais ducoup ça me fait encore plus douter et je suis perdue.
J'aime vraiment beaucoup ce métier mais j'en viens à penser que si ce stage se passe mal, si je ne me sens pas bien et que je n'arrive pas à me ressourcer, ça pourrait être la fin bien que je n'ai pas envie d'arrêter...
Enfin bon, je me répète mais je ne sais pas vraiment ce que j'attends de ce forum... Si quelqu'un se sent comme moi, ou à l'inverse pas du tout, laissez un petit mot, ça peut toujours servir, on ne sait jamais...
Merci d'avance

[augusta]

Bonsoir Anissa,

Bon...vous vous êtes mis la pression et vous avez loupé un oral.
Votre camarade vous prévient que l'équipe de votre futur stage est "difficile"....ça vous remet un coup de pression.

Respirez!!!!!
Vous allez ralentir le rythme, prendre le temps et vous positionner en stage comme vous avez su le faire jusqu'à présent.
Equipe difficile ou pas, quand on travaille et qu'on se positionne, ça passe.

Quant à vos rattrapages....vous allez bosser et ça ira aussi.
Au pire du pire....vous risquez quoi?

Essayez de trouver un truc que vous aimez faire (sport ou autre chose).
La formation est difficile, n'oubliez pas de vous faire plaisir, de prendre soin de vous.

Allez courage!

[Amissa]

Merci de votre réponse.
J'aimerais vraiment "respirer", mais mon gros problème c'est que je suis beaucoup trop focalisée sur mon stress et je n'arrive pas à trouver d'échappatoire. Chaque petite chose s'ajoute et tout ça finit par me ronger.
Comme vous dites, et j'y adhère totalement, je ne risque pas grand chose mais je n'arrive pas à accepter et passer au dessus. Gros cercle vicieux en fait

[augusta]

C'est à vous de décider de lâcher.
Tant que vous ne le déciderez pas, vous serez dans ce que vous appeler "le cercle vicieux".
Donc si vous voulez arrêter de souffrir, il faut le décider.

[tilily81]

Salut !
Tout comme augusta je te conseille de trouver une activité qui puisse te permettre de t'aérer un peu l'esprit...de te changer les idées.

2 rattrapages c'est faisable, il n'y a rien d'insurmontable.

En ce qui concerne le stage, je pars du principe que chacun son ressenti, c'est pas parce qu'un étudiant trouve un stage "difficile" qu'il le sera pour un autre étudiant, chacun ces capacités, chacun son positionnement...tu as réussi tout tes stages, il n'y a pas de raisons que ça ne continue pas.
Par contre un conseil : ne demande pas l'avis des autres avant de partir en stage, ça ne te permet pas de commencer ce stage de manière saine et neutre car tu commence déjà avec des a priori d'un vécu qui ne sera peut être pas le même que toi

Bon courage !

[Anonyme29383938]

Bonsoir

Ce message,j’aurais pu l’ecrire il y a quelques années, quand j’ai arrêté en fin de 2ème année. Je n’en ai parlé à personne et c’est bien là le soucis...

Si j’avais pu interpeller quelqu’un,peut être que je serais IDE (tout comme toi 1ere année nickel,2 eme année crises d’angoisse à répétition).

Je te conseille d’en parler à un formateur,celui avec lequel tu te sens le plus à l’aise.tu ne dois pas être la seule à qui cela arrive.

Je pense que tu te mets trop la pression.il est vrai qu’en 2ème année on entrevoit un peu plus les responsabilités de l’infirmière.

J’ai repris plus tard en 1ere année et j’ai dû arrêter de nouveau (cancer)...

En tout cas ne reste pas seule

[cosmos]

J'aimerais vraiment "respirer", mais mon gros problème c'est que je suis beaucoup trop focalisée sur mon stress et je n'arrive pas à trouver d'échappatoire. Chaque petite chose s'ajoute et tout ça finit par me ronger.
Comme vous dites, et j'y adhère totalement, je ne risque pas grand chose mais je n'arrive pas à accepter et passer au dessus. Gros cercle vicieux en fait

Je comprends que l'on peut avoir du stress, à la deuxième année, et comme le dit sam71, on entrevoit les responsabilités et on est seule face à soi-même (ce n'est plus le lycée où on se "laissait aller"), faut aller de l'avant, et s'impliquer, être acteur de son métier.

Je comprends que l'on peut avoir du stress, oui, on peut faire du sport pour se changer les idées , ça aidera, mais cela ne réglera le problème du stress à la BASE..
Il n'y a pas d'échappatoire au stress, il faut le combattre . Point. (je n'ai pas dit que c'était facile, loin de là.)

Amissa, poses-toi la question , d'où vient ton stress à la base ? (faire des crises d'angoisse, ce n'est pas anodin)
L'oral ? Les examens ? Les responsabilités ? Le manque de confiance en soi ? ou autre chose plus personnel ?

[Lenalan]

Les oraux, c'est jamais évident pour personne, j'ai failli complètement perdre pied lors de la simulation de transfusion sanguine en S4 (la formatrice m'a empêchée de me noyer en ayant les bons mots au bon moment ) mais pour info: 70% de ma promo a échoué à la 1ère session de cette UE, les 3/4 probablement à cause du stress (ils sont tous infirmiers maintenant). En 3ème année à la CIP on est déjà bien moins mal!
Le S4 est une hécatombe en général, et 2 repechs "seulement", tu t'en sors bien Donc de ce côté là, respire, ça va aller, tu as encore des chances de rattrapages (le S5 et le S6 sont moins "lourds" mais il va falloir que tu apprivoises ton stress pour la suite).

Pour ce stage qui te stresse par anticipation, ne tient pas trop compte du ressenti des autres (en bien ou en mal), il y a plein de paramètres qui entrent en jeu qui te sont personnels et que la copine n'a pas (et inversement). A mon pré-pro on m'a annoncé une équipe "difficile" et en particulier une infirmière "folle" qui faisait la misère à tous les étudiants (on m'a donné son nom et tout ). Résultat j'y suis allée la boule au ventre, surtout en voyant le prénom en question sur ma feuille de stage en tant que référente Finalement, j'ai eu un très bon contact avec cette personne (au caractère particulier certes, mais qu'il faut savoir "prendre"), ça s'est très bien passé et j'ai eu un de mes meilleurs stages (en faisant abstraction de certains aspects de son comportement parfois pénible). Elle m'a même fait le compliment "si je devais travailler avec toi je dirai pas non", ce qui pour elle est un compliment puisque tous les étudiants sont "nuls à chier"
Par contre je peux dire aussi que j'ai passé de mauvais moments avec des gens qui m'avaient été présentés comme "super" que j'ai trouvé vraiment très limites....

On le voit aussi une fois qu'on est diplômé: notre comportement et notre "coolitude" varie selon l'étudiant qu'on a en face de nous et la travail qu'il fournit., et son attitude.

Ce sera TON stage, TA relation avec l'équipe, qui ne peut pas être comparé à une autre.

[espoir16]

Salut!
C'est la première fois que je publie ici...Mais aujourd'hui je ne sais plus quoi faire. Je ne sais même pas vraiment ce que je viens vous demander mais je pense que j'ai besoin de le dire à quelqu'un, de mettre des mots sur ce qu'il se passe en ce moment dans ma tête.
Je suis en 2eme année, au S4. Ma première année s'est très bien passée, aucun rattrapages, des stages validés, un bon groupe de copines, bref pas de soucis. Cette année, j'ai senti la fameuse "marche" dont tout le monde nous parle au début de ma 2eme année, mais je ne me suis pas laissée impressionnée et j'ai foncé. Seulement au mois de janvier 2018 (donc il y a 1 mois 1/2), j'ai commencé à perdre un peu les pédales. Je me sentais vraiment plus stréssée que d'habitude (je suis de base assez stréssée) mais là où j'ai vraiment compris que quelque chose n'allait pas c'est quand j'ai fait la premiere crise d'angoisse de ma vie pendant un partiel "oral", en face d'une formatrice. J'ai été impossible à calmer pendant près de 40 minutes (malgré les essais de ma formatrice) et j'étais clairement lamentable ce jour là; inutile de préciser que je n'ai pas eu ce fameux partiel...Le lendemain, rebelotte et nouvelle crise d'angoisse beaucoup plus intense.
A partir de là je crois que je me suis complètement braquée et, de peur d'une nouvelle crise d'angoisse, j'ai en quelque sorte "tout fermé". Depuis je n'en ai pas refait mais je pleure pas mal, je me pose beaucoup de questions et surtout je suis hyper stressée en continu. Les résultats du S4 sont tombés, j'ai 2 rattrapages, je suis consciente que ce n'est pas grand chose mais ça réveille ma peur de l'echec et je me dis que ce n'est peut etre pas un hasard si tout ça se passe au même moment.
J'ai parlé de mon stress (pas de mes doutes) à mes amies ESI qui essaient de faire baisser la pression. Je n'en ai pas parlé aux formateurs (j'ai évité tout contact avec la formatrice qui m'a vue en pleine crise d'angoisse) et je ne veux pas leur en parle car ça me mets vraiment mal à l'aise.
Dans 1 semaine je pars en stage. Une autre étudiante m'a dit que l'équipe est difficile et que ce n'est pas toujours facile, mais ducoup ça me fait encore plus douter et je suis perdue.
J'aime vraiment beaucoup ce métier mais j'en viens à penser que si ce stage se passe mal, si je ne me sens pas bien et que je n'arrive pas à me ressourcer, ça pourrait être la fin bien que je n'ai pas envie d'arrêter...
Enfin bon, je me répète mais je ne sais pas vraiment ce que j'attends de ce forum... Si quelqu'un se sent comme moi, ou à l'inverse pas du tout, laissez un petit mot, ça peut toujours servir, on ne sait jamais...
Merci d'avance

Bonjour Amissa,

je souhaite simplement t'encourager, si tu es arrivée en 3ème année c'est que tu as certaines capacités et que les professionnels responsables de ta formation aussi bien théorique que pratique pensent au regard de ta formation que tu es prête à franchir l'étape suivante, à savoir, la troisième année.
Je suis également une personne stressée de nature. Il y a deux semaines j'étais tellement envahit par un stress que je n'arrivais même plus à me souvenir de choses basiques aussi bien au niveau études que dans la vie quotidienne. Progressivement, j'ai diminué la pression que je ressentais intérieurement en discutant beaucoup avec mon entourage, certains formateurs et en allant au sport, en faisant des sorties entre amis. Maintenant, je suis beaucoup plus détendue et ma mémoire est de retour. Je sais très qu'on est toute des personnes différentes, avec un vécu différent, une personnalité différente mais comme il est dit dans les commentaires au-dessus essai de descendre ce stress intense qui peut aller jusque la crise d'angoisse. Plus facile à dire qu'à faire je sais. Ton entourage peut t'aider car souvent on a une vision faussée de nous même et cela peut générer un stress.
Quant à ton prochain stage essaie de faire abstraction aux commentaires. J'ai eu la même expérience que Lenalian avec une tutrice soit disant horrible qui fait que de " casser" les étudiants et avec qui tu as un stage de rattrapage assuré. Et bien au final, c'est l'une des personnes qui s'est plus investi dans mon encadrement et qui m'a apporté énormément de connaissances nécessaires à la pratique de la profession. Le déroulement du stage est en partie conditionné par l'étudiant lui-même, d'où des ressentis très différents d'une personne à l'autre pour un même lieu de stage avec la même équipe.

Reste forte et bon courage pour cette 3ème et dernière année.

[ruy blas]

Coucou ... j'ai eu l'impression de me reconnaitre dans ton post .

En 2ème annèe je faisais enormement de crise d'angoisse ( c'est une annèe difficile tant bien sur le positionnement que sur les cours ) .

Mes crises duraient entre 40 min et 1h30 !!!! vision flou , polypnèe, pleurs, incapacitè de marcher, tachycardie ++++ .... ce qui etait très très long parfois et très dur à surmonter ( car après ce genre de crise on est lessivèe pendant un bon moment ) . Je sais ce que tu ressens et je connais cette aprèhension d'en refaire à n'importe quel moment et n'importe ou aussi .

J'etais une etudiante très très très très perfectionniste qui voulais toujours mieux faire et mieux reussir. Non pas mieux que mes collègues de promo, mais simplement pour moi. Mon seul ennemi .. c'etait moi-même , et je le savais.

Mes amis m'ont toujours soutenu cette annèe là faite de crises à rèpètitions et ils m'ont ètè d'un grand soutien. Seulement ... celà n'empêchait pas les crises... J'avais la chance que le cadre de l'IFSI à qui je pouvais tout dire soit mon cadre de suivi . Il avait confiance en moi et trouvais les mots justes pour me relever !! Une personne source auprès de ton IFSI est essentielle pour t'aider à evacuer ces craintes et vecu de tes crises.

Il me disait souvent de me poser un peu et de m'aererl'esprit .. mais je ne vivais que pour mes etudes donc il m'etait difficile de passer à autre chose ou penser à autre chose.

Si tu as eu 2 crise, tu saura les reconnaitre si certaines reviennent ( ce que je ne te souhaite pas ) et tu trouveras les solutions pour les attenuer et parfois même les eviter à temps.

J'avais beau aller au sport, sortir etc etc ... celà ne m'a pas vraiment aidè même si ça fait toujours du bien ( mais ce n'est que mon vecu et chacun a son histoire ). alors j'ai simplement decidè de me battre contre moi-même : J'ai d'abord appris à accepter ces crises et à les dompter. Je me suis un peu mis une claque ( sens figurè ) en me disant qu'elles sont là et que pour les surmonter je dois me connaitre et me maitriser quand elles arrivent. Je ne me mettais plus en position de " victime " , mais je me disais que je devais arreter de "chouiner" de mes crises et relever la tête tout de suite dès qu'elles arrivaient. Je ne me laissais aucune pitiè car je n'avais aucune raison d'en avoir. C'est dur à faire mais la force c'est toi qui l'a en toi , tu dois juste la trouver et tu la trouveras !!

Pour ma part elles commencaient un peu avant les partiels ( souvent sur le trajet voiture pour aller en partiel ) . OUI .. on les sent arriver ... j' avais peur d'en faire pendant le partiel car en cas de crise : obligè de m'allonger, relever les jambes, me sucrer etc etc .. c'etait alors un choix qui s'imposait : ou je trouve une alternative à mes crises , ou je foire mon partiel !!! mon choix etait vite vu .... mes partiels en prioritè !! HORS DE QUESTION de rater pour ces satanèes crises !!! aucun mèrite !!
alors j'ai ritualisè mes partiels ( protection, mecanisme de defense ) : J'ai eliminè tout facteurs qui pouvaient majorer les crises ( comme les excitants type cafè, clope ) , je restait dans ma bulle ( je ne parlais plus à mes collègue juste avant les partiels car ça majorait mon stress, etc etc ... ) mais c'est ce qui me convenait et m'aidait ... Les rituels en periode de partiels m'ont surtout rassurè et donc .... aidè à surmonter les crises et les gerer.
Par la force des choses ... je n'en n'ai eu aucune en 3ème annèe et je me suis même lachèe en 3 ème annèe !!

Donc oui .. trouve une personne de confiance , essaies de te liberer de cette pression , de t'aerer l'esprit , mais affronte aussi tes crises , et apprend à ne plus en avoir peur .. tu ne risque rien ne t'inquiète pas ça passera plus vite que ce que tu ne le crois.

Je te souhaite bon courage , et saches une chose ... tu es capable d'y arriver tout aussi bien !!!

Concernant le stage , ne jamais ecouter ce qu'on te dit .. tu feras ta propre histoire dans ce lieu de stage . Donc prends le comme une chance d'apprendre encore de nouvelles choses et prends plaisir d'être encore etudiante !!!

[Leopold Anasthase]

Ma première année s'est très bien passée, aucun rattrapages, des stages validés, un bon groupe de copines, bref pas de soucis. [...] j'ai fait la premiere crise d'angoisse de ma vie pendant un partiel "oral"[...]
J'aime vraiment beaucoup ce métier mais [...]

Bonjour,

Votre message est intéressant à lire : vous arrivez à traduire assez clairement ce que vous ressentez.

Eh bien voilà, vous y êtes. On dit que c’est au pied du mur qu’on voit le maçon, c’est aussi au pied du mur qu’on voit le mur. Vous écrivez « j’aime ce métier mais... ». Mais ce métier vous met en confrontation avec le jugement des autres, le regard des autres, et vos propres peurs. Peur de mal faire, peur de faire mal, peur d’être jugée, peur d’être évaluée, peur de la maladie, peur de la mort, peur de la souffrance (rayer les mentions inutiles). Du coup, ça se bouscule dans votre tête et ça se manifeste par votre corps.

Eh bien voilà, c’est à vous de voir. Vous voulez continuer ? Vous en connaissez le prix. Vous voulez arrêter ? Là, le prix est plus difficile à estimer. Ça veut dire que vous serez confrontée à un échec, non seulement vis-à-vis de vous mais également vis-à-vis des autres, de votre famille, de vos proches, de vos camarades de promotion. Et il reste à déterminer ce que vous ferez, mais ça, ça n’est pas un énorme problème. Je ne vous connais pas, mais je suis sûr que vous êtes capable d’autre chose. D’ailleurs, à aucun moment vous n’écrivez « c’est ça et rien d’autre ».

Dernier point, si vous vous figurez que une fois diplômée ça sera plus facile, autant vous le dire tout de suite, ça n’est pas le cas. Vous aurez moins de problèmes d’évaluation, mais ça sera vos patients, pas ceux qu’on vous aura « prêtés » en stage. Et vous aurez d’autres problèmes, travail en équipe, planning, cadre, horaires, vie personnelle, congés, crédit, maison... Mais aussi d’autres avantages, salaire, autonomie financière, vacances, piscine, aquaponey... Le fait de vous libérer l’esprit des études vous permettra de l’investir dans d’autres activités...

[Amissa]

Vos réponses me font vraiment réfléchir et je dois avouer que ça fait du bien de voir que d'autres sont passé(e)s par là!
Cosmos, tu me conseille de me pencher sur les raisons de mon stress...Mais c'est une très bonne question dont je n'arrive pas à trouver la réponse...
Au niveau de mon prochain stage, je vais vous écouter et essayer de passer outre ce qu'on m'en a dit! C'est vrai que ça ne pourra que mieux aller, et après tout, je verrai bien quand j'y serai.
Ce qui ressort (selon moi) de vos réponses c'est deja que je devrais me trouver une activité "défouloire". J'y avais deja pensé (mais n'ayant pas de passion et n'étant pas sportive je n'etais pas vraiment inspirée) mais je vais essayer d'y repenser sérieusement!
La deuxième chose, ce serait de parler à un(e) formateur/trice... Là ce sera probablement plus compliqué pour moi mais bon, encore une fois, pourquoi pas...quand je serai prête...
En tout cas merci à vous d'avoir répondu !!

[Lenalan]

Je n'aime pas non plus le sport donc pour moi ça ne marchait pas (pour beaucoup de mes collègues oui!), mais les séries télé (qui ne parlent pas de médical!) et la lecture ça marchait bien C'est pas forcément des passions, mais c'est toujours une manière de déconnecter le cerveau!

[execho]

c'est dimanche vous n'avez pas trouvé d'occupation:je vous propose une dmi heure de musicothérapie expérimentale gratuite.Vous mettez le son très fort et vous cherchez sur you tube;Beethoven Emperor concerto N 5 Gloud 1970.Vous vous imaginez que vous êtes Gould et que vous avez des choses à dire et à exprimer,des choses compliquées,dures,tristes,des injustices,ce que vous voulez.Le chef,c'est la patriarche de votre grande famille,il vous aime infiniment,il est venu avec l'orchestre composé de vos amis,de votre famille:Julien,tante suzette,tonton pierre,Myriam.......Lancez la musique:vous laissez venir toutes vos penséees,vous êtes dans un service,dans votre bureau à travailler,vous vous "battez".A la minute 19,21,le patriarche vous invite à vous calmer à dire tout ce que vous avez sur le cœur,vous pleurez si besoin,vous vous appliquez à tout dire,regardez,le chef vous encourage,il invite la famille à vous soutenir,ça fait du bien,vous n'êtes pas seule.Consolée et entourée vous attaquez la 26è minute.Eclatez vous,vous avez été comprise et encouragée.