Je démissionne

[Anonyme7678399]

Y' en a marre de tout çà
-ne plus voir de cadre de santé sur le chantier
-ne plus croiser d'esprit d' équipe
-ne plus pouvoir aller boire un café
-dejeûner en 20 minutes
-ne plus pouvoir aller pisser
-ne plus pouvoir partir à l'heure car il reste du travail
-ne pas pouvoir rentrer chez soi car il n' y a pas assez de relève.
-revenir travailler sur un jour de congé
-ne pas pouvoir aller en formation car le personnel est en effectif réduit
-voir les stagiaires en souffrance
-voir les médecins ignorer notre pause-déjeûner
-voir les patients comme des produits de consommation
-être convoqué dans le bureau du cadre pour rien
-faire le boulot de l' aide-soignant, du brancardier, de la secrétaire, de la standardiste, du kiné, du psychologue,...
-subir les arrêts maladie, congés mater, des collègues non remplacés.
-entendre qu' il faut faire des économies car le système va mal
-subir le mépris des cadres lobotisés par des gestionnaires qui ne sont pas soignants.
-voir les soignants partir à la retraite libérés et soulagés
-Aller au boulot avec la boule au ventre.
-apprendre qu'un collègue s' est suicidé
-ne pas pouvoir terminer un soin sans être dérangé
-préparer une injection et être dérangé par un docteur qui veut tout de suite être servi
-ne pas avoir reçu de cours de soutien en informatique
-rencontrer les enquêtes sur l' amélioration de notre qualité de vie au travail
-rencontrer des audits sur la rentabilité du service
-avoir l' idée que des syndicats existent
-connaître des syndicats qui n' osent plus confronter nos dirigeants
-ne plus reconnaître son métier
-assister à la dégradation de notre profession.
-VOIR MON SALAIRE A LA FIN DU MOIS
-ne pas pouvoir partir en vacances quand je le veux


je ne cautionne plus tout ça.
j' abandonne

[caqui13]

Y' en a marre de tout çà
-ne plus voir de cadre de santé sur le chantier
-ne plus croiser d'esprit d' équipe
-ne plus pouvoir aller boire un café
-dejeûner en 20 minutes
-ne plus pouvoir aller pisser
-ne plus pouvoir partir à l'heure car il reste du travail
-ne pas pouvoir rentrer chez soi car il n' y a pas assez de relève.
-revenir travailler sur un jour de congé
-ne pas pouvoir aller en formation car le personnel est en effectif réduit
-voir les stagiaires en souffrance
-voir les médecins ignorer notre pause-déjeûner
-voir les patients comme des produits de consommation
-être convoqué dans le bureau du cadre pour rien
-faire le boulot de l' aide-soignant, du brancardier, de la secrétaire, de la standardiste, du kiné, du psychologue,...
-subir les arrêts maladie, congés mater, des collègues non remplacés.
-entendre qu' il faut faire des économies car le système va mal
-subir le mépris des cadres lobotisés par des gestionnaires qui ne sont pas soignants.
-voir les soignants partir à la retraite libérés et soulagés
-Aller au boulot avec la boule au ventre.
-apprendre qu'un collègue s' est suicidé
-ne pas pouvoir terminer un soin sans être dérangé
-préparer une injection et être dérangé par un docteur qui veut tout de suite être servi
-ne pas avoir reçu de cours de soutien en informatique
-rencontrer les enquêtes sur l' amélioration de notre qualité de vie au travail
-rencontrer des audits sur la rentabilité du service
-avoir l' idée que des syndicats existent
-connaître des syndicats qui n' osent plus confronter nos dirigeants
-ne plus reconnaître son métier
-assister à la dégradation de notre profession.
-VOIR MON SALAIRE A LA FIN DU MOIS
-ne pas pouvoir partir en vacances quand je le veux


je ne cautionne plus tout ça.
j' abandonne

Putain , tu as tout dit ......on est vraiment des DINDONS .

[Lenalan]

Je vois ma vie en service défiler......

[Leopold Anasthase]

Y' en a marre de tout çà[...]

Zut, nous travaillons dans le même hôpital ?

Concernant le problème de la pause déjeuner, j'ai trouvé une technique : je préviens que je vais prendre une pause déjeuner, je propose au médecin anesthésiste de choisir l'heure à laquelle je vais la prendre. Et quand c'est l'heure, je sors.

Concernant le fait de partir à l'heure, relève ou pas. En dehors d'une situation particulière (urgence vitale, patient compliqué, etc.), pour tout ce qui est prévisible, je préviens le médecin anesthésiste que je pars à telle heure, et que s'il endort le patient, il devra probablement continuer sans moi. Et à l'heure dite, je pars.

Tout ce que vous écrivez est vrai. Mais il faut aussi poser des limites pour ne pas se faire bouffer (et pour avoir le temps de bouffer), et donc rester efficace. Cela dit, l'envie de quitter un poste entre souvent en compétition avec la dure réalité : l'herbe n'est pas nécessairement plus verte ailleurs...

[Lenalan]

Le problème c'est qu'il y a un tas de collègues qui le font et trouvent ça normal (un genre de package qui va avec le métier, qu'on a choisi etc...). Et donc quand il y a un couillon qui dit "stop" c'est lui la brebis galeuse et le type pas normal qui n'a rien compris aux contraintes qui vont obligatoirement avec le métier... Quand je vois jusqu'où vont certains et certaines en matière de paillasson, je me pose vraiment des questions.... Si c'est ça être infirmier, ce sera sans moi.

[lafolldingue]

C'est le côté none ça....

Sans rire, il n'est pas aisé pour tout le monde de s'affirmer et poser ses conditions. Et le résultat est là, certains se laissent bouffer...