Urgences : anticipation des prescriptions bilans sanguins
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Re: Urgences : anticipation des prescriptions bilans sanguins
Quid de la radio? je me suis fait tacler en stage aux urgences (3ème année) parce que je "ne savais rien". on me demande "tu fais quoi en tout 1er devant une douleur thoracique", il fallait répondre "envoyer à la radio pour une radio du thorax". Pour moi "envoyer à la radio" c'est sur prescription (dans le cas présent prescription qui arrive après). Quand le patient entre en box (après avoir vu l'IOA) il faut qu'il ait déjà eu sa radio, son bilan, une VVP (facultatif, parfois on la pose plus tard, mais en général en faisant le bilan ils laissent une VVP même si elle ne sert plus ensuite). C'est à ce moment-là que le médecin arrive (là il rajoute des examens et/ou des éléments sur le bilan et fait ses prescriptions de traitements), si rien n'a été fait et qu'on lui dit "j'attendais votre prescription", je SAIS qu'on se fera violemment souffler dans les bronches et que l'IDE qui s'y risque ne restera pas longtemps aux urgences... en tout cas dans cet établissement.
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Re: Urgences : anticipation des prescriptions bilans sanguins
Euh... Je pense avoir une légère connaissance du problème des douleurs thoraciques, et :Lenalan a écrit :je me suis fait tacler en stage aux urgences (3ème année) parce que je "ne savais rien". on me demande "tu fais quoi en tout 1er devant une douleur thoracique", il fallait répondre "envoyer à la radio pour une radio du thorax".
-la radio thorax n'est pas le premier examen que l'on fait ;
-l'interrogatoire est déterminant ;
-si on décide de faire un examen en anticipant la prescription, celui qui s'impose naturellement est l'électrocardiogramme, facile, pas cher, non invasif, et très contributif dans le cadre d'une douleur thoracique.
Ben voilà, le dysfonctionnement a remplacé les bonnes pratiques. Du coup, celui qui voudra défendre les bonnes pratiques sera considéré comme décalé, y compris par ses collègues.Lenalan a écrit :Quand le patient entre en box (après avoir vu l'IOA) il faut qu'il ait déjà eu sa radio, son bilan, une VVP (facultatif, parfois on la pose plus tard, mais en général en faisant le bilan ils laissent une VVP même si elle ne sert plus ensuite). C'est à ce moment-là que le médecin arrive (là il rajoute des examens et/ou des éléments sur le bilan et fait ses prescriptions de traitements), si rien n'a été fait et qu'on lui dit "j'attendais votre prescription", je SAIS qu'on se fera violemment souffler dans les bronches et que l'IDE qui s'y risque ne restera pas longtemps aux urgences... en tout cas dans cet établissement.
P.S. : vous l'aurez compris, si l'électrocardiogramme montre des signes d'infarctus, ou si l'interrogatoire et le contexte clinique montrent que le patient est instable, on ne l'enverra pas à la radio. Éventuellement, on fera un thorax dans le box.
Re: Urgences : anticipation des prescriptions bilans sanguins
Clairement 

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Re: Urgences : anticipation des prescriptions bilans sanguins
Idem là où je suis. On prône l'ECG en cas de douleurs thoraciques.
Sans prescription médicale encore...
En revanche c'est assez comique, car en parlant d'examen radiologique, ici cela ne fonctionne que sur prescription. Car certainement le service en question de radiologie ne fonctionne qu'ainsi pour la facturation de l'examen.
Sans prescription médicale encore...
En revanche c'est assez comique, car en parlant d'examen radiologique, ici cela ne fonctionne que sur prescription. Car certainement le service en question de radiologie ne fonctionne qu'ainsi pour la facturation de l'examen.
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Re: Urgences : anticipation des prescriptions bilans sanguins
Dans le service d'urgences où j'étais jusqu'en mars, à l’accueil c'était ECG dès que l'infirmière d'accueil le trouvait justifié avec obligation de le montrer au MAO et il était obligatoire sur une douleur thoracique.
Et on commençait à mettre en place les radios anticipées mais par rapport à la traumatologie avec des critères bien précis (localisation de la douleur, impotence fonctionnelle, circonstances du traumatisme etc). Les femmes enceintes ou avec risque de grossesse et les enfants étaient vu systématiquement avant par un médecin.
C'était seulement "à l'essai" jusqu'en mars...
Et on commençait à mettre en place les radios anticipées mais par rapport à la traumatologie avec des critères bien précis (localisation de la douleur, impotence fonctionnelle, circonstances du traumatisme etc). Les femmes enceintes ou avec risque de grossesse et les enfants étaient vu systématiquement avant par un médecin.
C'était seulement "à l'essai" jusqu'en mars...
Des urgences à la recherche...