Conseils et aide pour stage Réa poly en S6

[Saian57]

Bonjour,

J'aurai besoins de vos conseils car je suis actuellement en stage S6 1 en réa poly et j'ai la tête dans le guidon!
Je veux bien faire, trop parfois, et les pro me disent que je me mets trop la pression et du coup que ne fais pas assez de lien. Mais ils ne me posent aucune question, ni sur pourquoi je fais tel ou tel chose ni sur les thérapeutiques! J'ai d'ailleurs du mal à toujours changer de tuteur (chaque jour un différent, dur dur pour le suivi). Du coup je m'interroge, je me remets en question, je bosse mes cours mais ça ne semble pas suffisant. Pourtant, à mon sens des liens j'en fais! Peut-Être pas assez vite mais j'en fais. Visiblement, je ne dois pas être faite pour la réa d'après le cadre de santé lors de mon bilan mi-stage au bout de 3 semaines... Bim!!! La claque quand on souhaite se spécialiser en réa et devenir IADE. Je ne sais plus trop par quel bout m'y prendre, il me reste 15 jours pour inverser la vapeur et j'ai beau bosser mes cours rien n'y fait et j'ai limite la boule au ventre d'y aller malgré ma motivation. J'ai vraiment pas envie de foirer ce stage même si ça j'ai l'air bien parti pour...
Vous auriez des conseils ou des témoignages de personnes qui sont dans une situation similaire?

Merci à vous!

[Rehmi]

Impossible d'être compétent dans ce métier, pas seulement en réa mais partout ailleurs, en ne bossant que les cours de l'école.
70% de mon D.E je le dois aux recherches, aux études, que j'ai lu pendant la formation et encore maintenant. C'est un travail quotidien.
Les liens c'est compliqué quand on est étudiant mais également quand on débute. Ça vient à force, quand on n'a plus la tête dans le guidon comme tu dis et qu'on arrive à prendre du recul.

[caqui13]

Bonjour,

J'aurai besoins de vos conseils car je suis actuellement en stage S6 1 en réa poly et j'ai la tête dans le guidon!
Je veux bien faire, trop parfois, et les pro me disent que je me mets trop la pression et du coup que ne fais pas assez de lien. Mais ils ne me posent aucune question, ni sur pourquoi je fais tel ou tel chose ni sur les thérapeutiques! J'ai d'ailleurs du mal à toujours changer de tuteur (chaque jour un différent, dur dur pour le suivi). Du coup je m'interroge, je me remets en question, je bosse mes cours mais ça ne semble pas suffisant. Pourtant, à mon sens des liens j'en fais! Peut-Être pas assez vite mais j'en fais. Visiblement, je ne dois pas être faite pour la réa d'après le cadre de santé lors de mon bilan mi-stage au bout de 3 semaines... Bim!!! La claque quand on souhaite se spécialiser en réa et devenir IADE. Je ne sais plus trop par quel bout m'y prendre, il me reste 15 jours pour inverser la vapeur et j'ai beau bosser mes cours rien n'y fait et j'ai limite la boule au ventre d'y aller malgré ma motivation. J'ai vraiment pas envie de foirer ce stage même si ça j'ai l'air bien parti pour...
Vous auriez des conseils ou des témoignages de personnes qui sont dans une situation similaire?

Merci à vous!

Pourquoi es tu allée te perdre en REA ? , les IDE ne sont pas formées elles memes et veulent l excellence chez les ESI ( souvent jeune DE ) , une copine de ma fille a une la très bonne idée de faire son pré pro en réa , et bien sur: stage non validé ....et pourtant Dieu sait si elle s' est donnée du mal .

[Sakadip]

Pourquoi es tu allée te perdre en REA ? , les IDE ne sont pas formées elles memes et veulent l excellence chez les ESI ( souvent jeune DE ) , une copine de ma fille a une la très bonne idée de faire son pré pro en réa , et bien sur: stage non validé ....et pourtant Dieu sait si elle s' est donnée du mal .

Faire de telles généralisations est forcément réducteur.

J'ai fait mon pré-pro en réa, j'y ai été embauché, depuis j'ai encadré plusieurs étudiant(e)s, certain(e)s ont eu des excellents bilans d'autres non.

Saian57 évoque un changement de tuteur quotidien, cela m'apparait déjà comme un énorme obstacle au déroulement d'un stage. La réa est déjà un environnement particulier et par définition instable alors changer tous les jours de tuteur me parait ridicule. Cela empêche même une évaluation objective, comment évaluer une progression sur plusieurs semaines, lorsque l'observateur ne cesse de changer.

Je trouve qu'il est facile d'accuser la réa et les infirmier(e)s de réa sans chercher les autres causes. Combien de fois les IFSI nous envoient des étudiants un peu borderline en espérant que nous soyons moins intransigeant afin de pouvoir prendre une mesure disciplinaire. Le situation de nos patients est par essence critique alors oui je laisse pas beaucoup de marge de manœuvre à mes étudiants, mais cette rigueur je me l'applique aussi. Mais je demande pas l'excellence, un ESI qui connait rien à la ventilation mécanique, aux amines, à l'épuration extra-rénale, à la sédation, au monitorage.... C'est normal il n'y a pas été confronter dans ses autres stages et le sujet n'est pas (ou presque pas) aborder lors de sa formation. C'est justement là l'intérêt d'un passage en réa.

Pour moi faire un stage un réa est une énorme opportunité pour quelqu'un en formation d'infirmier(e), cela permet d'observer des détresses vitales, de voir ce qu'est un patient critique, de passer la sidération face une situation d'urgence et d'acquérir des réflexes qui seront peut-être salvateur dans l'avenir. Cela permet aussi de voir "l'extrémité" de la médecine, dans le sens technique mais aussi dans le sens de la fin du soins, quand on a atteint les limites des thérapeutiques possibles.

J'ai fait un stage en ehpad qui m'a paru inhumain, est-ce que tous les ehpad sont inhumains, heureusement non. La réa n'échappe pas à la règle, des bons terrains il en existe, des mauvais aussi, mais ça ne préjuge en rien de l'intérêt de tout un pan de la médecine et des soins infirmiers, ni des professionnels qui y travaillent.

[caqui13]

Pourquoi es tu allée te perdre en REA ? , les IDE ne sont pas formées elles memes et veulent l excellence chez les ESI ( souvent jeune DE ) , une copine de ma fille a une la très bonne idée de faire son pré pro en réa , et bien sur: stage non validé ....et pourtant Dieu sait si elle s' est donnée du mal .

Faire de telles généralisations est forcément réducteur.

J'ai fait mon pré-pro en réa, j'y ai été embauché, depuis j'ai encadré plusieurs étudiant(e)s, certain(e)s ont eu des excellents bilans d'autres non.

Saian57 évoque un changement de tuteur quotidien, cela m'apparait déjà comme un énorme obstacle au déroulement d'un stage. La réa est déjà un environnement particulier et par définition instable alors changer tous les jours de tuteur me parait ridicule. Cela empêche même une évaluation objective, comment évaluer une progression sur plusieurs semaines, lorsque l'observateur ne cesse de changer.

Je trouve qu'il est facile d'accuser la réa et les infirmier(e)s de réa sans chercher les autres causes. Combien de fois les IFSI nous envoient des étudiants un peu borderline en espérant que nous soyons moins intransigeant afin de pouvoir prendre une mesure disciplinaire. Le situation de nos patients est par essence critique alors oui je laisse pas beaucoup de marge de manœuvre à mes étudiants, mais cette rigueur je me l'applique aussi. Mais je demande pas l'excellence, un ESI qui connait rien à la ventilation mécanique, aux amines, à l'épuration extra-rénale, à la sédation, au monitorage.... C'est normal il n'y a pas été confronter dans ses autres stages et le sujet n'est pas (ou presque pas) aborder lors de sa formation. C'est justement là l'intérêt d'un passage en réa.

Pour moi faire un stage un réa est une énorme opportunité pour quelqu'un en formation d'infirmier(e), cela permet d'observer des détresses vitales, de voir ce qu'est un patient critique, de passer la sidération face une situation d'urgence et d'acquérir des réflexes qui seront peut-être salvateur dans l'avenir. Cela permet aussi de voir "l'extrémité" de la médecine, dans le sens technique mais aussi dans le sens de la fin du soins, quand on a atteint les limites des thérapeutiques possibles.

J'ai fait un stage en ehpad qui m'a paru inhumain, est-ce que tous les ehpad sont inhumains, heureusement non. La réa n'échappe pas à la règle, des bons terrains il en existe, des mauvais aussi, mais ça ne préjuge en rien de l'intérêt de tout un pan de la médecine et des soins infirmiers, ni des professionnels qui y travaillent.

Je ne parle pas de la petite réa de banlieue , mais de la réa des urgence de l APHM , ou ils pratiquent des soins dont tu n as surement jamais entendu parler , même de nom .
J ai fait 20 ans de réa , et je me suis régalée , mais des IDE ( pph ) complètement nulles , et toujours pas formées 3 ans après , j en ai vu défiler , alors demander aux ESI des trucs abracadabrantesques a savoir , c est n importe quoi : qu on leurs apprennent a prélever en artériel , gerer une VVC , un relais de drogue je te dis oui , mais après la Swan Ganz , les mesures de PIC etc etc , les LBA , les DV mais c est impossible .

[Saian57]

Impossible d'être compétent dans ce métier, pas seulement en réa mais partout ailleurs, en ne bossant que les cours de l'école.
70% de mon D.E je le dois aux recherches, aux études, que j'ai lu pendant la formation et encore maintenant. C'est un travail quotidien.
Les liens c'est compliqué quand on est étudiant mais également quand on débute. Ça vient à force, quand on n'a plus la tête dans le guidon comme tu dis et qu'on arrive à prendre du recul.

Bonjour Rehmi !
Merci pour ton retour. Effectivement je bosse mes cours mais je fais également beaucoup de recherche en parallèle! J'essaye au mieux d''être actrice de ma formation et ça depuis le début mon entrée en ISFI. Après j'avoue qu' à force de prendre des infos en permanence et bien..j'arrive parfois à en perdre mon latin Mais je ne me décourage pas, bien au contraire, j'essaye à ce jour de trouver des solutions
En tous cas je te remercie

[Saian57]

Pourquoi es tu allée te perdre en REA ? , les IDE ne sont pas formées elles memes et veulent l excellence chez les ESI ( souvent jeune DE ) , une copine de ma fille a une la très bonne idée de faire son pré pro en réa , et bien sur: stage non validé ....et pourtant Dieu sait si elle s' est donnée du mal .

Faire de telles généralisations est forcément réducteur.

J'ai fait mon pré-pro en réa, j'y ai été embauché, depuis j'ai encadré plusieurs étudiant(e)s, certain(e)s ont eu des excellents bilans d'autres non.

Saian57 évoque un changement de tuteur quotidien, cela m'apparait déjà comme un énorme obstacle au déroulement d'un stage. La réa est déjà un environnement particulier et par définition instable alors changer tous les jours de tuteur me parait ridicule. Cela empêche même une évaluation objective, comment évaluer une progression sur plusieurs semaines, lorsque l'observateur ne cesse de changer.

Je trouve qu'il est facile d'accuser la réa et les infirmier(e)s de réa sans chercher les autres causes. Combien de fois les IFSI nous envoient des étudiants un peu borderline en espérant que nous soyons moins intransigeant afin de pouvoir prendre une mesure disciplinaire. Le situation de nos patients est par essence critique alors oui je laisse pas beaucoup de marge de manœuvre à mes étudiants, mais cette rigueur je me l'applique aussi. Mais je demande pas l'excellence, un ESI qui connait rien à la ventilation mécanique, aux amines, à l'épuration extra-rénale, à la sédation, au monitorage.... C'est normal il n'y a pas été confronter dans ses autres stages et le sujet n'est pas (ou presque pas) aborder lors de sa formation. C'est justement là l'intérêt d'un passage en réa.

Pour moi faire un stage un réa est une énorme opportunité pour quelqu'un en formation d'infirmier(e), cela permet d'observer des détresses vitales, de voir ce qu'est un patient critique, de passer la sidération face une situation d'urgence et d'acquérir des réflexes qui seront peut-être salvateur dans l'avenir. Cela permet aussi de voir "l'extrémité" de la médecine, dans le sens technique mais aussi dans le sens de la fin du soins, quand on a atteint les limites des thérapeutiques possibles.

J'ai fait un stage en ehpad qui m'a paru inhumain, est-ce que tous les ehpad sont inhumains, heureusement non. La réa n'échappe pas à la règle, des bons terrains il en existe, des mauvais aussi, mais ça ne préjuge en rien de l'intérêt de tout un pan de la médecine et des soins infirmiers, ni des professionnels qui y travaillent.

Bonjour Sakadip,

Je confirme, changer de tuteur c'est vraiment difficile. On nous apprend d'une manière puis 3 jours après on nous dit le contraire pour au final 15 jours après s'entendre dire qu'on ne sait toujours pas faire tel ou tel acte en début de 3ème semaine. Oui, ne pas savoir sur quel pied danser c'est compliqué. Alors je relativise et me dis que tant que je ne fais pas de faute d'asepsie et que le patient est en sécurité, chacun sa technique et je m'adapte.
Bien évidement, j'ai préparé mon stage en réa: thérapeutique (amine, sédation, médoc spécifique cardio, la ventilation, le monitorage que je connaissait déjà un peu), mais aussi revu les actes techniques que je n'avais jamais fait etc.. J'ai aussi investi dans 2 livres très bien pour m'aider à préparer le stage. J'ai aussi des bases bien solides dans mes unités d'enseignement (physiopath, défaillance d'organe..) J'ai bien revu tout ça et ce matin j'en ai eu confirmation par ma nouvelle tutrice. Ouf ! Un point positif, il m'a fait du bien celui là parce qu'a force de se remettre en question on perd confiance en soi. C'est ce qui commençait à m'arriver.
Après je n'ai aucune prétention et je sais pertinemment qu'en 7 semaines de stages je n'aurai qu'un avant-gout de la réa et que je n'aurai acquis que les prémices des attendus dans cette spécialité. Mais je sais que je m'en suis donné les moyens et là, je suis obligée de m'adapter au service, et donc au changement de tuteur, et ça devient dur de repartir à zéro à chaque fois surtout que le personnel est vraiment nombreux.

[Saian57]

Pourquoi es tu allée te perdre en REA ? , les IDE ne sont pas formées elles memes et veulent l excellence chez les ESI ( souvent jeune DE ) , une copine de ma fille a une la très bonne idée de faire son pré pro en réa , et bien sur: stage non validé ....et pourtant Dieu sait si elle s' est donnée du mal .

Faire de telles généralisations est forcément réducteur.

J'ai fait mon pré-pro en réa, j'y ai été embauché, depuis j'ai encadré plusieurs étudiant(e)s, certain(e)s ont eu des excellents bilans d'autres non.

Saian57 évoque un changement de tuteur quotidien, cela m'apparait déjà comme un énorme obstacle au déroulement d'un stage. La réa est déjà un environnement particulier et par définition instable alors changer tous les jours de tuteur me parait ridicule. Cela empêche même une évaluation objective, comment évaluer une progression sur plusieurs semaines, lorsque l'observateur ne cesse de changer.

Je trouve qu'il est facile d'accuser la réa et les infirmier(e)s de réa sans chercher les autres causes. Combien de fois les IFSI nous envoient des étudiants un peu borderline en espérant que nous soyons moins intransigeant afin de pouvoir prendre une mesure disciplinaire. Le situation de nos patients est par essence critique alors oui je laisse pas beaucoup de marge de manœuvre à mes étudiants, mais cette rigueur je me l'applique aussi. Mais je demande pas l'excellence, un ESI qui connait rien à la ventilation mécanique, aux amines, à l'épuration extra-rénale, à la sédation, au monitorage.... C'est normal il n'y a pas été confronter dans ses autres stages et le sujet n'est pas (ou presque pas) aborder lors de sa formation. C'est justement là l'intérêt d'un passage en réa.

Pour moi faire un stage un réa est une énorme opportunité pour quelqu'un en formation d'infirmier(e), cela permet d'observer des détresses vitales, de voir ce qu'est un patient critique, de passer la sidération face une situation d'urgence et d'acquérir des réflexes qui seront peut-être salvateur dans l'avenir. Cela permet aussi de voir "l'extrémité" de la médecine, dans le sens technique mais aussi dans le sens de la fin du soins, quand on a atteint les limites des thérapeutiques possibles.

J'ai fait un stage en ehpad qui m'a paru inhumain, est-ce que tous les ehpad sont inhumains, heureusement non. La réa n'échappe pas à la règle, des bons terrains il en existe, des mauvais aussi, mais ça ne préjuge en rien de l'intérêt de tout un pan de la médecine et des soins infirmiers, ni des professionnels qui y travaillent.

Je ne parle pas de la petite réa de banlieue , mais de la réa des urgence de l APHM , ou ils pratiquent des soins dont tu n as surement jamais entendu parler , même de nom .
J ai fait 20 ans de réa , et je me suis régalée , mais des IDE ( pph ) complètement nulles , et toujours pas formées 3 ans après , j en ai vu défiler , alors demander aux ESI des trucs abracadabrantesques a savoir , c est n importe quoi : qu on leurs apprennent a prélever en artériel , gerer une VVC , un relais de drogue je te dis oui , mais après la Swan Ganz , les mesures de PIC etc etc , les LBA , les DV mais c est impossible .

Bonjour caqui13,

Je suis allée en réa car c'est vraiment une spécialité qui m'attire, d'autant plus que je souhaite me spécialiser ensuite vers des études d'IADE. Donc forcément, en fin de 3ème année, j'avais très envie d'y aller. Ce n'est pas mon stage pré-pro mais l'avant dernier. Il ne restait plus de place en pré-pro qui va démarrer en mai.
Les KT Artériels je gère les prélèvements ainsi que la VVC mais aussi les mesures de PIC , des drains, et leur surveillance. J'ai appris à gérer les mesures de PIC dans ce stage justement, c'était génial et j'ai adorée. J'ai fait les liens entre la TA, la PaCo2 etc..qui peuvent influencer la PIC et les risques qui en découlent pour le patient. J'ai trouvé ça normal de le savoir lorsqu'on prend un patient en charge avec ce type de défaillance. Après ce n'est que mon point de vue. Je préfère faire une prise en charge poussée du patient plutôt de de sa "survoler". Au moins, le prochain patient avec ce type de pathos, je saurai quoi faire et comment le faire et surtout pourquoi le faire. Mais ça c'est juste ma façon de voir les choses.
Après je suis sur un super terrain de stage, vraiment. C'est juste que changer de tuteur c'est dur dur et faire des liens sans qu'on nous pose de question c'est encore plus dur.